La biotech Carmat (cœur artificiel bioprothétique temporaire pour malades souffrant d’insuffisances cardiaques) est en cessation de paiement au 30 juin, apprend-on sur le compte LinkedIn de l’entreprise. Carmat doit lever 35 M€ d’ici 12 mois pour se sauver. À l’initiative de Carmat, on retrouve le professeur Alain Carpentier, un Toulousain de 91 ans, qui a imaginé un cœur artificiel 100 % français nommé « Aeson » pour permettre aux patients en attente de greffe de patienter.
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« 30 ans de recherche, 120 vies sauvées dont 70 au cours des 18 derniers mois », énumère Anne-Céline Martin, docteur au sein de l’unité d’insuffisance cardiaque sévère à l’Hôpital Georges Pompidou de Paris, sur LinkedIn. 550 M€ ont été investis depuis la création de Carmat pour développer cette technologie.