Cette chercheuse en sciences de l’information et de la communication, associée au sein du laboratoire Lhumain (Université Paul-Valéry, Montpellier) et fondatrice d’Evalir Conseil (Sarlat, en Dordogne, traitant des enjeux de l’IA et du management) est sollicitée par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale pour participer à une table ronde sur l’impact de l’IA sur les métiers. Elle intervient par ailleurs le 23 mai au Kiasma (Castelnau-le-Lez, 34), lors du congrès Occitanie Est du syndicat des directeurs généraux de collectivités territoriales. « On parle beaucoup de l’IA sous l’angle des technologies, moins sous celui des processus métiers, de ce qu’on fait des technologies, par exemple dans les collectivités : accueil, relations citoyennes, gestion interne des documents, aide à la rédaction de comptes-rendus, analyse des données pour la prise de décision, maintenance prédictive…, détaille-t-elle auprès des Indiscrétions. L’IA impacte les métiers, fabrique une certaine simplification pour ceux qui l’acceptent et apprennent à s’en servir, pour se recentrer sur des choses plus intéressantes. »
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Un accompagnement est jugé indispensable : « Certains vont se servir d’une IA générative pour rédiger des synthèses, sans se rendre compte qu’en utilisant telle plateforme, ils envoient des données confidentielles dans un espace public. »
Souvent accusée de détruire à terme des emplois, l’IA pourra aussi en créer : « Médiateurs numériques pour accompagner les citoyens, gestion des datas, responsables de l’éthique… L’IA Act s’applique aux 27 pays membres de l’Union européenne. »