Marianne Dabbadie, IA / chercheuse associée au laboratoire Lhumain (Montpellier)

5 mai 2025

Cette chercheuse en sciences de l’information et de la communication, associée au sein du laboratoire Lhumain (Université Paul-Valéry, Montpellier) et fondatrice d’Evalir Conseil (Sarlat, en Dordogne, traitant des enjeux de l’IA et du management) est sollicitée par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale pour participer à une table ronde sur l’impact de l’IA sur les métiers. Elle intervient par ailleurs le 23 mai au Kiasma (Castelnau-le-Lez, 34), lors du congrès Occitanie Est du syndicat des directeurs généraux de collectivités territoriales« On parle beaucoup de l’IA sous l’angle des technologies, moins sous celui des processus métiers, de ce qu’on fait des technologies, par exemple dans les collectivités : accueil, relations citoyennes, gestion interne des documents, aide à la rédaction de comptes-rendus, analyse des données pour la prise de décision, maintenance prédictive…, détaille-t-elle auprès des IndiscrétionsL’IA impacte les métiers, fabrique une certaine simplification pour ceux qui l’acceptent et apprennent à s’en servir, pour se recentrer sur des choses plus intéressantes. »

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Un accompagnement est jugé indispensable : « Certains vont se servir d’une IA générative pour rédiger des synthèses, sans se rendre compte qu’en utilisant telle plateforme, ils envoient des données confidentielles dans un espace public. » 
Souvent accusée de détruire à terme des emplois, l’IA pourra aussi en créer : « Médiateurs numériques pour accompagner les citoyens, gestion des datas, responsables de l’éthique… L’IA Act s’applique aux 27 pays membres de l’Union européenne. » 

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