Tout arrive, y compris les initiatives les plus évidentes, efficaces, simples à concrétiser et gratuites. Au bout de cinq ans d’existence de votre newsletter Les Indiscrétions, on pense enfin à y insérer des bandeaux autopromotionnels. Du type : « Faites appel à nous pour animer vos débats, pour rédiger vos newsletters et magazines, pour vous acculturer à l’économie régionale… »
Cinq ans pour se rendre compte de cette évidence : oui, il faut utiliser la notoriété de son propre média pour communiquer sur la totalité de notre offre. C’est le meilleur endroit pour le faire !
Un tel délai pour une telle évidence, vous laisse, je le sens, bien perplexe. C’est en effet quelque peu ridicule. Je n’y vois qu’une explication : le fait d’être le nez dans le guidon peut empêcher une équipe de voir l’essentiel, de distinguer les trajectoires les plus droites.
Et c’est ainsi que les choses les plus simples, déjà pratiquées depuis Mathusalem par les confrères, nous passent sous le nez. Mais mieux vaut tard que jamais. Et j’imagine que la chose se produit fréquemment, y compris dans des organisations bien plus structurées que notre startup de l’info (5 salariés). Me vient désormais cette ritournelle à l’esprit : quelles sont les autres bonnes idées toutes bêtes, à côté desquelles nous avons bien pu passer ? Si le sujet vous inspire, n’hésitez pas à nous en faire part. Sur hvialatte@gmail.com et amelie@agencehv.com. Vous aurez notre reconnaissance éternelle.