Occitanie Invest met en lumière les innovations de 23 entreprises

24 mars 2025
Occitanie Invest 2025
©Capitole Angels

23 entreprises lauréates de la sélection 2025. La convention d’affaires Occitanie Invest s’est tenue, ce 20 mars, à La Cité, à Toulouse, lit-on dans un communiqué de presse d’Ad’Occ, agence de développement économique de la Région Occitanie. L’occasion pour les dirigeants de chaque entreprise lauréate de se présenter devant un parterre d’investisseurs. En 2025, le dispositif Occitanie Invest fête ses 20 ans et permet aux lauréats, startups ou entreprises en croissance, de bénéficier d’un accompagnement ciblé de 6 semaines pour préparer une levée de fonds et se connecter à d’éventuels investisseurs. Depuis 4 ans, Occitanie Invest a permis de lever, auprès de ses lauréats, plus de 237 M€. 

Une plateforme pour clarifier l’ensemble des tâches d’une entreprise. AirSaas (dirigeant : Bertran Ruiz, Labège – 31, 11 collaborateurs) souhaite lever à minima 500.000 € pour développer sa solution qui permet de prioriser et de scénariser l’ensemble des initiatives engagées par les différentes équipes d’une même société. 

Détecter des AVC grâce à l’IA. C’est la promesse d’Ai-Stroke (Montpellier, 6 salariés, dirigeant : Cédric Javault) qui vise un lancement commercial pour 2026. La startup espère proposer une solution pour détecter les AVC avant l’arrivée à l’hôpital. L’entreprise vise un effectif de 25 salariés à terme. 

Un logiciel pour la gestion des cultures agricoles. Assolia (Toulouse – 31, 13 salariés, dirigeant : Rémy Dangla) développe un logiciel qui permet aux agriculteurs d’accroître leurs marges et réduire l’usage d’intrants. L’entreprise espère lever 800.000 €. 

Transformer son toit en réservoir d’eau de pluie. Cactile (Albi – 81, 2 salariés, dirigeant : Jean-Baptiste Landes) développe une solution pour transformer les façades et les toitures des bâtiments en réservoirs d’eau de pluie. La jeune société souhaite lever 1,3 M€. D’ici 2026, l’entreprise vise 1 M€ de chiffre d’affaires, et prévoit de recruter prochainement 9 personnes supplémentaires. 

Un outil pour gérer sa base de données RH. ClicNwork (Montpellier – 34, 12 salariés, dirigeant : Julien Artigue) déploie une solution pour optimiser et valoriser la gestion et les bases de données RH. Pour appuyer sa croissance, la société compte lever 1,5 M€ d’ici la fin 2025.

Je découvre la totalité des lauréats 

Faciliter la formation de salariés des petites entreprises. La solution de Matchers (Castelnau-le-Lez – 34, 25 salariés, dirigeant : Jean-Marie Dupré) : former les salariés, mais aussi les accompagner dans le projet qui justifie la formation. Une vision à 360° pour laquelle l’entreprise souhaite lever 4 M€.

Un médicament pour douleur chronique sans dépendance. Dolinnov (Montpellier – 34, 3 salariés, dirigeant : Grégoire Serra) travaille sur un candidat-médicament qui agirait sur le système nerveux périphérique et non central contre les douleurs chroniques. Cette approche pourrait permettre de ne pas créer de dépendances, alors qu’une crise des opioïdes frappe les États-Unis. La société souhaite lever plusieurs tickets d’un montant compris entre 250 k€ et 500 k€ cette année, avant de lever 5 M€ en 2026. 

Des modules de formations créés par l’IA. La société Edtake (Toulouse – 31, 15 salariés, dirigeant : Alexandre Lect) permet à des formateurs de concevoir des modules de formation par intelligence artificielle. La société souhaite lever 3 M€ pour continuer à grandir. 

Traquer le cycle de vie des produits manufacturés. EnCaps (Montpellier, 9 salariés, dirigeants : Pascal JardéAntoine JanningVincent Anselmo) déploie une solution pour assurer la traçabilité de tous types de produits, et espère lever 2 M€ pour renforcer ses équipes et poursuivre sa commercialisation. 

Des capteurs pour scruter les fissures des bâtiments. Feelbat (Jacou – 34, 17 salariés, dirigeant : Jean-Christophe Habot) propose une solution de monitoring pour scruter les fissures de bâtiments et ouvrages d’arts à destination de bureaux d’études et gestionnaires. L’entreprise jacoumarde vise entre 17 et 20 M€ de chiffre d’affaires en 2030, dont 80 % à l’international. La société compte lever 3,5 M€ cette année pour financer un développement commercial. 

Un airbag contre les inondations. Floodframe (Toulouse, 6 salariés, dirigeant : Philippe Dussoulier) cherche à lever 1 M€ pour sa solution brevetée qui protège intégralement les bâtiments contre les inondations. En 2025, 19 M de Français vivent en zone inondable. 

Permettre aux candidats-médicaments d’être plus ciblés. G. Clips Biotech (Labège – 31, 6 salariés, dirigeant : Rosie Dawaliby) propose une plateforme pour faciliter la candidature de candidats-médicaments qui n’atteignent que trop peu le stade de commercialisation. Mieux ciblés, ces médicaments auront moins d’effets secondaires. L’entreprise souhaite lever 1 M€. 

Des vitrages pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments. Avec ses vitrages de protection solaire, innovants et sans maintenance, Immoblade (Toulouse, 10 salariés, dirigeant : Xavier Sembely) promet d’améliorer les performances énergétiques des bâtiments. Pour accompagner sa croissance, la société souhaite lever 1,4 M€. 

Un logiciel pour personnaliser le parcours de soins des patients. KanopyMed (Montpellier, 6 salariés, dirigeant : Ulysse Rodts) développe le logiciel Predic à destination des cardiologues pour limiter les hospitalisations. Une levée de fonds de 750.000 € est attendue. 

Des plantes d’intérieur sans entretien. C’est la promesse de l’héraultais Meamea (Castries – 34, 80 salariés, dirigeant : Alexandre Beranger) qui conçoit une plante bioartificielle à partir de 90 % de plante naturelle. Pour son développement industriel, l’entreprise souhaite lever 10 M€. 

Du biocarbone à partir de biomasse. L’entreprise Miraïa (Toulouse, 5 salariés, dirigeant : Jean Escaffre) produit du biocarbone, un charbon végétal à partir de résidus de biomasse. Une levée de fonds permettrait à la société de financer son pilote industriel à Ausson, sur le territoire de Comminges, et pour finaliser la R&D. 

Une station d’épuration décarbonée à énergie positive. NXO Engirneering (Cournonsec – 34, 9 salariés, dirigeant : César Narvaez) souhaite lever 7 M€, dont 5 M€ en equity (prise de participations en actions pour les investisseurs, note). Sa solution brevetée permet de dépolluer et décarboner les eaux usées et d’utiliser les résidus pour en faire une énergie renouvelable. 

Faire pousser des plantes sur Mars. Orius (Toulouse, 16 collaborateurs, dirigeant : Paul-Hector Oliver), recréé l’écosystème nécessaire au développement des plantes (lumière, température, nutrition, hygrométrie), sur Terre… ou ailleurs. En collaboration avec le Centre national d’études spatiales, Orius cherche à lever 5 M€ pour développer son idée. 

Prévenir les incidents ferroviaires grâce à l’IA. RAILwAI (Montpellier, 15 salariés, dirigeant : Jean-Michel Estibals) permet d’anticiper les défaillances d’infrastructures, et ainsi prévenir les incidents ferroviaires. Pour sa solution, la société veut lever entre 3,5 et 4 M€. Cette plateforme concerne trains, métros, tramways. 

Réduire les vibrations pour préserver la santé des personnes et des équipements. Tacita Dynamics (Toulouse, 4 salariés, dirigeant : François Dorgeret) travaille sur le premier puits d’énergie non linéaires, nommé « AirNES », une technologie nouvelle dans le domaine de l’amortissement des vibrations. La société souhaite lever 900.000 €. 

Des « tueurs de carbone » pour décarboner son activité. Take[Air] (Toulouse, 16 salariés, dirigeant : Benjamin Vigneau) développe une plateforme à l’aide de « carbon killers », c’est-à-dire des experts en décarbonation, pour permettre aux entreprises de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. La société pousse sa réflexion sur le développement d’un volet RSE. Take[Air] souhaite lever 4 M€. 

Une aide à la rééducation périnéale. Vivaltis (Montpellier, 30 salariés, dirigeant : Georges Billard) permet une prise en charge de la rééducation périnéale grâce à des dispositifs électro-médicaux. Déjà présent dans 30 pays, Vivaltis souhaite lever 2,5 M€ pour lancer deux nouveaux produits : un outil de diagnostic et de détection de la prévalence à l’incontinence, et une orthèse qui va permettre d’éviter les fuites urinaires sans chirurgie. 

Les Causses, capitale du gravel en France. Wish One (Millau – 12, 1 salarié, dirigeants : François-Xavier Blanc et Maxime Poisson) fait le choix du local pour concevoir ses vélos gravel (discipline combinant le vélo de route et le tout-terrain). Les seuls Aveyronnais parmi les lauréats d’Occitanie Invest souhaitent lever 1,5 M€ pour accélérer la croissance industrielle de leurs vélos « made in France ». La marque planche sur un chiffre d’affaires de 10 M€ d’ici 2030. 

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