Ah, ce cher « marathon des vœux ». Pas tout à fait fini. Vendredi 30 janvier en ligne de mire, avec le Medef Béziers et la FRTP (à Béziers aussi) pour conclure. Le journaliste que je suis aurait tort d’y aller à reculons. D’abord, parce que c’est l’occasion de renouer des liens, au cœur de l’hiver, avec des décideurs, alors que les animations se font plus rares et que le travail s’oriente, presque naturellement, vers la production de contenus écrits. La tentation est alors grande de rester au chaud, au bureau, à déguster les chocolats reçus en quantité (et qualité) à Noël.
Autre raison stratégique de couvrir les cérémonies de vœux : les confrères s’y font, au fil des années, de plus en plus rares. Signe d’une raréfaction des effectifs dans les rédactions. Je ne m’en satisfais pas : un secteur est plus puissant lorsqu’il est prospère et pleinement concurrentiel. Mais c’est l’occasion, bien sûr, d’être plus facilement identifié. Lors des vœux économiques, et sans vouloir distribuer les points – ce n’est pas le propos -, ceux que je croise le plus régulièrement, ce sont les copains de La Lettre M. Fidèles au poste. Nous sommes comme les derniers dinosaures d’une espèce longue à disparaître. Et je me dis que j’ai été à bonne école dans ce média, où j’ai passé 18 ans, entre 2001 et 2019. D’ailleurs : bonne année à tous mes confrères journalistes, notamment ceux des places de Montpellier, Toulouse et Paris. Malgré les vicissitudes, la production d’information qualifiée devient une urgence démocratique, comme le rappelle l’excellente Chloé Morin (à croquer ici).