
L’analyse génomique au service de la personnalisation des traitements, et aider les médecins à la décision. Avec son logiciel d’analyse de données piloté par l’IA, SeqOne veut s’imposer sur un marché en pleine émergence, et en pleine croissance, à l’échelle mondiale. Extraits de l’article paru dans Les Échos ce 26 mai, et dont l’intégralité est disponible en cliquant ici.
Pour y parvenir, la deeptech montpelliéraine vient de boucler une nouvelle levée de fonds de 20 M€, équivalent. L’opération est conduite par un nouvel investisseur, Supernova Invest, avec le soutien des principaux actionnaires existants : Elaia, Omnes et Mérieux Equity Parners.
110.000 analyses de patients cette année. Ces fonds doivent financer son expansion à l’international, déjà engagée avec la présence de ses solutions logicielles dans 22 pays (contre trois il y a un an), ainsi que les 110.000 analyses de patients prévues cette année. « Notre croissance sera portée principalement par l’international, notamment dans les pays où les tests génomiques pour les maladies rares et l’oncologie sont développés », explique Martin Dubuc, directeur général. Des acquisitions sont par ailleurs projetées.
Faire parler les données des séquenceurs. Le logiciel en ligne de SeqOne veut s’imposer comme un outil d’aide à la décision médicale dans les cas de maladies rares, héréditaires ou de cancers. « Un séquenceur génétique produit en effet, pour un seul patient, des fichiers de plusieurs gigas de données », affirme Martin Dubuc. Chaque individu possède environ 5 millions de variants génétiques par rapport au génome humain de référence, dont la très grande majorité est bénigne.
Fondée en 2017 par Nicolas Philippe, la PME emploie 95 salariés, dont 50 en R&D à Montpellier, et anticipe plus de 10 M€ de revenus récurrents cette année, soit deux fois plus qu’en 2024.
J’en apprends plus ici
Parmi ses défis futurs, la société entend améliorer ses modèles d’IA, en termes de performance et de précision. « Nos clients, des biologistes et généticiens, ont besoin d’être assistés par des outils automatisés. Le nombre de tests génétiques augmente, mais pas le nombre de ces médecins très qualifiés », souligne Martin Dubuc. SeqOne entend orienter aussi sa R&D sur l’étude des changements d’activité des gènes, pouvant être transmis lors des divisions cellulaires. Le principal enjeu est la détection précoce des cancers.