On n’aime pas 10/03

10 mars 2025

Les demandes d’appréciations que l’on reçoit, par mail, après un événement presse, avec relance à la clé. C’est la nouvelle tendance de 2025. Pourquoi ? Parce qu’un journaliste ne couvre pas une conférence de presse pour consommer quelque chose. Il n’est client de personne, et l’organisateur n’est pas non plus un réparateur d’ascenseur ou le plombier – avec tout le respect requis pour ces métiers. Ce culte des avis Google me désespère. Et puis, évaluer une conférence de presse, à quoi bon ? C’est une conférence de presse. On échange des informations, on pose des questions, et chacun rentre chez soi. Si des choses ont dysfonctionné, dans le rythme, sur la forme, tout le monde le perçoit.

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S’il est naturel de chercher à avoir des retours, il convient d’aller les chercher de façon personnalisée, informelle, auprès de gens de confiance, qui vous diront les choses franchement.
Prenez cette newsletter : vous avez remarqué (ou pas) que nous ne faisons jamais d’enquête de lectorat. Parce que je ne crois pas en cette méthode. Mais j’écoute toujours attentivement ce que les lecteurs me disent, et, surtout, ce qu’ils disent à mon équipe. Et le constat est immuable : les meilleurs conseils sont formulés lors des cocktails, de façon spontanée, ou à la toute fin d’interviews portant sur un tout autre sujet.