Toulouse : la commercialisation des bureaux en hausse de 46 % entre les 3T 2022 et 2023  

23 octobre 2023

Au 3e trimestre 2023, 46.197 m² de surface de bureaux ont été commercialisés, soit une hausse de 46 % par rapport à la même période en 2022, lit-on dans le rapport de l’observatoire toulousain de l’immobilier d’entreprise (OTIE), diffusé le 19 octobre. 37 transactions ont été réalisées dont 7 dans le neuf représentant 30.080 m², contre 70 transactions au 3e trimestre 2022. Par ailleurs, sur ce troisième trimestre 2023, la surface moyenne des transactions est de 1.249 m². 10 transactions concernent des biens supérieurs à 1.000 m², avec en Top 3 : l’InSitu Business Centre qui acquiert 10.800 m² à Blagnac, Orange 10.100 m² à Blagnac et Pro Direct Marketing 3.653 m² à Bordelongue. « La zone aéroportuaire de Blagnac capte à elle seule la moitié de la commercialisation », observe l’OTIE. 189.100 m² de bureaux sont disponibles, dont 167.000 dans l’ancien. Un stock en hausse (179.500 m² en 2022) du fait de « la libération d’un immeuble sur le nord-ouest Galaxia et la livraison du bâtiment DATA Valley à Enova Labège », explique l’OTIE.  

En termes de locaux d’activités et entrepôts, l’OTIE enregistre la commercialisation de 70.710 m² dans le bassin toulousain, contre 77.550 m² au 3e trimestre 2022. Cependant, cela reste supérieur à la moyenne quinquennale établie à 53.100 m². 28 transactions ont concerné des locaux d’activités, dont 11 dans le neuf (23.980 m²), et une opération logistique. La surface moyenne des transactions est de 2.438 m² contre 1.400 m² l’an passé. « Les filières économiques actives sont la logistique, l’aéronautique, le spatial, le public, l’immobilier et la construction », détaille l’OTIE. Plus de 70 % des surfaces placées se situent dans le nord de l’agglomération, de Fenouillet à Grand Sud Logistique. Le stock disponible est de 125.300 m².  

Globalement, l’OTIE observe « des bons niveaux de commercialisation qui sont en hausse par rapport à la moyenne décennale ». Cependant, les demandes sont en baisse et « les PME/PMI ont freiné leur projet immobilier tandis que ceux des grands comptes sont de plus en plus longs. »   

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