Les festivals, dont la saison débute, sont souvent évoqués comme vecteurs d’attractivité touristique. « Mais ils sont aussi de forts vecteurs d’identité pour les habitants, relève aux Indiscrétions une spécialiste de la culture. Y compris les festivals plus petits, qui procurent des moments de joie et de partage pour les habitants. Certes, ces festivals n’ont pas tous une dimension internationale comme Jazz in Marciac (Gers) ou Visa pour l’Image (Perpignan), mais ce n’est pas grave en soi. Pause Guitare, par exemple, c’est un festival à dimension régionale. Rio Loco, c’est toulousain, etc. »
Les festivals les plus rentables « sont rachetés par des opérateurs internationaux, comme Live Nation ». Ces opérations ne sont pas sans conséquence : « Risque de moindre diversification, augmentation des prix, moins ou pas d’artistes locaux en première partie, vente de bases de données… »
Vecteur d’identité, rachats : les dessous des festivals
12 mai 2025