On n’aime pas 17/03

Notre propre faiblesse, journalistique s’entend, à ne pas alerter en amont sur les faiblesses pourtant criantes du club de foot de Montpellier, condamné à la relégation en Ligue 2 après la soirée cauchemardesque du 16 mars (match arrêté contre Saint-Etienne, après des incidents et incendies survenus dans la tribune Etang de Thau).
Trop de proximité fait parfois perdre de vue l’essence même du journalisme, qui consiste à poser les vraies questions, quitte à faire mal et à se fâcher. Des questions du type : Pourquoi le centre de formation et la cellule de recrutement sont-ils de moins en moins performants ? Pourquoi ne pas recruter des coachs modernes et innovants ? Pourquoi ne pas ouvrir le capital du club, alors que tous les autres clubs le font ? Pourquoi ne pas s’être entouré d’une pointure nationale de l’immobilier pour tenter de faire aboutir le projet de nouveau stade, aujourd’hui enlisé ? Bref : pourquoi ne pas avoir posé toutes ces questions, avant ?