B2_VINCI AUTOROUTES_24mars2025

Les indiscrétions

La classe de Commeinhes

Semaine du 5 mai 2025

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Samuel Hervé (Medef Occitanie), veut de la simplification

Samuel Hervé (Medef Occitanie), veut de la simplification

Président du Medef OccitanieSamuel Hervé appelle à une simplification de l’environnement des entreprises, lit-on dans un communiqué de presse le 29 avril. Face au regain d’intérêt pour l’entrepreneuriat, le responsable patronal tire la sonnette d’alarme sur un frein : « les 320.000 normes qui pèsent sur le quotidien entrepreneurial ». Il plaide pour des mesures « visibles et rapides », comme le « test PME » qui permet d’expérimenter toute nouvelle réglementation avant sa mise en vigueur. Il propose de « supprimer les réglementations obsolètes, raccourcir les délais et passer d’une culture de la sanction à celle du conseil ». 

Johan Laurell, IKEA France / RetourMat, La Cavalerie (12)

Johan Laurell, IKEA France / RetourMat, La Cavalerie (12)

Le PDG d’IKEA France inaugurera à La Cavalerie (12), le 15 mai, la nouvelle infrastructure RetourMat, filiale de l’enseigne suédoise dédiée au démantèlement et au recyclage de matelas. L’entreprise dispose actuellement de quatre usines aux Pays-Bas, deux en Angleterre et une en Suède. RetourMat est le premier site de l’entreprise en France. Ce projet d’implantation, créateur d’emplois, est accompagné par l’agence de développement économique Ad’Occ (Région Occitanie, plus à lire en cliquant ici)

Emmanuelle Gazel, Millau / l’effet sport

Emmanuelle Gazel, Millau / l’effet sport

La maire PS de Millau (12) insiste sur l’impact des événements sportifs (100 km de Millau, course du viaduc, gravel, Trail des Templiers, Natural Games…) sur l’attractivité de la cité gantière. « Par exemple, les trailers reviennent après les événements, pour découvrir un territoire qu’ils n’auraient pas connu sans le rendez-vous sportif, confie l’élue aux Indiscrétions. Dans les nouvelles populations qui s’installent, l’un des critères de choix est la possibilité de la pratique d’un sport de pleine nature : trail, VTT, slackline, parapente… Nous avons réussi à inverser la tendance de décroissance de la population, avec, aujourd’hui, 22.000 habitants. » Elle annonce par ailleurs la « mise en place d’un observatoire du centre-ville, pour recenser les locaux commerciaux vacants auprès des porteurs de projets » et se félicite de l’inscription, en septembre dernier, du centre-ville en « France ruralités revitalisation » (exonération de CFE et d’impôt foncier, taxation progressive sur les locaux commerciaux vacances). 
> Emmanuelle Gazel interviendra le 21 mai à l’Opéra Comédie de Montpellier lors des Assises du Centre-Ville, sur la table ronde « Animer et faire rayonner son centre-ville » (15h-15h45). Agencehv (Hubert Vialatte) aura le plaisir d’animer la journée. Nos références en matière d’animation de débats en cliquant ici.

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Pour mieux faire vivre les halles de centre-ville (horaires élargis), la Ville finance à 50 % des animations – dégustation de Roquefort, spectacle de chanteuse lyrique… « Il ne suffit pas de dire aux gens que les halles ouvrent plus longtemps pour qu’ils viennent, explique-t-elle. Il faut créer des événements pour les attirer, et qu’ils se rendent compte des bénéfices de ces horaires élargis. » 

Laurent Paul, France Travail Hérault

Laurent Paul, France Travail Hérault

Il est nommé directeur départemental de France Travail Hérault à compter de ce 5 mai, apprend-on dans un communiqué de presse du 30 avril. Il occupait ce même poste sur la zone Aveyron-Tarn depuis janvier 2024. Laurent Paul succède à Philippe Soursou, qui a pris la direction de Mayotte, on en parlait dans Les Indiscrétions la semaine dernière, à (re)lire ici.

Pierre Carli, Capitole Angels

Pierre Carli, Capitole Angels

« Le nombre de membres actifs de Capitole Angels, réseau de business Angels en Occitanie Ouest (ex-Midi-Pyrénées), a grimpé en 12 mois de 67 à 90. L’objectif d’atteindre les 100 à la fin de l’année semble en accord avec la dynamique actuelle du réseau, indique Pierre Carli, président de Capitole Angels. Notre région regorge de pépites qui n’attendent qu’un coup de pouce pour décoller. » Le réseau finalise le closing d’opérations d’investissement sur deux start-ups. 

Capitole Angels vient par ailleurs d’augmenter le capital de sa Société d’Investissement de Business Angels (SIBA), qui atteint dorénavant 1 M€. Ce montant sera investi sur trois ans. En 2025, le réseau Capitole Angels envisage le financement de startups à hauteur de 700 k€.

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Aux deux startup levant des fonds, s’ajoutent « huit dossiers prometteurs en cours d’étude, qui devraient donner lieu à une nouvelle vague d’investissement sur les prochains mois. Pour mémoire, le réseau Capitole Angels reçoit chaque année autour de 200 dossiers de start-ups en phase d’amorçage, de développement ou de transmission, pour en retenir une dizaine », précise Pierre Carli. 

L’accompagnement des start-ups soutenues s’effectuenon seulement par le biais d’investissement mais également de mentoring.

Khaled Ezzahi, Sogeclair

Khaled Ezzahi, Sogeclair

Il est nommé chef de bureau de la filiale tunisienne du groupe d’ingénierie Sogeclair, basé à Blagnac (31), informe-t-il sur son profil LinkedIn. Il sera chargé de la gestion quotidienne des opérations de Sogeclair en Tunisie et « assurera la coordination des activités administratives et des ressources humaines », explique le groupe. Sogeclair emploie 1.100 salariés pour un CA de 157 M€. 

Jean-Jacques Rodriguez, office du tourisme de Collioure (66)

Jean-Jacques Rodriguez, office du tourisme de Collioure (66)

Il est le nouveau directeur général de l’office de tourisme de Collioure (66), informe-t-il sur son profil LinkedIn. Il succède à Dominique Fabre, récemment partie à la retraite. Jean-Jacques Rodriguez a déjà occupé ce même poste à Manosque (04), Apt (84), Libourne (33) et La Ciotat (13).

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« Nous nous adressons en priorité aux prestataires, les professionnels qui, à leur tour, sont là pour accueillir les touristes. Nos premiers clients sont les socio-professionnels, à nous de les aider et les accompagner pour que les visiteurs passent de bons séjours et repartent satisfaits », explique-t-il auprès de L’Indépendant.

Nicolas Huet, Tertia Conseils Entreprises

Nicolas Huet, Tertia Conseils Entreprises

« C’est la première fois, dans ma carrière, que je vois autant de chefs d’entreprises inquiets. Toutes les sociétés du CAC 40 ferment les vannes, ce qui crée un mimétisme sur l’économie, une forme de ruissellement négatif, indique aux Indiscrétions ce conseil en immobilier d’entreprise, à la tête de Tertia Conseils Entreprises (Montpellier). 2025 sera, pour notre profession, une année décisive. Les secteurs des EnR, de l’armement et de la cybersécurité sont les seuls à aller bien. Les services souffrent énormément. » 

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Concernant le marché des bureaux, il est, rappelle Nicolas Huet, bouleversé par l’ère post-Covid : télétravail, hausse des taux d’intérêt, augmentation du prix des matériaux et de l’énergie… « On entre dans de nouveaux usages des bureaux. Il y a une vraie évolution des 30-40 ans. Pour attirer cette tranche d’âge, il faut savoir les accueillir, avec des espaces ludiques, de détente… C’est une révolution des mentalités au niveau des salariés. »

Élisabeth Pennaneach, France Travail Narbonne

Élisabeth Pennaneach, France Travail Narbonne

Elle est nommée directrice de l’agence France Travail de Narbonne (11). Elle a auparavant dirigé les agences France Travail de Castelnau-le-Lez (34) et Clermont-l’Hérault (34).

Marianne Dabbadie, IA / chercheuse associée au laboratoire Lhumain (Montpellier)

Marianne Dabbadie, IA / chercheuse associée au laboratoire Lhumain (Montpellier)

Cette chercheuse en sciences de l’information et de la communication, associée au sein du laboratoire Lhumain (Université Paul-Valéry, Montpellier) et fondatrice d’Evalir Conseil (Sarlat, en Dordogne, traitant des enjeux de l’IA et du management) est sollicitée par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale pour participer à une table ronde sur l’impact de l’IA sur les métiers. Elle intervient par ailleurs le 23 mai au Kiasma (Castelnau-le-Lez, 34), lors du congrès Occitanie Est du syndicat des directeurs généraux de collectivités territoriales« On parle beaucoup de l’IA sous l’angle des technologies, moins sous celui des processus métiers, de ce qu’on fait des technologies, par exemple dans les collectivités : accueil, relations citoyennes, gestion interne des documents, aide à la rédaction de comptes-rendus, analyse des données pour la prise de décision, maintenance prédictive…, détaille-t-elle auprès des IndiscrétionsL’IA impacte les métiers, fabrique une certaine simplification pour ceux qui l’acceptent et apprennent à s’en servir, pour se recentrer sur des choses plus intéressantes. »

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Un accompagnement est jugé indispensable : « Certains vont se servir d’une IA générative pour rédiger des synthèses, sans se rendre compte qu’en utilisant telle plateforme, ils envoient des données confidentielles dans un espace public. » 
Souvent accusée de détruire à terme des emplois, l’IA pourra aussi en créer : « Médiateurs numériques pour accompagner les citoyens, gestion des datas, responsables de l’éthique… L’IA Act s’applique aux 27 pays membres de l’Union européenne. » 

Valentine Wolber, SPL Culture et Patrimoine

Valentine Wolber, SPL Culture et Patrimoine

Elle est élue à la présidence de la société publique locale (SPL) Culture et Patrimoine (SPL Culture et Patrimoine), le 28 avril. Cette SPL exploite le Musée de la Romanité et exploitera le futur centre de congrès h2 de Nîmes. Adjointe au maire de Nîmes (commerces et redynamisation du centre-ville), elle succède à Sophie Roulle, qui a démissionné en rejoignant la candidature de Julien Plantier, ex-premier adjoint au maire. 
> Sur le même sujet : « Plantier candidat à Nîmes, Proust en embuscade », Les Indiscrétions du 27 janvier, à (re)lire ici.

Serge Zaka, risques climatiques

Serge Zaka, risques climatiques

L’agroclimatologue héraultais lance son site web (accessible ici) permettant de mesurer en temps réel les risques climatiques pour l’agriculture.

La rédac’ se mouille

On aime

On aime… les souvenirs laissés par Skype. Les serveurs de la plateforme au logo bleu ciel ferment définitivement ce lundi 5 mai. Impossible pour nous de passer à côté de l’info, et de ne pas faire un petit clin d’œil au père des Google Meet, Zoom et autre Microsoft Teams. Alors on se rappellera de la sonnerie iconique (à déguster ici), vraie madeleine de Proust, mais aussi les innombrables « Vous m’entendez ? » Ou « Tout le monde est là ? »  
Skype, c’était un dinosaure qui avait tout compris avant tout le monde. Dès 2003, il était possible d’appeler en visio une tante au Canada, ou un cousin en Australie. Révolutionnaire, on a dit. Mais, le temps faisant son effet, le logiciel était devenu trop lent pour son époque. Skype, c’était un peu cet oncle qui a encore un Nokia 3310, par peur du progrès. Le logiciel n’a pas su se moderniser, jusqu’à devenir complètement obsolète. La fermeture de Skype emporte avec elle tout un pan du début des années 2000, et déjà, les prémices de ce qu’on appelle aujourd’hui le « télétravail ». Et si l’au-delà du numérique existe, Skype, passe le bonjour à MSN ou à Napster !

On n’aime pas

On n’aime pas les personnalités qui viennent se greffer, sans se présenter, aux côtés de ceux qui s’expriment lors de conférences de presse. On se retrouve avec le président, la directrice générale, le premier-adjoint et… un quatrième larron. Le plus souvent, ces inconnus ne se présentent pas, et ils ne sont jamais les premiers à répondre aux questions. S’il s’agit juste de timidité, investissez dans un chevalet nominatif en carton ? Pas super écolo, mais on y voit plus clair. Les journalistes doivent jongler avec suffisamment de noms d’élus, de représentants, pour en rajouter encore en bout de table. Qui sont-ils ? (Et que veulent-ils ?) Sont-ils là pour apporter un soutien affectif ? Ou par orgueil, comme pour nous dire « Moi aussi, je compte » ?   

Décodage

On perce le coffre-fort

picto municipales - Les indiscretions

La mare aux municipales

Sète (34) : après 24 ans de règne, François Commeinhes poussé à la démission 

Dure sortie. Injuste, disent certains hors-micro. En sursis depuis plusieurs mois, François Commeinhes n’est plus le maire de Sète (34). D’après une information publiée par Midi Libre, dans la soirée du 5 mai (juste ici), la majorité municipale a désigné Hervé Marquès comme successeur de François Commeinhes. Ce choix reste à être entériné lors d’un conseil municipal convoqué dans les jours à venir par la première adjointe.

De son côté, François Commeinhes annonce sa démission dans une vidéo publiée ce 30 avril, sur ses réseaux sociaux, suite à la décision de la Cour de Cassation, qui confirme le jugement en appel d’octobre 2023 : l’ancien élu est condamné à un an de prison avec sursis, 15.000 € d’amende et 5 ans d’inéligibilité pour détournements de fonds publics. Il est reproché à François Commeinhes, maire depuis 2001, d’avoir signé, entre 2016 et 2019, des arrêtés permettant d’augmenter les rémunérations de l’ancien directeur général des services de la mairie, Patrice Millet, et de l’ancienne responsable du service immobilier.
Ce médecin-gynécologue, qui avait préféré en 2017 le mandat de président d’agglomération à celui de sénateur et a misé sur la culture et l’immobilier pour développer l’attractivité de la ville, part avec élégance. Et c’est à noter, dans cette période trouble et séditieuse. « Empêché d’exercer ma fonction de maire et président d’agglomération, je vais donc remettre ma démission au préfet de l’Hérault. Je n’éprouve aucune amertume, aucun ressentiment.  Il y a des choses tellement plus graves dans la vie. Je me dis que sur 352 ans d’existence de notre ville, je suis le seul maire à avoir été élu par la volonté de ses électeurs à 4 reprises consécutives. Seule une erreur administrative, commise volontairement par une personne malhonnête qui a trahi ma confiance, aura mis fin à ces mandats. C’est là mon seul regret », explique-t-il.   

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Maire de l’île singulière depuis 24 ans, il laisse sa place, le temps de 15 jours, à sa première adjointe, Blandine Authié, qui assurera les affaires courantes. À l’agglomération, c’est Jean-Guy Majourel, son premier adjoint, qui assure l’intérim, dans l’attente d’une nouvelle présidence.  

Le faux ami. De son côté, Patrice Millet écope d’une peine d’un an de prison avec sursis, et d’une amende de 50.000 € pour recel. Il a connu plusieurs postes à responsabilité. En 1981, il arrive à la mairie de Narbonne, aux côtés de Hubert Mouly. Il y reste 27 ans, dont 7 ans en tant que DGS (2001-2008). Il est ensuite passé par la Métropole de Nice Côte d’Azur (DGS adjoint, 2008-2011), la Ville de Hyères (DGS, 2011-2014) avant d’arriver à Sète et d’y officier pendant près de 5 ans.  

Le toulousain Wemet lève 1 M€ pour étendre sa carte d’identité professionnelle

La startup Wemet lève 1 M€ pour industrialiser la carte d’identité professionnelle nouvelle génération, lit-on dans un communiqué de presse du 5 mai (ici). Le but : déployer la solution « smart Card » à grande échelle, une carte équipe d’une puce NFC qui permet de partager en un geste ses coordonnées, documents et liens professionnels. Au total, 19 business angels participent à l’opération. L’entreprise fondée par Samuel et Hannah Dassa dans un contexte post-covid, en 2021, affiche une croissance de 80 % en 2023 et en 2024 (CA : 1,5 M€, 150.000 utilisateurs dans 33 pays). La startup espère toucher 70.000 entreprises clientes d’ici 2027 (contre 30.000 actuellement). 

ESS : dix nouveaux projets au sein d’Alter’Incub 

Culture urbaine, application valorisant la solidarité étudiante, outil de prévention du décrochage scolaire, transport à la demande en véhicule adapté… L’incubateur régional d’innovation sociale, Alter’Incub, accueille dix nouveaux projets depuis ce 15 avril, lit-on dans un communiqué de presse du même jour. L’incubateur, porté par l’Urscop, accompagne 4 « couvées » par an. Depuis sa création, Alter’Incub a accompagné 280 projets et permis la création de 135 entreprises.  

Découvrir les projets accompagnés en cliquant ici
  • Champilion (Hérault) : Projet de culture urbaine et locale du champignon Crinière de lion afin d’offrir une alternative végétale et naturelle à la consommation de viande. 
  • Fafa (Hérault) : Développement d’une application pour valoriser l’entraide étudiante (acquisition de crédits d’enseignement et de colis alimentaires) et permettre l’inclusion sociale de celles et ceux en situation de handicap. 
  • Grandir ensemble (Gard) : Approche pédagogique innovante pour encourager et valoriser les efforts des élèves et prévenir ainsi le décrochage scolaire. 
  • Handimob (Gard) : Transport à la demande en véhicule adapté pour favoriser les sorties sociales et culturelles des personnes à mobilité réduite, notamment en milieu rural. 
  • Infolibre 34 (Hérault) : Recyclerie visant à prolonger la durée de vie des petits appareils informatiques frappés d’obsolescence afin de permettre à chacun de s’équiper à moindre coût et d’être accompagné dans l’utilisation du matériel. 
  • La Boucle vit (Hérault) : Création de « boucles de matières » par la mise en relation des professionnels du bâtiment afin que les déchets des uns deviennent les ressources des autres. 
  • Leafty (Hérault) | Carnet sous forme d’application permettant de créer et d’organiser ses voyages de manière plus soutenable, que ce soit sur le plan de la destination, de l’hébergement ou des activités. 
  • Le Lieu d’Ibis (Hérault) : Création d’une structure regroupant une ferme pédagogique (serre aux papillons) et une ferme thérapeutique, en partie gérée par des personnes en situation de handicap psychique. 
  • SCIAM (Hérault) : Projet de création d’une Société coopérative d’intervention et d’accompagnement en musicothérapie visant à faire connaître et reconnaître cette discipline émergente et offrir ainsi un cadre sécurisant aux intervenant·es et aux bénéficiaires. 
  • Zatypique (Gard) : Mise à disposition des professionnels et des familles d’outils pédagogiques complets et adaptés leur permettant d’accompagner au quotidien les apprentissages des enfants neuroatypiques. 

Santé au travail : comment Carte Noire (Lavazza Group) crée une culture sécurité auprès de ses 90 salariés

escape game AIPALS ©Hubert Vialatte Les Indiscretions - Les indiscretions
©Hubert Vialatte (Les Indiscrétions)

Escape game sur la prévention santé avec l’Aipals (santé au travail), atelier réalité virtuelle au cours duquel les participants doivent identifier des manquements aux règles de sécurité dans les bureaux et les entrepôts (Immersive Factory), formations relatives aux blessures à la main (fréquentes en milieu industriel) ou aux chutes et glissades (Fullmark), aux premiers secours (SDIS 34), aux extincteurs (Si2P)…

Amélioration continue des performances. Agencehv (Hubert Vialatte) a eu le plaisir d’animer, aux côtés de l’agence Janvier (Montpellier), les sessions introductives et conclusives de la Journée Sécurité du site industriel Carte Noire (fabrication de capsules de café, Lavazza Group), ce 28 avril à Lavérune (34), à la date de la Journée Mondiale pour la sécurité et la santé au travail.
« Cette année, nous célébrons 130 ans d’histoire d’entreprise, a déclaré Giuseppe Lavazza, président de Lavazza Group (Turin, Italie). La communication et le partage de bonnes pratiques, comme cette journée, sont des leviers essentiels pour le développement de nos collaborateurs. Notre approche est basée sur l’amélioration continue des performances en matière de sécurité. » 

escape game AIPALS 1 ©Hubert Vialatte Les Indiscretions - Les indiscretions
©Hubert Vialatte (Les Indiscrétions)

Plus de 850.000 m3 de gaz brûlés. Aux côtés de Gianluca Nardelotto, responsable HSE du Groupe Lavazza, le nouveau responsable HSE du site de Lavérune, Ludovic Bernard, déclare : « Nous travaillons très dur pour atteindre le seul résultat qui vaille dans notre domaine, c’est-à-dire 0 accident, et 0 accident chaque année. Le principe de la prévention, c’est la vigilance continue de chacun, même si nous évoluons dans un environnement connu et maîtrisé. » 
En clair : un accident est vite arrivé. « Il ne faut rien concéder quant à la sécurité, tout en faisant preuve de souplesse et d’écoute pour ne pas pénaliser la marche de l’usine. » A fortiori dans un site qui a brûlé, en 2024, quelque 857.000 m3 de gaz pour torréfier 23.400 tonnes de café.

Investissements. On en parle peu, mais Carte Noire fait partie des rares sites industriels dans la métropole de Montpellier. L’actionnaire italien a investi massivement depuis son rachat de Carte Noire en 2016, dont une dernière extension/modernisation de près de 4 M€. Signe de son engagement pour l’emploi local (90 salariés à Lavérune), dans un contexte global difficile.
« Il faut rester concentré sur ce que nous savons faire : travailler rigoureusement, non pas en ignorant le contexte – hyperinflation accompagnant les tensions géopolitiques -, mais sans se laisser perturber par des questions qui ne peuvent pas se résoudre à notre niveau », souligne avec justesse Philippe Maillard, directeur de l’usine héraultaise. 

Défaillances en Occitanie : ces PME impactées

Le rythme des défaillances s’intensifie. Quelques exemples récents collectés par Les Indiscrétions :  

  • Ampère – Montpellier, matériel électrique. Liquidation judiciaire.  
  • Univers Bois – Montpellier, travaux de construction spécialisés. Liquidation judiciaire. Dernier CA communiqué : 1,5 M€.  
  • Connect-Agde – Balaruc-le-Vieux (34), commerce de gros. Dernier CA communiqué : 4,6 M€. Redressement judiciaire.  
  • Midi Steak – Nîmes, exploitation ou gestion d’établissements industriels ou commerciaux) dernier CA : 4,7 M€ (2023). Redressement judiciaire.  
  • NAI’A Village – Le Barcarès (66), exploitation de terrains de camping). Dernier CA : 3,2 M€ (2021). Redressement judiciaire.  
  • Les Chamanes – Montauban (82, commerce de gros). Dernier CA : 3,3 M€ (2023). Redressement judiciaire  
  • Decalam France, Montpellier, commerce de détail d’équipements automobiles) Dernier CA communiqué : 1 M€. Liquidation judiciaire.  

Du RN à Poutou, un 1er mai très politique à Narbonne 

Ce jeudi 1er mai, les leaders du Rassemblement National se donnent rendez-vous à Narbonne. Devant une salle de l’Arena acquise à sa cause, Marine Le Pen tente de réaffirmer son autorité sur le parti d’extrême-droite, martelant face à des militants inquiets qu’elle serait la candidate du Rassemblement National lors des élections présidentielles de 2027 (rien n’est moins sûr, étant donné le calendrier judiciaire, ndlr). De son côté, Jordan Bardella, président du parti, esquive le sujet du plan B (qu’il entend pourtant incarner), lors de sa prise de parole.  
Dans le même temps, les gauches et plusieurs syndicats comme la CGT ont défilé en centre-ville de la sous-préfecture audoise. Philippe Poutou (NPA) était notamment présent. 3.000 personnes d’après les forces de l’ordre, 5.000 selon les syndicats.  

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Louis Aliot, maire (RN) de Perpignan et lui aussi embourbé dans l’affaire des parlementaires européens, déclare : « Au-delà de tout ce qu’ils (les magistrats, ndlr) pourront tenter contre nous, avec Marine à la présidentielle et Jordan à la tête de notre mouvement, je promets la renaissance du pays. »

Recul du trait de côte : accusés d’en faire trop peu, les maires des communes littorales ripostent

©Patrick Arménio
©Patrick Arménio

Réunis aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) le 25 avril, Robert Crauste, maire (SE) de la commune gardoise du Grau-du-Roi et premier vice-président de l’ANEL (association nationale des élus littoraux), et Gil Bernardi, maire (LR) du Lavandou, dans le Var, dénoncent, en réaction au récent rapport de la Cour des comptes et des chambres régionales Occitanie, Paca et Corse, un document « technocratique éloigné des réalités du terrain ». Ce dernier minimise, selon eux, l’implication des communes dans la lutte contre l’érosion côtière. « Nous ne sommes pas dans le déni du réchauffement climatique, affirme Robert Crauste aux Indiscrétions. Nous sommes mobilisés, mais nous avons besoin d’être accompagnés. » Une implication que les magistrats financiers jugent pourtant insuffisante.  

Manque de moyens. L’élu souligne que les maires ont engagé la cartographie des risques d’érosion à l’horizon 2040 et 2100, comme l’impose la loi Climat et Résilience, même si les moyens financiers et juridiques font cruellement défaut. Pour l’ANEL, le rapport met « une pression excessive » sur des communes souvent de petite taille et sous-dotées. « Nous sommes en responsabilité, mais nous n’avons pas les moyens », insiste Robert Crauste. L’association pointe notamment l’absence d’un fonds d’adaptation dédié au recul du trait de côte dans le projet de loi de finances 2025, malgré des propositions portées depuis plusieurs mois. Parmi les pistes évoquées, les élus suggèrent d’abonder un futur fonds à partir des recettes issues de l’éolien offshore ou des plateformes de locations touristiques.

> Sur le même thème : « Littoral, l’alerte de la chambre régionale des comptes », Les Indiscrétions du 27 janvier, à croquer ici.

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« La Gemapi (taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations, ndlr) ne suffit pas », explique Robert Crauste en référence aux compétences locales en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations. 

Les élus plaident pour une refonte du cadre juridique, jugé inadapté aux réalités locales, et appellent à une approche nationale et solidaire de l’adaptation littorale. « Le recul du trait de côte n’est pas seulement un enjeu environnemental, c’est une question de survie pour nos communes, de vitalité économique, de logement », rappelle Robert Crauste.  

Le fabricant distributeur n’a cependant pas pris à bras-le-corps le virage de l’e-commerce, ce dernier ne pesant que 1 % du chiffre d’affaires. Ce qui ne va pas dans le sens des nouveaux modes de consommation de sa clientèle, essentiellement féminine. Selon une enquête Colissimo-CSA, les Français ont passé l’an dernier 832 millions de commandes en ligne de biens physiques, en hausse de 4,8 % par rapport à 2023.

2,95 tonnes de stupéfiants saisies en 2024 en Occitanie Est  

En 2024, les services des Douanes ont saisi 2,95 tonnes de stupéfiants, dont une hausse marquée des quantités de cocaïne, indique la direction régionale des Douanes de Montpellier dans son bilan annuel, présenté le 28 avril au tribunal de la mer à Sète (le communiqué de presse ici).  
Les saisies de tabac de contrebande atteignent 5,4 tonnes, principalement sur l’axe autoroutier et au port de Sète. La lutte contre la contrefaçon a permis le retrait de 47.267 articles du marché. Plus d’1,9 M€ en liquidités non déclarées ont été interceptés. Au total, 1300 infractions ont été constatées sur un territoire couvrant le Gard, l’Hérault et la Lozère.

L’appel du pied de Proust à Safran

C’est ce qui s’appelle bondir sur l’occasion. Le groupe Safran (CA : 27,3 Md€, 45.000 salariés en France), spécialisé dans la production de moteurs d’avion, inaugure à Rennes une fonderie de pales de turbine, qui va créer 500 emplois à horizon 2029. Une décision critiquée par des élus écologistes, ce qui n’a pas plu au DG du groupe, Olivier Andriès, qui déclare qu’il n’investirait « plus un euro dans les villes dirigées par des écologistes ». Franck Proust, président LR de Nîmes Métropole, premier adjoint au maire de Nîmes et candidat aux municipales de 2026, vante les atouts de son territoire auprès de Safran, notamment celui de son aéroport, explique Objectif Gard. Pour rappel, Nîmes Métropole a acquis 281,5 ha sur les 322 ha de la zone aéroportuaire pour 21,5 M€ fin 2023. On en parlait dans Les Indiscrétions ici.

Un responsable IA à 3M

Montpellier Méditerranée Métropole recrute un chef de projets Usages de l’intelligence artificielle, pour son Pôle Numérique et Donnée, composé d’une centaine d’agents et rassemblant les métiers du numériques pour la Ville et la Métropole. L’offre d’emploi est disponible ici. Ce Pôle supervise 400 applications métiers (certaines dédiées aux habitants) et 600 serveurs virtuels. Budget d’investissement de ce Pôle : 10 M€.

Sogenial Immobilier acquiert l’immeuble de bureaux Diver’City à Castelnau (34) 

Sogenial Immobilier acquiert auprès de Keys REIM l’immeuble de bureaux Diver’City, situé dans le parc Eurêka à Castelnau-le-Lez (34), apprend-on auprès du conseil Arthur Loyd Occitanie Méditerranée (lire ici). Cet immeuble tertiaire de 3.000 m² a été livré en juillet 2019 par Linkcity. Sogenial Immobilier, agissant pour le compte de la SCPI Cœur de Région, « signe ainsi son arrivée sur le marché montpelliérain », indique Michel Peinado, directeur associé d’Arthur Loyd Occitanie Méditerranée.  

Micro-poudres fines : à Alès, SD Tech voit son activité rebondir 

L’inflation, la crise énergétique… Après trois années de turbulences, la PME SD Tech (Alès, 30), spécialisée dans l’innovation des poudres fines, rebondit. « Ce n’est pas nous qui avons été directement touchés, mais nos clients. Résultat : des commandes en baisse et des projets décalés », confie aux Echos Aziz Aït Amer, directeur général de SD Tech, et cofondateur (en 1999) aux côtés de Jalil Benabdillah, également vice-président de la Région Occitanie, en charge de l’emploi, de l’économie, de l’innovation et de la réindustrialisation, le duo (deux amis d’enfance, originaires de Casablanca et diplômés de l’IMT Mines Alès) étant toujours aux manettes. Le CA passe de 2,7 M€ en 2023 à 3,6 M€ en 2024, avec une activité qui repart depuis mi-2023. « Les clients qui avaient réduit la voilure sont revenus, et ceux prospectés pendant la crise se sont transformés en partenaires durables », souligne-t-il. Les clients de SD Tech sont issus de la chimie, la cosmétique et l’agroalimentaire. Il s’agit d’une stratégie de diversification : « Quand un secteur ralentit, un autre prend le relais », partage-t-il. 

Cercle Mozart : la société civile fait remonter les incivilités et les violences au quotidien

Cercle Mozart - Les indiscretions
De g. à dr. : François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault, Michaël Delafosse, maire de Montpellier, Benoît Desmartin (DIPN), et Estelle Devic (Midi Libre). ©Séverine Mignot

Des « incivilités constantes et croissantes » (Lamine Gharbi, Cap Santé), des « femmes entrepreneures exposés de plus en plus à la violence » (Sandrine Bignoli, Femmes Chefs d’Entreprise 34) : les enjeux d’insécurité se sont invités lors du débat du Cercle Mozart, le 30 avril à la Clinique Saint-Jean (Saint-Jean-de-Védas, 34). « Le personnel vit au quotidien la montée de l’impatience, relève Lamine Gharbi, dirigeant de Cap Santé (Pézenas – 34) et président de la Fédération de l’Hospitalisation Privée. Le merci devient rare. J’aimerais que l’on rende hommage au personnel soignant (qu’il fait applaudir par l’assistance du think tank, dans les murs de sa clinique, ndlr). À Ganges, deux bandes rivales ont réglé leurs comptes sur le parking devant la clinique. Le personnel a soigné immédiatement un blessé, malgré la peur légitime ressentie. » 
« Nous vivons, en tant qu’entrepreneuses, des vols de véhicules et de matériel. On paie cher des assurances. Nous comptons aussi sur les hommes pour assurer notre sécurité. Car, pour ma part, je n’ai pas envie d’être musclée comme un homme ! », complète Sandrine Bignoli. 

« Être innovant ». « Les narcotrafiquants ont des techniques supérieures aux autres. Il faut qu’on innove, concède le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch. La lutte contre les narcotrafiquants s’inspire de la lutte antiterroriste. Les émergences du trafic adoptent des formes nouvelles : dans les réseaux sociaux, les boîtes aux lettres, les Airbnb. Nous travaillons sur la fermeture de commerces, qui sont des excroissances en termes de blanchiment d’argent, et sur des actions sur les consommateurs. »

Les opérations Place nette « ne sont pas de la communication, se défend l’ancien chef de cabinet de l’Elysée. Il en reste toujours quelque chose. Ici, 140 individus ont été interpellés, dont 120 placés en garde à vue. On y trouve de vrais trafiquants. Le problème, c’est que le trafic s’adapte tout de suite. Nous touchons les strates intermédiaires, qui se reconstituent tout de suite.

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« Ennuyer les trafics ». Benoît Desmartin (DIPN) recense dans l’aire de Montpellier « 30 ans de points de deal tenus H24. C’est tout à fait nouveau ». Il entend riposter de façon diversifiée, entre « forte visibilité, par un pilonnage quotidien sur les points de deal, pour ennuyer les trafics » et « prévention situationnelle, en lien avec la Ville de Montpellier ». Illustration de cette relation entre les polices nationale et municipale, l’inauguration prochaine du Carré Uranus dans le quartier Mosson, avec, au rez-de-chaussée, la présence de deux commissariats, l’un national, l’autre municipal. 

« Un continuum de sécurité ». « La première action, c’est de coordonner nos forces, de créer un continuum de sécurité. Le lien maire-préfet apporte un gage d’efficacité et d’autorité, déclare d’ailleurs le maire de Montpellier, Michaël Delafosse. Avant, les polices nationale et municipale ne travaillaient pas ensemble, voire même, se faisaient concurrence. Des maires ne parlent jamais avec le préfet. Moi, c’est presque tous les jours. »
Il évoque aussi le recrutement, pendant son mandat, de 50 policiers municipaux, et la mise en place d’une police métropolitaine des transports (42 agents) et d’une brigade de sécurité du logement social, notamment pour expulser les locataires utilisant leurs logements pour s’adonner au narcotrafic. « Dans ce cas-là, il y a zéro impunité. Dans l’entourage de ces appartements, plus personne n’ose rester habiter. C’est un régime de terreur qui s’installe. »
L’élu plaide aussi l’importance de la « posture. Il faut se constituer partie civile. Jamais je n’oublierai le regard des agents de la Tam (réseau de transport en commun de la métropole de Montpellier, ndlr), quand je me suis rendu au procès (en septembre 2022, ndlr) pour m’asseoir à côté d’eux, sur le banc des victimes, face à celui qui avait mis un coup de couteau à un agent de la Tam ».

La CCI Gard et Éric Giraudier contre-attaquent et présentent la nouvelle Maison des entreprises

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©Jules Mestre (Les Indiscrétions)

Après avoir appris, par lettre recommandée du préfet d’Occitanie la suspension de ses mandats à la chambre consulaire gardoise pour six mois, Éric Giraudier annonce avoir déposé 4 recours pour contester les griefs reprochés par Pierre-André Durand. « Nous considérons cette suspension comme une attaque aux entreprises gardoises, lance-t-il, lors d’un point presse, le 28 avril, à la Maison des Entreprises, à Nîmes, seulement quelques jours avant la prise d’effet de sa suspension. Pour lui, la décision de sa suspension est « disproportionnée par rapport à la réalité, et désormais hors contexte. On nous reproche des choses vieilles d’il y a deux ans. Il n’y a ni urgence, ni gravité ». Pour le président de la CCI Gard en suspens, une solution : « Nous travaillerons à ce que sur la prochaine mandature, les CCI territoriales soient rattachées au cadre qui est le leur. Nous devons être rattachés à la préfecture de notre département, pas de la région », lâche-t-il.  

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Julie Gay, avocate en charge du dossier, a également pu détailler l’ensemble des recours lancé contre cette suspension. « Nous avons demandé un recours gracieux dès le lendemain (23 avril, NDLR) avec de nombreux éléments, dont près de 40 attestations d’élus dénonçant les faits qui nous sont reprochés, énonce-t-elle. Nous avons aussi demandé un recours hiérarchique le 24 avril auprès du ministre du Commerce. » 

Et de préciser que les deux recours sont enregistrés par le tribunal administratif de Toulouse, dans l’attente d’une date d’audience. « Nous avons également demandé un référé-suspension auprès du tribunal administratif de Toulouse le 25 avril. Il devrait se prononcer d’ici le 7 mai, ainsi qu’un recours au fond, pour lequel nous avons fourni plus de 1.000 pages de pièces justificatives », conclut l’avocate.  

Les détails du projet de la Maison des Entreprises. Éric Giraudier, aux côtés de Fabien Dorocq, premier vice-président de la CCI Gard assure l’intérim, le temps de la suspension, et Éric Butel, trésorier de la chambre consulaire, livrent les détails économiques liés à la construction de la controversée Maison des Entreprises, nouveau siège de la CCI Gard depuis la fin du mois de mars. « Trois mois de retard sur un chantier de 24 mois, un surcoût limité à 13 % pour un projet Bâtiment Durable Occitanie et de bonnes performances énergétiques, le bilan est positif », juge Fabien Dorocq. L’inauguration du bâtiment de 6.500 m² est prévue en juin. « Nous avons réussi à maintenir le coût de ce bâtiment entre 2.800 et 2.900 € le mètre carré hors taxes (24,859 M€ au total, note) », souligne Éric Butel. L’opération a été financée à 65 % par la vente d’actifs. Le parc immobilier de la CCI Gard est passé de 17 à 4 actifs, avec notamment la vente de l’ancien siège, rue de la République à Nîmes, à hauteur de 5,2 M€. Et de préciser que le surcoût devrait être amorti rapidement grâce aux gains d’énergie compris entre 300.000 et 400.000 € par an. Le coût des seuls locaux dédiés au siège de la CCI représentent un peu moins de 6 M€ sur les 25 M€. « Il ne faut pas confondre Maison des entreprises et CCI quand on parle du coût du projet, même si c’est bien la CCI Gard qui est porteuse de ce chantier, précise Éric Giraudier. Ce bâtiment va aussi accueillir Purple Campus, un incubateur ou un hôtel d’entreprises. » 

À noter que le bâtiment bénéficie déjà de revenus locatifs supérieurs aux charges d’emprunt : « Nous remboursons 200.000 euros par an sur les prêts, pour environ 280.000 de loyers perçus », précise Éric Butel, ajoutant que des subventions complémentaires ont été perçues après le lancement du projet : 800.000 euros de la Région Occitanie, 200.000 euros de l’Ademe et 170.000 euros du fonds Feder.  

Plus de décodages

EDF Tricastin veut renforcer ses achats dans le Gard pour ses futurs grands chantiers  

La centrale nucléaire EDF de Tricastin, située dans la Drôme, prévoit d’intensifier ses collaborations avec les entreprises du Gard en prévision de ses cinquièmes visites décennales, programmées entre 2029 et 2034, informe Objectif Gard le 29 avril. Cette opération, visant à prolonger la durée de vie des réacteurs jusqu’à 60 voire 80 ans, nécessitera des investissements significatifs, à hauteur d’environ 1,6 Md€. Actuellement, le Gard représente environ 5 % des achats de la centrale, soit près de 200 M€ par an. EDF souhaite augmenter cette part en valorisant les compétences locales, notamment dans le cadre des adaptations nécessaires face aux enjeux climatiques, tels que les canicules extrêmes et la réduction de la consommation d’eau industrielle.  

Journée dédiée au réemploi dans la construction à Montpellier  

La deuxième Journée Réemploi « Le réemploi en maîtrise d’ouvrage publique » aura lieu le 10 juin au Pôle Realis à Montpellier, de 9h à 12h, apprend-on dans un post LinkedIn ce 24 avril. 
Le réemploi en action. Organisée par Caprionis, dans le cadre du projet d’animation territoriale soutenu par Valobat (éco-organisme des bâtiments), et confié au Pôle territorial de coopération économique Premeo (commerce de gros de matériaux recyclés), cette journée a pour objectif de réunir les maîtrises d’ouvrages publics, les maîtrises d’œuvre et tous les professionnels du secteur. Au programme : une table ronde et des échanges avec le public autour de l’intégration du réemploi dans les projets de construction, suivi de la visite de sites et de chantiers de réemploi, tels que la zone de stockage des pierres de Castries (34) ou le chantier du Pôle éducatif des Halles.  
> Sur le même thème : Cassandre Gély, Groupe Apave / économie circulaire, Les Indiscrétions du 7 avril, à lire en cliquant ici.
Plus d’informations ici, et formulaire d’inscription là.  
 

Matinale sur la sécurité et la santé au travail à Carcassonne

La Dreets Occitanie, la Carsat Midi-Pyrénées et la Carsat Languedoc-Roussillon ont organisé ce 29 avril une matinale dédiée à la sécurité et la santé au travail, au CFA Purple Campus de Carcassonne, lit-on dans un dossier de presse. Au programme : une quinzaine d’intervenants pour aborder des outils « concrets et opérationnels », et un « village de prévention » expliquant les bonnes pratiques. Selon le rapport de l’Assurance Maladie, le nombre d’accidents du travail a diminué d’1,5 % entre 2023 et 2024.

Les Rencontres Cosmetopôle Occitanie s’intéresse à la ressource en eau 

Qualité et traitement de l’eau en cosmétique : voilà le thème de la prochaine Rencontre Cosmetopôle Occitanie, organisée le 26 juin prochain. Organisée par l’association Cosmed (association des PME de la filière cosmétique, 1030 entreprises en France), cette journée comprendra visites de laboratoires, conférences et traitera des enjeux réglementaires. 
L’événement, soutenu par la Région Occitanie, Ad’Occ, Aqua Valley et Nîmes Université, traitera cette année de la qualité de l’eau, un an après avoir parlé de la gestion de l’eau en cosmétique sous le prisme de la cosmétologie hydrique. Inscriptions juste ici. 
Plus à lire sur Les Échos juste 

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Une info passée au crible

Le cantique des quantiques à la Cité de l’économie et des métiers de demain  

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Comment la recherche sur l’infiniment petit est promesse d’avenir…. Tout en posant des défis considérables aux chercheurs et laboratoires.  

Ce 30 avril, au sein de la Cité de l’économie et des métiers de demain, l’agence Ad’Occ et la SATT AxLR coorganisent la Journée du Quantique. Dans un contexte particulier : la France a (en partie) raté virage du numérique et de l’IA. Le quantique présente une opportunité pour le XXIe siècle. Alors, le quantique, douce utopie encore trop lointaine, ou aéronautique du nouveau siècle ?  

Olivier Ezratty a abordé dans sa keynote plusieurs questions (car le quantique est un domaine recélant plus de questions que de réponses) : Comment est conçu un ordinateur quantique ? Pourquoi ce n’est pas encore fonctionnel ? Quels défis technologiques pour y arriver ? Quelle est la roadmap des acteurs du marché ? Quel horizon de temps pour obtenir des machines ?  

Quelle stratégie nationale, pour placer la France dans la compétition mondiale ? Table ronde avec l’ingénieur quantique Félix Givois, Félicien Schopfer (Laboratoire National d’Essais) et Olivier Serre CNRS, coanimé avec Kenneth Maussang (Université de Montpellier).  

Pas que le calcul quantique. « Au-delà du calcul quantique, il y a des applications plus immédiates, comme les capteurs et la communication, explique Félicien Schopfer. Les capteurs sont un domaine d’application qui est mûr, avec des startup déjà créées. Des produits commerciaux fonctionnent. On ne le sait pas toujours, car les promesses sont tellement importantes sur le calcul quantique. » 
« Attention au risque de Quantum Winter (hiver quantique), prévient Kenneth Maussang. Le hardware n’avance pas assez vite. Donc, on risque d’avoir un coup de frein soudain, parce que les performances ne suivent pas. » « Avec les outils d’évaluation mis en place par France Metrix, on évitera justement le ‘quantum winter’ », évalue Félicien Schopfer.  
« L’Occitanie tire son épingle du jeu, avec l’Institut Quantique Occitan et la Maison du Quantique. La Région investit massivement et a fédéré des physiciens quantiques », décrypte Franck Berthu, cheville ouvrière de la journée avec Laurent Biasetti.  

Terres rares. Parmi les enjeux déterminants identifiés : la montée en compétences (programmateurs quantiques, entre autres) et la question de souveraineté en matière d’approvisionnement (terres rares et matériaux critiques), qui ne sera jamais totale.  
Laurent Xatart et Bertille Houadjeto-Koffi ont également présenté le dispositif QuantXium, programme national piloté par CNRS Innovation et la SATT AxLR, qui veut faire de la France un leader mondial du quantique. 

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Si si, on a tout compris !

La Région Occitanie ne veut pas rater le train. Jalil Benabdillah, vice-président à la Région en charge de l’économie, de l’emploi, de l’innovation et de la réindustrialisation, détaille l’investissement de l’Occitanie dans le domaine dans un post LinkedIn : depuis 4 ans, 2 M€ investis dans l’institut quantique Occitanie via le Défi-clé (2021-2025), 19 bourses doctorales financés dans le cadre de QuantEdu-France, et désormais 3,6 M€ (dont 1,12 M€ de subventions) pour la Maison du Quantique Occitanie. Cette dernière s’appuie sur un consortium d’universités, de laboratoires, de centres de calcul, de grands groupes, de startups et de la SATT AxLR.  

Quel écosystème autour de la Maison du Quantique Occitanie ? L’après-midi a été l’occasion d’ouvrir et de présenter la Maison du Quantique Occitanie, et son écosystème, entre plusieurs études de cas. Cette initiative est « l’occasion d’augmenter les compétences de la région en calcul notamment », estime Katia Jaffrès-Runser, porteuse du projet, professeure à l’INP de Toulouse et chercheuse au sein du laboratoire Irit. La Région Occitanie a été retenue, parmi 5 régions, pour accueillir une Maison du Quantique.  
L’Occitanie se découpe en deux sites : un à Toulouse, et l’autre à Montpellier. « L’idée, c’est d’aller voir des entreprises, et comprendre leurs cas d’usage. Il faut donner des sujets pertinents pour le calcul quantique à court terme », ajoute Katia Jaffrès-Runser. « La difficulté, c’est de développer l’écosystème, de le faire vivre, estime Jean-Louis Liévin, du Group GAC. Aujourd’hui, tous les acteurs ne sont pas présents pour cette Journée du Quantique, il faut aller les chercher. On a identifié 770 sociétés intéressées par des cas d’usage sur la région Occitanie ». Et Katia Jaffrès-Runser de rappeler les missions de la Maison du Quantique : organisation d’événements de sensibilisation au quantique pour mieux décrire les avancées, offre d’accompagnement pour les chercheurs ou les entreprises, mise en relation avec des experts du consortium…  

La suite de la journée a été rythmée par des interventions de Félix Grivois (Genci) et Jean-Baptiste Latre au sujet de HQI et du réseau national des maisons du quantique, de Xavier Geoffret qui a présenté l’ordinateur quantique photonique de Quandela, d’Olivier Hess (Eviden) pour des cas d’usages et algorithmes quantiques, ou de Bruno Senjean (ICGM-CNRS) pour une application à la chimie quantique.  

> Agencehv a eu le plaisir d’animer les débats et prépare la rédaction d’un compte-rendu dédié. Pour retrouver nos dernières animations, cliquez ici.  

3 questions à

Yvon Iziquel, Sète Agglopôle Méditerranée  

Yvon Iziquel - Les indiscretions

« Dire les choses, même si c’est pour dans cent ans »

Yvon Iziquel, chef de projet transition écologique à Sète Agglopôle Méditerranée, anticipe sur le recul du trait de côte. Avec ses équipes, il pilote le seul Projet Partenarial d’Aménagement (PPA) dédié au recul du trait de côte en Méditerranée. Un chantier inédit, qui combine prospective territoriale, urbanisme de repli et dialogue sensible avec les habitants, acteurs économiques et les gestionnaires d’infrastructures. « Trois questions à… », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.  

Yvon, quelles évolutions anticipes-tu pour la côte sétoise d’ici à 100 ans ?  

Il faut regarder la réalité en face : la côte va reculer. Dans cent ans, les deux lidos, de Marseillan et de Frontignan, auront disparu sous les eaux. La mer atteindra la frange nord des étangs. Les routes, les voies ferrées, les campings, l’habitat en bord de mer seront noyés. Tout ce qui repose aujourd’hui sur la présence de la mer – tourisme, conchyliculture, hôtellerie de plein air – devra se réinventer. À Frontignan, par exemple, 3.000 logements sont concernés. C’est un véritable casse-tête. Mais il ne s’agit pas de créer la panique. Ce qu’on fait aujourd’hui, c’est anticiper. Nous produisons des cartes de recul à 30 ans et 100 ans, et partageons ces données. Il faut que chacun commence son propre processus d’acceptation. Ce n’est pas parce que ça arrivera dans longtemps qu’il ne faut pas le dire. On doit rendre l’information accessible et compréhensible, pour que les habitants et les acteurs économiques puissent se projeter. 
Le PPA est lancé sur trois ans, entre 2024 et 2026. Un groupement nous accompagne, dont Urban’Act, l’aménageur urbaniste. Une première phase a été centrée sur la connaissance du phénomène – les cartes à 30 ans et 100 ans sont presque terminées -, une deuxième sur la concertation citoyenne à travers des réunions publiques et ateliers, et une troisième sur les solutions et la réflexion prospective. De grandes orientations sont posées, et seront testées fin mai auprès des habitants. 

Comment accompagner les propriétaires et les acteurs concernés ? Dans ce contexte anxiogène, comment un acteur public peut-il donner de l’espoir, construire un avenir ?  

Il faut insister sur l’anticipation, pour se mettre à l’abri du risque. Cela suppose de composer avec le tissu urbain existant, de s’inscrire dans la logique du Zéro Artificialisation Nette. Nous pouvons recréer un urbanisme plus sûr, plus sobre, sans artificialiser davantage. Il faut que ce soit un projet de territoire, pas une série de mesures subies.  
Parmi les pistes, la densification future de lotissements et de zones d’activités économiques, la reprise de bâtiments industriels inoccupés, la reconversion de friches. Le territoire dénombre 200 hectares de friches : ce sont autant d’opportunités de développement économique pour demain.  
On ne peut pas simplement dire « votre terrain va disparaître » et tourner les talons. C’est un sujet humainement et socialement sensible. Certains refusent d’y croire, sur fond de climatoscepticisme. D’autres sont très attachés à leur maison ou à leur activité. Nous sommes là pour ouvrir le dialogue, proposer des pistes, outiller la réflexion.  
Le cadre fixé par la Loi Climat et Résilience nous y aide, avec des dispositifs d’accompagnement, même si le fonds d’indemnisation n’a pas encore été abondé dans le cadre du budget 2025.  
Il faut aussi que les grands opérateurs, comme la SNCF ou les services de l’État, les exploitants de réseaux secs et humides, prennent leurs responsabilités en matière d’adaptation des infrastructures. Quid, par exemple, de la ligne ferroviaire actuelle, à long terme ? Sur ces sujets, nous ne ferons pas le travail à leur place. 

Selon toi, pourquoi Sète Agglopôle est-elle la seule collectivité méditerranéenne à s’engager aussi frontalement ? 

Nous avons fait un choix politique : regarder les choses en face. D’autres territoires, comme Palavas-les-Flots, n’ont pas encore franchi ce cap. Son maire (Christian Jeanjean, ndlr) est tout à fait conscient du problème, mais redoute les réactions de leurs administrés. Il est vrai que chez nous, nous avons des marges de manœuvre, avec du foncier disponible et des possibilités de densification.

La HV Touch

Conseil RP

Trouvez des thèmes qui planent dans l’air de l’actualité, afin de faire réagir. Un projet immobilier ? Mettez en avant en quoi il est intergénérationnel, et/ou en matériaux biosourcés. Une nouvelle application relative aux restaurants et sorties branchées ? C’est le moment, les beaux jours arrivent, les cerveaux journalistiques seront d’autant plus captivés. Simple, mais il faut toujours l’avoir présent à l’esprit.

La phrase

« On entend souvent que l’IA permettra aux salariés de se concentrer sur les tâches à valeur ajoutée. Mais ils ne pourront pas se pencher en permanence sur des tâches très cognitives. Parfois, des tâches ‘de repos’, un peu mécaniques, sont nécessaires dans la journée. Refaire des missions très basiques donne de la réassurance, et on se sent ensuite davantage en confiance pour s’attaquer à des tâches plus complexes. »

Cécile Villars, responsable de l’unité Nouveaux usages numériques (Pôle Numérique et Données) à Montpellier Méditerranée Métropole.

On s’en fout

Quand des acteurs réputés du tourisme se foutent… de leurs clients. À Sète (34), The Marcel, restaurant étoilé réputé, ne répond plus. Ni par téléphone, ni par mail. Cet établissement étoilé sétois engage en effet des travaux au 5, rue Lazare Carnot, pour « concevoir un projet gastronomique et hôtelier », apprend-on sur son compte Instagram (ici). 

C’est ballot : certains clients ont déboursé, pour eux-mêmes ou des proches, des sommes rondelettes en dîners-cadeaux, très habilement promus sur le site web. Lequel s’est bien gardé d’informer de l’imminence de la fermeture. Ces clients, prélevés sur leurs comptes bancaires, se retrouvent dans l’impossibilité physique de profiter de leur achat, l’annonce de la fermeture ayant été étonnamment tardive. 
Le tour de passe-passe est habile, sur le plan financier. On prend votre argent, et on ferme « quelques mois », sans donner de date. 

« Pour les détenteurs d’un bon cadeau, ils sont naturellement et automatiquement prolongés sur 12 mois après la réouverture du restaurant », rassure le groupe, en proposant d’autres adresses pour « ceux qui sont pressés ». 
Le mécontentement enfle, en commentaire, sur le compte Facebook de cette table médiatisée (à lire ici), pour la communauté n’ayant pas eu l’information du report des bons-cadeaux via Instagram. Car, quitte à être totalement critique, The Marcel réserve sa communication sur Insta. Il faut le deviner. Les institutionnels évoquent souvent avec pudeur la nécessaire « montée en compétences » des professionnels du tourisme. Il y a du boulot.

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

Pose de la première pierre du pôle gérontologique de Lunel (34)

Pôle gérontologique Lunel
Perspective extérieure du pôle gérontologique de Lunel ©Ateliers A+

La première pierre du pôle gérontologique de Lunel (34), au centre de la cité pescalune, est posée ce 5 mai, apprend-on dans un dossier de presse. Le centre hospitalier de Lunel assure la maîtrise d’ouvrage, et l’architecture est confiée au cabinet Ateliers A+. Les travaux ont été lancés en avril, pour une livraison prévue en novembre 2026, et le déménagement complet au premier trimestre 2027. Le montant des travaux est chiffré à 24,2 M€, avec un soutien de 12 M€ de la Banque des Territoires (directeur Occitanie : Patrick Martinez) accordé via un prêt. Il s’agit « d’une nouvelle entité pour regrouper les activités du centre hospitalier de Lunel », glisse la Ville. Le pôle gérontologique comprendra 156 lits d’hébergement de personnes âgées dépendantes et 10 places en accueil de jour.


Une résidence de 51 logements à Mauguio (34)

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La future résidence Origine à Mauguio (34) ©Arcade VYV Promotion

Situé dans la Zac de la Font à Mauguio, dans l’Hérault, une résidence de 51 logements, baptisée “Origine” sortira de terre fin 2025, apprend-on dans un dossier de presse du 29 avril. Le projet est développé par L’Or Autrement et Arcade VYV Promotion (directeur Occitanie Méditerranée : Romain Colombet). La résidence comportera 20 T2, 24 T3 et 7 T4. Montant des travaux : 7,4 M€. La maîtrise d’œuvre est assurée par Ecome (Castelnau-le-Lez, 34). L’architecture est confiée à l’agence montpelliéraine BPA Architecture (cofondateurs : Denis Boyer-Gibaud et François Percheron). 


Domitia Habitat lance les travaux d’une résidence à Narbonne (11)

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©LinkedIn Domitia Habitat

Domitia Habitat pose la première pierre de la future résidence Les Pins de Baliste, à Narbonne (11), ce 25 avril, lit-on dans un post LinkedIn de l’office public de l’habitat (OPH) du Grand Narbonne. Elle comprendra 6 maisons individuelles, disposant chacune d’un garage et d’un jardin (2 T4, 3 T3, 1 T5). Coût total de l’opération : 1,1 M€. Plusieurs partenaires investissent dans l’opération : le Grand Narbonne (52.000 €), le Département de l’Aude (8.000 €) et l’État (36.800 €). Domitia Habitat finance le reste de l’assiette (1 M€) avec 135.433 € de fonds propres, et 868.240 € de prêts garantis par le Grand Narbonne et la Ville de Narbonne.


Plus de ça pousse

Nîmes : le groupe scolaire Léo Rousson inauguré

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Cour intérieure de l’école Léo Rousson ©Ville de Nîmes

Le groupe scolaire Léo Rousson est inauguré ce 28 avril à Nîmes, lit-on dans un communiqué de presse. Ce projet, dont la maîtrise d’œuvre a été confiée à l’agence nîmoise HB More Architectes, s’étale sur une surface de 2.250 m². Il accueillera 6 classes du CE2 au CM2, 8 dispositifs CP/CE1 (groupes de 15 élèves), 4 classes de maternelle et deux dispositifs grandes sections avec salles de repos et de motricité, représentant 197 élèves en élémentaire et 126 en maternelle. Montant de l’opération : 11,16 M€.


Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?

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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

Agriculture ‍🌾

Occitanie Est

SNCF Réseau et la Chambre d'agriculture de l'Hérault lancent un appel à projets dédié à l'accès à l'eau pour les besoins agricoles.

Occitanie Ouest

Le Syndicat Mixte de la Dordogne Moyenne et de la Cère Aval lance un avis pour un diagnostic agricole sur le territoire.

Communication 📣

Occitanie Est 

Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour la diffusion de supports de communication

Déchets 🗑️

Occitanie Ouest 

La communauté de communes Plateau de Montbazens lance un avis pour l'enlèvement et le transport des déchets issus de la déchèterie. 

La communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves lance un avis pour la fourniture de matériel de collecte et de transport des déchets. 

Habitat 🌳

Occitanie Est 

Sète Agglopôle Méditerranée lance un avis pour l'élaboration du programme local de l'habitat 2027-2032. 

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

La Ville de Canet-en-Roussillon attribue le marché de concession de service public pour la gestion et l’exploitation de son casino au groupe Joa. Valeur totale du marché : 54 000 000 euros.

La mairie de La Grande-Motte attribue le marché de réalisation de travaux topographiques à CABINET PAGES T.I.P. Valeur totale du marché : 500 000 euros.

Béziers Méditerranée attribue le marché d'analyses d'eaux résiduaires et mesures sur ciel gazeux à Preleveo. Valeur totale du marché : 160 000 euros.

La communauté de communes Sud Roussillon attribue le marché de travaux de réfection de l'étanchéité de la couverture de l'espace Aquasud à Saint-Cyprien à Sab Etancheite. Valeur totale du marché : 197 772,60 euros.

Le Département de Tarn-et-Garonne attribue le marché de travaux d'entretien et de grosses réparations sur le patrimoine départemental à Eiffage Route Grand Sud, SPIE Batignolles Malet, Colas France et Eurovia Midi-Pyrénées. Valeur totale du marché : 26 250 000 euros.

La communauté de communes Albères Côte Vermeille Illibéris attribue le marché de location, enlèvement et transport de conteneurs de déchets issus des déchetteries communautaires à Transport Trebut. Valeur totale du marché : 510 000 euros.

Hérault Méditerranée attribue le marché de mission de maîtrise d'œuvre pour la restauration de l'hôtel Riquet à Agde au Groupement AAUN (Ugo NOCERA) - SARL PEYTAVIN Claveau de Lima - BET IN.S.E. - SEARL BET DURAND - Laurent TAILLANDIER - SARL TC Maitre d'œuvre - SARL ROUCH Acoustique. Valeur totale du marché : 292 310 euros.

La Ville de Bagnols sur Cèze attribue le marché d'entretien des espaces publics à Nicollin et Esat Véronique. Valeur totale du marché : 819 510 euros. 

Plus de marchés ici

Le Département des Hautes-Pyrénées attribue le marché de travaux d'aménagement et d'amélioration du réseau routier départemental structurant et secondaire au groupement Routière des Pyrénées / SPIE Batignolles Malet et à Colas France. Valeur totale du marché : 15 000 000 euros. 

La Région Occitanie attribue le marché d'essais dynamique sur la ligne SNCF Montréjeau-Luchon à Eurailtest. Valeur totale du marché : 254 014 euros. 

Tisséo Ingénierie, agissant au nom et pour le compte de Tisséo Collectivités, attribue le marché de travaux de CFO/CFA des stations et des ouvrages annexes entre le puits Saint-Sauveur et la tranchée couverte (secteur centre, ligne C du métro de Toulouse), à Cegelec Occitanie Tertiaire, Ineo MPLR, SAS Roudie Cassaet et Jacky Massoutier et Fils. Valeur totale du marché : 19 997 841euros. 

Le Département des Hautes-Pyrénées attribue le marché de travaux d'amélioration et de mise en œuvre des dispositifs de retenue en béton au Groupement Sogecer / Spie Batignolles Malet. Valeur totale du marché : 650 000 euros. 

L'OPH 65 attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour la construction de 9 logements individuels avec garages, à Trie -sur-Baïse à Jean-Luc Beard Architecte. Valeur totale du marché : 104 190 euros. 

La SPL Arac Occitanie attribue le marché de concours restreint de maîtrise d'oeuvre pour la reconstruction de la porcherie au lycée La Vinadie à Figeac à Archea. Valeur totale du marché : 449 000 euros. 

Le Conseil départemental de l'Hérault attribue le marché de travaux d'amélioration énergétique au collège Frédéric Mistral à Lunel à Vip Plus, Facades Chaarane et Services Maintenance Energies. Valeur totale du marché : 2 098 147,7 euros. 

Territoire 34 attribue le marché de travaux pour la construction d'un collège à Maraussan à Equisio. Valeur totale du marché : 203 927,68 euros. 

VNF attribue le marché de travaux de restauration de berges sur le secteur de la DTRS à Philip Frères SAS, France Clôture Environnement, Ocelian. Les autres titulaires sont à consulter en cliquant ici. Valeur totale du marché : 9 800 000 euros. 

Le Conseil départemental du Gard attribue le marché de travaux pour la mise en œuvre d'une installation géothermique sur sondes verticales pour le collège Henri Pitot d'Aramon (30), et travaux connexes à Gaia Travaux Speciaux SAS, Dalkia LR SA et Alpha Energies 84 SAS. Valeur totale du marché : 995 565,67 euros. 

Béziers Méditerranée attribue le marché de travaux d'éclairage public au Groupement Sogetralec / Borderes Sanchis. Valeur totale du marché : 2 400 000 euros. 

L’agenda

Vos événements en Occitanie.

Mardi 6 mai :

Conférence de présentation de la Féria des entrepreneurs (qui aura lieu le mardi suivant), organisée à l'antenne de la CCI Hérault à Béziers à 10h. Informations auprès de f.damour@herault.cci.fr.

Lundi 12 mai : 

2ᵉ Rencontre APIA de la Gouvernance, de 14h à 18h, à la Cité, à Toulouse. Informations et préinscription obligatoire juste ici.

Mardi 13 mai : 

Féria des entrepreneurs, organisée par la CCI Hérault au Palais des Congrès de Béziers, à 8h30. Plus d'infos et inscription ici.

Atelier “Les Rendez-vous de l’éco”, organisé par la Région Occitanie en partenariat avec le MEDEF, de 8h30 à 10h30, à l’espace Capdeville de Montpellier. Inscriptions ici.

Mardi 20 mai :

19ᵉ Assises Nationales du Centre-Ville à l'Université de Médecine de Montpellier à 18h30. L'événement s'étendra jusqu'au jeudi 22 mai. Informations ici et inscription .

Grande soirée Économie Business « La crise, et après ? » avec Jacques Attali, économiste et écrivain, organisée par Blue Invest et le club des entrepreneurs Sète Cap d'Agde Méditarranée à 19h au théâtre Molière à Sète (34). Plus d'infos et inscription ici.

Du 20 au 22 mai :

4e Forum des énergies de transition, organisé par le CEA à Montpellier Management (Université de Montpellier). Plus d'infos ici, et inscription là.

Mercredi 21 mai :

Soirée organisée par Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée pour mettre à l'honneur ses 31 lauréats 2024 au phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi, 30) à partir de 18h. Inscription ici.

Jeudi 22 mai :

Rencontre acheteurs-fournisseurs de la filière textile organisée à la CEMD de Montpellier par la CRESS Occitanie, la Métropole de Montpellier, RECYCL’Occ Textile et RES’OCC. Inscription ici.

Mardi 27 mai : 

« Au cœur des réseaux du Grand Biterrois », soirée pour fédérer les forces économiques du territoire coorganisée notamment par la CPME Hérault et le Medef Hérault Béziers au stade Raoul Barrière (Béziers) à partir de 17h. Tout savoir ici.

Plus d'événements ici

Mardi 3 juin :

Webinaire “Le contexte économique et politique actuel aux États-Unis : décryptage”, organisé par le Club pays Occitanie-Etats-Unis en collaboration avec la Région Occitanie, à 15h. Inscriptions sur export@laregion.fr.

Jeudi 5 juin :

Débats d'Élixir : « Comment faire venir les investisseurs ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Mardi 10 juin :

2ᵉ Journée Réemploi : “Le réemploi en maîtrise d’ouvrage publique”, organisée par Premeo, de 9h à 12h au Pôle Realis (Montpellier). Plus d’informations ici, et inscriptions là.

Du vendredi 13 au dimanche 15 juin :

Salon des agricultures méditerranéennes à Villeveyrac (34) organisé par Midi Events et Sète Agglopôle Méditerranée. Plus d'informations ici.

Samedi 14 et dimanche 15 juin :

8ᵉ édition des 24H Saint-Pierre. Plus d'infos ici.

Lundi 16 juin : 

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.

Jeudi 26 juin :

6ᵉ club des entrepreneurs sur le thème «Energies renouvelables : nouvelles contraintes, nouvelles solutions, pour quelles ambitions ? », organisé par MedVallée et la Banque Populaire du Sud, de 11h à 13h, à Montpellier Ynov Campus (quartier Cambacérès). Plus d'infos ici, et inscription là.

Mardi 8 et mercredi 9 juillet :

Rendez-vous “Rencontres nationales de l’ingénierie territoriale” organisé par l’AITF et le Centre national de la fonction publique territoriale, au Centre Pierre Baudis à Toulouse (Haute-Garonne). De 9h à 17h. Plus d’infos ici. 

Lundi 8 septembre :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.

Jeudi 18 septembre :

Débats d'Élixir : « Comment appréhender les nouvelles tendances ? », organisé par Midi Events dans le Gard (lieu à définir). Inscription ici.

Jeudi 9 octobre : 

Débats d'Élixir : « Comment s'affranchir de la loi Évin ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Jeudi 13 novembre : 

Débats d'Élixir : « L'eau : une ressource vitale pour le vin », organisé par Midi Events au siège de L'Indépendant. Inscription ici.

Lundi 17 novembre :

Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.

Jeudi 27 novembre : 

Débats d'Élixir : « L'oenotourisme est-il la solution ? », organisé par Midi Events aà Pays d'Oc (34). Inscription ici.

Jeudi 18 décembre : 

Débats d'Élixir : « La recherche est-elle optimiste ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?

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Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

JOURNALISME

Pour Les Échos :

  • Enquête sur le sponsoring des PME dans les clubs de football
  • En « Innovateurs », les habitats artificiels marins d’EcoCean
  • Séries d’été :
    • « Duo aux commandes » : Julien et Myriam Tuffery (Atelier Tuffery, Florac – 48)
    • « Tourisme industriel » : coopérative oléicole L’Oulibo (Bize-Minervois – 11)
    • « Enjeux du littoral / Argelès-sur-mer (66) : comment vivre demain avec 52 campings, dans un département exposé au manque d’eau ? »

Pour ToulÉco :

  • Parcs d'attraction : Fabrikus World sur les traces de Spirou Provence
  • Interview longue de Florence Lambert (Genvia)
  • Portrait de Cyril Brun (Banque Populaire du Sud)
  • Axeptio (gestion du consentement sur Internet)

BoisMAG :

  • Enquête « Sciages de France », parution en mai.

RÉDACTIONS

Magazine l'Occitan : pour fin mai 2025, co-rédaction d'un magazine papier portant sur l'actualité économique de la région.

Occitanie News (Région Occitanie) : pour mai 2025 , articles sur Tenderlift (66), Cobratex (32) et Reev (31). La newsletter Occitanie News de avril est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.

Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.

Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massane (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).

 

ANIMATIONS

13 mai : animation d'une conférence sur le financement des entreprises lors de la Feria des Entrepreneurs à Béziers (34).

21 mai : séquences sur les Assises Nationales du Centre-Ville, Opéra Comédie, Montpellier.

23 mai : congrès régional des DGS, au Kiasma à Castelnau-le-Lez (34).

26 juin : 6e club des entrereneurs organisé par MedVallée et la Banque Populaire du Sud, Ynov Campus Montpellier.

27 juin : 3e édition de l'événement Bâtisseurs de Futurs de la FFB Occitanie, Montpellier.

2 juillet : Soirée Réseaux Agencehv. Coanimation Sarah Nguyen Cao Khuong / Hubert Vialatte.

4 juillet : Animation, pour EDF, des tables rondes célébrant les 60 ans de la concession du Chassezac (barrages hydroélectriques), à Pied-de-Borne (48).

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