L’ancienne prison Saint-Michel de Toulouse accueillera des services du ministère de la Justice

25 mars 2024

L’État, propriétaire de l’ancienne prison Saint-Michel à Toulouse, décide de ne pas céder le site et va y implanter des services du ministère de la Justice, apprend-on dans un communiqué de la préfecture de région Occitanie, ce 25 mars. « À la suite de la restitution des conclusions de cette étude de faisabilité en janvier, le ministère de la Justice a confirmé son intérêt pour ce site et décidé d’engager une étude de programmation, afin de concrétiser son projet, indique la préfecture de région. Ainsi, l’État ne procédera pas à la cession de l’ancienne prison Saint‑Michel, qui a désormais vocation à accueillir une nouvelle implantation des services judiciaires. »
En 2022, l’État avait organisé un appel à manifestation d’intérêt pour valoriser ce bâtiment du 19e siècle. L’objectif étant de faire émerger des propositions visant à développer l’attractivité, la visibilité du lieu et son intégration dans le quartier, préalablement à la mise en œuvre d’un appel d’offres. Dans le même temps, l’État a étudié des solutions autour de ses propres services, et en particulier ceux de la Justice. « Celles-ci ont trouvé leur écho lors des états généraux de la justice qui se sont achevés fin 2022. Différents services du ministère de la Justice pourront s’installer dans l’ancienne prison Saint-Michel afin d’y trouver les espaces nécessaires à leur développement et aux synergies entre services, tout en étant à proximité du palais de Justice de Toulouse. »
Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole et maire de Toulouse, prend acte de cette décision qui enterre également le projet d’auditorium sur ce site (plus à lire ici) : « Cette décision ne saurait remettre en question le besoin de doter notre métropole d’un véritable auditorium, pour lequel nous plaidons depuis plusieurs années, et dont l’Orchestre National du Capitole et les acteurs toulousains de la musique ont réellement besoin. Nous souhaitons une relance des recherches nécessaires, et attendons pour cela de l’Etat une coopération et un partenariat durables, allant cette fois-ci jusqu’au bout du projet. »

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