« La liberté de la presse, c’est bien de pouvoir écrire que quand un événement est raté : il l’est », tonne Edith Lefranc, responsable adjointe du service Villages à Midi Libre, dans un post LinkedIn ce 28 juin. Un coup de gueule bien senti, alors que certains adjoints au maire (d’une commune non citée) pointent du doigt des correspondants locaux qui ne joueraient pas le jeu. Sauf qu’ils n’ont pas à le faire. « Est-ce que plus personne ne comprend la différence entre communiquer et s’informer ? » s’interroge légitimement Edith Lefranc. « Dans la presse en général, c’est l’information qui prévaut. Journalistes et correspondants ont pour mission de relater les faits et ne sont nullement garants de la communication de la commune ». C’est dit.
Pour les communes à qui cela ne conviendrait pas, il reste toujours la possibilité de recruter un « journaliste communicant », comme la bonne ville de Marseille (on en parlait récemment ici).