Ce jeudi 1er mai, les leaders du Rassemblement National se donnent rendez-vous à Narbonne. Devant une salle de l’Arena acquise à sa cause, Marine Le Pen tente de réaffirmer son autorité sur le parti d’extrême-droite, martelant face à des militants inquiets qu’elle serait la candidate du Rassemblement National lors des élections présidentielles de 2027 (rien n’est moins sûr, étant donné le calendrier judiciaire, ndlr). De son côté, Jordan Bardella, président du parti, esquive le sujet du plan B (qu’il entend pourtant incarner), lors de sa prise de parole.
Dans le même temps, les gauches et plusieurs syndicats comme la CGT ont défilé en centre-ville de la sous-préfecture audoise. Philippe Poutou (NPA) était notamment présent. 3.000 personnes d’après les forces de l’ordre, 5.000 selon les syndicats.
J’en apprends plus ici
Louis Aliot, maire (RN) de Perpignan et lui aussi embourbé dans l’affaire des parlementaires européens, déclare : « Au-delà de tout ce qu’ils (les magistrats, ndlr) pourront tenter contre nous, avec Marine à la présidentielle et Jordan à la tête de notre mouvement, je promets la renaissance du pays. »