B4-Altemed-30janvier2023

Les indiscrétions

Elles disruptent

Semaine du 16 juin 2025

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Marie-Anne Péchinot, Quantum Surgical

Marie-Anne Péchinot, Quantum Surgical

Elle rejoint les équipes de Quantum Surgical (robots chirurgicaux, Montpellier), fondée et présidé par Bertin Nahum, au poste de directrice d’exploitation, annonce-t-elle sur LinkedIn (voir ici). Marie-Anne Péchinot a notamment été directrice générale de Zimmer Biomet, également dans les robots chirurgicaux (Mauguio – 34) et vice-présidente du cluster Digital 113.  
À (re)lire sur le même sujet : « Robotique chirurgicale : Zimmer Biomet regroupe sa R&D à Montpellier », Les Echos, 16 octobre 2019.  

Élodie Le Breton, GA Smart Building / Club ETI Occitanie  

Élodie Le Breton, GA Smart Building / Club ETI Occitanie  

Ce 23 juin à Toulouse, lors de la soirée « Comment gérer l’incertitude en entreprise ? » du Club ETI Occitanie (inscriptions ici), la directrice de la stratégie durable de GA Smart Building, expliquera pourquoi son groupe de promotion-construction poursuit sa démarche CRSD (reporting extra-financier), malgré l’incertitude réglementaire régnant au niveau européen, avec un report de deux ans annoncé sur l’application de la directive. « On n’a pas le luxe de s’arrêter. On ne pourra pas construire et vendre un bâtiment pas adapté au réchauffement climatique, à la fois pour le financer mais aussi pour l’assurer. Nous travaillons sur la CRSD depuis deux ans. Pour GA, c’est un sujet à plusieurs titres : contribuer à la lutte contre le changement climatique, mais aussi d’attractivité du secteur. Nous avons tout intérêt à nous inscrire dans cette tendance, à valoriser nos différences. Cela passe par un reporting extra-financier, car il nous permet d’objectiver notre avance. » 

J’en apprends plus ici  

Élodie Le Breton est administratrice de l’association ‘We are Europe’, pro-CSRD, qui rassemble des professionnels engagés pour que l’Europe ait « un modèle plus vert. L’Europe a un leadership réel. Il ne faut pas renoncer. Simplifier oui, mais pas renoncer. 75 % des entreprises pensent qu’il faut tendre vers la CSRD. La plupart perçoivent les risques climatiques, sociaux et sociétaux, et ont envie de s’organiser ».  
Elle admet que la CSRD a généré des dérives, avec des coûts parfois « exorbitants » de certains consultants et de cabinets d’audit. « Ce n’est pas forcément de la faute des commissaires aux comptes : ils facturent au temps passé, et le niveau d’audit exigé par la CSRD demande à passer beaucoup de temps… Cela générait, il est vrai, des budgets impossibles à tenir pour les entreprises. » 
> Soirée-débat « Comment gérer les incertitudes en entreprise (réglementaires, RH et investissements) » du Club ETI Occitanie, ce 23 juin à Toulouse. Infos et inscriptions en cliquant ici. Agencehv (Hubert Vialatte) aura le plaisir d’animer l’événement.  

Muriel Fournier, Espace Propreté et place des femmes

Muriel Fournier, Espace Propreté et place des femmes

Intervenante lors de la prochaine soirée Réseaux Agencehv (gratuit, sur inscription, cliquer ici), le 2 juillet au Palais des Congrès du Cap-d’Agde (34), la dirigeante de la PME Espace Propreté (nettoyage de locaux professionnels, Montpellier, CA de près d’1 M€) est intarissable sur le sujet de la place des femmes dans les instances de gouvernance (sujet sur lequel les 4 femmes entrepreneuses de la table ronde « Elles disruptent » interviendront le 2 juillet). « Je suis devenue cheffe d’entreprise en partie pour m’extraire du plafond de verre subi lorsque j’étais salariée, confie-t-elle aux Indiscrétions. En France, il existe encore un entre-soi ‘d’hommes blancs, dirigeants d’entreprise’. On les retrouve à la tête des réseaux économiques – présidents de syndicats salariés, d’organisations patronales, de services de santé au travail, des fédérations de branche, des tribunaux…- et on nous site toujours en exemple l’exception, comme les présidentes du tribunal de commerce de Montpellier, Nadine Baptiste, ou de Digital 113, Françoise Nauton-Inglis. » 
> Pour écouter Muriel Fournier et plein d’autres intervenant.e.s, et réseauter utile lors de la soirée Agencehv du 2 juillet, on s’inscrit par ici ! 

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« Ce manque de positionnement dans notre société est multifactoriel : le manque de légitimité des femmes elles-mêmes, lié à notre éducation et notre culture ; la charge familiale encore présente ; le manque d’éducation économique de notre population dans la répartition des charges financières dans les ménages ; la minimisation de cette situation dans les prises de parole sur le sujet. Car il ne faut pas ramener la prise de parole des femmes à ce sujet systématiquement non plus, mais il faut avoir le courage de traiter ce sujet avec de vraies expertes, comme cela est pratiqué au Québec notamment. Autre explication au manque de femmes dans les instances de gouvernance : le fait que la plupart des hommes en France ne se sentent pas directement concernés par cette situation… alors que cette évolution souhaitable de la société les concerne au premier chef ! » 

Gilles Lebrun, Caisse d’Épargne LR  

Gilles Lebrun, Caisse d’Épargne LR  

Gilles Lebrun quittera la présidence du directoire de la Caisse d’Epargne LR au 2ème trimestre 2026, indique la banque aux Indiscrétions. Il reste en poste jusqu’à cette échéance. À ce titre, il a vécu sa dernière convention des managers (300 participants) au Palais des Congrès du Cap-d’Agde (34), le 5 juin (post ici).  

Jérémy Gabarrot, Hôtel Palladia  

Jérémy Gabarrot, Hôtel Palladia  

À 34 ans, il est nommé chef du restaurant de l’hôtel**** Palladia, dans le quartier Purpan de Toulouse, apprend- ce 12 juin. Nommé par Georges Miatto, fondateur et président-directeur général de l’hôtel, il rejoint son frère, Jonathan Gabarrot, qui occupe le poste de directeur de la restauration au sein de l’établissement.  Jérémy Gabarrot a effectué sa formation auprès de plusieurs chefs étoilés : Stéphane Buron, Serge Chenet et Didier Aniès.   

Pascale Bourrat, Nîmes Université 

Pascale Bourrat, Nîmes Université 

Elle est la nouvelle directrice générale des services à Nîmes Université depuis le 1er juin, indique Nîmes Université. Elle remplace Samir Seddouki aux côtés de Benoît Roig, président. Elle occupait le poste de magistrate de la chambre régionale des comptes Occitanie depuis un an et demi. Elle est également passée par le ministère de l’Enseignement supérieur entre 2021 et 2023 en tant que sous-directrice territoires, société et savoirs. 

Emmanuelle Garnier, CHU de Montpellier  

Emmanuelle Garnier, CHU de Montpellier  

Elle est la nouvelle directrice générale adjointe du CHU de Montpellier, soufflent Anne Ferrer-Villeneuve, DG, et Pierre-Joseph Escribano, directeur de la communication du CHU de Montpellier, aux Indiscrétions. Elle remplace François Bérard, parti en début d’année pour devenir directeur général du centre hospitalier sud francilien, à Corbeil-Essonnes (91), et du centre hospitalier d’Arpajon (91) (Les Indiscrétions l’annonçaient juste ici). Emmanuelle Garnier était auparavant directrice Mission Innovation organisationnelle et expérience patient au CHU de Montpellier.  

Sonia Cassé, Banque Populaire Occitane, Carbonne

Sonia Cassé, Banque Populaire Occitane, Carbonne

Sonia Cassé est nommée directrice de l’agence Banque Populaire Occitane de Carbonne (31). Elle succède à Anthony Borja, parti diriger l’agence de Barrière de Lombez (32). Fidèle de la maison depuis plus de vingt ans – elle a rejoint la Banque Populaire en Occitanie en 2003-, Sonia Cassé a gravi les échelons au sein de plusieurs agences de la région : Plaisance-du-Touch, Tournefeuille, Saint-Lys ou encore Muret (31).

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D’abord conseillère d’accueil, elle est ensuite passée par les métiers de conseillère particuliers, puis professionnelle, jusqu’à occuper récemment un poste de consultante TPE. À la tête d’une équipe de trois personnes, elle pilotera désormais l’agence de Carbonne et prendra en charge le portefeuille des clients professionnels.  

Plus de À l’affiche

David Andrieu, l’œil du Nîmois sur le FISE

David Andrieu, l’œil du Nîmois sur le FISE

Un Nîmois distingué sur les bords du Lez à Montpellier : tout arrive. Le Gardois David Andrieu est lauréat du concours photo du FISE (Festival International des Sports Extrêmes) sur le thème « Apesanteur », organisé par Photo Ciné Comédie Montpellier, apprend-il aux Indiscrétions par mail, ce 12 juin. « Quelle fut ma surprise d’apprendre que j’étais lauréat du premier concours photo auquel je participais dans le cadre d’un événement sportif »admet-il. Ancien sportif de haut niveau et détenteur de la carte de presse pendant 5 ans, il a photographié de nombreux événements en tant que journaliste, notamment pour Midi Libre ou Objectif Gard. Aujourd’hui, il exerce en tant que chargé de communication et des médias au sein de Nîmes Université.  

La rédac’ se mouille

On aime

Les intervenants qui font preuve d’audace vestimentaire bien placée. Comme le tailleur vert porté par Siham Taouich, commissaire aux comptes chez EY à Montpellier*, pour son intervention lors de la soirée… Finance verte, le 11 juin au MIBI, coorganisée par Occitanie Place Financière et l’Agence de Développement et des Transitions. « Je suis dans le thème ! », glisse-t-elle aux Indiscrétions en souriant avant le début du débat. Il fallait aussi miser sur le fait qu’aucun des neuf autres intervenants ne tenterait le coup. Gagné. La preuve en image en cliquant sur le post ici.


* En charge de l’aspect conformité / réglementation, avec la casquette durabilité en Occitanie.

On n’aime pas

Les aménagements le long des quais, à Sète (34). Les marquages au sol illisibles génèrent un mélange anarchique entre les flux de piétons et de vélos. Conséquence : sur une trop étroite bande de bitume, de la tension, ou au mieux des hésitations permanentes. Là où il devrait y avoir précisément de l’apaisement, dans un espace dédié aux mobilités douces (piétons) et actives (cyclistes). À coup sûr, ce portrait n’est pas digne d’une si belle destination poético-touristique. Un dossier pour le nouveau maire, Hervé Marquès.

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Décodage

On perce le coffre-fort

Ferroviaire : « le moment de mettre en place de nouveaux systèmes de financement », selon Carole Delga

DSC 2281 - Les indiscretions

« Il faut faire avec le ferroviaire un pari, comme nous l’avons fait en Occitanie il y a 9 ans avec les éoliennes offshore flottantes et l’hydrogène vert », lance Carole Delga, le 11 juin à Montpellier, entourée de son vice-président Mobilités pour tous et infrastructures de transports Jean-Luc Gibelin (à gauche), Vincent Garel (commission régionale des mobilités et infrastructures, à sa droite) et Benjamin Assie (Occitanie Pays Catalan Écologie, à droite). ©DR

« C’est le moment de mettre en place de nouveaux systèmes de financements pour le ferroviaire. Il y a des solutions, autres que l’endettement », indique, le 11 juin lors d’un point presse, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et de Régions de France.

Ses propositions pour dégager 5 Md€ par an sur le réseau ferré national : la révision des concessions autoroutières (dont la plupart arrivent à échéance entre 2031 et 2036), avec un fléchage d’une partie des bénéfices vers le rail (2 Md€ par an sur dix ans) ; La généralisation de l’expérimentation de l’écotaxe sur le transit routier international (le transport routier pesant 85 % du transport de marchandises en France), expérimenté en Région Grand Est en 2027 (« Cela peut rapporter 1 Md€ par an ») ; 2,3 Md€ de recettes générées par le Fonds social européen (quotas carbone).
« Ces montants alimenteront l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFIT), dont le budget a fondu de 900 M€ entre 2024 et 2025 (de 4,6 Md€ à 3,7 Md€). Nous souhaitons que la France fasse sa révolution pour dégager des moyens financiers à la hauteur de ses besoins. Il faut entre 4 et 5 Md€ par an pour le réseau ferré, mais aussi le matériel roulant, les gares et leurs mises en accessibilité – et ce n’est rien de dire qu’il y a du retard en France sur ce sujet -, et les nouveaux projets. » À ce stade, selon l’élue, citant l’association allemande ‘Alliance pour le rail’, le compte n’y est pas. « En 2023, l’État n’investissait dans ses chemins de fer que 51 € par habitant, contre 115 € par habitant en Allemagne et 215 € par habitant en Angleterre. » En Occitanie, un « mur d’investissements » de 800 M€ d’ici à 2032 est requis, d’après la Région, pour sauvegarder les lignes secondaires.

Ces annonces surviennent dans une double actualité. Au niveau national, se tient la conférence de financement des mobilités, « Ambition France Transports », sous l’autorité de l’ancien ministre des Transports Dominique Bussereau, plutôt pro-ferroviaire – conclusions attendues mi-juillet.
Au niveau régional, la Région réouvre, le 22 juin, la ligne ferroviaire Montréjeau-Luchon, 10 ans après sa fermeture par la SNCF. Maîtrise d’ouvrage et gestion de la ligne : Région Occitanie. Montant des travaux : 67 M€. 

Pétition. La Région lance une pétition pour défendre des petites lignes « menacées de disparition faute d’engagement suffisant de la part de l’État ». 54 % du réseau ferroviaire en Occitanie est classé ‘secondaire’, selon la Région Occitanie. Lignes défendues dans la pétition : Toulouse-Auch, Perpignan-Latour-de-Carol, Tessonnière-Figeac, Béziers-Neussargues, Nîmes-Le-Grau-du-Roi etc.

3M : 2e Rencontres des EnR le 10 juillet

Montpellier Méditerranée Métropole organise ses 2e Rencontres des Énergies nouvelles renouvelables », le jeudi 10 juillet à la Halle de l’Innovation à Montpellier de 10h30 à 13h.
> Sur le même sujet : « Montpellier veut s’affirmer comme capitale des énergies renouvelables », Les Indiscrétions du 24 juin 2024, en cliquant ici. Les dernières animations d’Agencehv à croquer en cliquant là.
> Agencehv aura le plaisir de coanimer cette seconde édition (Julie Plaza / Hubert Vialatte), après avoir coanimé la première, en juin 2024 (Sarah Nguyen Cao Khuong / Hubert Vialatte). Inscription en cliquant ici.

Clap de fin pour viàOccitanie, faute de « modèle économique fiable »

Le groupe de presse toulousain La Dépêche du Midi annonce le 13 juin l’arrêt, fin juillet, de la diffusion de la chaîne régionale viàOccitanie, « faute de modèle économique viable ». 
« Malgré les efforts engagés, il est apparu que les conditions ne permettaient pas d’assurer la pérennité du modèle de chaîne gratuite en clair », souligne la direction, qui rappelle que viàOccitanie a été reprise en avril 2021 à la barre du tribunal de commerce. 
Cette décision « n’affecte en rien notre volonté de continuer à développer une offre audiovisuelle régionale numérique », complète La Dépêche du Midi
Sur la vingtaine de salariés que compte la chaîne, sont prévus 13 licenciements économiques, dont les conditions de départ sont en cours de négociation, indique une source proche aux Indiscrétions. Seuls les postes du service production sont conservés (6 personnes).

Le Toulousain Spherea s’offre la filiale américaine de Konrad GmbH 

Spherea, leader français des bancs d’essai aéronautiques (Toulouse), se déploie aux États-Unis en s’offrant la filiale américaine de l’allemand Konrad GmbH. Le groupe Spherea emploie 750 collaborateurs à travers 6 pays, pour 134 M€ de chiffre d’affaires en 2024. Konrad technologies US fabrique des équipements de test automatiques dédiés au domaine de la défense. Spherea possède déjà une filiale avec 10 salariés à Miami, mais cette acquisition devrait permettre au groupe de diversifier son activité, avec de la construction automobile ou des équipements médicaux. 

Cette annonce est l’une des premières d’une semaine riche en actualités dans les domaines aéronautique, spatial, et de la défense, avec l’ouverture ce 16 juin du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget. Jules Mestre, journaliste chez Agencehv est envoyé spécial ces 17 et 18 juin pour Les Indiscrétions (à lire le 23 juin).

SEMCO Technologies vise Euronext Growth pour accélérer sa montée en puissance dans les semi-conducteurs 

SEMCO Technologies, entreprise montpelliéraine spécialisée dans les composants stratégiques pour les semi-conducteurs, prépare son entrée en Bourse sur Euronext Growth Paris, apprend-on ce 13 juin. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a validé son document d’enregistrement le 11 juin, première étape vers une introduction prévue dans un contexte de forte croissance sectorielle. 
Nouvelles salles blanches. L’introduction en Bourse doit permettre de financer un triplement de la capacité de production à Montpellier via une ligne automatisée fonctionnant 7 jours sur 7, ainsi que l’ouverture de nouvelles salles blanches aux États-Unis et en Chine. Le savoir-faire central restera basé en France. L’entreprise ambitionne d’acquérir de nouveaux clients sur des marchés clés, notamment la Chine, où une filiale de production locale est prévue d’ici 2026. 

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Perspectives financières et engagement d’un investisseur. Les objectifs : 33 M € de chiffre d’affaires en 2025 (déjà sécurisé à 100 % au 30 avril), puis plus de 55 M € à horizon 2028. Un engagement de souscription de 10 M€ a été pris par Amiral Gestion, valorisant SEMCO à 150 M € avant augmentation de capital. Cet engagement sera caduc en l’absence d’introduction avant le 31 juillet. 

Positionnement sur un segment stratégique. Acteur de niche, SEMCO conçoit des chucks électrostatiques (eChucks), éléments clés du processus de fabrication des semi-conducteurs. Ces pièces assurent le maintien sans contamination des wafers de silicium (disques qui servent de base à la fabrication des semi-conducteurs) lors de leur traitement. Avec un chiffre d’affaires de 26,4 M € en 2024, l’entreprise affiche une croissance annuelle moyenne de 21,4 % depuis 2016. Le groupe a réalisé l’intégralité de ses ventes à l’export cette même année, dont plus de 50 % en Asie. 

Un modèle industriel intégré et une clientèle verrouillée. Basée à Montpellier, la société dispose de son propre site de production équipé de deux salles blanches ISO 5 et 7, ainsi qu’une ligne de soudure robotisée. Elle emploie 54 collaborateurs, dont un quart d’ingénieurs. SEMCO opère également via des bureaux en Asie (Singapour et Taïwan) et une filiale à Austin (États-Unis). Le modèle repose sur une logique de co-développement en trois phases, définition, qualification, industrialisation, au terme desquelles l’eChuck devient un composant intégré et difficilement substituable dans les équipements des clients. Cinq des dix plus grands équipementiers mondiaux figurent parmi ses clients. Cette intégration lui assure un flux récurrent sur la durée de vie des machines d’environ 20 ans tout en la protégeant partiellement de la cyclicité du secteur. 

200 M€ pour l’industrie et la défense, adoption du Versement mobilité régional : ce qu’il faut retenir de l’assemblée plénière de la Région Occitanie 

Assemblée plénière de la Région Occitanie du 12 juin ©Jules Mestre
©Jules Mestre (Les Indiscrétions)

 Souveraineté industrielle, mobilités et transition écologique étaient les trois thèmes forts de l’Assemblée plénière de la Région Occitanie de ce 12 juin, au Parc des Expositions de Pérols (34). Les Indiscrétions ont suivi les débats. 

 « Le système ferroviaire est en péril ». L’occasion pour Carole Delga, présidente de la région Occitanie, de rappeler, en introduction, des propos qu’elle avait tenu la veille à l’Hôtel de Région pour lancer une mobilisation pour sauver les chemins de fer français. « Depuis 2008, nous avons investi 900 M€ pour entretenir quelque chose qui appartient à l’État. Il faut revoir cela. La fréquentation des trains a augmenté de 68 % en Occitanie depuis 2019 », lance-t-elle. 

Le Versement mobilité régional adopté. Cette nouvelle taxe, à destination des entreprises de plus de 11 salariés (et combattue par le Medef), est adoptée ce 12 juin. « Nous ne connaîtrons en revanche la date du versement que via l’Urssaf », précise Carole Delga. 

Le plan « souveraineté et industrie de défense » à 200 M€ présenté. Dans cette somme, un fonds dédié de 100 M€ pour maintenir la compétitivité de l’industrie de la Défense. (à (re)lire dans Les Indiscrétions du 31 mars ici). Elle devrait développer les 20 mesures opérationnelles de ce plan à l’occasion du Salon du Bourget, ces 17 et 18 juin. Les Indiscrétions seront sur place. L’Occitanie concentre plus de 80.000 emplois dans la filière de l’aéronautique et de la défense, la plaçant parmi les acteurs clés. À noter que 7 M€ seront également utilisés pour renforcer la filière drone sur les trois prochaines années. 

Des comptes administratifs adoptés. Les ressources 2024 de la Région, hors emprunt, s’élèvent à 3,1 Md€ (-1,7 % vs 2023). Les dépenses de fonctionnement de la Région s’élèvent à 2,1 Md€ (+0,6 % vs 2023). « Les dépenses d’investissement sont à 1,3 Md€, et 1 Md€ une fois qu’on a neutralisé la dette et le Feader », indique le rapporteur. Dans le détail, 290 M€ pour les transports, 250 M€ pour l’enseignement et 210,7 M€ pour l’action économique. 

Baisse d’activité pour le 6e trimestre de suite en Occitanie (ordre des Experts-Comptables) 

Le premier trimestre 2025 est le sixième de suite durant lequel les entreprises d’Occitanie enregistrent une baisse de leur activité, selon le baromètre Image PME Occitanie (Statexpert), apprend-on dans un courrier de l’Ordre des Experts-comptables Occitanie. La région pointe au 10e rang national parmi les régions françaises. 

Trois départements progressent malgré tout. Les Hautes-Pyrénées (+0,7 %), le Tarn (+0,7 %) et l’Aveyron (+0,4 %) parviennent à garder la tête en dehors de l’eau. 

Quatre départements stagnent. Le Tarn-et-Garonne (+0 %), le Lot (-0,1 %), la Haute-Garonne (-0,1 %), l’Ariège (-0,1 %) et la Lozère (-0,2 %). 

Six départements en baisse : -3 % pour les Pyrénées-Orientales. Le Gard (-0,6 %), l’Hérault (-0,7 %), l’Aude (-0,8 %), le Gers (-1,3 %) et les Pyrénées-Orientales (-3 %).

Les agences immobilières ont le vent en poupe. Les agences immobilières (+15,7 %), les TPE-PME des transports et de l’entreposage (+4,8 %) et les pharmacies de l’échantillon (+3,5 %) affichent des hausses d’activité par rapport au premier trimestre 2024. Dans le même temps, la restauration rapide (-6,6 %) et traditionnelle (-7 %) ainsi que les structures d’hébergement (-6,2 %) subissent de fortes baisses d’activité. 

Emploi des seniors : l’État veut secouer le cocotier 

À l’heure où l’allongement de la durée de vie pousse les actifs à travailler plus longtemps, les seniors restent pourtant les grands oubliés du marché du travail, alerte la préfecture de région Occitanie. 25 % des actifs ont plus de 50 ans en Occitanie. Pourtant, seules 52 % des personnes âgées de 55 à 64 ans occupent un emploi. Et plus d’un tiers des chômeurs seniors le restent plus d’un an, lit-on dans un dossier de presse ce 11 juin. Face à ce constat d’échec, la Dreets Occitanie lance en concertation avec les partenaires sociaux, pour freiner l’exclusion professionnelle des seniors : prévenir l’usure professionnelle et la désinsertion en agissant en amont des ruptures de parcours, accompagner les transitions professionnelles, notamment en fin de carrière, et mobiliser les employeurs, en luttant contre les préjugés liés à l’âge et en diffusant les bonnes pratiques. 
> Pour lire le plan d’actions en détail, c’est ici

J’en apprends plus ici

Un plan concerté, un appel à contribution en cours. Le plan repose également sur un processus de consultation active lancé en mai. Un appel à contributions est ouvert à l’ensemble des acteurs de l’emploi : entreprises, syndicats, associations, chercheurs, etc. Un site national permet d’accéder aux outils disponibles, de s’informer sur les initiatives existantes, et de proposer de nouvelles pistes d’action. À l’échelle régionale, des groupes de travail pilotent la mise en œuvre du plan, avec des résultats attendus d’ici la fin de l’année. 

Sensibiliser et outiller les entreprises. Parmi les leviers du plan, les entreprises sont bien sûr ciblées. En mai, le ministère du Travail a publié un guide pratique intitulé « Engager son entreprise pour l’emploi des 50 ans et plus ». Ce document propose des solutions concrètes pour recruter, intégrer, former ou aménager les conditions de travail des salariés expérimentés. Alors que les départs massifs en retraite se profilent, la valorisation des compétences seniors devient ainsi un impératif autant social qu’économique. 

Une bataille à mener sur tous les fronts. Entre valorisation des parcours, transformation des pratiques RH et lutte contre les stéréotypes, le défi est de taille. Mais pour la région Occitanie, l’heure est à l’action. Reste à transformer ce plan en résultats concrets, pour que les années d’expérience cessent d’être un obstacle… et deviennent enfin un atout. 

Les dernières défaillances de PME 

Henri-Rousseau, Arpaillargues-et-Aureillac (30). Commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé. Liquidation judiciaire le 3 juin. Dernier CA communiqué : 1,3 M€. 

Nektaar, Toulouse. Commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire spécialisé divers. Dernier CA communiqué : 1,5 M€. Liquidation judiciaire le 26 mai. 

OC Trading, Mende (48). Commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction. Liquidation judiciaire le 3 juin. Dernier CA communiqué : 4,5 M€. 

Les Ducs de Gascogne, Gimont (32). Préparation industrielle de produits à base de viande. Dernier CA communiqué : 17,4 M€. Redressement judiciaire le 22 mai. 

Cévennes Matériels Alès, Saint-Hilaire-de-Brethmas (30). Commerce de gros de matériel agricole. Liquidation judiciaire le 27 mai. Dernier CA communiqué : 3,3 M€. 

Le montpelliérain Midi Étanchéité Façade repris par Alpha Group Les Étancheurs de France 

Alpha Group Les Étancheurs de France annonce dans un communiqué acquérir le montpelliérain Midi Étanchéité Façade (directeur général : Jean-François Auzet), spécialisé dans les travaux d’étanchéité, de façade et d’isolation thermique par l’extérieur. Midi Étanchéité Façade emploie 14 salariés pour 5,2 M€ de CA. Cette acquisition permet à Alpha Group de renforcer son ancrage régional, « d’accéder à un nouveau segment de clientèle et de compléter son offre dans le domaine de l’enveloppe du bâtiment », précise la société. L’acquisition est réalisée avec le soutien de Raise Invest. BTP Transmission (fondateur : Stéphane Morin) a assuré le conseil au vendeur.

Fusion Derbi-Cemater : un nouveau pôle régional pour les énergies renouvelables 

Fusion Derbi Cemater 01 - Les indiscretions
André Joffre et Stéphane Bozzarelli ©DR

Un nouveau pôle EnR en Occitanie. Le Pôle de compétitivité Derbi et le cluster Cemater fusionnent, lit-on dans un communiqué de presse ce 6 juin. Réunis en assemblée générale le 5 juin à Trèbes (11), les membres de Derbi valident la fusion, après un vote similaire côté Cemater le 20 mai. 

Un rapprochement voté des deux côtés. Le nouveau pôle, baptisé « Derbi-Cemater », regroupe 304 membres issus des deux structures, tout en conservant son label national de pôle de compétitivité. 

Une gouvernance provisoire installée. En attendant une nouvelle assemblée générale prévue en 2026, André Joffre (Derbi) prend la présidence de la nouvelle entité, épaulé par Stéphane Bozzarelli (Cemater), nommé président délégué. 

Ambition renforcée autour de l’innovation. Implanté à Perpignan, Toulouse et Montpellier, le nouveau pôle Derbi-Cemater affiche comme priorités : « accompagner les projets innovants, faciliter l’accès à la R&D, soutenir la montée en compétences et le développement à l’international. Ses domaines d’action couvrent aussi bien la production d’énergies renouvelables que l’efficacité énergétique, les réseaux intelligents ou encore le numérique appliqué à la transition énergétique. ». 

20 ans et une fusion. La fusion est annoncée alors que le Pôle Derbi fête ses 20 ans. L’occasion d’une rétrospective sur les 391 projets labellisés depuis 2005, dont 224 ont été financés, représentant 546 M € d’investissement, dont 191 M € d’aides publiques. 

> Sur le même sujet, retrouvez l’intervention de Stéphane Bozzarelli lors de La Loupe HV, « Transition énergétique : comment dépasser les difficultés ? », 27 mars, à lire sur le webzine. 

Saint-Estève (66) : TotalEnergies inaugure une centrale solaire sur une ancienne décharge 

Isabelle Patrier, directrice France de TotalEnergies, inaugure ce 13 juin à Saint-Estève (Pyrénées-Orientales) une centrale solaire à Saint-Estève, en partenariat avec l’Arec Occitanie et la municipalité. Installée sur l’ancienne décharge « el Bosc », la centrale de 3 MWc produit 4,5 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle (hors chauffage) de 3.000 habitants. Le projet, d’un montant de 2,4 M€, est financé à 60 % par TotalEnergies, 30 % par l’Arec Occitanie et 10 % par la commune de Saint-Estève. Plus de 5.000 panneaux solaires ont été installés sur 3,1 hectares de sols non agricoles, permettant d’éviter l’émission annuelle de 1.200 tonnes de CO₂. TotalEnergies exploite plus de 740 installations d’énergies renouvelables en France et poursuit son ancrage régional en Occitanie, où elle emploie près de 1.000 salariés. 

Avec « Conquête », le BIC de Montpellier veut muscler son offre d’accompagnement aux entreprises matures 

Accompagner les entreprises ayant atteint un stade de maturité avancé et un chiffre d’affaires conséquent. C’est l’objectif du nouveau parcours d’accompagnement baptisé « Conquête » que lance le BIC (Business Innovation Center) de Montpellier Méditerranée Métropole ce 16 juin, aux côtés de la French Tech Méditerranée et du Village by CA. Destiné aux entreprises innovantes ayant dépassé le stade de l’incubation, ce programme d’un an comprend un diagnostic stratégique, des masterclass, un accès aux investisseurs et des mises en relation avec des grands comptes.
Quatre startups rejoignent le programme : AquaTech Innovation (solutions pour limiter l’impact des activités économiques et touristiques sur la ressource en eau, Clapiers), Renewr (gestion des renouvellements de brevets, Castelnau-le-Lez), Qiiro (plateforme de services juridiques pour les CSE, TPE et PME, Montpellier) et Scop 3 (solution digitale d’aménagements durables des espaces de travail, Pérols). Il complète l’offre existante du BIC, qui accompagne depuis 1987 plus de 880 entreprises, représentant 2 Md€ de chiffre d’affaires et 10.000 emplois.
> Sur le même sujet : « French Tech : Scop 3 veut devenir le Back Market du mobilier d’entreprise », Les Echos, 15 mai 2024. 
> « Aquatech Innovation récompensé pour ses solutions de recyclage d’eaux non conventionnelles », Les Indiscrétions, 3 février 2025. 

France 2030 : de nouveaux dispositifs pour l’IA et la robotique 

Un programme de recherche de 30 M€ piloté par le CNRS, un appel à manifestation d’intérêt « Robotique et machine intelligente » ou encore un futur dispositif « Pionnier de l’IA » : Viva Technology a réservé son lot d’annonces, pour renforcer la connexion entre IA et robotique, apprend-on dans un post LinkedIn du 13 juin. Aux côtés de Bruno Bonnell (secrétaire général pour l’Investissement), Philippe Baptiste (ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche), Marc Ferracci (ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie), Clara Chappaz (ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle et du numérique), deux projets ont également été désignés lauréats de France 2030 : Spider (Axgroup) et Logie AI (Enchanted ToolsNXP SemiconductorsInria et Isir-Sorbonne). Objectif : faire de la France la pionnière de l’IA et de la robotique. 

Le lycée Sainte-Marie et Orano Melox remportent l’Industrie Cup d’or 2025 

Le duo formé par le lycée Sainte-Marie (Bagnols-sur-Cèze, Gard) et le site Orano Melox décroche l’Icup d’or 2025, lors de la finale académique de l’Industrie Cup organisée à Montpellier le 5 juin, indique l’UIMM Occitanie ce 6 juin. Ce trophée couronne leur prestation globale dans le cadre du dispositif « Classe en Entreprise », soutenu par la Région Occitanie et l’UIMM. Les lycéens ont passé trois jours en immersion au sein d’Orano, découvrant métiers et enjeux industriels, avant de restituer leur expérience sous forme scénarisée. L’objectif : renforcer les passerelles entre l’école et l’industrie, et susciter des vocations. « Renforcer l’attractivité des métiers industriels devient une priorité », souligne Éric Fouillot, président de l’UIMM Méditerranée Ouest.

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En 2024, plus de 14.000 jeunes ont été sensibilisés en Occitanie via 545 actions de terrain. L’Industrie Cup se déploie désormais sur l’ensemble du territoire régional. 

Le palmarès 2025 de l’Industrie Cup juste ici 

Représentation de l’industrie : Lycée Théophile Roussel et Industrial Cutting (48) 

Représentation des métiers et de l’environnement : Lycée Albert Einstein et EDF Tricastin (30) 

Mise en scène : Lycée Sainte Marie et Orano Melox (30) 

Énergie collective : Collège George Ville et Orano Melox (30) 

Enjeux et avenir de l’industrie : ER2C Port Marianne et Schneider Electric (34) 

picto municipales - Les indiscretions

La mare aux municipales

Ça tangue à Lodève (34)

Élue de justesse en 2020 à la mairie de Lodève (7.200 habitants), Gaëlle Lévêque (PS) suscite la grogne d’une partie de ses administrés, apprend-on de source proche. En apparence symbole de co-construction, le programme national « Quartiers de Demain », auquel la Ville de Lodève et un jury de citoyens ont participé les 5 et 6 juin à Paris pour « représenter le territoire et faire entendre la voix des habitants » (source : Ville de Lodève), semble finalement devenir le théâtre de conflits. « L’ambiance est tendue entre la municipalité et le jury citoyens. La mairie verrouille la communication et l’accès à l’information », indique une source lodévoise bien placée aux Indiscrétions

À Narbonne (11), Bertrand Malquier lance sa campagne devant plus de 1.000 sympathisants

Bertrand Malquier lance officiellement sa campagne, ce 13 juin, à l’occasion de la soirée annuelle de Nouveau Narbonne, mouvement qu’il préside, au Parc des expositions de Narbonne. Devant lui, plus de 1.000 sympathisants. « Ça met le peps ! », rigole-t-il auprès des Indiscrétions. Autour de lui, l’opposition tarde à se dévoiler. Selon quelques bruits de couloir, Nicolas Sainte-Cluque pourrait mener la liste à gauche, lui qui a été désigné chef de file par le PS. Milanka Petrovic pourrait, de son côté, conduire une liste RN.

À Aigues-Mortes (30), le maire sortant laissera sa place dans un an

Dans un an, « j’aurai 78 ans, il ne faut pas faire le mandat de trop », confie Pierre Mauméjean, maire (proche Horizons) d’Aigues-Mortes aux Indiscrétions. En place depuis 2014, l’édile ne devrait pas briguer un troisième mandat de rang en 2026. En revanche, il se voit poursuivre son engagement politique « en tant que conseiller municipal, pourquoi pas sur la liste de Stéphane Pignan si les choses sont bien faites ». Face à ce dernier, seule Noémie Albecq-Megias a officialisé sa candidature (également à droite). « Puis, c’est un secret de polichinelle, mais je pense que Cédric Bonato (maire d’Aigues-Mortes de 2008 à 2014) va également se présenter », souffle Pierre Mauméjean.

Dans la même intercommunalité, Robert Crauste, lui, y retourne. Il brigue un troisième mandat. Autour de lui ? « Le RN se prépare avec Bernard Luciani, ainsi qu’une liste de Ciottistes avec Alain Guy. Charly Crespe est soutenu par LR et une candidature Horizons avec Sophie Pellegrin-Ponsole », liste l’édile aux Indiscrétions.

À Cugnaux (31), Albert Sanchez repart pour un tour

Albert Sanchez sera candidat à sa propre succession à la mairie de Cugnaux (31, 20.000 habitants), lit-on dans les colonnes de La Dépêche ce 16 juin. Le maire DVG estime qu’il y a « encore beaucoup de choses à faire » dans la cinquième ville de la métropole toulousaine.

Guerre des droites à Tarbes (65), une situation à la nîmoise

Pascal Claverie est en course pour la mairie de Tarbes. Il l’a annoncé ce 12 juin, devant 300 personnes, à l’occasion de la bourse du travail de Tarbes, lit-on sur son profil LinkedIn.

L’ancien adjoint de Gérard Trémège (UMP-LR), il s’opposera à celui désigné par ce dernier : Michel Garnier. En mars prochain, Tarbes choisira un nouveau maire, 24 ans après la première élection de Gérard Trémège. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle à Nîmes, impliquant Jean-Paul Fournier (maire depuis 2001 qui ne se représente pas), Franck Proust, désigné comme successeur, et Julien Plantier, ex-premier adjoint.


  

Les recours aux cabinets de conseil en nette croissance en Occitanie (CRC Occitanie) 

Pourquoi les collectivités locales font-elles appel à des cabinets de conseil plutôt qu’aux compétences des fonctionnaires territoriaux ? En quoi les prestations fournies par ces cabinets contribuent-elles à améliorer la gestion publique locale ? Voici les deux questions posées dans le rapport d’initiative citoyenne présenté ce 11 juin par la Chambre régionale des comptes Occitanie, sur la période 2019-2023, lors d’un point presse. L’étude a été supervisée par Patrice Ros, vice-président de la CRC Occitanie, Isabelle Houvenaghel, président de section à la CRC Occitanie et Olivier Leroy, rapporteur général du rapport. 

38,3 M€ pour la métropole de Toulouse, 34,4 M€ pour la Région Occitanie. Sur cette période, la métropole de Toulouse a engagé des réflexions sur le devenir de son territoire après la crise sanitaire, et des études sur de grands projets d’aménagement comme la troisième ligne de métro. De son côté, la métropole de Montpellier s’est notamment fait accompagner pour l’élaboration du PLUI-Climat. 

Une mise en concurrence à renforcer. Selon la CRC Occitanie, le recours aux prestataires de conseils mériterait « une plus grande mise en concurrence ». La Chambre constate notamment que la commune de Béziers a recours, depuis 2015, au même consultant « pour plusieurs prestations comme l’accompagnement de la DGS, la mise en œuvre du nouveau régime indemnitaire ou pour un audit de la DRH ». Toutefois, la CRC Occitanie note que l’influence de cabinets de conseil dans les politiques publiques n’est pas avérée, contrairement à ce qu’avait observé le Sénat en 2022 pour l’État. 

Absence de compétences en interne. La CRC Occitanie avance que les recours aux cabinets extérieurs se justifient le plus souvent par « l‘absence de compétences en interne ». Par exemple, la Ville de Perpignan a commandé deux études pour l’aider à définir sa stratégie de cybersécurité, le Région Occitanie a eu recours à un cabinet pour le contrôle de 70 instituts de formation paramédicale et sociale. 

Béziers Méditerranée consulte les entreprises pour connaître le besoin foncier 

L’agglomération Béziers Méditerranée lance une enquête sur les besoins fonciers et immobiliers des entreprises, afin d’établir le schéma de développement économique et commercial du territoire, lit-on dans un post LinkedIn ce 12 juin. Les entreprises peuvent répondre via ce formulaire. Pour rappel, le site Mazeran (90 ha) à l’entrée de Béziers a été labellisé « sites clé en main France 2030 ». 

La startup Jam déploie une location d’objets entre voisins

Après Rennes, c’est au tour de Montpellier d’accueillir Jam, plateforme collaborative incubée à la French Tech Rennes, lancée début 2025, qui dépoussière la consommation de proximité, apprend-on dans un communiqué de presse ce 11 juin. Le concept : « permettre à chacun de louer les objets dont il a besoin à deux pas de chez lui, tout en offrant la possibilité à d’autres de rentabiliser ceux qu’ils utilisent peu », indique Diane Balsollier, qui développe le projet à Montpellier. Paddle, ventilateur, tente de camping, porte-bébé de randonnée ou encore sorbetière : Jam répertorie déjà plusieurs centaines d’objets disponibles à Montpellier. « Un coup de pouce bienvenu pour alléger le budget estival, tout en limitant les achats superflus », indique Jam.

Modèle économique. Le développement de l’application a duré 6 mois, avec le soutien de l’incubateur Emergys. Jam a également intégré le Microsoft for Startups Founders Hub. L’application est gratuite pour les utilisateurs. La plateforme prélève une commission de 15 % sur chaque location. 

Ouverture du centre commercial « Terres de Bessan » à Bessan

Le centre commercial « Terres de Bessan », situé au parc d’activités Héliopôle, à proximité de l’autoroute A9, a officiellement ouvert ses portes ce lundi 16 juin à Bessan, apprend-on dans ce communiqué. Ce nouvel espace commercial s’étend sur 4,5 hectares, avec une surface totale de plancher de 14 500 m² et une surface de vente de 9 600 m². Il accueille une quinzaine d’enseignes variées, parmi lesquelles Action, King Jouet, Picard, Biocoop, et Colombus Café. Le projet, porté par l’agglomération Hérault Méditerranée, développé avec l’agence Blue Invest, vise à concilier dynamisme économique et création d’emplois, avec près de 200 postes générés.
> Sur le même sujet : « À Bessan, 30 M€ d’investissements privés sur la zone Héliopôle », Les Indiscrétions du 2 décembre 2024, à croquer ici.

Plus de décodages

Filière BTP durable : rencontre entre acheteurs et fournisseurs à la CEMD   

La loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) accélère la transformation du secteur du bâtiment. Pour accompagner cette transition, plusieurs acteurs régionaux s’unissent pour organiser une rencontre professionnelle, le 20 juin de 9h à 14h, à la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain (CEMD) à Montpellier. Inscriptions ici.

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La CRESS Occitanie (qui fédère réseaux coopératifs, mutualistes et associatifs), Montpellier Méditerranée Métropole, RES’OCC (réseau régional des achats responsables), Synethic (association d’accompagnement à la transition écologique) et Envirobat Occitanie (réseau d’acteurs pour le bâtiment durable) sont à l’initiative de l’événement. Soutenue par l’État, la Région, l’Ademe et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Hérault, cette matinée vise à favoriser les échanges entre acheteurs publics et privés et fournisseurs engagés dans le BTP durable. Au programme : tables rondes et rendez-vous ciblés autour du réemploi des matériaux, de l’économie circulaire et des achats responsables.  

 

Mobilité rurale : quatre nouvelles lignes de bus gratuites dans le Gard rhodanien

Désenclaver les communes rurales et faciliter l’accès aux pôles de mobilité, en relation avec les services TER de la rive droite du Rhône. Pour y parvenir, la communauté d’agglomération du Gard rhodanien poursuit le développement de son réseau de bus avec la mise en service, depuis le 2 juin, de deux nouvelles lignes de navettes interurbaines gratuites, actives du lundi au samedi. « Elles viennent s’ajouter aux deux premières lignes lancées en avril, portant à quatre le nombre total de dessertes mises en place dans le cadre de ce dispositif », confie Laurent Savary, directeur de cabinet du président de l’agglomération du Gard rhodanien, Jean-Christian Rey.  

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Trois allers-retours quotidiens sont prévus sur chaque ligne, fixés sur les horaires des transports scolaires et ajustés pour assurer des correspondances avec les gares TER gardoises de Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit, en attendant la future desserte de Laudun-l’Ardoise. Ces lignes permettent de relier 14 communes périphériques aux centres urbains, en complément de l’offre ferroviaire.  
L’exploitation est confiée à Trans Gard rhodanien, société de transport routier de voyageurs basée à Bagnols-sur-Cèze, qui regroupe les autocars Faure, Arlaud et Auran. Les véhicules utilisés sont d’anciens bus scolaires, réemployés en dehors des trajets éducatifs. « Le dispositif repose sur la réutilisation d’un parc existant, avec des départs généralement autour de 9h15, à l’issue des premières rotations scolaires. Le service est entièrement gratuit pour les usagers, conformément à la politique de transport engagée sur le territoire », précise-t-il. 
Ces nouvelles lignes interurbaines visent à répondre à une demande de mobilité rurale encore peu structurée. Aucune estimation de fréquentation n’est avancée à ce stade, les responsables préférant observer les usages avant d’ajuster l’offre. « À titre indicatif, les deux premières lignes ont comptabilisé 750 voyageurs uniques en un mois. À l’échelle du réseau existant, les quatre navettes urbaines de Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit ont transporté 184.000 personnes », détaille Laurent Savary.  

 

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Une info passée au crible

Finance verte : un levier toujours stratégique pour les entreprises, malgré le report de la CSRD

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Tout sur la finance verte, ce 11 juin, lors de la soirée organisée au MIBI (Montpellier) par l’Agence de Développement et des Transitions et Occitanie Place Financière, avec dix intervenants experts, du banquier central au chef d’entreprise en passant par des entrepreneurs, l’investisseur public ou privé, le consultant ESG ou encore la CCI de l’Hérault.
Objectif : décoder la finance verte pour les entrepreneurs, comprendre ses mécanismes et ses conditions d’accès, sa réglementation mouvante et en quoi elle est un levier pour la transition des entreprises. Compte-rendu ci-dessous, et vidéo en cliquant ici. Agencehv (Hubert Vialatte) a eu le plaisir d’animer les débats. Nos références en matière d’animation en cliquant ici.

Une réglementation européenne qui recule, mais une pression qui augmente

« Le reporting extra-financier devient volontaire pour les ETI, avec le report de la directive CSRD de deux ans. Mais dans les faits, tout le monde y passe, car les donneurs d’ordre exigent des comptes », souligne Siham Taouich, commissaire aux comptes chez EY. 

Elle insiste ainsi sur un paradoxe : « Aujourd’hui, les obligations formelles s’allègent, mais la pression de marché s’intensifie. Il faut comprendre que même sans obligation réglementaire, les entreprises doivent produire des indicateurs. C’est une logique de marché. »

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Et cette logique s’étend : « Les entreprises sont de plus en plus évaluées par leurs financeurs sur leurs engagements ESG. »

Impact du climat sur l’économie : ne rien faire coûtera plus cher que faire

À travers des scénarios climatiques modélisés par le réseau NGFS (Network for Greening the Financial System), les banques centrales alertent : « Le coût de l’inaction est supérieur à celui de l’action. Des macro-modélisations sont en cours », résume Pascal Tachon, directeur de la Banque de France de l’Hérault. Il insiste : « Il faut voir la finance verte comme un investissement dans la stabilité. » « Si on ne fait rien, on va dans le mur », résume Odile Téaldi (Banque Populaire du Sud). 

La Banque de France joue déjà un rôle moteur : « Nous avons développé un indicateur climat pour permettre aux entreprises de se situer. À terme, ces données pourraient même influencer les cotations Banque de France. » En insistant sur le rôle vertueux pour les entreprises : « Des éléments extra-financiers favorables limitent le risque de défaillances. »

Un concept encore difficile à cerner

La définition de la finance verte reste mouvante. « C’est un mot-valise qui couvre à la fois des normes, des dispositifs de financement, et une philosophie d’action », synthétise Fabien Mansalier, directeur d’investissements de Sofilaro (Crédit Agricole du Languedoc).

Chez la société de gestion régionale OCCTÉ (Arec Occitanie), Emmanuelle Ostiari, directrice d’investissement et responsable ESG, note : « Certaines entreprises ne sont pas outillées pour pouvoir orienter les enjeux importants pour elles. »

Elle évoque un cas concret : « Un développeur d’EnR peut dire : ‘Je fais déjà part du travail du fait de mon activité. Je n’ai pas envie de passer du temps sur l’ESG.’ Dans ce cas, nous mobilisons un consultant spécialisé sur les sujets ESG dans les énergies renouvelables. » Et la dimension ESG est bel et bien présente, y compris dans des filières jugées vertueuses comme les EnR : « charte d’achats responsables sur les conditions d’approvisionnement et partage de cette charte avec l’ensemble des parties contractuelles, acceptation sociale des projets (ce qui est un vrai sujet), enjeux de l’impact sur la biodiversité… » Ce type d’étude devient indispensable pour « se rendre acceptable auprès des investisseurs ».

« Au-delà des projets, les organismes de financement demandent à ce que l’on s’engage sur des critères RSE par exemple afin de pouvoir bénéficier de prêts bonifiés. C’est ce que l’on fait chez Sowen Group, avec par exemple une flotte de véhicules 100% électrique, le soutien à des associations de solidarité comme par exemple Energies solidaires, ou le fait d’effectuer un maximum de trajets en train », relate Carlos Mesias. 

Prêts à taux bonifiés : une ingénierie financière qui évolue

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Bpifrance, Banque Populaire du Sud, Sofilaro proposent des outils de financement vert.
Côté Banque Populaire du Sud, Odile Téaldi admet que « le pilotage des critères RSE est encore récent. Mais il prend de l’ampleur. Le prêt à impact est un levier simple, concret, qui est aussi une source pour développement de nouvelles chaînes de valeur dans les entreprises : économies d’eau, installations solaires pour revendre ou autoconsommer… »

Et chez Bpifrance, Gentiane Gire complète : « Il ne s’agit pas de juger. À travers l’indice de maturité climat, nous permet de situer le client dans sa transition, et d’adapter nos solutions. » Des projets sont désormais non-financés par Bpifrance, comme « des projets immobiliers dans des passoires énergétiques, sans rénovation prévue », ou des projets de mobilité basées sur la seule énergie fossile. 

Fabien Mansalier insiste : « On ne peut pas faire de la finance verte sans mesurer. Sinon, on reste dans le déclaratif. Le taux d’intérêt payé par le porteur de projet est réduit au regard du fait que son projet va servir des externalités positives : diminution du bilan carbone, nombre de MW installé pour un projet d’énergie renouvelable, transition de flotte de véhicules à énergie fossile vers des flottes à énergie bas carbone, recours à du financement participatif… Les objectifs fixés initialement sont mesurés. S’ils sont atteints, le taux d’intérêt sera réduit. »

L’écosystème régional joue au service de l’émergence de certains projets. Comme pour la levée de fonds de Scop 3 (solution digitale pour l’aménagement d’espaces professionnels avec du mobilier durable – reconditionné, écoconçu et upcyclé, 16 salariés, CA : 2 M€, Pérols – 34) de 5,2 M€ en 2024. Alors que l’activité de la PME est à impact, on aurait pu penser que les fonds ont été levés auprès de fonds… à impact. « Eh non, répond Sophie Contreras, cofondatrice. Les fonds à impact n’ont pas compris notre activité. Ce sont des fonds régionaux, eux pas classifiés à impact, qui nous ont accompagnés, comme Sofilaro. Le message, c’est que la finance verte peut être opérée par des acteurs classiques. »

Carlos Mesias, président de Sowen Group (acteur des énergies renouvelables, avec un producteur, Watteos, et un constructeur, Sireos, 107 collaborateurs à Mauguio pour 60 M€ de CA) et administrateur et membre du bureau d’Occitanie Place Financière, invite à « adhérer à Occitanie Place Financière, dont la mission est justement de faciliter l’accès au monde de la finance en créant des passerelles entre les entreprises et les banques/Fonds ».

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Une stratégie ESG « doit être reliée au business model »

« Chaque entreprise a son propre point de départ. Il faut s’adapter à sa taille, son secteur, sa capacité à évoluer », explique Christophe Fernique (CCI Hérault). Le programme « TransitionS », porté par la CCI Occitanie et la CMA Occitanie avec l’Ademe et la Région, propose un coaching personnalisé, avec l’ambition d’accompagner 500 entreprises en trois ans : diagnostics RH et numérique, visites énergie… « C’est un parcours de 4 à 8 jours par entreprise, en fonction des besoins de chacune. Les coûts peuvent être en partie pris en charge. » 

Siham Taouich défend une approche rigoureuse de la stratégie ESG : « On commence par un exercice de double matérialité, pour comprendre les impacts croisés. Puis, on élabore une feuille de route, avec des indicateurs simples mais solides. »

Emmanuelle Ostiari insiste sur la dualité du terme ‘croissance durable’. « Une stratégie ESG doit être relié au business model de l’entreprise. Sinon, ça ne tient pas. Quand on prouve qu’un changement d’équipement permet à la fois de réduire l’empreinte carbone et d’augmenter les marges, on crée une dynamique vertueuse. L’entreprise cherche des projets à impact, mais aussi à gagner de l’argent. »

Exemples de terrain

À Mèze (34), un fabricant de spiruline a réduit sa facture énergétique en investissant dans du solaire thermique, avec l’appui du Fonds chaleur. 

Formaliser sa démarche ESG. « Un producteur de melons (250 salariés l’été), pourtant exemplaire, ne savait pas quoi répondre à son banquier qui lui demandait ses engagements RSE, décrypte Christophe Fernique. Il avait des certifications sociales, des engagements sur la maîtrise des produits chimiques, cultivait en HVE… mais n’avait pas de document RSE. Comme lui, beaucoup d’entreprises font beaucoup de choses, mais manquent de formalisation. L’aide de la CCI est très efficace dans ces cas-là. »

Autre exemple décrit par Siham Taouich : « Un fabricant de peintures s’était trop concentré sur les peintures couleurs, présentant les meilleures marges, mais à fort impact CO2. On a trouvé avec lui un point d’équilibre, en l’incitant à produire davantage de peinture blanche, dont les marges étaient moindres mais qui étaient plus pertinentes à développer sur le plan ESG. »

L’enjeu de l’acculturation interne

Odile Téaldi complète : « Chez Banque Populaire du Sud, nous avons formé nos équipes pour mener avec les clients un dialogue ESG. Ce sont elles qui initient les dialogues avec les clients. Il faut leur faire comprendre que les investissements ne sont pas rentables tout de suite. »

Elle insiste : « Il ne s’agit pas de faire de l’ESG cosmétique. Il faut aller en profondeur, avec sincérité. Sinon, les clients ne suivent pas. » Le dialogue ESG va être élargi en 2026 à l’ensemble de la clientèle professionnelle, « pour identifier les évolutions possibles ». 

Même constat chez OCCTÉ : « Le dialogue avec les entreprises est plus riche quand les équipes internes sont acculturées. On parle le même langage. »

La finance verte menacée ? 

L’actualité géopolitique internationale s’est invitée tout au long du débat. Élection de Trump avec la sortie des Etats-Unis de l’Accord de Paris, report de la CSRD en Europe… La finance verte est-elle menacée ? 

« Ces évolutions sont difficiles à entendre pour les entreprises qui ont investi dans des outils, formé leurs équipes », déplore Emmanuelle Ostiari. « Le message devient brouillé. Certains se disent : pourquoi faire tous ces efforts si rien ne tient ? »

Sophie Contreras, cofondatrice de Scop 3, abonde : « L’instabilité réglementaire décourage. Si on impose sans structurer les filières derrière, on échoue. Il faut des phases pilotes, des soutiens adaptés. » Pour Roger-Yannick Chartier (Agence de Développement et des Transitions) « la transition écologique n’aboutira pas sans une transition financière adaptée. C’est à nous, acteurs publics, de construire les bons outils. »
L’élu montpelliérain, également entrepreneur dans l’immobilier, annonce vouloir créer un fonds vert régional, accessible aux TPE et PME, en s’appuyant sur des partenariats comme ceux du BIC ou de Crealia. « Il faut être agile, proche du terrain, et sortir des dispositifs trop normés. »

« Nous sommes par contre à un tournant car nous observons un certain désengagement de l’Etat sur les énergies renouvelables, et nous attendons que le monde financier soit à nos côtés dans un environnement un peu plus risqué que ce qu’il ne l’a été », conclut Carlos Mesias. 

L’équipe de foot (11 intervenants) du 11 juin : Carlos Mesias (Sowen Group et Occitanie Place Financière), Roger-Yannick Chartier (Agence des Développements et des Transitions, élu à la Ville et à la Métropole de Montpellier), Pascal Tachon (Banque de France de l’Hérault), Gentiane Gire (Bpifrance), Fabien Mansalier (Sofilaro), Odile Téaldi (Banque Populaire du Sud), Emmanuelle Ostiari (OCCTÉ), Siham Taouich (EY), Sophie Scantamburlo Contreras (Scop 3), Christophe Fernique (CCI Hérault) et Hubert Vialatte pour l’animation.

B2 REGION OCCITANIE juin 2025 - Les indiscretions

Sang neuf

Nos jeunes d’Occitanie ont du talent

Quand deux frères projettent d’installer des mini-Halles du Lez en plein Montpellier

Clément et Lilian Turette ©Clément Turette
©Clément Turette

Dans un ancien studio de salle de sport dans le quartier des Beaux-Arts, trois frères et leur père investissent dans leur rêve d’un lieu à la croisée des cultures urbaines, de la gastronomie et du skateboard. « L’idée, c’est de rassembler les fans de sport de glisse », confie Clément Turette (29 ans) aux Indiscrétions, qui avec son frère Lilian (27 ans) porte le projet Mogué Skate House. Ces deux-là ont la gestion du projet, le troisième frère et le père investissent dans cette aventure familiale.

« On est à deux doigts d’ouvrir, lâche Clément Turette, l’aîné. Mais il reste deux contraintes majeures. Les banques sont frileuses. Pour rassurer, on veut faire entrer au capital un entrepreneur qui a déjà monté plusieurs établissements, on ne sait pas encore qui », précise-t-il. Une stratégie renforcée par l’accompagnement du Factory Club, un incubateur implanté à Montpellier. 

200 000 € et des murs convoités. Au cœur du projet : un ancien local de 800 m2 situé 2 rue Lakanal, anciennement occupé par Studio Lunaret. Un site « très convoité » selon Clément Turette : Marie Blachère et Intermarché ont tenté de s’y installer, systématiquement freinés par les recours des habitants du quartier. « Ils ont même fait capoter un projet de halles avec rooftop », porté par Thierry Aznar, souffle-t-il. Et d’ajouter : « On a commencé avec un apport de 70.000 €, aujourd’hui on vise près de 200.000 € avec Maison Entreprendre et Initiative France. C’est un quart de l’investissement total ».

Deux Montpelliérains d’adoption. Clément et Lilian Turette sont arrivés à Montpellier il y a 5 ans. Le premier a réalisé des études de communication et de marketing, le second a une formation dans les métiers de bouche, et a notamment été directeur de Colombus Café, à Nîmes.

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Une mini-cité de la culture skate. « Le bar et le coffee shop, c’est le cœur du business model. Sans ça, ça ne tient pas », partage Clément Turette. Problème : un arrêté préfectoral établissant des zones d’installation pour les bars avec licences 3 et 4. « Le 2 rue Lakanal est en zone rouge », déplore-t-il. Autour du Coffee shop s’articuleront quatre espaces de restauration, dans l’esprit des Halles du Lez, un atelier de création de céramique, un corner shop de marques locales (textile, vin, miel…), un tatoueur, et même un salon de yoga et pilates. « Sur l’ensemble du local, entre 20 et 30 personnes travailleront au quotidien », estiment-ils. 

741.000 € de CA visé la première année. Le business plan est précis. Le pôle coffee shop et bar vise 741.000 € de chiffre d’affaires la première année. « Un petit coffee shop en ville fait 300.000 €, d’autres bars montent à 700.000€. On vise 118 transactions par jour, 6 jours sur 7, avec 7 clients par heure », détaille l’aîné. Le modèle économique repose aussi sur la location d’espaces et un partage du chiffre d’affaires avec les restaurateurs résidents : un loyer modeste + 10 % sur leur CA. Déjà, plus de 50 lettres d’intention ont été reçues, de foodtrucks : « les lettres vont de la nourriture saine au « street-food » ou de la cuisine de grand-mère », sourit-il.

Et si le site des Beaux-Arts leur échappe ? « On repensera le projet, plus petit, et on achètera un fonds de commerce ailleurs. Ce sera moins contraignant. Mais on ira au bout », promettent les deux frères.

Pour l’anecdote, Les Indiscrétions avaient déjà parlé de ces deux frères entrepreneurs en juin dernier : ils avaient été salué par la CCI Hérault et André Deljarry pour avoir été la 100.000e entreprise immatriculée du département. À (re)lire juste ici.

La HV Touch

Conseil RP

Quand vous promettez de communiquer des créneaux d’interview à un journaliste, après que celui-ci a formulé plusieurs fois la demande, le mieux est de tenir parole. Rien de plus énervant que de courir après les gens. Tout le monde est certes débordé, mais ne sous-estimez pas les retombées positives des parutions presse : possibilité de partager l’article en ligne, gage de neutralité apportée à vos messages, impact de l’actualité auprès de votre écosystème… 

La phrase

« La valeur travail est à remettre au cœur des discours. Si on veut retrouver une dynamique de croissance, il faut du pouvoir d’achat. Or, le discours dominant aujourd’hui, c’est ‘Digital Detox, RTT, 35h’. Cela n’invite pas le collaborateur à une relation de travail, mais à profiter de son temps libre. Mais laisser penser aux gens qu’ils peuvent obtenir des choses en ne faisant rien, c’est un non-sens. En tant qu’entrepreneuse, je n’ai pas d’autres solutions que le travail, qui est par ailleurs salutaire et bénéfique. »

Mathilde Boulachin, PDG de Chavin (vins sans alcool, Béziers – 34).

Mathilde Boulachin fait partie des intervenantes lors de la table ronde « Elles disruptent » de la soirée réseaux Agencehv, le 2 juillet au Palais des Congrès du Cap-d’Agde. Gratuit, inscriptions en cliquant ici.

On s’en fout

C’est l’été. Avec lui, sonne le coup d’envoi d’une longue série de soirées, apéros, afterworks…, professionnels ou amicaux, où l’exigence sociale impose la bonne humeur. Cette dictature croissante de la pensée positive, importée sans barrière douanière des Etats-Unis, a quelque chose d’épuisant. Entendu à maintes reprises : « Fais du yoga (en payant cher, hein), détends-toi, prends le temps de vivre, la vie est belle etc. » Une fausse exubérance qui doit plomber encore plus le moral des personnes dépressives.
– « Je suis jaloux de toutes ces personnes heureuses », me confiait l’une d’elle, en désignant du doigt l’assemblée hilare, lors d’une soirée.
– « Ne t’en fais pas, la plupart de ces gens que tu jalouses ont en réalité plein de problèmes et font juste semblant. La vie est un mauvais théâtre », lui ai-je répondu. Une sentence sincère, et qui a au passage semblé rasséréner mon interlocuteur.
Revendiquons le droit absolu au spleen baudelairien – pas une tendance sur Youtube, non, un poète français du 19e siècle – et à la pensée critique. Le droit d’être nostalgique, même de périodes que nous n’avons pas vécues – comme cette émotion ressentie en visionnant un reportage sur l’exposition Robert Doisneau « Instants donnés » à Paris. 350 photos, 350 reflets d’une époque sans doute toute pleine de défauts et de vices, mais perdue à jamais.

Pour se détendre – puisqu’il le faut -, voici les deux sujets du bac de philosophie 2025 : « Notre avenir dépend-il de la technique ? » ou « La vérité est-elle toujours convaincante ? » Vous avez 4 heures. Et avec le sourire s’il vous plaît.

Tribune partenaire

Nos copains ont des idées

Quand la personnalité fait (vraiment) la différence

Par Loïc Douyère

Loic Douyere - Les indiscretions
Loïc Douyère, directeur associé de Florian Mantione Institut RH ©DR

Pourquoi le PSG a-t-il dû attendre le départ de ses stars planétaires du ballon rond telles que Neymar, Messi ou Mbappé, pour enfin gagner sa première Ligue des Champions de football, le 31 mai dernier, de la plus éclatante des manières (5-0, contre l’Inter de Milan) ? En partie parce que son entraîneur, Luis Enrique, a travaillé – outre, bien sûr, les aspects techniques, physiques et tactiques – sur la personnalité de ses joueurs, leurs capacités de dépassement et d’entraide, leur joie de vivre au quotidien, leur comportement entre eux et face aux supporters et aux médias.  
Toute coïncidence est en effet exclue : Mbappé a joué 7 saisons dans le club de la capitale, sans jamais remporter la LDC, malgré son immense et incontestable talent. Le projet de jeu n’était pas collectif, tourné uniquement autour du diamant de Bondy. Mauvais calcul. C’est l’année de son départ que le PSG touche enfin au but.

Cet exemple managérial doit inspirer chaque entreprise. Dans un marché du travail bagarré et complexe, les PME sont en quête des « meilleurs profils ». Souvent, elles s’appuient encore sur des repères classiques : un diplôme reconnu, qui rassure et certifie, une expérience avérée – avec l’idée dangereuse que celui qui a déjà fait saura refaire.  
C’est sans compter sur le fait qu’un individu qui excelle dans un environnement spécifique donné, n’obtiendra pas forcément les mêmes résultats dans un autre contexte.

Pourquoi les soft skills sont devenues essentielles

Les critères dits ‘objectifs’ ne suffisent plus. Ce qui fait aujourd’hui la vraie différence en entreprise, ce sont les soft skills – ces compétences comportementales qui dépassent le savoir-faire pour toucher à la manière d’être. Celles-ci sont multiples et prisées : loyauté, conscience professionnelle, envie de progresser, plaisir d’apprendre, solidarité avec ses collègues, etc.

Un exemple : un soudeur maîtrisant parfaitement la technique de son métier. C’est nécessaire, mais pas suffisant. Ce que recherche l’entreprise aujourd’hui, c’est aussi un regard qualitatif, une capacité à s’adapter à un environnement, une rigueur dans l’exécution. Autant de qualités comportementales, distinctes du diplôme et de l’expérience passée.

Et dans le métier du journalisme, cher aux Indiscrétions ? Questionné sur ses critères de recrutement (le 12 juin, dans les locaux de FMI RH, ndlr), Hubert Vialatte m’a répondu par… des soft skills : l’humilité, l’abnégation, la capacité à poser des questions faussement naïves ou à repartir d’une page blanche, chaque jour. Voilà qui compte autant, à ses yeux, que la plume, pour faire un bon journaliste. Le comportement devient donc la pierre angulaire de la réussite professionnelle. Dans ce contexte, être manager ne se résume pas à simplement encadrer : c’est aimer faire grandir son équipe, et voir se développer la personnalité de chacun.

Évaluer sans discriminer  

Recruter sur les soft skills est un art, mais aussi une responsabilité. Car la loi veille. Le Code du travail impose depuis 2008 le respect strict de critères de non-discrimination (sexe, âge, origine, santé, orientation, etc.). Et depuis 2017, tous les professionnels du recrutement doivent se former à la non-discrimination tous les cinq ans.

Cela signifie que toute évaluation doit être directement liée au poste à pourvoir. On ne peut pas poser une question au candidat si elle n’a pas de lien prouvé avec les attendus du poste. Par exemple : face à un poste où il faut « repartir régulièrement de zéro », comme en journalisme, nous pouvons interroger le candidat sur la manière dont il gère la « page blanche ». C’est pertinent, car en lien avec le besoin. 

En revanche, évoquer le lieu de résidence ou les origines sociales – « quel est le métier de vos parents ? », par exemple – est illégal. Cela suppose une préparation fine des entretiens, pour aborder ces soft skills en restant dans un cadre légal.

L’aide de l’intelligence artificielle : une piste prometteuse

Peu d’entreprises parviennent à définir de manière rigoureuse les comportements attendus poste par poste.  
Beaucoup d’entre elles peinent souvent à nommer ce qu’elles cherchent en matière de compétences comportementales.  
Pourtant, évaluer la curiosité, l’abnégation, la résilience…, devient crucial. Il faut définir en amont ces termes, puis savoir les observer et les évaluer. Pas facile : un salarié, c’est entre 30 et 50 critères comportementaux à analyser. Même un expert a besoin d’outils ! 

C’est là que l’intelligence artificielle peut jouer un rôle : en croisant les données issues des entretiens annuels, des fiches de poste, des résultats de tests de personnalité, des trajectoires de carrière, mais aussi des valeurs de l’entreprise. L’IA peut dégager des profils comportementaux types, suggérer des correspondances, identifier des décalages. 

Florian Mantione Institut RH développe actuellement, avec des entreprises de toutes tailles, des démarches fondées sur cette analyse croisée. L’objectif ? Donner de la cohérence aux trajectoires, dès le recrutement et tout au long de la carrière. 

Les jeunes apportent de la fougue, les seniors de la maturité. Mais ce sont leurs attitudes, plus que leur âge, qui comptent. Un junior sans écoute sera moins efficace qu’un senior curieux. L’enjeu n’est donc pas générationnel, mais comportemental.

Certains groupes l’ont compris. Chez Studi (Pérols, Galileo Global Education), une ETI régionale en hypercroissance, nous avons accompagné le recrutement de 40 commerciaux en une seule journée. Le socle ? Une définition préalable des comportements attendus, bien plus que des compétences techniques. Résultat : un processus plus fluide, plus juste, plus efficace. Le sujet est très sérieux : IBM a par exemple analysé le comportement de joueurs de baby-foot et de foot. Une préfiguration du recrutement de demain.

Prochaine « Tribune partenaire » de Florian Mantione Institut RH : semaine du 1er septembre

Vous souhaitez également faire paraître une tribune dans Les Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et julie@agencehv.com

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

Le Groupe des Chalets lance un projet de résidence à L’Union (31)

Le Groupe des Chalets a planté le premier arbre de son projet ce 12 juin. ©Groupe des Chalets
Le Groupe des Chalets a planté le premier arbre de son projet ce 12 juin.
©Groupe des Chalets

Le Groupe des Chalets lance son projet de résidence mixte, à L’Union (31), ce 12 juin. En partenariat avec la Ville de L’Union, ce projet prévoit la réalisation de 141 logements : 51 logements en résidence habitat jeunes, 24 logements en pension de famille, 10 logements intermédiaires acquis en Vefa par le Groupe des Chalets auprès du promoteur Sogeprom, 56 logements du T1 au T4 construits par Sogeprom et une salle pour le Diocèse. 

Montant de l’investissement pour la résidence d’habitat jeunes : 2,966 M€ (subventions de l’État (535.500 €), du Département (127.500 €), de la CAF 31 (170.000 €), de Toulouse Métropole (816.000 €)). Montant de l’investissement pour la pension de famille : 2,24 M€ (subventions de l’État (969.600 €), du Département (60.000 €), de Toulouse Métropole (480.000 €). 

Livraison prévue à l’été 2026.

Urbanisme : Langlade investit dans un nouveau cœur de village avec M&A et Bama

Crédit SPL Agate
©DR

Le projet de la zone d’aménagement concerté (Zac) « Cœur de Village » à Langlade est inauguré ce 11 juin, en présence des élus, des aménageurs et des habitants. Portée par la municipalité et confiée à la SPL Agate, l’opération couvre une superficie de 7 hectares, pour plus de 10.000 m² de surface de plancher aménageable, indique la SPL Agate. Studio Méditerranéen d’Urbanisme (SMU) assure la mission d’architecture.
Déclarée d’utilité publique en 2022, cette Zac s’étend sur trois secteurs. D’abord, celui des Cousses, où 110 logements doivent voir le jour, dont une partie est en cours de commercialisation par le promoteur Bama (Nîmes). Du côté du Martinet, la résidence seniors Cœur Village a été livrée, tandis que les autres bâtiments seront finalisés d’ici l’été. À l’entrée nord de la commune, un pôle tertiaire a été érigé. Il accueille notamment une pharmacie relocalisée dans de nouveaux locaux. Le programme immobilier est porté par des promoteurs privés retenus via appels à projets : Bama sur les Cousses et M&A au Martinet.

Une ligne de « tram’bus » pour relier la Vaunage à Nîmes

Le projet veut intégrer les mobilités décarbonées. Les anciens bâtiments de la Poste ou de la mairie seront ainsi relocalisés près de la gare, autour d’une place centrale réaménagée. Cette stratégie vise à favoriser les mobilités douces, renforcer l’attractivité commerciale et faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. La future desserte par la ligne T5 du « tram’bus », qui reliera la Vaunage à Nîmes, viendra soutenir cet objectif de connexion territoriale. 

Logement social : comment les offices HLM de Hasso évoluent vers un immobilier de service

Crédit : @Eric Berteau-Lezidrone)
©Eric Berteau-Lezidrone

De l’immobilier social à un immobilier de service, où il faut accompagner davantage, adapter l’existant et produire autrement : c’était le thème central de la journée annuelle de la Sac Hasso (Habitat Solidarité Sud-Ouest), le 23 mai à Gruissan (11). 

« Chaque projet d’habitat social est original, et passe désormais par un bouquet de services. La mutualisation des expériences, l’échange des connaissances, permettent de repartir avec des idées que l’on peut mettre en place sur le terrain », déclare Bernard Ksaz, président d’Hasso et de l’Office public de l’Habitat du Gers. Lors de la première table ronde, portant sur « les services du faire ensemble », a été mis en avant l’individualisation croissante des accompagnements, « pour répondre avant tout aux besoins des personnes accueillies par les offices HLM, en suivant une évolution très forte de la démographie ».

Le poids grandissant des familles monoparentales. Hasso représente 48 % du parc social de son territoire (six départements enserrant le grand Toulouse : Aude, Tarn, Tarn-et-Garonne, Aveyron, Gers et Lot), répartis en 75 % de logements collectifs et 25 % de logements individuels. Les offices adhérents de la Sac Hasso logent environ 53.000 personnes, dont 25 % de familles monoparentales, 26 % de personnes de 65 ans et plus et 45 % de personnes seules. 3.363 logements ont été attribués en 2023. 38 % de ces attributions ont bénéficié à des ménages qui n’avaient pas leur propre logement, soit environ 1.000 logements.

Croissance des impayés. Un point dur auquel sont de plus en plus confrontés les bailleurs sociaux, insiste Hasso : « la précarité. Ainsi, un ménage sur 8 du parc présente un impayé de plus d’un mois. » Au sein des offices de la Sac Hasso, 84 personnes assurent des missions autour de l’accompagnement social et de la gestion des dettes d’impayés. 3.500 plans d’apurement ont été élaborés.

Rénovation du patrimoine. En 2023, les six offices de Hasso ont investi quelque 133 M€ dans la rénovation de leur patrimoine. 500 marchés ont été attribués à 2.323 entreprises. « Nos fonds propres sont des excédents de loyers perçus qui doivent revenir vers des actions de réhabilitation des logements, ou dans des services vers nos locataires », glisse Denis Janaud, directeur général de Habitat Audois.

Habitat Audois : 1000 logements en 4 ans. Denis Janaud rappelle, le 11 juin lors de l’inauguration du 7.000e logement de Habitat Audois (présidente : Marie-Christine Bourrel), l’objectif de produire 1.000 logements en 4 ans, « en tous lieux, comme avec 5 logements à Roquefeuil, 6 logements à Bugarach ou 69 à Port-la-Nouvelle, où il faut répondre à la demande liée à l’émergence de la filière industrielle autour des éoliennes en mer offshore ».
Dans l’Aude, le nombre de demandes de logements sociaux est passé en 4 ans de 8.500 à plus de 12.000, « ce qui place l’Aude devant la Haute-Garonne en termes de tension », indique Hélène Sandragné, présidente du Département de l’Aude.
La réponse passe par des actions coordonnées – Région, Etat, EPF Occitanie, Département, mairies, OPH, Banque des Territoires… -, et par une pluralité de produits : « Ehpad, foyers occupationnels pour adultes handicapés, pensions de familles, maisons-relais, CHRS, gendarmeries, résidences autonomie, habitat inclusif… », détaille Denis Janaud.

> Pour se procurer le compte-rendu détaillé de la journée du 23 mai de Hasso, contacter julie@agencehv.com et hvialatte@gmail.com
> Hubert Vialatte (Agencehv) a eu le plaisir d’animer les journées annuelles de la Sac Hasso en 2024 à Rodez (12), revisiter en cliquant ici, ainsi que la table ronde portant sur les solidarités territoriales et l’habitat social dans l’Aude, ce 11 juin à Ferrals-les-Corbières (post de Habitat Audois en cliquant là). 

Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?

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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

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Le Bassin de Thau lance un appel à projets pour la cession foncière d’un terrain a vocation bricolage et jardinerie

SPL Bassin de Thau AO cession fonciere - Les indiscretions

La Société Publique Locale du Bassin de Thau (SPLBT), aménageur urbain pour le compte de l’agglomération de Sète, pilote un projet de création de parc d’activités commerciales et tertiaires de 2,8 ha situé en entrée de ville Ouest de la commune de Marseillan, à proximité de la cave coopérative construite en 2021. La SPLBT lance cet appel à projet en vue de la commercialisation du lot 1 d’une superficie de 8.145 m² destiné à accueillir une activité de bricolage et de jardinerie dont la surface de plancher maximale développable sera de 2.000 m²
Le parc d’activités bénéficie d’une visibilité en façade de la route départementale RD28, reliant Marseillan à Bessan. Ce terrain constitue un site stratégique pour le développement économique de l’agglomération. Il est facilement accessible : à moins de 14 minutes de l’autoroute A9 (gare de péage d’Agde), à 11 minutes d’Agde et à seulement 30 minutes du port de Sète. Il est également très proche du centre-ville, à moins de 15 minutes à pied.

J’en apprends plus ici

Le parc commercial et tertiaire a pour objectif d’accueillir une offre commerciale complémentaire à celle du centre-ville en répondant à une demande hebdomadaire et occasionnelle adossée à des activités tertiaires et de services. En effet, le principe de parc monofonctionnel ne répond plus aux exigences règlementaires de la loi Alur qui impose des règles de mixité fonctionnelle et de densité. En outre, l’attente des clients évolue vers des centres permettant l’accueil d’équipement, de services ou de loisirs adossés aux activités commerciales. 

La composition du futur parc d’activités reprend ces principes d’aménagement et sera composé de trois lots, dont deux déjà en cours d’attribution dont la construction démarrera fin 2025. Sur le lot 2, quatre bâtiments offrirent des surfaces de commerces, services et bureaux et le lot 3 est dédié à un garage automobile de vente et réparation. Une zone de stationnement de 200 places sera créée sur le lot 2 avec des ombrières photovoltaïques et sera mutualisée à l’ensemble des lots.  

Le secteur économique du bricolage et de la jardinerie est un marché résilient qui reste en nette progression par rapport à 2019 et possède de nombreux atouts et leviers de croissance, dont la rénovation énergétique. En effet, cette activité est largement répandue, devenue presque un loisir, avec 60 % des Français se considérant comme bricoleurs. A Marseillan et dans un rayon 12 km, il n’existe pas de magasin de bricolage et de jardinerie. Les grandes enseignes de bricolage et de jardinerie sont situées à Agde, Béziers ou Sète, mais sont surtout destinées à la population de ces villes. Ce qui justifie le besoin d’implantation à Marseillan.  

Les enjeux de la création du PACT sont multiples. Sur le plan économique, il s’agit de répondre aux besoins en activités à court, moyen et long terme à l’échelle du territoire du bassin de Thau et sur la commune de Marseillan, tout en favorisant la création d’emplois. D’un point de vue foncier, le projet s’inscrit dans une démarche de sobriété et de densification urbaine car il contribue à combler une dent creuse entre le centre-ville et la nouvelle cave coopérative. Il présente également un enjeu urbanistique, architectural et paysager notamment par le choix de matériaux de construction des bâtiments d’activités durables et économes en énergie. Enfin, sur le plan environnemental, le PACT ambitionne d’être exemplaire par les mesures et innovations mises en œuvre pour atteindre les objectifs de développement durable (revêtements de sol perméables, photovoltaïque …). 

Les candidats sont invités à télécharger le dossier de consultation et à remettre leur offre avant le 30 juin, 12h, en cliquant ici.

APPELS D’OFFRES

Aménagement 🏗️

Occitanie Ouest 

La mairie d’Auch lance un avis pour un aménagement des espaces publics. 

Architecture 📐

Occitanie Est

La Ville de Nîmes lance un avis pour une mission d’architecte conseil.

BTP 👷‍♀

Occitanie Est 

La marie d’Agde lance un avis pour l’extension et la rénovation énergétique de l’école Frédéric Bazille.  

L’université de Montpellier Paul-Valéry lance un avis pour un marché de maîtrise d’œuvre VRD/paysagiste dans le cadre de l'opération aménagements coeur de campus. 

La SPL Agate lance un avis pour une mission de maîtrise d'oeuvre pour la création d'une maison des associations en deux bâtiments à Tarascon. 

La commune du Barcarès lance un avis pour des travaux de réaménagement de la place de la république. 

La commune de Vergèze lance un avis pour une rénovation de toiture avec mise en place d’une isolation dans le cadre d’une optimisation énergétique. 

La SPL Bassin de Thau lance un avis pour la réalisation d’un hôtel d’entreprises. 

Le ministère de l’Intérieur / Sgami Sud lance un avis pour des travaux de remplacement de la gestion technique du bâtiment de l'hôtel de police de Montpellier (34). 

La commune du Grau-du-Roi lance un avis pour des travaux de remplacement total des réseaux hydrauliques de chauffage/rafraichissement « change-over » et précâblage. 

Inserm DR Occitanie Méditerranée lance un avis pour des travaux de réhabilitation et d’extension du centre de biologie structurale. 

L'administration générale lance un avis pour un marché de travaux pour la rénovation de l’espace enfance jeunesse sur la commune de Quissac. 

La SPL Agate lance un avis pour une mission de maîtrise d'oeuvre urbaine sur le quartier Barriol à Arles. 

La communauté d’agglomération Hérault Méditerranée lance un avis pour des missions d'assistance à maîtrise d'ouvrage portant sur des projets de parcs d'activités économique. 

La marie de Sauvian lance un avis pour une maîtrise d’œuvre relative à la réhabilitation extension d'une ancienne maison en bâtiment périscolaire annexé à l'école maternelle. 

Le conseil départemental du Gard lance un avis pour des travaux pour réparations, entretien courant et interventions d'urgence sur le réseau routier départemental pour la période 2025-2029. 

Occitanie Ouest 

La Ville de Toulouse lance un avis pour l’extension et la restructuration du groupe scolaire Marie et Pierre Curie. 

La Ville de Montauban lance un avis pour des travaux de renforcement partiel de la charpente et réfection globale de la couverture du muséum d'histoire naturelle. 

Le centre hospitalier Tarbes-Lourdes lance un avis pour des travaux de second-œuvre pour le GHT des Hautes-Pyrénées. 

Le Sdis 31 lance un avis pour des travaux relatifs à la construction du nouveau centre de secours d’Auterive.  

Europolia lance un avis pour des travaux de construction d'ombrières photovoltaïques sur le parking de la pépinière d'entreprises Potier à Toulouse (31). 

La Ville de Bagnères-en-Bigorre lance un avis pour des travaux d’entretien des ovurages paravalanches de Pene Blanque. 

VNF lance un avis pour des travaux de déconstruction de bâtiments d'habitation sur le site des Amidonniers à Toulouse comprenant le désamiantage et la démolition. 

Toulouse Métropole lance un avis pour des travaux de réalisation d'aires de jeux. 

Toulouse Métropole lance un avis pour la construction d’une installation photovoltaïque sur la maison de quartier des arènes romaines. 

Les communautés d'universités et établissements lancent un avis de maîtrise d’œuvre pour la réfection de la branche « Aéro » du réseau de chaleur du campus universitaire Toulouse – Rangueil. 

Communication 📣

Occitanie Est 

Le conseil départemental de l’Hérault lance un avis pour un accord-cadre de diffusion de supports de communication et d'information. 

Déchets 🗑️

Occitanie Est 

La communauté de communes du Grand Orb lance un avis pour un traitement des ordures ménagères, des encombrants et des déchets ménagers spéciaux. 

La communauté d’agglomération Béziers Méditerranée lance un avis pour un nettoyage et enlèvement de détritus.  

Eau 💧

Occitanie Est

Le syndicat mixte Aude Centre lance un avis pour une étude de ressuyage et d'aménagement hydraulique des plaines à enjeux.

Les services généraux des administrations publiques lancent un avis pour un marché d'analyse de l'eau destinée à la consommation humaine pour Alès Agglomération.

Occitanie Ouest 

Le syndicat mixte d'alimentation en eau potable de la vallée de l’Arros lance un avis pour le renouvellement du réseau d'eau potable, commune de Marsas. 

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

Le Département de l'Aude attribue le marché de fourniture et pose de signalisation verticale sur les routes départementales à Signaux Girod et Signature SAS. Valeur totale du marché : 1 800 000 euros.

Le conseil départemental des Pyrénées-Orientales attribue le marché d'accompagnement technique auprès de collectivités dans le cadre d'un appel à projets "Des sols perméables pour nos villes et nos villages" à Dessein De Ville (mandataire). Valeur totale du marché : 108 000 euros.

La SPL Arac Occitanie attribue le concours restreint de maîtrise d'œuvre pour la création d'un atelier de chaudronnerie au lycée Jean Baylet à Valence d'Agen à Laborderie-Taulier Architectes. Valeur totale du marché : 285 600 euros.

La commune du Barcarès attribue le marché de travaux de réaménagement de la place de la république à SAS Raymond Lavoye et Fils, Cegelec Perpignan et DRIM Environnement. Valeur totale du marché : 7 500 000 euros.

Sète Agglopôle Méditerranée attribue le marché de maintenance des moyens de lutte contre l'incendie à HDPI. Valeur totale du marché : 778 800 euros.

La Région Occitanie attribue le marché de fourniture et livraison d'équipements spécifiques pédagogiques pour les lycées à ERM Automatismes Industriels, Comptoir Industriel Régional, Crea Technologie... Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 256 583,33 euros.

Plus de marchés ici

Sète Agglopôle Méditerranée attribue le marché de prestations de maintenance des ascenseurs et portes automatiques à TK Elevator France. Valeur totale du marché : 616 000 euros. 

La commune de Terre-de-Bancalié attribue le concours restreint de maîtrise d'œuvre sur "esquisse +" pour la construction d'un groupe scolaire et d'un centre de loisirs à Harter Architectes Associés. Valeur totale du marché : 590 594,83 euros. 

Toulouse Métropole attribue le marché d'accompagnement des propriétaires bailleurs dans le cadre du pacte territorial France Rénov' à Segat. Valeur totale du marché : 301 500 euros. 

Le Sdis 34 attribue le marché de fourniture, livraison et installation de produits électroménagers et matériel audiovisuel avec maintenance destinés aux centres de secours et autres bâtiments à Etablissements Darty Et Fils. Valeur totale du marché : 160 000 euros. 

L'OPH 66 attribue le marché de prestations de débouchage, d'entretien des réseaux EU, de désinsectisation, de dératisation, de débarrassage, de nettoyage des locaux et de désinfection du patrimoine à La Pyrénéenne Hygiène Services et Sapian. Valeur totale du marché : 512 612 euros. 

Le Département du Gers attribue le marché d'auscultation des chaussées du réseau routier départemental à SAS Nextroad Engineering. Valeur totale du marché : 800 000 euros. 

La communauté de communes Sud Hérault attribue le marché de traitement des ordures ménagères résiduelles et élimination des refus à l'agglomération Hérault Méditerranée. Valeur totale du marché : 1 150 000 euros. 

La Ville de Toulouse attribue le marché de réhabilitation et extension de l'ancienne halle d'attente des passagers en équipement mutualisé jeunesse-famille Montaudran à Cros & Leclercq Architectes. Valeur maximale du marché 2 140 000 euros.  

La SPL Arac Occitanie attribue le marché de travaux pour la construction du technocampus hydrogène Occitanie sur le site de Franczal-Toulouse à Batiments Travaux Publics Midi Pyrénées, Primo Charpente, Soprema Entreprises... Tous les titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 326 381 180 euros. 

L’agenda

Vos événements en Occitanie.

Lundi 16 juin : 

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mardi 17 juin :

Assemblée générale organisée par Interbio Occitanie, de 9h à 17h au Domaine du Mas Neuf (Vic-la-Guardiole). Informations ici et inscription là. 

Mardi 17 et mercredi 18 juin :

Convention d’affaire internationale “Occitanie Food Connexion”, organisée par AD’OCC, au Domaine des Grands Chais à Mauguio. Inscriptions ici.

Jeudi 19 juin :

Les rendez-vous de l'Eco “les Rencontres du CEA”, organisé par AD’OCC, à la Pépinière Cap Delta à Verniolle, à 8h45. Plus d’informations ici.

Rendez-vous des Instants Eco, organisé par la CCI Aude, à partir de 12h à Innoveum, Pépinière-Hôtel d'entreprises (Narbonne). Inscriptions ici.

Vendredi 20 juin : 

Journée stratégique du pôle Aqua-Valley organisée au Mas Merlet (Nîmes). Plus d'informations ici.

Événement ITCON France 2025, organisé par LAZARSOFT, à l’Horizon Resort Massane à Baillargues, depuis 8h30. Inscriptions ici.

Rencontre Acheteurs/Fournisseurs de la filière BTP Durable, organisée par la CRESS Occitanie, Montpellier Méditerranée Métropole, RES’OCC, Synethic et Envirobat Occitanie, à la cité de l’économie des métiers de demain à 9h. Inscription ici.

Mardi 24 juin : 

Matinale deeptech "Les watertech au service des ressources en eau" organisée par POC Media, Inrae et l’Institut Carnot Eau & Environnement à Hydropolis (Faculté de pharmacie, Montpellier) à partir de 9h. Informations ici.

Mercredi 25 juin :

Table ronde "La France à sec ? Enjeux et déséquilibres de l'eau en 2050" organisée par l'agence de l'eau Adour-Garonne à Toulouse à partir de 10h. Informations et inscription ici.

Rendez-vous « Focus 2025 : Saisir l’inattendu, provoquer l’innovation », organisé par IoT Valley à Labège à partir de 10h. Inscription ici.

Jeudi 26 juin :

6ᵉ club des entrepreneurs sur le thème «Energies renouvelables : nouvelles contraintes, nouvelles solutions, pour quelles ambitions ? », organisé par MedVallée et la Banque Populaire du Sud, de 11h à 13h, à Montpellier Ynov Campus (quartier Cambacérès). Plus d'infos ici, et inscription là.

Journée Eau & Cosmétique "Qualité et traitement de l'eau en cosmétique" organisée par Cosmetopôle et Cosmed à Nîmes. Informations et inscription ici.

Journée “Chaleur renouvelable”, organisée par AD’OCC, à la Cité de l’économie et des métiers de demain à Montpellier, de 9h à 12h30. Plus d’informations ici.

Rendez-vous éco “Business Instinct : L'intuition du dirigeant pour réussir avec audace”, organisé par Nîmes Métropole, à partir de 17h30 à l’Hôtel Communautaire de Nîmes Métropole. Inscriptions ici.

Plus d'événements ici

Vendredi 27 juin :

Rendez-vous « cybersécurité, data et IA, protéger et sécuriser son entreprise », organisé par la FFB Occitanie et la SMABTP à partir de 8h45, à Montpellier à la FFB Occitanie. Inscription ici.

Mardi 1er juillet :

5ᵉ édition des distinctions des Entreprises Responsables et Engagées organisée par la CPME Hérault à partir de 13h au Domaine d’Ô (Montpellier). Information ici et inscription là.

Mercredi 2 juillet :

Soirée réseaux Agencehv « Elles disruptent » au Palais des Congrès du Cap-d'Agde (34) Inscription gratuite ici.

3ème édition de la convention d’affaires “BtoHelath”, organisée par AD’OCC à l’Arsenal - Université Toulouse Capitole, de 10h50 à 15h25. Plus d’informations ici.

Jeudi 3 juillet :

Soirée d’anniversaire de l'UOM, au Domaine Viavino, Entrevignes, à partir de 17h30. Inscriptions ici.

La 10ᵉ édition de ”Place à l’Entreprise”, organisée par le MEDEF Gard au Mas Merlet à Nîmes, à partir de 16h. Plus d’informations ici.

Mardi 8 et mercredi 9 juillet :

Rendez-vous “Rencontres nationales de l’ingénierie territoriale” organisé par l’AITF et le Centre national de la fonction publique territoriale, au Centre Pierre Baudis à Toulouse (Haute-Garonne). De 9h à 17h. Plus d’infos ici. 

Lundi 8 septembre :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mercredi 10 septembre : 

Rencontres des Entrepreneurs de France organisée par le Medef Hérault Montpellier au Domaine des Grands Chais à Mauguio (34). Tout savoir ici.

Jeudi 18 septembre :

Débats d'Élixir : « Comment appréhender les nouvelles tendances ? », organisé par Midi Events dans le Gard (lieu à définir). Inscription ici.

Rentrée solennelle de Montpellier Management à partir de 18h30 à l'Espace Richter.

Vendredi 26 septembre :

7ᵉ édition du salon des Communes et des Intercommunalités de l'Hérault au Parc des Expositions de Béziers. Tout savoir ici.

Jeudi 9 octobre : 

Débats d'Élixir : « Comment s'affranchir de la loi Évin ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Vendredi 7 novembre :

4ᵉ édition du salon des Communes et des Territoires de l'Aude à Limoux. Plus d'informations ici.

Jeudi 13 novembre : 

Débats d'Élixir : « L'eau : une ressource vitale pour le vin », organisé par Midi Events au siège de L'Indépendant. Inscription ici.

Jeudi 13 et vendredi 14 novembre :

Forum Dev&Co 2025, organisé par le CNER, AD’OCC, Blue Invest et l’Agence de Développement et des Transitions, à partir de 8h, au Corum à Montpellier. Plus d’informations ici et inscriptions là.

Lundi 17 novembre :

Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.

Jeudi 27 novembre : 

Débats d'Élixir : « L'oenotourisme est-il la solution ? », organisé par Midi Events aà Pays d'Oc (34). Inscription ici.

Jeudi 18 décembre : 

Débats d'Élixir : « La recherche est-elle optimiste ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?

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Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

JOURNALISME

Pour Les Échos :

  • Enquête : l’impact du narcotrafic sur les commerces à Montpellier
  • Séries d’été :
    • « Duo aux commandes » : Julien et Myriam Tuffery (Atelier Tuffery, Florac – 48)
    • « Tourisme industriel » : coopérative oléicole L’Oulibo (Bize-Minervois – 11)
    • « Enjeux du littoral / Argelès-sur-mer (66) : comment vivre demain avec 52 campings, dans un département exposé au manque d’eau ? »

Pour ToulÉco :

  • Portrait de Cyril Brun (Banque Populaire du Sud)
  • Axeptio (gestion du consentement sur Internet)

BoisMAG :

  • Enquête « Sur les commerces du bois », parution en juillet

RÉDACTIONS

Magazine l'Occitan : pour fin mai 2025, co-rédaction d'un magazine papier portant sur l'actualité économique de la région.

Occitanie News (Région Occitanie) : pour mai 2025 , articles sur Tenderlift (66), Cobratex (32) et Reev (31). La newsletter Occitanie News de juin est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.

Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.

Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massane (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).

 

ANIMATIONS

23 juin : Animation de la table ronde : « Comment gérer l’incertitude en entreprise ? », organisé par le Club ETI Occitanie à la Banque Populaire à Balma (31).

26 juin : 6e club des entrepreneurs organisé par MedVallée et la Banque Populaire du Sud, Ynov Campus Montpellier.

27 juin : 3e édition de l'événement Bâtisseurs de Futurs de la FFB Occitanie, Montpellier.

2 juillet : Soirée Réseaux Agencehv. Coanimation Sarah Nguyen Cao Khuong / Hubert Vialatte. Plus d'infos en cliquant ici et inscription en cliquant .

4 juillet : Animation, pour EDF, des tables rondes célébrant les 60 ans de la concession du Chassezac (barrages hydroélectriques), à Pied-de-Borne (48).

10 juillet : Animation des 2e Rencontres des EnR, Montpellier Méditerranée Métropole, à la Halle de l’Innovation.

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