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Les indiscrétions

Mornes normes

Semaine du 2 juin 2025

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Samuel Hervé, CCI Hérault / pressenti

Samuel Hervé, CCI Hérault / pressenti

D’après nos informations, Samuel Hervé, actuel président du Medef Occitanie, dirigeant de la PME Akté Services (restauration collective en établissements sanitaires et médico-sociaux, Vendargues – 34), pourrait être investi tête de liste du Medef pour les prochaines élections de la CCI Hérault. Il pourrait être présenté en ce sens lors de la prochaine REF Montpellier, le 10 septembre au Domaine des Grands Chais (Mauguio). L’actuel président de la CCI Hérault, André Deljarry, ne pourra pas se représenter lors du scrutin de 2026, du fait de la limite d’âge. 
> Sur le même sujet : « Les noms qui circulent pour l’après-Deljarry », Les Indiscrétions du 4 mars 2024, qui n’avaient pas cité Samuel Hervé et ne sont donc pas parfaites, à croquer ici .

Antoine Meffre, Eco-Tech Ceram veut décarboner l’industrie

Antoine Meffre, Eco-Tech Ceram veut décarboner l’industrie

L’entreprise de décarbonation industrielle Eco-Tech Ceram (ETC, récupération de chaleur fatale perdue au cours des processus industriels), basée à Balma (31), à côté de Toulouse, annonce le 2 juin une levée de fonds propres de 16 M€ pour accélérer le déploiement de ses solutions clés en main et « faire d’ETC le leader mondial du stockage de la chaleur d’ici 2030 », indique Antoine Meffre, président et fondateur d’ETC en 2014 (le communiqué de Bpifrance à lire ici). 
La majeure partie de l’opération (12 M€) est apportée par le fonds Environnementale et Solidaire (Crédit Mutuel Alliance Fédérale, géré par le Crédit Mutuel Impact) et par le fonds Programme de soutien à l’innovation majeure (PSIM), géré pour le compte de l’État par Bpifrance dans le cadre de France 2030 qui injecte 4 M€. 
« Cette levée de fonds permettra de recruter trois commerciaux et d’investir dans l’innovation et l’IA pour réduire le coût de fabrication des machines de 30 % », indique aux Échos Antoine Meffre. Une partie des fonds financera les dispositifs chez les clients. Soutenu par le CNRS, l’Ademe, la Région Occitanie, Bpifrance et la Commission européenne (IFSC), Eco-Tech Ceram réalise un CA de 2,5 M€ en 2024, avec 17 salariés. 

Siham Taouich, Finance Verte / EY

Siham Taouich, Finance Verte / EY

Commissaire aux comptes à EY, spécialisée dans l’audit financier, avec un accent sur les enjeux de durabilité et de reporting extra-financier, elle fait partie des intervenants de la soirée « Finance verte : un levier pour accélérer la transition écologique des entreprises », organisée le 11 juin à partir de 18h30 au MIBI (Montpellier) par l’Agence de Développement et des Transitions (directeur : Philippe Boulet), la CCI de l’Hérault et Occitanie Place Financière (présidente : Maëlle Couvreux), en partenariat avec la Région Occitanie et Toulouse Métropole. Parmi ses messages diffusés ce soir-là : « En matière de durabilité et d’actions extra-financières, les PME ne peuvent pas ne rien faire. Même si elles n’ont certes, pour certaines, pas d’obligations spécifiques. Les fonds d’investissements et les banques ont leurs propres ratios, et doivent alimenter leurs reporting par rapport à leurs participations. » Un exemple avec un fabricant de peintures récemment accompagné : « On a établi un lien entre indicateurs ESG et indicateurs de performance financière. Au final, nous avons conclu que la peinture blanche, dont les marges étaient moindres, devait être développée, plutôt que d’autres types de peintures garantissant plus de marges, mais à plus fort impact ESG. Il a fallu trouver un point d’équilibre. Les impacts CO2 des productions génèrent des investissements pour les réduire. »
Informations et inscription à l’événement iciHubert Vialatte (Agencehv) aura le plaisir d’animer la table ronde. Nos références d’animation en cliquant ici. 

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Parmi les intervenants, à ses côtés : Pascal Tachon (Banque de France), Fabien Mansalier (Sofilaro Capital Investissement), Odile Tealdi (Banque Populaire du Sud), Emmanuelle Ostiari (OCCTE), Christophe Fernique (CCI Hérault), Gentiane Gire (Bpifrance), Fleur Daraut (Agence de Développement et des Transitions) et Sophie Scantamburlo-Contreras (Scop3).

François Jacq, CNES

François Jacq, CNES

Il est nommé PDG du Centre national d’études spatiales (Cnes, Toulouse) le 23 mai, lit-on dans un communiqué de presse du CNES, ce 26 mai. Ancien élève de l’École Polytechnique, ingénieur général des mines et docteur de l’École nationale des mines de Paris, François Jacq a notamment été directeur de la demande et des marchés énergétiques au sein du ministère chargé de l’énergie et conseiller au cabinet du Premier ministre. 

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Jusqu’à sa nomination à la tête du CNES, il était administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique et président de l’association européenne des organismes de recherche et de technologie (EARTO).

Thierry Breton, Conecto / CCI Hérault

Thierry Breton, Conecto / CCI Hérault

De quoi prendre de la hauteur. Thierry Breton, ancien ministre de l’Économie et ancien commissaire européen au marché intérieur, est l’invité de la rencontre Conecto-, organisée par la CCI Hérault, le 2 octobre à partir de 18h au Corum de Montpellier. Au programme : économie, innovation, souveraineté technologique et de la géopolitique. Inscriptions juste ici.

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Thierry Breton a occupé le poste de commissaire européen au marché intérieur de 2019 à 2024. Durant cette période, il a joué un rôle central dans l’élaboration et la promotion de l’Artificial Intelligence Act (AI Act), première législation mondiale visant à encadrer l’intelligence artificielle. Il a également initié et défendu plusieurs réglementations majeures visant à encadrer le pouvoir économique et l’influence des Gafam sur le marché numérique européen. Il a également occupé des postes à responsabilités au sein de plusieurs grandes entreprises : vice-président de Bull (1996-1997), PDG de Thomson (1997-2002), de France-Télécom (2002-2005) et du groupe Atos (2009-2019).

Joris Escot, Agnès Hariche, Carrément Fleurs

Joris Escot, Agnès Hariche, Carrément Fleurs

L’enseigne Carrément Fleurs, spécialisée dans la vente de fleurs coupées en libre-service et de compositions florales (Agen, Lot-et-Garonne), est reprise par Joris Escot (Joot Conseil) et Agnès Hariche (CGHL Courtage), découvre-t-on dans un communiqué du 2 juin (lire ici). La reprise est accompagnée par les fonds d’investissement régionaux Multicroissance (Banque Populaire Occitane) et Grand Sud-Ouest Capital (Crédit Agricole). Carrément Fleurs (24 M€ CA) compte 39 magasins intégrés et franchisés sur le territoire national, dont 16 en Occitanie.

Enzo Rodriguez, Jeunes Agriculteurs 66

Enzo Rodriguez, Jeunes Agriculteurs 66

À 22 ans, cet éleveur porcin à Rivesaltes (66) est élu à la tête du syndicat des Jeunes Agriculteurs des Pyrénées-Orientales, indique le compte Instagram des Jeunes Agriculteurs 66. Sont élus à ses côtés Marjorie Banyuls (vice-présidente), Benoît Bousquet (secrétaire général), Maxime Fuentes (trésorier) et Alban Lemazurier (co-trésorier).

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À 18 ans, il a acheté une poissonnerie après l’obtention de son CAP poissonnerie. Récemment, il raconte avoir acquis une friche de 5 hectares et un mas délabré, « pour y développer une activité de cochon en plaine », glisse-t-il dans L’Indépendant. L’objectif : « avoir 150 têtes » dans son exploitation. 

Morgane Le Breton, Univershiftés 2025

Morgane Le Breton, Univershiftés 2025

Elle participe à la table ronde « Comment adapter l’activité viticole au changement climatique ? », ce 8 juin (13h30), à l’occasion des Univershiftés, au Corum de Montpellier. Lors de ce rendez-vous destiné aux « Shifters » (personnes engagées dans la transition bas carbone, note), la co-gérante de Maison Lebreton échangera aux côtés de Gwenaël Thomas, président de Vinseo, Christophe Bousquet, ancien président du Conseil interprofessionnel des Vins du Languedoc et Jean-Marc Touzard, chercheur à l’Inrae. Maison Lebreton emploie 17 salariés, pour un chiffre d’affaires de 3,3 M€ en 2024. 

Brice Sannac, Michel Santos, UMIH Occitanie

Brice Sannac, Michel Santos, UMIH Occitanie

Brice Sannac, président de l’UMIH 66, et Michel Santos, président de l’UMIH 12, deviennent coprésidents du syndicat des hôteliers restaurateurs en Occitanie, indique Brice Sannac aux Indiscrétions. Ce gérant de l’hôtel Les Elmes et du restaurant La Littorine, à Banyuls-sur-mer (66), est également vice-président national de l’UMIH chargé de l’hôtellerie. 
En novembre prochain, les Pyrénées-Orientales accueilleront le congrès national annuel de l’UMIH. À cette occasion, les statuts pourraient être changés, pour n’avoir qu’une présidence unique à la tête du syndicat régional. « On ne pourrait alors plus cumuler les présidences départementale et régionale. Je vise pour ma part la présidence Occitanie », souffle-t-il.

Franck Baleste, Demathieu Bard Immobilier

Franck Baleste, Demathieu Bard Immobilier

L’ex-directeur général adjoint d’Arcade-VYV Promotion en Occitanie et Aura est nommé directeur régional Occitanie Méditerranée de Demathieu Bard Immobilier, indique l’intéressé aux Indiscrétions. « Je vais implanter et développer l’activité du groupe depuis le Vaucluse jusqu’aux Pyrénées-Orientales, en étant basé pour le moment dans les bureaux de Demathieu Bard Construction à Montpellier », indique-t-il. Trois opérations sont en cours d’étude. Demathieu Bard Immobilier entend porter différents types de projets sur le secteur : « bail réel solidaire libre (marque Neoproprio), réhabilitation d’immeubles (marque Beauregard), habitats résidentiels ou gérés, tertiaires (bureaux, activités, santé…), projets publics (délégation de service public, PPP, centres aquatiques, collèges, universités,…), multi-produits (maisons de santé, parkings silo…) ».

Precillia Anselin, Decathlon (Polygone de Montpellier)

Precillia Anselin, Decathlon (Polygone de Montpellier)

À 29 ans, Precillia Anselin est nommée directrice du futur (ouverture en septembre) nouveau magasin Decathlon du Polygone Montpellier, pour une surface de vente d’environ 200 m2. Cette salariée de l’enseigne (depuis 10 ans) a été cheffe du rayon fitness à Decathlon Odysseum entre 2018 et 2020. Elle a ensuite travaillé au Pontet de 2020 à fin 2021, avant de rejoindre la direction du magasin de Nîmes. 

Plus de À l’affiche

Mathieu Maury et Christian Soler, Interbio Occitanie

Mathieu Maury et Christian Soler, Interbio Occitanie

Où en est le bio en Occitanie ? Quel avenir pour les grandes cultures bio ? Comment le bio traverse les crises ? Ce 17 juin, Interbio Occitanie (directrice : Nancy Faure) organise une journée régionale avec les acteurs de la filière bio, au Domaine du Mas Neuf (Vic-la-Guardiole, 34), lit-on dans un post LinkedIn. À l’occasion des 40 ans du label AB, l’objectif de cet événement est de dresser le bilan d’une filière en pleine crise, « mais qui résiste, dans une région où l’agriculture représente 21 % des exploitations agricoles biologiques (14.125 exploitations) ». Cette journée marquera aussi un passage de témoin à la tête de l’association interprofessionnelle, entre Christian Soler et, nouveau président, Mathieu Maury.

David Bruchon, GA Smart Building

David Bruchon, GA Smart Building

Il est nommé directeur ingénierie du promoteur immobilier toulousain GA Smart Building (président : Sébastien Matty), informe-t-il dans un post LinkedIn. David Bruchon travaillait jusqu’à présent chez un autre promoteur immobilier, Icade, en tant que directeur technique national & RSE. GA Smart Building emploie 800 salariés pour un CA de 300 M€.

Katia Sigaud, Arkolia

Katia Sigaud, Arkolia

La Banque Populaire du Sud (BPS) et MedVallée coorganisent ce 26 juin la 6e édition du Club des Entrepreneurs, informe Frédéric Planche, directeur de la filière NextInnov de la BPS, dans un post LinkedIn. Parmi les intervenants : Katia Sigaud, DG d’Arkolia, énergéticien basé à Mauguio (34) ; Philomène Desjonquères, responsable d’activité décarbonation des entreprises de l’AREC (Agence régionale énergie climat) Occitanie ; Nicolas Prat, directeur transition énergétique de la BPS ; et François Gemenne, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6ème rapport du GIEC. Pour s’inscrire, ça se passe ici

Hubert Vialatte (Agencehv) aura le plaisir d’animer la table ronde. Nos références d’animation en cliquant ici.

Damien Comolli, ex-Téfécé (foot, L1)

Damien Comolli, ex-Téfécé (foot, L1)

Damien Comolli quitte le navire du Téfécé. Le désormais ex-président du Toulouse Football Club (Ligue 1) annonce son départ du club violet via un post sur X, ce 28 mai. Arrivé en 2020 sur les bords de la Garonne, l’ancien directeur sportif de Liverpool, Fenerbahce ou Saint-Étienne, a contribué à la remontée du club violet en Ligue 1, et à une victoire en Coupe de France en 2023. Ce 1er juin, le club de football italien de la Juventus de Turin annonce dans un communiqué de presse sa nomination en tant que directeur général du club, et responsable du pôle sports hommes et des départements marketing et commercial.

Christine Bernot, Parc naturel régional du Haut-Languedoc

Christine Bernot, Parc naturel régional du Haut-Languedoc

Le Parc naturel régional du Haut-Languedoc a une nouvelle présidente : Christine Bernot, indique la Région Occitanie aux Indiscrétions. Maire de Le Bez (Tarn) et conseillère régionale, elle prend la relève de Daniel Vialelle. La charte du Parc – sorte de feuille de route sur 15 prochaines années – arrive à expiration en 2027. Deux vice-présidents ont également été désignés : Séverine Saure (partie héraultaise) et Michel Castan (partie tarnaise).

Les Indiscrétions se projettent avec la cité de l’économie et des métiers de demain / Région Occitanie

titre CEMD juin 2025 2 - Les indiscretions

Et si la culture devenait une alliée de poids au développement économique régional ? Cinéma, animation, jeu vidéo, design, effets visuels… Avec 14 secteurs d’activité, les industries culturelles et créatives (ICC) représentent en Occitanie une force de frappe encore trop méconnue, mais en plein essor.

exterieur villa bastideMathieu Bollet - Les indiscretions
©Mathieu Bollet

Un poids économique multiplié par cinq en moins de dix ans. Porté par un écosystème dense, structuré et reconnu au niveau national, le secteur occitan des ICC se projette en 2040. Les ambitions sont là : créer de l’emploi non délocalisable, renforcer l’attractivité régionale, séduire les donneurs d’ordres… et garder un coup d’avance, car la concurrence, à l’échelle internationale, fait rage.  
Avec plus de 1.000 entreprises et 11.000 emplois, les ICC représentent déjà un pilier économique majeur en Occitanie. La région se distingue notamment dans le domaine de l’audiovisuel, accueillant en moyenne 3.000 jours de tournage par an. Soit cinq fois plus qu’en 2016  ! Cet essor génère des retombées économiques conséquentes, estimées autour de 90 M€ par an pour les tournages de fiction. 
« Les ICC comprennent un volet économique et touristique. Économique, car l’Occitanie est devenue en 8 ans la première région française en termes de nombre de tournage de fictions. C’est notamment lié au travail d’Occitanie Films, qui recherche des lieux emblématiques et les valorise, décrypte Marie-Thérèse Mercier, conseillère régionale. Lors de Hello la Tech, le 27 mai à Montpellier, Laurence Schwob, directrice générale déléguée de la filiale de production France.tv Studio, a insisté sur l’importance de l’accompagnement des collectivités dans l’implantation de France TV à Vendargues en 2017 (lire ci-dessous). Son intervention est en soi révélatrice : la French Tech Méditerranée, organisatrice de Hello la Tech, n’aurait pas mis les ICC en avant il y a seulement trois ans. » 

Un écosystème complet. « L’une des forces majeures de l’Occitanie réside dans son écosystème complet couvrant toutes les étapes de la production audiovisuelle. Des formations spécialisées aux prestataires de services, tout est réuni pour favoriser la création et l’innovation », souligne Luc Pourrinet, directeur du développement de l’école ARTFX, située au nord-ouest de Montpellier, et qui va développer un nouveau campus, implanté dans le quartier Odysseum, à horizon 2028 (à (re)lire ici dans Les Indiscrétions du 16 décembre dernier). 

Une dynamique continue de la filière, avec 5.000 emplois à créer d’ici à 2028. Au cœur d’une région regorgeant d’atouts, avecla mer, la montagne, la plaine, les plages, la Camargue, des studios de production de grande qualité et un ensoleillement idéal, les ICC s’affirment donc comme un puissant vecteur de développement économique. Dans ce contexte porteur, « le rôle du politique est de créer une filière, de faire venir des techniciens, de développer la post-production, les effets spéciaux…, complète Marie-Thérèse Mercier. Il y a le tournage des séries télé, et tout ce qui gravite autour. Une partie de la formation professionnelle dans ces métiers, notamment techniques, est financée par la Région Occitanie. Cet effort renforce la filière, et crée des emplois pour des jeunes. » C’est ainsi que la Région Occitanie a lancé le plan « Occitanie, ça tourne ! » avec l’objectif de devenir un leader européen des ICC. Ce plan, doté de 80 M€ jusqu’en 2028, vise notamment la création de 5.000 emplois supplémentaires dans le secteur. 

Save the date Masterclass Cinema 1 - Les indiscretions

À point nommé : la Masterclass Cinéma « Cap sur les récits au féminin » ce 5 juin à la Cité de l’Economie et des Métiers de Demain/Région Occitanie, accueille à Montpellier : Emma Benestan et Oulaya Amamra. L’occasion aussi de se projeter en 2040, pour cette filière Occitane dynamique, mobilisée autour de travaux de prospective. Emma Benestan et Oulaya Amamra reviendront sur leur parcours, leurs inspirations, et les clés qui ont accéléré leur émergence dans un univers encore très masculin. Les inscriptions sont ouvertes ici. Lors des dernières éditions des masterclass cinéma, la Région avait accueilli Thomas Bidegain, Agnès de Sacy, Guilhem Causse, Boris Garavini, Mathieu Leblanc et Thomas Mansuy. 

V Studios, une pépite en pleine expansion. L’implantation de V Studios (France Télévisions) à Vendargues, dans une zone industrielle, illustre l’émergence du tournage de séries télé, et l’effervescence qui y est attachée. « Le site de Vendargues, aux portes de Montpellier, s’est imposé comme une évidence pour notre implantation, glisse Olivier Roelens, producteur exécutif pour V Studios C’est un territoire riche mais encore sous-exploité en matière de tournages, avec un vivier préexistant de techniciens, des écoles de cinéma, de 3D, et une vraie diversité de décors naturels. ».  

33 millions d’euros investis et nouvelle série M6. La production de la série ‘Un si grand soleil’ est devenue un marqueur de cette dynamique régionale. « L’accueil des partenaires, des collectivités, le soutien des institutions locales… ont été déterminants », ajoute-t-il. Les relations étroites avec les pouvoirs publics, notamment pour l’obtention des autorisations de tournage sur la voie publique, sont un facteur clé.  
Les capacités des plateaux de France Télévisions, déjà exigus face à une demande croissante, vont doubler de taille dans les prochains mois, dans le cadre d’un investissement de 33 millions d’euros (Les Indiscrétions du 18 novembre 2024, en cliquant ici). Grosse actualité, l’arrivée du tournage de la première série quotidienne de M6 (révélée dès septembre 2024 dans Les Indiscrétionsen cliquant là). Parmi les atouts du territoire, « les 300 jours de soleil par an », qui permettent une production fluide tout au long de l’année, complète Olivier Roelens.  
Il ne faut pas oublier les séries TF1 tournées à Sète, comme « Demain nous appartient » ou « Candice Renoir ». L’Occitanie bénéficie ainsi de la production de séries télévisées quotidiennes pour TF1, France Télévisions ou M6. « Ce sont des tournages qui créent une dynamique d’emploi. Il faut réussir à la garder », note Luc Pourrinet. 

Vecteur d’attractivité touristique. Ces séries offrent aussi, chaque jour auprès du grand public, une visibilité nationale à l’Occitanie. « Des gens viennent visiter Montpellier ou Sète, pour retrouver d’abord les sites de la série, relate Marie-Thérèse Mercier. Ce tourisme joue à plein, avec des retombées par exemple pour le centre-ville, le zoo de Lunaret, La Grande-Motte… » Pour l’anecdote, les offices de tourisme intègrent même des circuits de visite dédiés aux sites des séries.

Esprit solidaire entre les acteurs. Depuis l’appel à projets France 2030, les écoles, entreprises, institutions et studios ont intensifié les échanges. Olivier Roelens confirme : « Nous avons noué des liens avec des producteurs de jeux vidéo installés ici, des prestataires techniques, des loueurs… Il y a une synergie intersectorielle. » Cette synergie est saluée par le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée), qui considère l’Occitanie comme « région pilote ». Les acteurs concernés se considèrent comme « faisant partie d’un même système, sans être forcément en concurrence ». 
La solidarité entre studios de jeux vidéo, notamment grâce aux associations régionales comme Push Start, renforce l’écosystème local. « Il n’y a pas vraiment de concurrence, plutôt un esprit d’entraide », se félicite Sarah Beaulieu (Ubisoft).  

Montpellier et Toulouse se positionnent comme des pôles majeurs des ICC en France. À Montpellier, on compte plus de 40 emplois salariés pour 1.000 dans les ICC, tandis qu’à Toulouse, ce chiffre se situe entre 30 et 35 pour 1.000. Preuve de l’attrait de l’Occitanie, la Cité Européenne des Scénaristes a pris ses quartiers de 2022 à 2024 dans les murs de la CEMD, à Montpellier.  

Les défis : investisseurs, IA, concurrence internationale… Comment viser plus haut ? En attirant, par exemple, un acteur économique majeur capable d’investir dans le secteur. « C’est ce qui a permis à Marseille et la région Paca d’avancer avec CMA-CGM qui a pris 20 % de Pathé. Nous avons besoin ici d’un partenaire de cette envergure. C’est le défi des prochaines années, il faut réussir à intéresser un donneur d’ordres de grande envergure, qui s’intéresse à la région et qui comprend ses enjeux. L’avenir passera par cela », souffle Luc Pourrinet.  
L’enjeu est bien, pour Marie-Thérèse Mercier, de placer l’Occitanie comme un « petit Hollywood de la Méditerranée. Avec la plateforme de France Télévisions, et l’outils Pics Studio à venir à Saint-Gély-du-Fesc, au nord de Montpellier, nous sommes outillés pour accueillir des séries internationales. Il faut avoir cette ambition ». 

Concurrence rude. Dans cette course, « il y a beaucoup de concurrence. La Grande-Bretagne, l’Italie et l’Espagne disposent également de studios de haut niveau. La Grande-Bretagne met en avant son modèle fiscal intéressant par exemple aux studios Amazon. Et le secteur des séries recherche une rentabilité, ajoute Marie-Thérèse Mercier. Dans ce cadre, l’Occitanie a tout pour développer, d’ici à 2040, une place prépondérante, avec 11 projets lauréats dans le cadre de la Grande Fabrique de l’Image, et des financements confirmés. »

Défi environnemental et IA. L’avenir impose aussi de relever d’autres défis. Olivier Roelens alerte sur l’urgence environnementale : « La ressource en eau devient un enjeu majeur. » Il insiste aussi sur les mobilités douces et la production d’énergie comme leviers à développer, notamment la mise en place du bustram qui permettra l’accès à V Studios à Vendargues. 
Par ailleurs, une étude prospective menée par l’Afdas examine l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les ICC en Occitanie. Elle identifie des transformations majeures à venir dans les processus de création, de production et de diffusion, imposant une adaptation rapide des compétences et des formations. « L’IA va avoir des incidences très fortes. Cela peut être une force pour réduire le coût de certaines productions, mais nous gardons l’emploi comme enjeu prioritaire », précise Marie-Thérèse Mercier.  
L’élue souhaite aussi développer le partie créative / scénaristes en Occitanie. « Pour l’instant, ce secteur est très centralisé à Paris ; Il faut porter des formations en Occitanie dans ce secteur. »  

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À lire ! Une réflexion de long terme portée par le cahier d’inspiration 2050 « L’Odyssée du cinéma », publié par la Cité de l’Economie et des Métiers de Demain/Région Occitanie. Ce document esquisse quatre scénarios d’anticipation autour du devenir du cinéma et de l’audiovisuel en 2050 : un cinéma numérique omniprésent, des récits coconstruits avec le public, l’effacement des frontières entre fiction et réalité, et la montée en puissance des plateformes immersives. Ce travail de prospective mobilise chercheurs, artistes et professionnels pour penser les conditions d’un cinéma durable, inclusif et innovant, en prise avec les grands enjeux climatiques, sociaux et technologiques. Il constitue une base de réflexion stratégique pour orienter les politiques publiques régionales à moyen et long terme.  

Grand angle : l’essor des jeux vidéo. Après une année passée chez Ubisoft Montpellier, Sarah Beaulieu, scénariste et directrice narrative, se félicite des aides publiques. Ces aides offrent davantage de potentiel et de budget à chaque projet local, un avantage en comparaison avec d’autres villes comme Lyon (où Sarah Beaulieu travaille, note). Un atout qui favorise l’émergence de jeunes studios comme le montpelliérain Sandfall Interactive, à l’origine du jeu Clair Obscur : Expédition 33, qui fait naître de grands espoirs à l’échelle mondiale (3,3 millions de ventes en un mois). 
Aux côtés de Bordeaux, Montpellier figure parmi les métropoles françaises où le jeu vidéo connaît une croissance rapide et efficace. « Ce qui fait l’avenir de Montpellier, ce ne sont pas les studios vétérans, mais les nouveaux studios », poursuit-elle. Selon elle, les défis à relever dans un futur proche sont « les obstacles inhérents à toutes les industries créatives, à savoir des obstacles de budget. Les conditions de l’industrie sont aussi très complexes dans le jeu vidéo, c’est un autre défi majeur ». La filière subit en effet les retombées de la crise post-Covid, avec des projets stoppés en raison de contraintes financières.  

Le saviez-vous ? Le secteur des ICC englobe 14 domaines d’activité, incluant le cinéma, l’animation, le jeu vidéo, le design, les effets visuels, la musique, le spectacle vivant, l’édition, la publicité, l’architecture, la mode, l’artisanat, le tourisme culturel et les arts visuels. Ces domaines mobilisent une large palette de compétences, allant de la création artistique à la gestion de projet, en passant par les technologies numériques et l’ingénierie culturelle. 
 

La rédac’ se mouille

On aime

Ces « ministres-touristes ». Définition : des ministres d’un domaine bien particulier, en déplacement sur un événement qui se situe dans leur champ de compétences, mais qui ne se sont, en réalité, que très peu renseignés sur le sujet. Certains arrivent à garder la face, et parviennent, par d’habiles subterfuges, à faire comme si. Ce 30 mai, à Montpellier, Marie Barsacq, ministre des Sports et ex-directrice exécutive du comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques, n’a pas fait semblant. À la question d’un confrère « Quel athlète espérez-vous voir briller sur les rampes ? », Marie Barsacq s’est fendue d’un « Je ne connais pas vraiment les athlètes présents. Mais j’ai hâte de les découvrir ! » Il y avait quand même quelques réponses faciles parmi les 1.400 « riders ». Au hasard, Anthony Jeanjean, médaillé de bronze en BMX freestyle aux Jeux Olympiques de Paris, ou Laury Pérez, finaliste olympique chez les femmes.
On aime aussi, toujours sur le FISE, ce bambin disant à sa mère, pendant la cérémonie de clôture, de 1er juin : « Maman, pourquoi il crie fort, le Monsieur ? » – le Monsieur n’étant autre que Michaël Delafosse, maire de Montpellier.

On n’aime pas

« C’est oui ou bien c’est non », chante l’artiste belge Angèle dans un de ses tubes. Une ritournelle que l’on peut appliquer aux ZFE (zones à faible émission), dont les députés ont voté l’annulation la semaine dernière, après des années de controverses autour de cette mesure environnementale et de santé publique. Le but ne consiste pas, ici, à prendre position. On veut surtout relever, sur le plan de la stricte observation des faits, l’incapacité croissante à prendre puis mettre en œuvre des mesures publiques fortes – et la ZFE en est une, avec ses imperfections et sa fabrique de mécontents. La suite appartient aux analystes et sociologues. De toutes les façons, nous, aux Indiscrétions, nous habitons et travaillons tous en ville. Donc, l’objet ZFE, on le regarde s’agiter sans se sentir concernés. Même pas de villa avec piscine en périphérie et des embouteillages tous les jours : échec et honte sociale. 

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Décodage

On perce le coffre-fort

Eoliennes offshore flottantes : des premiers parcs peu rentables, mais « faits pour apprendre »

L'arrivée du premier flotteur de la ferme pilote EFGL à Port-La Nouvelle. ©Fabien Ferrer - Region Occitanie
©Fabien Ferrer – Région Occitanie

L’Occitanie va voir s’ériger, dans les prochaines semaines, ses premières éoliennes offshore flottantes, à travers ses fermes pilote EFGL et Eolmed. Localement, c’est le lancement d’une nouvelle filière industrielle. L’histoire serait presque belle. Mais elle n’est pas sans peine, rapporte Les Echos le 27 mai. « En dix ans, le coût du projet Eolmed est passé de 212 M€ à environ 380 M€, avec un tarif de rachat par l’Etat inchangé, à 240 euros/MWh », tempête Jean-Marc Bouchet, président de Qair.
Depuis plusieurs mois, l’industriel demande, en vain, une indexation du tarif de rachat, pour prendre en compte l’explosion des coûts des matières premières (acier notamment) et de l’énergie. « L’État nous a envoyés au combat, et nous refuse les munitions », illustre ce pionnier des énergies renouvelables, âgé de 64 ans.
Côté EFGL, les coûts ont dérivé « de 25 % en dix ans », évalue Jérémy de Barbarin, directeur du projet (montant précis non communiqué). Ses promoteurs assument cette hausse dans la perspective du futur parc commercial « Eoliennes flottantes d’Occitanie » en Méditerranée, remporté par le même groupement Ocean Winds/Banque des Territoires.
« Les projets pilotes sont faits pour apprendre. Même si nous perdons un peu d’argent, nous gagnons en expérience pour la suite », explique-t-il. Principal axe d’amélioration, selon l’ingénieur : « Mieux superviser la supply chain pour la fabrication du flotteur, en impliquant certains fabricants plus tôt dans le design et dans le choix de fournisseurs en matériaux et en préfabrication, car nous avons rencontré des difficultés. »
> Plus à lire dans Les Échosen cliquant ici 

Le FISE Montpellier roule toujours, malgré une santé financière fragile

Les spectateurs ont pu assister à plusieurs étapes de coupe du monde de BMX. ©Jules Mestre
Les spectateurs ont pu assister à plusieurs étapes de coupe du monde de BMX. ©Jules Mestre (Les Indiscrétions)

Sur les bords du Lez, succès populaire, mais turbulences financières pour le Festival international de sports extrêmes (FISE). Ce 1er juin se boucle la 28e édition de l’événement (budget 2025 : 4,1 M€ contre 2,5 M€ en 2019), sur les bords du Lez, à Montpellier. Une édition de nouveau marquée par des incertitudes économiques malgré un public venu nombreux (environ 300.000 spectateurs sur l’ensemble des 5 jours de festival, selon l’organisation). Fait marquant : le retrait de Samsung, sponsor majeur jusqu’à l’an dernier. Hervé André-Benoît, patron du FISE, estime que les « influenceurs » constituent une vraie concurrence pour son événement. Sur le site montpellier.fr, la métropole indique que le soutien financier des collectivités (Ville et Métropole de Montpellier, Région Occitanie) envers l’événement représente 28 % du budget (soit 1,148 M€).

Près de 300.000 personnes se sont réunies au bord du Lez pour le FISE 2025. ©Jules Mestre
Près de 300.000 personnes se sont réunies au bord du Lez pour le FISE 2025. ©Jules Mestre (Les Indiscrétions)

Une deuxième édition payante pour le spectateur. L’année dernière a marqué la mise en place d’un tarif d’entrée au FISE pour le visiteur. Cette année encore, Hurricane Group, organisateur de l’événement, a mis en place un « ticketing » : 8 € pour les 5 jours en réservant en avance, 12 € quelques jours avant, et 14 € pendant. « Avec le contexte de crise actuel, la billetterie payante, c’est l’équivalent d’un gros sponsor pour nous, juge Valentin Guyonnet, directeur commercial de Hurricane Group, aux Indiscrétions (nous avions annoncé sa nomination juste ici). Aujourd’hui, le FISE Montpellier n’est pas viable sans cela. Nous serions en négatif. On ramène les meilleurs compétiteurs mondiaux. Le fait que ce soit gratuit jusqu’à il y a deux ans, était une anomalie. En faisant payer l’entrée, il y a moins de monde, mais on s’ouvre aux familles, à un public, je dirais, plus qualitatif. Les jeunes passionnés de “ride”, il y a 30 ans sont désormais des parents qui veulent faire découvrir cet univers à leurs enfants. Il faut évoluer en même temps que ces gens-là. Forcément, pour nous, le pouvoir d’achat d’un adulte avec sa famille est plus intéressant que celui d’un ado seul de 14 ans. » Dans le détail, la billetterie représente 20 % du budget du FISE 2025 (820.000 €), les partenaires privés 33 % (1,36 M€), pour 19 % de revenus directs (780.000 €).

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Une centaine de personnes à l’année, 600 sur les 5 jours.« Sur l’événement, on est une centaine à travailler toute l’année, souffle Valentin Guyonnet. Sur les 5 jours, les effectifs, en comprenant tout l’écosystème, montent à 600 personnes ».

33 M€ de retombées économiques sur le territoire. « Le FISE a un impact d’environ 33 M€ sur le territoire. Les délégations de 56 pays différents, l’arrivée en avion, les trains, les hôtels, les taxis… tout est impacté », indique Valentin Guyonnet.

Viser loin pour sécuriser les sponsors. « Avec chaque ville où nous organisons un FISE, nous établissons des plans sur plusieurs années. À Montpellier, on sait où on va pour les quatre ou cinq prochaines années. Les sponsors ont besoin de cette visibilité également pour communiquer dessus. Le FISE à Montpellier restera à Montpellier. Ce serait une bêtise monumentale de le bouger à Marseille ou à Toulouse. L’identité est ici », livre le directeur commercial. En marge du FISE 2025, le groupe Hurricane a annoncé vouloir créer une ligue mondiale des sports urbains d’ici les Jeux Olympiques de Brisbane, en 2032. Une manière d’offrir une plus grande visibilité aux sports urbains.

Parmi les sponsors, Samsung s’en va, mais d’autres partenaires mineurs débarquent. Alors que Samsung, partenaire majeur unique de l’édition 2024 n’a pas renouvelé son soutien à l’événement, d’autres marques ont associé leur image au FISE 2025. Entre autres : la marque automobile Nissan, les boissons énergisantes Red Bull, la marque de montres G-Shock et même… Disneyland Paris.

Quel avenir pour le FISE Montpellier ? « Ce qu’on veut, c’est affiner les sports, renforcer l’expérience. Les gens ont tout vu, tout vécu. Il faut innover : de l’immersion, des modules interactifs pour comprendre à quelle hauteur ils sautent, à quelle vitesse ils vont. On va avoir plus d’internationaux avec les compétitions mondiales qui se développent. À Montpellier, on a encore un peu de place vers la Place de l’Europe. On ne se ferme pas à réorganiser des compétitions par là-bas, et pouvoir accueillir jusqu’à 600.000 personnes sur les 5 jours. L’année prochaine, on pense à intégrer des compétitions avec des motos électrique. Le wakeboard (forme de petite planche de surf tractée sur l’eau, ndlr) ? Si on peut, cette discipline reviendra sur le Lez. Mais avec les enjeux écologiques et les contraintes logistiques du cours d’eau qui peut sortir de son lit en deux heures, pour l’instant, c’est très dur. »

Excès de normes : le Medef Occitanie en opération lobbying à Bruxelles le 25 juin

Combattre l’excès de mornes normes, pour permettre aux entrepreneurs de se concentrer sur leurs cœurs d’activité. C’est l’esprit du déplacement d’une délégation du Medef Occitanie (président : Samuel Hervé), le 25 juin à Bruxelles. Le programme s’adresse aux administrateurs du Medef Occitanie et à ses adhérents ETI (entreprises de taille intermédiaire, avec, par exemple, la présence de la directrice des affaires publiques de Royal Canin – Aimargues, Gard). Conduite par Samuel Hervé et Fabrice Le Saché (vice-président du Medef national), la délégation rencontrera des membres de la commission européenne, la représentation de la France à Bruxelles, des eurodéputés, et se rendra à la Maison des Entreprises. « L’Europe est un vrai enjeu pour les PME et les ETI », explique Samuel Hervé. 

Concernant le CS3D (devoir de vigilance des donneurs d’ordre, avec responsabilité pénale sur toute la ligne de sous-traitance), les entrepreneurs souhaitent pousser pour un report et un assouplissement de la norme. « À force de normes, il y a un risque d’arrêt du business. Pour la CS3D, les donneurs d’ordre auront, sur certains marchés, des manques de garanties sur des sous-traitants de rang 2 ou 3, explique Samuel Hervé. Sans compter la pression que cette norme ferait peser sur les sous-traitants eux-mêmes, en termes de procédures administratives. »

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En matière de restrictions des seuils de la CSRD (reporting extra-financiers), via la directive omnibus, Samuel Hervé confie : « Cette directive restreint la CSRD, alors que d’un autre côté, la norme a été transposée au niveau national. Ce n’est pas le moment d’en rajouter sur les sujets réglementaires et de normes, alors que les entreprises portent déjà de lourdes pierres, en matière de fiscalité et de coût du travail notamment, et que l’enjeu de la réindustrialisation est prégnant. Il faut rendre l’industrie plus facile en Europe et en France. » Avant d’ajouter : « Les normes sont louables sur le plan intellectuel, mais elles impactent lourdement les PME, qui n’ont pas les ressources humaines et financières internes suffisantes pour se mettre en conformité. Cela génère une perte de compétitivité, car plus on introduit de normes, moins l’entrepreneur est concentré sur son cœur de métier et moins il crée de la valeur. » Prenant l’exemple de la RGPD : « Cette norme a été créée pour lutter contre les géants américains de la tech, mais au final, elle pénalise les PME, qui ne savent pas comment procéder. » 

Le Medef Occitanie a déjà organisé un conseil d’administration délocalisé en 2024 à Bruxelles.

 

Plus de créations, mais moins d’engagements dans la dynamique entrepreneuriale : le paradoxe relevé par Lab Entreprendre (Université de Montpellier et MBS)

Plus de créations d’entreprises, mais moins de personnes réellement engagées dans la dynamique entrepreneuriale. C’est le paradoxe relevé par la récente étude (28 mai) du Lab Entreprendre (Université de Montpellier et MBS School of Business). Ainsi, si, en 2024, la France enregistre plus de 1,1 million de créations d’entreprises (+5,7 % par rapport à 2023), le taux d’activité entrepreneuriale émergente (TAE), qui mesure les personnes engagées dans une démarche de création, chute à 8,7 % en 2024 contre 10,8 % en 2023 – première baisse en douze ans. Les jeunes (18-24 ans) affichent une forte intention entrepreneuriale (28,3 %), mais seuls 10,8 % passent à l’action. Parmi les freins : « la perception d’un contexte économique incertain, un accès difficile au marché, et une culture entrepreneuriale peu ancrée, notamment à l’école », liste l’étude. En 2024, la création par nécessité redevient la principale motivation (53,4 %), devant la recherche d’enrichissement (43,4 %). 

Défaillances de PME : le point en Occitanie

ASC Ateliers sous traitance du Comminges, Saint-Gaudens (31). Fabrication d’autres fils et câbles électroniques ou électriques. Redressement judiciaire le 12 mai. Dernier CA communiqué : 2,1 M€ 

Antuka, Béziers (34). Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiments. Dernier CA communiqué : 1,1 M€. Liquidation judiciaire le 21 mai. 

Botanic, Perpignan (66). Commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie. Fermeture le 28 juin prochain (16 salariés). 

Safra, Albi (81). Industrie automobile. Redressement judiciaire le 20 mai. Dernier CA communiqué : 6,6 M€. 

Bio Audema, Vergèze (30). Commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légume. Dernier CA communiqué : 3,5 M€. Redressement judiciaire le 20 mai. 

Nergia, Argeliers (11). Achat, vente, installation de tous matériel de chauffage, climatisation et matériel se rapportant aux énergies renouvelables. Liquidation judiciaire le 12 mai. Dernier CA communiqué : 2,6 M€. 

Bustram de Montpellier : l’extension de la ligne A déjà en marche 

Lancement de l’avis d’enquête publique du projet d’extension de la ligne A de bustram (maîtrise d’ouvrage : Montpellier Méditerranée Métropole) vers les communes de Vendargues, Montpellier, Castelnau-le-Lez, Le Crès et Castries, apprend-on sur le site de la préfecture héraultaise. Après l’inauguration de la ligne A de bustram ce 22 mai (à (re)lire juste ici), cette enquête publique se déroulera du 16 juin au 16 juillet et est préalable à la déclaration d’utilité publique du projet. 

picto municipales - Les indiscretions

La mare aux municipales

Medef : Livre Blanc et Grand Oral

Le Medef prépare un Livre Blanc pour les municipales, comprenant les revendications des entrepreneurs portées auprès des futurs candidats. À Montpellier, l’organisation patronale souhaite mettre en place un « grand oral » auprès des candidats, « si possible le même jour. Le candidat LFI sera aussi invité, même s’ils ne répondent pas à nos sollicitations », glisse le Medef aux Indiscrétions.

La soirée de lancement des consultations a eu lieu le 11 février. ©Nîmes en commun
©Nîmes en commun


Le communiste Vincent Bouget mène la gauche pour tenter de gagner Nîmes

La gauche peut-elle reconquérir la Ville de Nîmes lors des municipales de 2026, où va se jouer la succession de Jean-Paul Fournier, maire LR depuis 2001 ?
Alors que la droite est scindée en deux à Nîmes, la gauche non mélenchoniste, impulsée par le communiste Vincent Bouget, s’affiche unie. Son mouvement, « Nîmes en commun », est en effet soutenu par « le Parti communiste français, le Parti socialiste, les Écologistes, le Parti radical de gauche, l’Après, Génération.s, Ensemble et Place Publique », liste-t-il. Côté PS, c’est Pierre Jaumain, patron du PS du Gard, qui soutient Vincent Bouget, pour « une alternative écologique, tournée vers la justice sociale et la démocratie locale. Nîmes est la plus grande ville de France où le PS s’efface au profit du PC » (Objectif Gard, début avril).

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Depuis février, le collectif Nîmes en commun, dirigé par le communiste Vincent Bouget. va au contact des habitants. « Les thèmes qui reviennent sont l’identité nîmoise, le développement urbain, la voirie, l’accès à la culture et au sport, liste Françoise Armand, militante, dans les colonnes de Midi Libre. « À côté de cela, la réalité que nous avons rencontrée à Pissevin est violente (sur fond de narcotrafic et de règlements de compte entre bandes rivales, ndlr). Des parents ne veulent plus que leurs enfants sortent », glisse Vincent Bouget.


Dans son livre blanc, présenté fin avril et détaillant des propositions en matière de sécurité, d’urbanisme ou encore de logement, le PS place la sécurité, notamment dans les quartiers Politique de la Ville, au centre des préoccupations. 

En 2020, Vincent Bouget, non soutenu par le PS et les Verts au premier tour, a obtenu 26,47 % des suffrages au second tour, dans une quadrangulaire face à Jean-Paul Fournier, Yvan Lachaud (LC) et Yoann Gillet (RN). 

  

Montpellier : habitat participatif à Ovalie

La Société d’équipement de la région montpelliéraine (Serm, groupe Altémed) lance un appel d’offres concernant la réalisation d’un projet d’habitat participatif sur la Zac Ovalie, à Montpellier. Le dépôt des candidatures est ouvert jusqu’au 25 septembre, 12h. Plus d’infos en cliquant ici.

Le Medef Montpellier déménage

Le Medef Hérault Montpellier (président : Jean-Marc Oluski) déménagera en fin d’année dans le bâtiment Le Némo, avenue Albert Einstein (Port Marianne), sur un plateau d’environ 400 m², en cours d’acquisition. Le siège actuel, dans le quartier Tournezy, est en passe d’être vendu, apprend-on de source proche.

Informatique : PC Soft (Montpellier) passe sous pavillon canadien

Basé à Montpellier, l’éditeur de logiciel PC Soft (environ 60 salariés) passe sous pavillon canadien. La PME annonce le 26 mai l’entrée à son capital du fonds canadien Constellation Software Inc. (CSI). « CSI poursuit le modèle de commercialisation initié début 2024, fondé sur l’abonnement, comme près de 80 % des éditeurs dans le monde », affirme la société. Transaction : Volaris Group.

Gers / Aéronautique : Amac Aerospace acquiert KES

Kreative Engineering Services, PME gersoise (L’Isle-Jourdain) spécialisée dans la conception et le développement de composants de cabines d’avion et de solutions techniques sur mesure, est acquise par le groupe suisse Amac Aerospace. 
En 2016, Amac avait racheté JCB Aéro, autre entreprise gersoise basée à Auch, positionnée dans la finition, la rénovation et la production en série de cabines haut de gamme pour les avions d’affaires.

Plus de décodages

Un local commercial mis à disposition des entrepreneurs locaux à Montpellier 

Mercialys (gestion de centres commerciaux) et le réseau Initiative Montpellier Pic Saint-Loup (président : Stéphane Cros) s’associent pour mettre à disposition des entrepreneurs un local commercial dans la galerie marchande d’Intermarché à Près d’Arènes, à Montpellier, lit-on dans un communiqué de presse ce 28 mai. De quoi tester la vente de produits ou de services, en dehors des circuits habituels. « Cela offre une étude de marché pour les créateurs d’une activité qui bénéficieront de la fréquentation de la galerie », souligne le communiqué de la galerie marchande. 

L’Atelier du Sirop s’implante à Mèze (34) 

Ce 23 mai, l’Atelier du Sirop ouvre les portes de sa nouvelle boutique à Mèze, apprend-on dans un post LinkedIn de Blue Invest, au cœur de la zone d’activité économique d’Engarone, à Mèze. La PME de 6 salariés portée par Loïc Dubuc et Cassandre Faivre, fabrique des sirops artisanaux pour épiceries fines et jardineries. D’ici deux ans, l’entreprise prévoit deux recrutements. De quoi accroître la capacité de production de 30 %, pour atteindre les 200.000 bouteilles produites annuellement. 

Le Grand Biterrois réunit ses réseaux économiques et patronaux  

Le 27 mai, première édition d’« Au cœur des réseaux du Grand Biterrois » (Pulse Béziers Méditerranée), soirée rassemblant 15 réseaux économiques du territoire au stade Raoul-Barrière de Béziers. L’événement a réuni 400 participants. Parmi les organisateurs : CPME Hérault, Medef Hérault Béziers, Pulse Béziers Méditerranée, CCI Hérault, Innovosud, ITS Fusion… Pour en savoir plus, ça se passe ici.

Le Vigan (30), ce bout de Gard cévenol qui veut se désenclaver 

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, se rend au Vigan (30) le 28 mai pour y visiter deux équipements, un centre de santé et un pôle universitaire, lit-on dans un communiqué de presse

Située à une heure de Montpellier, cette partie cévenole du Gard reste confrontée à un sentiment (et une réalité) d’isolement. Pour y remédier, les élus locaux – Région Occitanie, Denis Bouad (sénateur), Régis Bayle (président de la Communauté de communes), Sylvie Arnal (maire du Vigan) et Emmanuel Grieu (Mandagout) – veulent « renforcer l’accès aux soins, à la formation et au développement agricole ».

Après la visite du Centre hospitalier de Vigan, la présidente de la Région inaugure le centre de santé de Ma région, situé à proximité de l’hôpital. Le nouveau centre de santé du Vigan, le quatrième dans le Gard, assure déjà 4.700 consultations depuis son ouverture en octobre dernier. Trois médecins et deux secrétaires y sont salariés par « Ma Santé, Ma Région », le dispositif public régional visant à pallier les carences en médecine générale. 

L’autre volet de cette action territoriale concerne la formation. Le pôle universitaire du Vigan a accueilli 122 étudiants à la rentrée 2024. « Ce lieu est essentiel pour de nombreux jeunes et adultes en reconversion », a déclaré Carole Delga. « Nous n’avons pas toujours les moyens de faire des kilomètres pour nous former dans une autre ville. » Grâce au Campus Connecté et aux formations sanitaires (IFSI), les habitants peuvent désormais suivre un cursus sans quitter leur territoire. 

La visite s’est poursuivie à la coopérative La Castagnette, spécialisée dans la châtaigne cévenole.
En marge de cette visite, la présidente de Région a rencontré les agriculteurs du secteur. Plusieurs sujets sensibles ont été abordés : la prédation du loup, l’accès à l’eau, et l’avenir de l’abattoir du Vigan. Pour répondre à ces défis, la Région a mobilisé 37 M € d’aides exceptionnelles pour l’agriculture en 2024. Un contrat de filière viticole prévoit par ailleurs une enveloppe de 5 M € supplémentaires d’ici 2026.

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Une info passée au crible

A69 : reprise du chantier en vue dans un contexte explosif

A69 Bannieres Pont VC La Greze Juin 2024 - Les indiscretions
©DR

L’annonce de la possibilité de reprise du chantier de l’autoroute A69 entre Castres (81) et Toulouse (31), suite à la décision de la cour d’appel administrative de Toulouse, ravive les lignes de fracture. Soutien sans réserve, soulagement, consternation ou colère : des élus, syndicats, citoyens ou opposants environnementaux, chacun a tenu à faire entendre sa voix. 

Soulagement chez les partisans du projet. Jean-Louis Chauzy, président du CESER Occitanie, se félicite de la reprise, lit-on dans un communiqué de presse ce 28 mai. Il insiste sur l’intérêt général défini par les élus du suffrage universel, et appelle à rendre au Parlement la légitimité du débat démocratique. Il cite le bassin de Castres-Mazamet, qui aurait besoin de cette autoroute pour son attractivité (santé, université, économie, etc.). 

« Incompréhension et colère ». Anne Stambach-Terrenoir, députée LFI (2e circonscription) de Haute-Garonne, proteste sur X dans une déclaration virulente contre la reprise des travaux de l’A69. Selon elle, l’acceptation du sursis à exécution est un coup porté à la justice et à la protection de l’environnement. Elle dénonce un « droit à détruire » accordé par l’État, qu’elle qualifie de « pouvoir autoritaire » imposant sa volonté malgré l’absence de raison impérative d’intérêt public majeur. Cette décision traduit une urgence mal placée pour la députée, celle du concessionnaire et de l’État, « prêts à tout pour finir le chantier avant que la justice ne rende ses décisions ». 

Pour les pro-A69, une décision au service de l’emploi. Brigitte Micouleau, élue locale, se félicite sur les réseaux sociaux de la reprise des travaux. Pour elle, cette décision de la cour administrative d’appel de Toulouse est « une bonne nouvelle pour les habitants du bassin d’emploi de Castres-Mazamet ». Elle rappelle que ce projet, « jugé d’intérêt public majeur », avait bénéficié d’un large consensus. 

Les collectifs anti-A69 crient au scandale. Pour le collectif « La voie est libre », repris par Le journal d’ici, la reprise du chantier suscite « sidération » et « inquiétude ». Ils dénoncent une décision prise à la hâte par la justice, et l’absence de prise en compte des effets environnementaux. Ils rappellent que plusieurs recours en justice sont toujours en cours, et s’interrogent sur la légalité de la reprise. 

Carole Delga, défenseure de l’A69. Quant à Carole Delga (PS), présidente de la région Occitanie, elle se félicite d’« une décision de justice », selon des propos rapportés par Actu Toulouse. Elle exprime son soutien aux habitants et aux entreprises du sud du Tarn, « qui attendent la concrétisation de ce projet depuis plus de 30 ans ». Elle rappelle également l’ampleur de la concertation engagée autour de ce chantier, « 15 ans de concertation », une déclaration d’utilité publique obtenue en 2018, près de 300 M € déjà investis et 1000 salariés mobilisés depuis 2023. Soulignant que les travaux sont « achevés aux deux tiers », elle plaide pour qu’ils « puissent se terminer dans de bonnes conditions pour le bassin de vie de Castres Mazamet ». 

Le chantier redémarre, mais les tensions restent vives (analyse des Indiscrétions). Si les pelleteuses sont de retour entre Castres et Toulouse, les désaccords, eux, restent profonds. L’autoroute A69 incarne un projet emblématique des contradictions françaises entre développement local, urgence climatique et légitimité politique. La suite du chantier s’annonce technique, mais aussi hautement politique. 

B2 REGION OCCITANIE juin 2025 - Les indiscretions

Sang neuf

Nos jeunes d’Occitanie ont du talent

KOMI, l’application qui unifie la communication associative étudiante

Alan Retailleau
De gauche à droite : Amaury Fumard, Loshan Rasan et Alan Retailleau ©DR

À 22 ans, Alan Retailleau partage son temps entre la France et le Canada dans le cadre d’un double diplôme en ingénierie. C’est sur les bancs de l’IMT Mines Alès qu’il décide, avec deux camarades, de s’attaquer à un problème bien connu des étudiants : une communication associative fragmentée et inefficace. Ensemble, ils conçoivent KOMI, une application mobile conçue pour structurer les échanges et moderniser la vie étudiante de campus. 

Un parcours entre sciences et engagement. Originaire de Bretagne, Alan Retailleau a suivi un parcours scientifique en classe préparatoire avant d’intégrer l’IMT Mines Alès. Un choix guidé par la volonté de ne pas s’enfermer trop tôt dans une spécialisation. « J’avais de très bonnes bases en informatique, mais je ne voulais pas que mon cursus tourne uniquement autour du code. L’approche généraliste des Mines d’Alès me permettait de garder une certaine ouverture », explique-t-il aux Indiscrétions. Ce goût pour les projets ne date pas d’hier. Déjà au lycée, il multiplie les initiatives : président de la Maison des lycéens, il développe une première application mobile, « Cassette MBL », pour simplifier la gestion de la cafétéria. « Tout était noté à la main, on a remplacé ça par une appli où les ventes étaient enregistrées automatiquement. On suivait la trésorerie en temps réel », détaille-t-il. 

KOMI, une application née du « ras-le-bol » de Facebook. L’idée de KOMI germe dès sa première année à l’IMT Mines d’Alès. « On s’est retrouvés plongés dans une vie associative extrêmement riche, mais très difficile à suivre. Toutes les communications passaient par une unique page Facebook, utilisée pour tout : annonces officielles, soirées, événements… On était vite perdus. » Avec deux amis, Loshan Rasan (administratif et finances) et Amaury Fumard (communication), Alan imagine alors un outil dédié. Leur solution : une application mobile centralisant tous les éléments essentiels à la vie étudiante. « KOMI permet à la fois de discuter entre étudiants, de suivre l’actualité des clubs via un fil dédié, de consulter une vitrine des activités à venir, et même de payer directement depuis l’appli pour les événements. On a aussi intégré un calendrier partagé et des outils de gestion pour les clubs », résume-t-il. 

Une résistance au changement. Si le concept séduit rapidement les étudiants de première année, son déploiement s’est heurté à une certaine inertie. « Facebook est implanté dans les habitudes depuis 15 ans. Les premières années étaient enthousiastes, les deuxièmes hésitaient, et les troisièmes refusaient en bloc. » Une première version est développée en deux mois et testée à petite échelle. « Les retours étaient mitigés, on a donc continué à l’améliorer. La version que nous lançons à la rentrée 2024 est beaucoup plus aboutie. » Les premiers retours sont encourageants : « Le BDE a réalisé jusqu’à 4 000 € d’économies annuelles en frais de transaction. La participation étudiante aux évènements a augmenté, et les clubs disposent désormais de données concrètes pour évaluer l’impact de leurs actions. » 

Entre l’Occitanie et le Canada. L’ambition est maintenant d’arriver sur d’autres campus. « On a des concurrents, c’est certain. Mais on pense que notre solution, très intégrée et pensée avec et pour les étudiants, peut trouver sa place. » Alan Retailleau suit aujourd’hui un double diplôme au Canada, où il commence déjà à envisager une extension du projet. « L’application est traduite en plusieurs langues, et on commence à la présenter dans des campus nord-américains. » Une contrainte toutefois : le temps. « On n’est pas encore à plein temps sur le projet. Chacun de nous est en études ou en stage. Le projet avance bien, mais il faut trouver les bons relais. » 

Le commis du BDE. Quant au nom KOMI ? Il résume à lui seul la philosophie du projet. « J’ai été commis de cuisine pendant des années, et j’aimais l’idée du “commis du BDE”, celui qui aide dans l’ombre. Et puis il y a le “com” de communication, le “i’” pour interne… et le K, parce que ça sonne bien », confie-t-il. 

La HV Touch

Conseil RP

À ne pas manquer : Le Festival de l’info locale (FIL), rendez-vous pour les professionnels des médias de proximité, organisé par Ouest Medialab, prépare sa 7e édition, les 25 et 26 septembre à Nantes. Au menu, deux journées d’échanges autour des pratiques éditoriales, des innovations et des enjeux du secteur. Parmi les thématiques phares de l’événement : « Vers le tout vidéo ? », « Municipales 2026 : être à la hauteur des enjeux », et « Quand les médias font l’événement ». En 2024, le FIL avait rassemblé plus de 400 professionnels venus de toute la France. Réservez votre billet en cliquant ici

La phrase

« Le Sud de la France a besoin d’une production de bouteilles en verre de proximité. Nous dénonçons le manque d’investissement d’Owens-Illinois (actionnaire de la Verrerie du Languedoc – 164 salariés à Vergèze, Gard -, dont la fermeture a été annoncée début avril, ndlr). Il est urgent que des solutions soient trouvées, avec l’appui du gouvernement et des élus locaux, pour pérenniser cette production. »

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, le 28 mai, lors d’un déplacement à Vergèze, au cours duquel elle a notamment rencontré les organisations syndicales d’Owens-Illinois.

On s’en fout

Pas Sûrs de Gagner, Poisse Saint-Germain, QSG (Qatar Saint-Germain)… Depuis samedi soir, 22h45, on ne peut plus jouer ainsi sur l’acronyme PSG, depuis que le club de la capitale a marché sur l’Inter Milan, lors d’une finale de Ligue des Champions étonnamment à sens unique (5-0). 

La victoire de la résilience, après 13 ans d’échecs dans cette quête de la plus difficile des compétitions footballistiques, où les meilleurs joueurs du monde se livrent sans calcul. La victoire de la jeunesse, cette formation affichant la moyenne d’âge la plus basse de la compétition 2024-2025, à l’image de son attaquant français Désiré Doué, 20 ans ce mardi 3 juin.
Je n’ai jamais été supporter du PSG, mais cette équipe-là a su se rendre sympathique. Par son collectif, son football technique et de possession. 

Comment la magie a-t-elle pu ainsi opérer ? Par la patte de l’entraîneur ibérique Luis Enrique, bien sûr. Le départ des stars encombrantes et fournissant trop peu d’efforts défensifs, aussi.
On retiendra les 5 buts, évidemment. À titre personnel, j’ai trouvé remarquable la course défensive enragée de Kvara (je n’écris pas en entier le nom interminable de l’attaquant géorgien), à la 80e minute, alors que le match était déjà gagné pour Paris, à 4-0. Cette attitude vient raconter l’abnégation, la détermination ultime, la volonté de ne laisser aucun centimètre à son adversaire. 

J’ai une pensée amicale aux vrais supporters du club, qui sont passés par tant et tant de scénarios cauchemardesques et de gueules de bois du milieu de semaine (les matches de Ligue des Champions se déroulant les mardis ou mercredis soirs). 

J’en apprends plus

Ce sont encore eux, les Titis, les Parigots, qui en parlent au demeurant le mieux. « Je suis à l’étranger et devais prendre le vol retour au moment du match… J’ai déplacé l’horaire. On a regardé le match avec mon fils de 5 ans dans un petit village. Quel bonheur immense… » ; « Nous étions en grand week-end avec les enfants en Bretagne et le grand est rentré plus tôt pour le vivre à Boulogne avec ses copains à côté du Parc des Princes. Il était comme un fou. Il m’a dit que c’était le plus beau jour de sa vie. Des étoiles plein les yeux ! » 
Ou encore ce pote tatoueur, avec qui, après avoir visionné ensemble tant de matchs décevants du PSG, nous avions scellé un pacte implicite, consistant à ne voir cette année aucun match tous les deux (et surtout pas la finale), pour vaincre le mauvais sort : « Nous sommes maintenant réellement un grand club européen ! C’est une soirée aussi belle qu’en 1996 (première victoire du PSG en Coupe d’Europe, en Coupe des Coupes, autre compétition européenne aujourd’hui disparue, ndlr). Mardi, je me fais tatouer la Coupe !! » Tiens, je n’ai pas su glisser un « On s’en fout » sur la pelouse de cette rubrique. Le ballon rond me fait tourner la tête. 

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

Roquettes (31) : Patrimoine SA Languedocienne porte une résidence autonomie et une résidence intergénérationnelle

Résidence « Clémentia Roquettes »
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L’entreprise sociale pour l’habitat Patrimoine SA Languedocienne (groupe MIDI HABITAT) et l’association Ages (association Adhévie, Mutuelle du Bien Vieillir) posent la première pierre de la résidence « Clémentia Roquettes », apprend-on dans un communiqué de presse du 26 mai. Le projet prévoit 70 logements (52 T1 et 18 T2) répartis sur un bâtiment en R+1, destiné aux personnes âgées souhaitant rester autonomes. Réalisé par Patrimoine SA Languedocienne, maître d’ouvrage, et le cabinet d’architecture 11BIS Studio (Catherine Gago), il représente un investissement de 9 M€, avec le soutien de la Région Occitanie (subvention de 45 k€), de l’Ademe (subvention de 118 k€), de la Banque des Territoires (prêt de 6,9 M€) et de la Carsat (prêt de 2 M€), complété par les fonds propres de la société Patrimoine. Livraison prévue en septembre 2026, lit-on sur le site des résidences autonomies Ages. Est aussi prévue à proximité immédiate une résidence intergénérationnelle de 16 logements.

Patrimoine gère un parc de plus de 21.000 lots, implantés dans la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l’Aude, l’Hérault, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, logeant près de 40.000 personnes.

Déserts médicaux urbains : pôle santé en 2027 en cœur de Béziers (34) 

Viaterra operation-renouvellement-urbain-centre-ville-beziers-une_kursaal
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Le centre-ville de Béziers accueillera à l’horizon 2027 un pôle santé de 900 m², lit-on dans un communiqué de presse ce 26 mai et sur un post d’Office Santé. Situé dans l’ancien cinéma Le Kursaal, au 8 rue Boieldieu en centre-ville, le projet, à l’initiative de la Ville de Béziers et piloté par Office Santé et Viaterra (société d’aménagement), vise à répondre à l’urgence sanitaire locale. En attendant, un centre provisoire ouvrira dès octobre. 

En matière de soins, Béziers a du retard. Classée en zone d’action complémentaire par l’Agence régionale de santé Occitanie depuis 2022, la sous-préfecture héraultaise fait face à une désertification médicale jugée « alarmante » : moins de 30 % de médecins généralistes depuis 2014 et plus de 3.500 habitants sans médecin traitant en quartier prioritaire de la ville (QPV). « 22 % des assurés n’ont pas de médecin traitant, contre 13 % pour le reste de l’Hérault », précise Office Santé. 

Le pôle va proposer des consultations en médecine générale, des spécialités, des sages-femmes, des kinésithérapeutes et d’autres professionnels paramédicaux. Des espaces communs sont prévus pour « renforcer la coordination entre les praticiens ». 

Une opération en deux étapes. En attendant la livraison du bâtiment principal fin 2027, un centre de santé provisoire, Kersanté, ouvre ses portes en octobre. Il propose un mode d’exercice salarié, afin de garantir aux praticiens stabilité et coordination, tout en répondant à l’urgence locale. Le dépôt du permis est prévu ce mois-ci, pour un début des travaux de requalification entre le second semestre et début 2026 (menés par Viaterra). Le bâtiment doit être cédé à Office Santé en février 2027. Le projet est soutenu par le Crédit Agricole du Languedoc.

Vinci Immobilier : la résidence Bikube, en recyclage urbain à Montpellier 

La résidence Bikube de Montpellier compte 170 logements. ©LinkedIn Thierry Iacazio
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Vinci Immobilier livre à Montpellier sa deuxième résidence de coliving en copromotion avec Brownfields : Bikube, annonce Thierry Iacazio, directeur territorial Languedoc et directeur régional adjoint Méditerranée de Vinci Immobilier, dans un post LinkedIn ce 28 mai. Située au 46 boulevard de Strasbourg, cette résidence propose différents services : un bar-restaurant de 60 couverts, une salle de sport et un espace de coworking. La résidence propose 170 logements allant du T1 au T3. Montant de l’investissement : 23,8 M€ HT. « Cette résidence est un exemple de recyclage urbain, de reconstruction de la ville sur la ville, sur un ancien site industriel, propriété d’Engie, squatté qui plus est », indique Thierry Iacazio. L’inauguration de la résidence se déroulera le 1er juillet. Architecte : Jean-Baptiste Miralles. Maître d’œuvre d’exécution : ING Méditerranée. 

Un projet mixte de 52 logements à La Grande-Motte en 2029

Projet mixte La Grande Motte 2029
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Un projet immobilier, piloté par Sogeprom-Pragma, maître d’ouvrage, va voir le jour sur une parcelle de 2.700 m² en plein cœur de ville à La Grande-Motte (34), lit-on dans un communiqué de presse du 27 mai. Dessiné par l’agence parisienne Brenac & Gonzalez & Associés, ce programme comprend 52 logements, dont 26 en accession libre, allant du T3 au T5, pour une surface de plancher totale de 4.074 m². Les travaux démarreront au premier trimestre 2027 pour une livraison prévue début 2029. L’ensemble vise une haute performance environnementale, avec des bâtiments bioclimatiques et des matériaux bas carbone. « Avec des espaces végétalisés, des logements familiaux spacieux et des commerces de proximité, notre ambition est de créer un projet urbain ouvert, en respectant les principes fondateurs de la ville », notent Stéphan Rossignol, maire (LR) de la Ville et président de l’agglomération du Pays de l’Or, et Pierre Raymond, directeur régional de Sogeprom-Pragma. 

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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

ARTICLE SPONSORISÉ

Le Bassin de Thau lance un appel à projets pour la cession foncière d’un terrain a vocation bricolage et jardinerie

SPL Bassin de Thau AO cession fonciere - Les indiscretions

La Société Publique Locale du Bassin de Thau (SPLBT), aménageur urbain pour le compte de l’agglomération de Sète, pilote un projet de création de parc d’activités commerciales et tertiaires de 2,8 ha situé en entrée de ville Ouest de la commune de Marseillan, à proximité de la cave coopérative construite en 2021. La SPLBT lance cet appel à projet en vue de la commercialisation du lot 1 d’une superficie de 8.145 m² destiné à accueillir une activité de bricolage et de jardinerie dont la surface de plancher maximale développable sera de 2.000 m²
Le parc d’activités bénéficie d’une visibilité en façade de la route départementale RD28, reliant Marseillan à Bessan. Ce terrain constitue un site stratégique pour le développement économique de l’agglomération. Il est facilement accessible : à moins de 14 minutes de l’autoroute A9 (gare de péage d’Agde), à 11 minutes d’Agde et à seulement 30 minutes du port de Sète. Il est également très proche du centre-ville, à moins de 15 minutes à pied.

J’en apprends plus ici

Le parc commercial et tertiaire a pour objectif d’accueillir une offre commerciale complémentaire à celle du centre-ville en répondant à une demande hebdomadaire et occasionnelle adossée à des activités tertiaires et de services. En effet, le principe de parc monofonctionnel ne répond plus aux exigences règlementaires de la loi Alur qui impose des règles de mixité fonctionnelle et de densité. En outre, l’attente des clients évolue vers des centres permettant l’accueil d’équipement, de services ou de loisirs adossés aux activités commerciales. 

La composition du futur parc d’activités reprend ces principes d’aménagement et sera composé de trois lots, dont deux déjà en cours d’attribution dont la construction démarrera fin 2025. Sur le lot 2, quatre bâtiments offrirent des surfaces de commerces, services et bureaux et le lot 3 est dédié à un garage automobile de vente et réparation. Une zone de stationnement de 200 places sera créée sur le lot 2 avec des ombrières photovoltaïques et sera mutualisée à l’ensemble des lots.  

Le secteur économique du bricolage et de la jardinerie est un marché résilient qui reste en nette progression par rapport à 2019 et possède de nombreux atouts et leviers de croissance, dont la rénovation énergétique. En effet, cette activité est largement répandue, devenue presque un loisir, avec 60 % des Français se considérant comme bricoleurs. A Marseillan et dans un rayon 12 km, il n’existe pas de magasin de bricolage et de jardinerie. Les grandes enseignes de bricolage et de jardinerie sont situées à Agde, Béziers ou Sète, mais sont surtout destinées à la population de ces villes. Ce qui justifie le besoin d’implantation à Marseillan.  

Les enjeux de la création du PACT sont multiples. Sur le plan économique, il s’agit de répondre aux besoins en activités à court, moyen et long terme à l’échelle du territoire du bassin de Thau et sur la commune de Marseillan, tout en favorisant la création d’emplois. D’un point de vue foncier, le projet s’inscrit dans une démarche de sobriété et de densification urbaine car il contribue à combler une dent creuse entre le centre-ville et la nouvelle cave coopérative. Il présente également un enjeu urbanistique, architectural et paysager notamment par le choix de matériaux de construction des bâtiments d’activités durables et économes en énergie. Enfin, sur le plan environnemental, le PACT ambitionne d’être exemplaire par les mesures et innovations mises en œuvre pour atteindre les objectifs de développement durable (revêtements de sol perméables, photovoltaïque …). 

Les candidats sont invités à télécharger le dossier de consultation et à remettre leur offre avant le 30 juin, 12h, en cliquant ici.

APPELS D’OFFRES

Aménagement 🏗

BTP 👷‍♀

Occitanie Est 

La Serm lance un avis pour la réalisation d'un projet d'habitat participatif sur la Zac Ovalie à Montpellier. 

Le Sdis du Gard lance un avis pour l'étude de faisabilité et de programmation pour la construction d’un centre d’appels d’urgence des sapeurs-pompiers. 

La société d'économie mixte à opération unique de Port-La Nouvelle lance un avis pour des missions de conseil et d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour la conduite de la concertation autour du projet Nouveol 2.0. 

L’université de Paul-Valéry lance un avis pour des études de programmation pour la restructuration du bâtiment D du campus Pharmacie. 

La Ville d’Alès lance un avis pour des travaux pour les écoles. 

La société d’aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour la réalisation de travaux d'aménagement du centre d'art contemporain dans le cadre de la rénovation du Carré St Anne. 

La direction cycles de l’eau et urbanisme lance un avis pour une mission de maîtrise d'oeuvre relative aux ouvrages hydrauliques de la Garonnette à Saint-Gilles. 

La communauté d’agglomération du Pays de l’Or lance un avis pour des travaux de sécurisation de la digue de protection contre les inondations de la Balaurie. 

La Ville de Bellegarde lance un avis pour un marché de contrôle technique relatif à la réalisation d'un centre de secours. 

La DIDDI d’Occitanie lance un avis pour la conception et la réalisation pour la réparation et le renforcement des éléments structurels situés dans le hangar des Douanes de Nîmes.  

Occitanie Ouest 

La commune de Miélan lance un avis pour un concours restreint de maîtrise d'oeuvre pour la construction de la nouvelle gendarmerie. 

La communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées lance un avis pour des travaux de réhabilitation du bâtiment 111 de l'arsenal pour l'aménagement d'une médiathèque. 

La Ville de Toulouse lance un avis pour le réaménagement des locaux de l’antenne théâtre du conservatoire à rayonnement régional. 

Le centre hospitalier de Rodez lance un avis pour la construction de l'institut cardio-vasculaire du Rouergue et l'extension du service de réanimation soins critiques. 

Le Département de l’Aveyron lance un avis pour l’aménagement de la RN88 à 2x2 voies Rodez / A75.  

L'Inrae lance un avis pour des travaux de rénovation du bâtiment B4 à Auzeville Tolosane (31). 

Toulouse Métropole lance un avis pour des travaux de réalisation d'aires de jeux. 

Le Département de l’Aveyron lance un avis pour des travaux d’entretien, de grosses réparations et de travaux neufs. 

La communauté de communes de Haute-Bigorre lance un avis pour la rénovation technique et énergétique de la halle des bassins du stade nautique André Boysson. 

Spl Arac Occitanie lance un avis pour des travaux pour la démolition de quatre maisons d'habitation. 

Oppidea lance un avis pour une maîtrise d’œuvre d'exécution des espaces publics pour la réalisation des travaux d'aménagement sur la ZAC Oncopole. 

Le syndicat mixte du bassin Célé Lot Médian lance un avis pour des travaux de restauration de zones humides. 

La mairie de Millau lance un avis pour une mission d’assistance à maitrise d’ouvrage pour la construction d'un nouveau cinema. 

La CPAM de Haute-Garonne lance un avis pour des travaux d’entretien et de rénovation des bâtiments. 

Le Grand Montauban lance un avis pour des travaux de réhabilitation du pont route de Saint-Etienne-de-Tulmont sur le ruisseau de l'Angle. 

La Ville de Rodez lance un avis pour des travaux d’aménagement de la grange de la Boriette. 

Le Département de l’Aveyron lance un avis pour la restructuration du palais episcopal à Rodez. 

La communauté de communes Aubrac Carladez Viadène lance un avis pour des travaux d’extension et de réaménagement de la maison de santé de Laguiole. 

Déchets 🗑️

Occitanie Est 

La communauté de communes Terre de Camargue lance un avis pour une collecte en porte à porte et en apport volontaire des déchets ménagers et assimilés. 

Eau 💧

Occitanie Est 

Le bureau de recherche en géologie minière lance un avis pour des travaux d’entretien de la station de traitement des eaux minières de Destival, Saint Martin de Valgalgues (30). 

La communauté de communes du Grand Pic Saint Loup lance un avis pour le déploiement, la gestion et la maintenance d’un système de relève à distance avec le renouvellement/équipement des compteurs d'eau potable. 

Occitanie Ouest 

Le syndicat mixte interdépartemental de la Vallée de la Lèze lance un avis pour l’entretien régulier des cours d’eau. 

Immobilier 🏟️

Occitanie Ouest 

La société anonyme Interrégionale Polygone lance un avis pour la construction de l’Ehpad de 70 lits « les clarines » sur la commune d’Onet-le-Château. 

Industrie 🏭

Occitanie Est 

L’agglomération du Gard rhodanien lance un avis pour un appel à projets pour un reconversion industrielle du site l’Ardoise. 

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

Le Département du Lot attribue le marché de travaux d'aménagement de la côte du Cluzel à Buesa. Valeur totale du marché : 6 763 840,88 euros. 

Le Conseil départemental de l'Hérault attribue le marché de création d'un giratoire à Entre-Vignes à Eiffage Route Grand Sud Est Languedoc Roussillon. Valeur totale du marché : 259 996,10 euros. 

Le Sictomu attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour la rénovation du quai de transfert d'Argilliers (Gard) à Antea Group. Valeur totale du marché : 49 990 euros. 

Le conseil départemental des Pyrénées-Orientales attribue le marché accord-cadre pluriannuel pour la prestation de transport dédié au service de navettes du site Classé du Lac des Bouillouses au groupement Transports Cerdans (mandataire) / Transports Comas. Valeur totale du marché : 1 666 666 euros. 

Le syndicat mixte du bassin versant de la Têt attribue le marché de réalisation ou actualisation des mesures de sauvegarde à Mayane et Sector société d'études et de conseils en technologie et organisation. Valeur totale du marché : 227 587,38 euros. 

Toulouse Métropole attribue le marché de confection et fabrication d'objets promotionnels conçus par réemploi de matières fournies par la collectivité au pôle textile national APF Entreprises, Recycloc Textile et Tissena. Valeur totale du marché : 2 400 000 euros. 

Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché d'achat d'espaces publicitaires, d'actions de communication et de billets pour le développement des sports extrêmes - FISE Montpellier 2025 à Hurricane Action Sports. Valeur totale du marché : 416 666, 67 euros. 

La mairie d'Auch attribue le marché accord-cadre de travaux d'aménagement des espaces publics de la caserne Espagne au groupement ID Verde / Hansen. Valeur totale du marché : 610 000 euros. 

Toulouse Métropole attribue le marché de travaux d'enfouissement de réseaux aériens de télécommunication PL à Dalkia Electrotechnics, Eiffage Energie Systèmes Sud Ouest... Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 6 000 000 euros. 

Plus de marchés ici

Le CCAS de Toulouse attribue le marché accord-cadre de travaux d'entretien, de réparation et d'amélioration des bâtiments à BT Roc, Entreprise Travaux Platrerie, Midi Aquitaine... Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 9 400 000 euros. 

L'EPTB Gardons attribue le marché d'étude de restauration écologique et espace de mobilité de la Braune et ses affluents à Agil Eau. Valeur totale du maché : 32 700 euros. 

Le port Sud de France attribue le marché global de performance our le projet d'ombrières photovoltaïques sur l'Arrière-quai G à la Spie Citynetworks. Valeur totale du marché : 995 165,22 euros. 

Le centre hospitalier Alès-Cévennes attribue le marché de fourniture et acheminement de gaz naturel pour les sites extérieur du centre hospitalier à Electricité de France. Valeur totale du marché : 177 000 euros. 

La mairie de Béziers attribue le marché d'études géotechniques et auscultations d'ouvrages d'art à Fondasol, Ginger CEBTP et Geos Ingénieurs Conseils. Valeur totale du marché : 1 520 000 euros. 

La commune des Angles (66) attribue le marché de travaux sur le réseau pluvial à Areny. Valeur totale du marché : 370 000 euros. 

L’agenda

Vos événements en Occitanie.

Mardi 3 juin :

Webinaire “Le contexte économique et politique actuel aux États-Unis : décryptage”, organisé par le Club pays Occitanie-Etats-Unis en collaboration avec la Région Occitanie, à 15h. Inscriptions sur export@laregion.fr.

Mardi 3, jeudi 5, mardi 10 et jeudi 12 juin :

Visioconférences sur le Programme d’accompagnement pour les néo-exportateurs, organisées par AD’OCC. Plus d’informations ici.

Mercredi 4 juin : 

Salon Intersud destiné aux industriels et aux professionnels du bâtiment de l'Occitanie au Parc des Expositions de Béziers. Toutes les informations ici.

Jeudi 5 juin :

Débats d'Élixir : « Comment faire venir les investisseurs ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Lab Immo Midi Libre « Smart immobilier : les nouvelles frontières du numérique » à l'Hôtel Saint-Côme (Montpellier) à 18h30. Inscription ici.

Masterclass cinéma, organisée par la Cité de l’économie et des métiers de demain, de 18h30 à 20h30 à Montpellier. Plus d’informations ici.

Les rendez-vous de l'Eco : le financement haut de bilan, organisé par AD’OCC, de 9h30 à 12h30, à la Maison de Ma Région à Rodez. Plus d'informations ici.

Visio-conférence “Les Matinales hydrogène Occitanie”, organisée par AD’OCC, de 9h à 10h. Plus d'informations ici.

Visio-conférence “Les Matinales du Numérique en Santé”, organisée par AD’OCC, de 8h45 à 9h45. Plus d'informations ici.

Journée “Oser Innover dans l’agro-alimentaire”, organisée par AD’OCC, de 16h30 à 18h, dans les locaux de l’entreprise JPS Lait – Ariège à Lézat-sur-Lèze. Plus d’informations ici.

Mardi 10 juin :

2ᵉ Journée Réemploi : “Le réemploi en maîtrise d’ouvrage publique”, organisée par Premeo, de 9h à 12h au Pôle Realis (Montpellier). Plus d’informations ici, et inscriptions là.

43ème Café du DAVOS des PME, organisé par DAVOS à 18h15, au Clos de l’Aube rouge à Castelnau-le-Lez (34). Thème : "Quel est ce gisement de richesses inexploité par les TPE et PME ?". Inscriptions sur mail@davosdespme.org.

Les rendez-vous de l'Eco : Transfo 360, organisé par AD’OCC, de 17h30 à 19h30, à la Maison de Ma Région à Tarbes. Plus d’informations ici.

Réunion d'information pour développer le réemploi des bouteilles de vin Pays d'Oc IGP, organisée par Pays d’Oc IGP et Adelphe, à Vinalia au Domaine de Manse à Maurin (Lattes), de 14h à 16h. Plus d’informations ici.

Jeudi 12 juin :

Rencontres de la Ruralité organisées par l'association des maires du Tarn à Lacaune (81) à partir de 8h30. Tout savoir ici.

Visio-conférence “Oser Innover avec l'IA et le digital pour gagner en productivité !”, organisée par AD’OCC, de 16h à 17h30. Plus d’informations ici.

Du vendredi 13 au dimanche 15 juin :

Salon des agricultures méditerranéennes à Villeveyrac (34) organisé par Midi Events et Sète Agglopôle Méditerranée. Plus d'informations ici.

Samedi 14 juin :

Forum de la santé et du handicap, organisé par la ville de Castelnau-le-Lez, de 10h à 16h, dans le quartier Eurêka. Plus d’informations ici.

Samedi 14 et dimanche 15 juin :

8ᵉ édition des 24H Saint-Pierre. Plus d'infos ici.

Lundi 16 juin : 

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mardi 17 juin :

Assemblée générale organisée par Interbio Occitanie, de 9h à 17h au Domaine du Mas Neuf (Vic-la-Guardiole). Informations ici et inscription là. 

Mardi 17 et mercredi 18 juin :

Convention d’affaire internationale “Occitanie Food Connexion”, organisée par AD’OCC, au Domaine des Grands Chais à Mauguio. Inscriptions ici.

Jeudi 19 juin :

Les rendez-vous de l'Eco “les Rencontres du CEA”, organisé par AD’OCC, à la Pépinière Cap Delta à Verniolle, à 8h45. Plus d’informations ici.

Rendez-vous des Instants Eco, organisé par la CCI Aude, à partir de 12h à Innoveum, Pépinière-Hôtel d'entreprises (Narbonne). Inscriptions ici.

Vendredi 20 juin : 

Journée stratégique du pôle Aqua-Valley organisée au Mas Merlet (Nîmes). Plus d'informations ici.

Événement ITCON France 2025, organisé par LAZARSOFT, à l’Horizon Resort Massane à Baillargues, depuis 8h30. Inscriptions ici.

Rencontre Acheteurs/Fournisseurs de la filière BTP Durable, organisée par la CRESS Occitanie, Montpellier Méditerranée Métropole, RES’OCC, Synethic et Envirobat Occitanie, à la cité de l’économie des métiers de demain à 9h. Inscription ici.

Mardi 24 juin : 

Matinale deeptech "Les watertech au service des ressources en eau" organisée par POC Media, Inrae et l’Institut Carnot Eau & Environnement à Hydropolis (Faculté de pharmacie, Montpellier) à partir de 9h. Informations ici.

Jeudi 26 juin :

6ᵉ club des entrepreneurs sur le thème «Energies renouvelables : nouvelles contraintes, nouvelles solutions, pour quelles ambitions ? », organisé par MedVallée et la Banque Populaire du Sud, de 11h à 13h, à Montpellier Ynov Campus (quartier Cambacérès). Plus d'infos ici, et inscription là.

Journée Eau & Cosmétique "Qualité et traitement de l'eau en cosmétique" organisée par Cosmetopôle et Cosmed à Nîmes. Informations et inscription ici.

Journée “Chaleur renouvelable”, organisée par AD’OCC, à la Cité de l’économie et des métiers de demain à Montpellier, de 9h à 12h30. Plus d’informations ici.

Plus d'événements ici

Vendredi 27 juin :

Rendez-vous « cybersécurité, data et IA, protéger et sécuriser son entreprise », organisé par la FFB Occitanie et la SMABTP à partir de 8h45, à Montpellier à la FFB Occitanie. Inscription ici.

Mardi 1er juillet :

5ᵉ édition des distinctions des Entreprises Responsables et Engagées organisée par la CPME Hérault à partir de 13h au Domaine d’Ô (Montpellier). Information ici et inscription là.

Mercredi 2 juillet :

3ème édition de la convention d’affaires “BtoHelath”, organisée par AD’OCC à l’Arsenal - Université Toulouse Capitole, de 10h50 à 15h25. Plus d’informations ici.

Jeudi 3 juillet :

Soirée d’anniversaire de l'UOM, au Domaine Viavino, Entrevignes, à partir de 17h30. Inscriptions ici.

La 10ᵉ édition de ”Place à l’Entreprise”, organisée par le MEDEF Gard au Mas Merlet à Nîmes, à partir de 16h. Plus d’informations ici.

Mardi 8 et mercredi 9 juillet :

Rendez-vous “Rencontres nationales de l’ingénierie territoriale” organisé par l’AITF et le Centre national de la fonction publique territoriale, au Centre Pierre Baudis à Toulouse (Haute-Garonne). De 9h à 17h. Plus d’infos ici. 

Lundi 8 septembre :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mercredi 10 septembre : 

Rencontres des Entrepreneurs de France organisée par le Medef Hérault Montpellier au Domaine des Grands Chais à Mauguio (34). Tout savoir ici.

Jeudi 18 septembre :

Débats d'Élixir : « Comment appréhender les nouvelles tendances ? », organisé par Midi Events dans le Gard (lieu à définir). Inscription ici.

Rentrée solennelle de Montpellier Management à partir de 18h30 à l'Espace Richter.

Vendredi 26 septembre :

7ᵉ édition du salon des Communes et des Intercommunalités de l'Hérault au Parc des Expositions de Béziers. Tout savoir ici.

Jeudi 9 octobre : 

Débats d'Élixir : « Comment s'affranchir de la loi Évin ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Vendredi 7 novembre :

4ᵉ édition du salon des Communes et des Territoires de l'Aude à Limoux. Plus d'informations ici.

Jeudi 13 novembre : 

Débats d'Élixir : « L'eau : une ressource vitale pour le vin », organisé par Midi Events au siège de L'Indépendant. Inscription ici.

Lundi 17 novembre :

Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.

Jeudi 27 novembre : 

Débats d'Élixir : « L'oenotourisme est-il la solution ? », organisé par Midi Events aà Pays d'Oc (34). Inscription ici.

Jeudi 18 décembre : 

Débats d'Élixir : « La recherche est-elle optimiste ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

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Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

JOURNALISME

Pour Les Échos :

  • Enquête : l’impact du narcotrafic sur les commerces à Montpellier
  • Séries d’été :
    • « Duo aux commandes » : Julien et Myriam Tuffery (Atelier Tuffery, Florac – 48)
    • « Tourisme industriel » : coopérative oléicole L’Oulibo (Bize-Minervois – 11)
    • « Enjeux du littoral / Argelès-sur-mer (66) : comment vivre demain avec 52 campings, dans un département exposé au manque d’eau ? »

Pour ToulÉco :

  • Portrait de Cyril Brun (Banque Populaire du Sud)
  • Axeptio (gestion du consentement sur Internet)

BoisMAG :

  • Enquête « Sciages de France », parution en mai

  • Enquête « Sur les commerces du bois », parution en juillet

RÉDACTIONS

Magazine l'Occitan : pour fin mai 2025, co-rédaction d'un magazine papier portant sur l'actualité économique de la région.

Occitanie News (Région Occitanie) : pour mai 2025 , articles sur Tenderlift (66), Cobratex (32) et Reev (31). La newsletter Occitanie News de mai est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.

Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.

Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massane (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).

 

ANIMATIONS

11 juin : Conférence débat sur le logement social dans l'Aude, pour Habitat Audois, à l'occasion du 7000e logement du bailleur social à Ferrals-les-Corbières (11).

11 juin : Animation de la Soirée finance verte au MIBI à Montpellier 

23 juin : Animation de la table ronde : « Comment gérer l’incertitude en entreprise ? », organisé par le Club ETI Occitanie à la Banque Populaire à Balma (31).

26 juin : 6e club des entrepreneurs organisé par MedVallée et la Banque Populaire du Sud, Ynov Campus Montpellier.

27 juin : 3e édition de l'événement Bâtisseurs de Futurs de la FFB Occitanie, Montpellier.

2 juillet : Soirée Réseaux Agencehv. Coanimation Sarah Nguyen Cao Khuong / Hubert Vialatte.

4 juillet : Animation, pour EDF, des tables rondes célébrant les 60 ans de la concession du Chassezac (barrages hydroélectriques), à Pied-de-Borne (48).

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