Le marché de l’immobilier professionnel à Nîmes fait preuve de « résilience malgré un contexte économique incertain », d’après la dernière étude de marché d’Arthur Loyd Occitanie Méditerranée (conseil en immobilier d’entreprise, directeur associé : Michel Peinado).
En 2024, le marché des bureaux affiche un volume placé stable à 19.450 m² par rapport à 2023, avec une répartition équilibrée entre location (52 %) et acquisition (48 %). Nîmes Sud reste la zone la plus dynamique, concentrant 60 % des transactions.
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Repli des locaux d’activités. Le marché des locaux d’activités accuse un repli de 20 % avec 58.000 m² transactés. La location domine (80 %) et les valeurs locatives atteignent des niveaux records, traduisant une tension croissante. Le secteur Nîmes Ouest concentre l’essentiel de l’activité (55 %). L’insuffisance de foncier disponible et l’absence de nouveaux programmes menacent la fluidité du marché en 2025, selon Arthur Loyd. Concernant le foncier, seuls 24.500 m² ont été cédés, niveau historiquement bas (sans compter 2021 et la sortie covid). La saturation des zones comme Mitra ou Georges Besse « appelle une action urgente », d’après Arthur Loyd, selon qui « de nouvelles zones comme Grézan 5 ou Mitra 2 doivent être planifiées pour soutenir le développement économique de la métropole ».