Difficultés budgétaires, intention de certains groupes parlementaires de le faire disparaître, volonté affichée du gouvernement du fusionner ou supprimer près de 30 % de ses opérateurs… Le Conservatoire du littoral entend se défendre, à travers une tribune à paraître dans Le Monde, titrée « Conservatoire du littoral : ne sacrifions pas sur l’autel de la simplification ce modèle partenarial unique et visionnaire ». Les Indiscrétions en ont obtenu les bonnes feuilles : « Appuyé par son Conseil scientifique, le Conservatoire du littoral a depuis longtemps anticipé les grands défis du littoral, entre artificialisation effrénée, surfréquentation et coups de boutoirs de la crise climatique. Comment gérer un littoral dont près de la moitié est déjà en proie à l’érosion, un littoral qui n’est plus un trait sur une carte, mais un espace mouvant enserré dans une matrice de plus en plus urbanisée ? (…) »
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« Les équipes du Conservatoire jouent un rôle essentiel dans ce processus d’acculturation, en fédérant et catalysant les énergies, en étant les garants du dialogue local comme de la continuité de l’action publique dans le temps long. Face aux défis des littoraux qui vont s’accroître au fil des décennies, de nouvelles réponses devront être imaginées, discutées, testées, déployées. Le Conservatoire doit pour cela adapter sa stratégie d’intervention foncière et ses moyens. (…) Plébiscitée par le public, l’action du Conservatoire est scrutée avec envie par de nombreux pays qui subissent des pressions majeures sur leurs littoraux sans disposer d’outils de maîtrise foncière publique, ni de capacités de dialogue territorial pour organiser l’action collective. »