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Les indiscrétions

Clés d’éco

Semaine du 9 octobre 2023

sur le gril cette semaine

Un nouveau directeur régional à la SNCF, l’adieu de Mouly à sa bonne ville de Narbonne, les défenseurs de l’A69 sortent du bois (façon de parler), la piste d’une reprise familiale à François Fondeville SA, la CCI 34 connecte à Conecto (en « À l’affiche »), sommet européen de la viticulture, le logement social sous l’œil des projos et les astuces du Lozérien Julien Tuffery (en « Décodage »),  l’histoire d’une reprise réussie en Scop (en « Trois questions à »), l’appel à idées dans votre ‘On s’en fout’ préféré (en « HV Touch »), les Travaux publics alertent sur le retard pris en matière d’équipements durables (« Ça pousse »), et plein d’autres palabres urbaines dans la newsletter de la semaine. 
Bonne lecture !  

Illustration de Hubert Vialatte Les indiscrétions faço les 3 singes

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Didier Mouly, Ville de Narbonne et Grand Narbonne

Didier Mouly, Ville de Narbonne et Grand Narbonne

Natif de Béziers, le maire de Narbonne (depuis 2014) et président du Grand Narbonne (depuis 2020) est décédé ce dimanche 8 octobre, des suites d’une longue maladie, à Narbonne. Cet avocat, âgé de 72 ans, était le fils de Hubert Mouly, également maire de Narbonne de 1971 à 1999. La mairie affirme qu’il a « marqué le territoire de son empreinte, en engageant, avec son équipe, de nombreuses transformations majeures » dont la « modernisation de l’espace public » : éclairage à 50 % par des LED, nouveau réseau de chaleur, récupération de l’énergie de la station d’épuration… Il a aussi piloté le projet de grande salle multimodale l’Arena. « La Région Occitanie, la Ville de Narbonne et l’agglomération du Grand Narbonne ont conduit de beaux programmes économiques, universitaires, culturels, sportifs, déclare Carole Delga, présidente socialiste de la Région Occitanie. Nous pensons au musée Narbovia, au complexe hospitalier, au Domaine du GrandCastelou, et bien entendu au projet d’extension du port de Port-la-Nouvelle. »  
> L’article de L’Indépendant, « Didier Mouly, au nom du maire », en cliquant ici

Gaël Barbier, SNCF Occitanie 

Gaël Barbier, SNCF Occitanie 

Gaël Barbier est nommé directeur régional TER Occitanie chez SNCF Voyageurs et coordinateur régional de la SNCF en Occitanie, annonce-t-il sur son profil LinkedIn. Il succède à Philippe Bru nommé directeur des ressources humaines du Groupe SNCF. Gaël Barbier était depuis janvier 2020 directeur Sécurité de la SNCF, après avoir occupé la poste de directeur adjoint TER en Normandie. 

Olivier Jaume-Fondeville, François Fondeville SA

D’après nos informations, le neveu de Raymond Fondeville serait, aux côtés d’autres investisseurs, l’un des candidats à la reprise de François Fondeville SA (BTP, 200 salariés, siège à Perpignan). Une reprise qui s’opèrerait à périmètre restreint, et qui sera examinée en décembre par le tribunal de commerce. François Fondeville SA a été placé en liquidation par le tribunal de commerce de Toulouse, le 2 octobre (Les Indiscrétions du 2 octobre). Selon les attendus du jugement, le groupe de bâtiment dirigé par Raymond Fondeville accuse un passif de 34 M€. La PME a déjà été placée en redressement judiciaire en 2018. Contacté, Raymond Fondeville, PDG de François Fondeville SA, n’a pas répondu à cette heure à nos sollicitations.  

Alain Grizaud, FNTP / A69  

Alain Grizaud, FNTP / A69  

Face à l’activisme des opposants au projet d’autoroute A69 Toulouse-Castres (concessionnaire : NGE), et alors que le ministre des Transports Clément Beaune évoque « l’abandon de plusieurs projets autoroutiers », le monde économique réagit. « Pour la quatrième fois, la justice vient de valider la construction de l’A69 et ses modalités. Nous ne pouvons accepter que ce projet structurant pour les habitants du sud du Tarn soit victime d’une minorité radicalisée aux méthodes contestables, indique, sur LinkedIn (à lire en cliquant ici), Alain Grizaud, président de la Fédération nationale des travaux publics. Concertation, enquête publique, déclaration d’utilité publique, enquête environnementale, autorisation environnementale, ce projet a suivi de manière stricte toutes les étapes nécessaires. Les contentieux ont confirmé le projet et rejeté toutes les demandes de suspension des travaux. Devrions-nous alors arrêter ce projet parce que quelques citoyens, sans légitimité, ni représentativité s’y opposent en s’accrochant aux arbres ou en entamant une grève de la faim ? Ce n’est pas ma conception de la parole politique et de la justice. »  
Localement, un collectif de 550 entreprises publie une pleine page de publicité, intitulée « Vivement l’A69 ! », dans La Dépêche du Midi (à lire en cliquant ici). La liste des entreprises signataires en cliquant ici.  
Une réaction un peu tardive, selon un proche du dossier, favorable à l’A69. « Le monde économique s’est jusqu’à présent peu mobilisé, alors qu’il est bénéficiaire du projet. Et le concessionnaire, le premier intéressé, pourrait lui aussi parler davantage, par exemple en organisant des événements sur site avec la presse. Au lieu de cela, des arbres ont été coupés la nuit : en termes de stratégie de communication, c’est déplorable. D’autant plus que la plupart des arbres abattus étaient malades. Pourquoi ne pas le dire ? Pourquoi ne pas agir de jour ? » Concernant la mobilisation, « atteindre la barre des 1.000 signataires, dont des élus locaux, serait un bon signal ». D’après lui, « renoncer au projet serait une catastrophe. Cela voudrait dire que l’on ne peut plus rien faire, du plus petit contournement routier jusqu’aux lignes à grande vitesse ». Il précise que Castres est la « seule ville de cette importance, en France, à ne pas être desservie soit par une autoroute, soit par une 2X2 voies. Or, il s’agit d’un bassin industriel important », notamment avec les laboratoires Pierre Fabre.  

André Deljarry, Thierry Aznar, Conecto 

André Deljarry, Thierry Aznar, Conecto 

Modèles économiques innovants, transformation numérique et durabilité des entreprises : ce sont les trois thèmes abordés lors de la Rencontre Conecto (président du groupe de travail Conecto : Thierry Aznar, à droite sur la photo), organisée par la CCI Hérault (président : André Deljarry) le 10 octobre au Palais des Congrès de La Grande-Motte (34). Une conférence prendra place à 18h30 autour de la problématique « Comment réagir dans un monde en mutation : les nouveaux modèles économiques face à la crise ? », en présence de Thierry Marx, chef étoilé et président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie national.   

Thomas Coignard, Pôle Action Média 

Thomas Coignard, Pôle Action Média 

Il est le nouveau directeur du Pôle Action Média (Le Soler, Pyrénées-Orientales, président : Pierre Roca), cluster des industries créatives et numériques en Occitanie et Catalogne (Barcelone), annonce Pôle Action Média le 6 octobre. Il remplace Flavien Noël, directeur depuis 2018. Diplômé d’un master en droit des affaires de l’Université de Perpignan Via Domitia (UPVD), Thomas Coignard a été juriste de juin 2022 à juillet 2023, et manager d’une équipe de consultants dans la gestion des dossiers juridiques des grands comptes de la CCI Haute-Savoie de 2021 à 2022. Parmi ses prochaines missions au sein du Pôle Action Media, la création d’un Pôle Territorial d’Industries Culturelles et Créatives dans le cadre de France 2030. Partenaires du projet : la Ville du Soler, Perpignan Méditerranée Métropole, Région Occitanie, l’Idem Creative Arts School, Pôle Action Culture et le CNXR. 90 entreprises composent le cluster, dont 40 startups. Trois pépinières d’entreprises sont implantées sur les 12.000 m2 de la Cité Digitale du Soler et un espace de coworking est présent à Barcelone. Plus d’informations sur les chiffres clés du pôle ici.

Caroline Tourrel, Banque Populaire Occitane  

Caroline Tourrel, Banque Populaire Occitane  

Responsable des marchés professionnels Entreprises et Institutionnels de la Banque Populaire Occitane à Balma (31) depuis mars 2022, elle rejoint le comité de direction au poste de directrice de l’expérience client et de la RSE, apprend-on le 4 octobre (à lire ici). Elle sera chargée d’animer une équipe de 37 collaborateurs. Laurent Vayssettes lui succède au poste de responsable des marchés professionnels, agriculture et entreprise. Présidée par Catherine Mallet, la Banque Populaire Occitane (Groupe BPCE) emploie 2.000 collaborateurs répartis dans 201 agences, 15 centres d’affaires et réseaux spécialisés, et 3 sites centraux. Le groupe bancaire compte plus de 600.000 clients, dont près de 200.000 sociétaires.

Cyrille Thonnelier, Icade  

Cyrille Thonnelier, Icade  

Il est le directeur régional des territoires du Sud-Ouest (agences de Toulouse et Perpignan) d’Icade Promotion, foncière de bureaux et promoteur logement/tertiaire/équipement public. Il remplace Laurent Nicolas, dont le nouveau poste au sein d’Icade n’est pas encore communiqué. Dans les missions de Cyrille Thonnelier : développer des résidences libres et gérées, de services seniors, étudiants et intergénérationnelles, ainsi que l’immobilier de santé à travers des maisons médicales, cliniques, pôles de santé et structures médico-sociales spécialisées. Cyrille Thonnelier développera également l’immobilier tertiaire et commercial sur ce secteur. Il déploiera les offres d’Icade telles que AfterWork (transformation de bureaux en logements), Ville en Vue et Synergies Urbaines (mutation des entrées de ville). Cyrille Thonnelier était directeur régional de Nouvelle Aquitaine, depuis janvier 2022. 

Xavier Perret, CMA Gard  

Xavier Perret, CMA Gard  

Plusieurs partenariats signés en cette rentrée par la chambre de métiers et de l’artisanat du Gard. Xavier Perret et la communauté de communes Terre de Camargue, présidée par Robert Crauste, signent une convention de partenariat le 4 octobre destinée à « initier et mettre en œuvre des actions de soutien et d’accompagnement aux porteurs de projets et aux entreprises artisanales du territoire ». Le 18 septembre, un partenariat est conclu avec Enedis pour prévenir des accidents liés aux lignes électriques, accompagner les artisans dans leurs différents usages de l’électricité et permettre à Enedis de promouvoir ses métiers techniques. La CMA du Gard s’est enfin rapprochée début septembre de l’association Apesa 30 (aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aiguë) afin de « soutenir les chefs d’entreprises artisanales du territoire en souffrance psychologique ».  

Laure Vidal, Agriviva  

Laure Vidal, Agriviva  

L’ex-dirigeante d’Il était un fruit* est nommée directrice de la légumerie Agriviva, unité de première transformation de fruits et légumes (17 salariés, dont 8 en insertion) installée sur le pôle de transformation du Marché d’intérêt national de Montpellier. Elle remplace le fondateur, Jean-Pierre Landes (retraite). Le site s’étend sur 900 m2 (dont 500 m2 de laboratoire et 300 m2 de stockage), avec trois lignes automatisées. L’entreprise, conventionnée par l’État, a été rachetée l’an dernier par Foodbiome.
* Les Indiscrétions du 17 octobre 2022, en cliquant ici.

Magali Bordja, OPH Béziers Méditerranée  

Magali Bordja, OPH Béziers Méditerranée  

Elle est nommée directrice générale de l’office public de l’habitat (OPH) Béziers Méditerranée, annonce-t-elle sur son profil LinkedIn. Elle occupait cette fonction par intérim depuis octobre 2022. L’OPH Béziers Méditerranée est présidé par Robert Ménard, maire de Béziers et président de la communauté d’agglomération Béziers Méditerranée. Avec 147 agents, l’office détient 6.517 logements gérés, 259 logements neufs ou en acquisition, et 984 logements en réhabilitation.  

Alain-Jory Barthe & Julie de Cevins, Daher

Alain-Jory Barthe & Julie de Cevins, Daher

Depuis le 1er octobre, Alain-Jory Barthe est à la tête de la division Industrie de Daher, avionneur, industriel, prestataire de services industriels et logisticien de la région toulousaine (DG : Didier Kayat), apprend-on dans un communiqué. Il était DG de Thales Avionics Electrical Systems (filiale de Thales) à Chatou (Île-de-France) depuis 2018. Jusqu’au 1er janvier 2024, Alain-Jory Barthe travaillera en collaboration avec Julie de Cevins, responsable du pôle Nucléaire. Elle prendra par la suite le poste de directrice du Développement Durable pour porter l’ambition du groupe en matière de décarbonation et de RSE. 
Daher compte aujourd’hui environ 12.000 collaborateurs, dont 1.000 en région toulousaine, et réalise un chiffre d’affaires de 1,5 Md€. 

Alban Mathé, GRDF Sud-Ouest 

Alban Mathé, GRDF Sud-Ouest 

Alban Mathé est nommé directeur Clients Territoires GRDF Sud-Ouest (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie), poste où il succède à Thierry Grangetas, parti à la retraite. Diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Électricité et Mécanique, il a pour rôle de piloter les activités d’acheminement du gaz et de relations clients et le déploiement du gaz vert dans le Sud-Ouest, notamment. Il chapeautera les équipes aux côtés de son homologue Fabrice Vigneron, directeur Réseaux. 

Arnaud Thersiquel, TBS Éducation 

Arnaud Thersiquel, TBS Éducation 

Directeur marketing et communication par intérim de TBS Éducation depuis février, Arnaud Thersiquel est désormais nommé à ce poste. En complément, il occupe celui de directeur de cabinet. Diplômé du Programme Grande École de TBS Éducation en 2013, Arnaud Thersiquel a auparavant été cofondateur et CEO d’At Home, une communauté d’entreprises et opérateur d’espaces de travail partagés, où il a œuvré pendant six ans. 

Michel Colombié, ORT Occitanie

Michel Colombié, ORT Occitanie

L’Observatoire Régional des Transports (ORT) Occitanie, présidé par Michel Colombié, organise le 10 novembre au matin les 3e Rencontres Énergies au siège de la CCI Tarn-et-Garonne (président : Pascal Roux) à Montauban. Deux tables rondes vont rythmée la matinée : « Acteurs ou spectateurs, les jeunes investissent les métiers de la mobilités » et « Les défis environnementaux des grands aménagements d’Occitanie : contraintes et réalité du terrain ». Et du beau monde va intervenir : Christine Boy (AFT), Jérôme Fontaine (SNCF Voyageurs), Thierry Lemerle (Pôle emploi Occitanie), Sylvain Pelegrin (lycée de la Mer, Sète), Catherine Trevet (SNCF Réseau Occitanie), Dominique Chevillard (FNTP), Guillaume Chauvel (VNF)… Inscription à l’événement en cliquant ici.  

Nicolas Balmelle, Bastide Le Confort Médical

Nicolas Balmelle, Bastide Le Confort Médical

« Tout le monde sait ce qu’est un hôpital, une pharmacie, un médecin généraliste… Mais un prestataire de santé à domicile n’est pas forcément quelque chose qui parle », lance Nicolas Balmelle, directeur des relations institutionnelles et des partenariats du groupe de santé Bastide, et également porte-parole de l’Upsadi, Union des professionnels de santé à domicile (Upsadi, 450 adhérents). Ce syndicat dénonce le manque de reconnaissance, par les pouvoirs publics, des prestataires de santé à domicile dans le parcours de soins des patients. « Les prestataires de santé à domicile ne sont pas très connus, et encore moins reconnus par le ministère de la Santé. L’un des objectifs de l’Upsadi est, aujourd’hui, d’obtenir un statut qui nous permettrait d’être reconnu et de participer aux grandes discussions en cours sur le devenir de la santé en France. » À titre d’exemple, « les communautés professionnelles territoriales de santé, qui permettent aux différents acteurs de la santé de se réunir et d’échanger sur des problématiques communes afin de trouver des solutions, n’incluent pas officiellement les prestations de santé à domicile », déplore-t-il. Coté en bourse, Bastide emploie 4.000 salariés, pour 508 M€ de CA. 

Anne Legile, Parc national des Cévennes 

Anne Legile, Parc national des Cévennes 

Anne Legile quittera en décembre, à sa demande, la direction du Parc national des Cévennes, annonce Midi Libre. Elle a été nommée à ce poste en 2016, après avoir été cheffe de projets à l’Agence française de développement (2007-2016). Le recrutement de son successeur est lancé. Les directeurs/trices de parc national sont nommé.es par arrêté ministériel. Créé en 1970, le Parc national des Cévennes est situé en Lozère, dans le Gard et dans l’Ardèche (superficie : 937 km2).

Maïa Wodzislawska-Paulin, Cercle des Mécènes de l’ONMO 

Elle est nommée co-présidente du Cercle des Mécènes de l’Opéra Orchestre National Montpellier Occitanie (ONMO) aux côtés de Monique Cavalier, la directrice régionale de l’Agence régionale de Santé (ARS). Veuve du célèbre designer Pierre Paulin, Maïa Wodzislawska-Paulin apporte son soutien à l’orchestre depuis plusieurs années. L’OONM souhaite à présent optimiser ses recherches de mécénat et fédérer de nouvelles entreprises, associations et particuliers du territoire. Un Gala des Mécènes sera organisé le 24 novembre à l’Opéra Comédie, durant lequel des œuvres d’artistes de la région seront mises aux enchères. Créé il y a trois ans, le Cercle des Mécènes compte parmi ses membres la Caisse des Dépôts, la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon, Intuitu patrimonia, Cabiron, OcSanté, le Domaine de Verchant et, depuis cette saison, Altémed. 

Frédéric Carteret, Union des Industriels et Constructeurs Bois, MMC

Frédéric Carteret, Union des Industriels et Constructeurs Bois, MMC

« Entre 2020 et 2022, la part du bois dans les maisons individuelles a baissé, passant de 9,3 % à 8 % », indique le président de l’Union des Industriels et Constructeurs Bois (UICB), et dirigeant de la société toulousaine MMC (nouveau site web en cliquant ici). Un recul lié, d’après lui, à un rebond des ventes en 2021, « ce qui a fait baisser les parts de marché, mais pas les volumes ». Autre facteur, plus structurel : « un manque d’acteurs au niveau de la filière bois. Et les acteurs sont atomisés, ce qui limite la capacité de production. » 
D’après lui, « les mises en chantier vont s’effondrer en 2024. Les entreprises travaillent encore sur les ventes précédentes », projette-t-il. Dans la construction bois, les taux de résiliation des dossiers sont passés « de 15 % à 30 % ». Alors que le bois construction représente 50 % de la filière bois, Frédéric Carteret se dit « très inquiet pour l’an prochain », même si les perspectives à plus long terme de la construction bois sont positives, du fait notamment de la RE 2020 (réglementation environnementale, poussant à l’utilisation de matériaux biosourcés dans la construction).  

Jean-François Bouscarain, URPS Infirmiers d’Occitanie

Jean-François Bouscarain, URPS Infirmiers d’Occitanie

Il est le nouveau président de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) Infirmiers d’Occitanie. Poste qu’il a déjà occupé lors de deux précédents mandats de 2015 à 2021. « Crise à l’hôpital public, encombrement des urgences, prise en charge des soins non programmés, maintien prolongé à domicile des patients âgés… Ces questions seront inscrites en filigrane de mes trois prochaines années à la tête de notre Union », annonce Jean-François Bouscarain. Autre défi pour l’URPS Infirmiers d’Occitanie : la e-santé et les enjeux liés à la données (RGPD, confidentialité, etc.). Pour cela, l’union organise un forum régional infirmier le 7 novembre à Carcassonne, en présence du Dr Jacques Lucas, ex-président de l’Agence du numérique en santé (ANS) du ministère de la Santé.

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B3 GSE 18sept2023 2 - Les indiscretions

Décodage

On perce le coffre-fort

Les mobilités au cœur des préoccupations du nouveau préfet de l’Hérault

lauch prefet de l Herault - Les indiscretions
François-Xavier Lauch, nouveau préfet de l’Hérault
©Hubert Vialatte/Agencehv

« Vous pouvez compter sur ma mobilisation pleine et entière pour les sujets de mobilité dans l’Hérault, comme le Lien, le Contournement Ouest de Montpellier et le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, lance François-Xavier Lauch, nouveau préfet de l’Hérault et proche d’Emmanuel Macron, dans les salons de la préfecture, ce 9 octobre, en présence d’une vingtaine de journalistes. Ces sujets de mobilités sont essentiels dans le département, et notamment à Montpellier, une métropole dont la population a grossi au-delà de sa capacité initiale, et qui est sous-dotée en infrastructure. Un effet de rattrapage s’impose. » Dans le Tarn, son affectation précédente, il a mené avec réussite les différentes étapes administratives de l’A69. « Pour aboutir, les projets d’infrastructure nécessitent une maîtrise technique du préfet, qui pourra alors signer les autorisations avec la sécurité juridique nécessaire. Ici, pour le contournement ouest de Montpellier, il me reviendra d’amener le projet, déjà déclaré d’utilité publique, à l’autorisation environnementale, pour le lancement des travaux », analyse-t-il. D’après lui, et réagissant aux déclarations récentes du ministre des Transports Clément Beaune sur l’abandon de certains projets autoroutiers, « le COM ne semble pas en danger. Un travail technique est en cours sur le montage financier », pour revoir le périmètre de l’adossement au réseau concédé.
Interrogé sur l’inscription, ou pas, de la métropole de Montpellier dans la liste des 13 RER métropolitains annoncés par Emmanuel Macron, François-Xavier Lauch a répondu : « Un travail a été fait dans ce domaine par mon prédécesseur et le préfet de région Occitanie. On en parlera le moment venu. Rappelons que la réalisation de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan participera de ce RER métropolitain, en libérant des sillons sur l’axe ferroviaire actuel pour les trains régionaux (entre Montpellier et Béziers dans un premier temps, note). »

En matière de cohésion sociale
, le successeur de Hugues Moutouh (parti dans les Alpes-Maritimes) souhaite qu’un « pas supplémentaire » soit accompli dans la lutte contre le chômage. « Le taux de chômage est de 10 % de l’Hérault, au lieu de 7 % au niveau national. L’apprentissage fonctionne bien, ainsi que les Contrats d’Engagement Jeune ».

Pas de petit projet. Se qualifiant de préfet « passionné » et parfois « entêté », ce jeune père d’un enfant âgé d’un an estime qu’il n’y a « pas de petit projet. Je prends du plaisir à faire sortir une école dans un village, à rénover du patrimoine historique, en accompagnant les élus et les maires ».

Assises régionales, congrès national, Banque des Territoires : le logement social sous l’œil des projecteurs  

Signature dune convention entre la Banque des Territoires et la SAC HASSO ©DR - Les indiscretions
Signature d’une convention entre
la Banque des Territoires et la SAC HASSO.
De g. à d. : Linda Pradel et Annabelle Viollet ©DR

427,4 M€. À l’occasion du congrès HML à Nantes (3-5 octobre), la Banque des Territoires (directrice régionale Occitanie : Annabelle Viollet) signe une convention avec la Société Anonyme de Coordination Habitat Solidarité Sud-Ouest (SAC HASSO, directrice générale : Linda Pradel) prévoyant la mobilisation de 427,4 M€ en faveur de la SAC HASSO. L’objectif ? « Répondre aux enjeux de construction-réhabilitation, revitalisation des centres-villes et transformation écologique et énergétique », lit-on dans un communiqué (à lire ici). 

Logement neuf et réhabilitation. « Sur ces 427,4 M€, 329,2 M€ seront dédiés au financement du programme de production neuve et 98,1 M€ au financement des travaux de réhabilitation », détaille la Banque des Territoires. La SAC HASSO ambitionne la production neuve locative de 2.844 logements, la production neuve habitat spécifique (foyer) de 141 équivalents logements et la réhabilitation de 2.818 logements, pour un investissement total de 431 M€. La SAC HASSO regroupe les offices publics de l’habitat du Gers, du Lot, du Tarn-et-Garonne, de l’agglomération de Rodez et de l’Aude et totalise 30.750 logements et locaux d’activité. 

1,2 Md€ pour la rénovation énergétique. Patrice Vergriete, ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires chargé du Logement, a profité du congrès pour dévoiler un fonds de 1,2 Md€ sur trois ans dédiés à la rénovation énergétique des logements sociaux. Cela représente 120.000 rénovations par an. Cette initiative vise à éliminer 139.000 logements classés G au diagnostic de performance énergétique d’ici 2025, 323.000 logements classés F d’ici 2028, et 800.000 logements classés E d’ici 2034. Visionnez son discours en cliquant ici

Assises régionales. Alors que l’immobilier subit une crise profonde (à la fois de l’offre et de la demande), la préfecture de région Occitanie et la Dreal Occitanie prévoient d’organiser des Assises du Logement, axées principalement sur le logement social, le 8 décembre à Toulouse. Thèmes pressentis à travers 4 tables rondes : Produire pour répondre aux besoins ; Fluidifier les parcours résidentiels ; Décarbonation du bâtiment et agir sur l’existant ; Comment concilier transition écologique et logement pour tous ?  

Congrès national en septembre 2024 à Montpellier. Par ailleurs, le prochain Congrès national du mouvement HLM se tiendra du 24 au 26 septembre 2024 à Montpellier. 

Occitanie : matinée consacrée au ferroviaire   

SNCF Réseau (directrice régionale : Catherine Trevet) organise la rencontre des acteurs du ferroviaire en Occitanie ce 10 octobre à l’espace Vanel à Toulouse (infos ici). « Cette matinée sera consacrée à des échanges sur le développement du ferroviaire en Occitanie ainsi qu’à ses retombées sur l’économie et l’emploi régional », indique SNCF Réseau. Au programme, trois tables rondes sur les problématiques « Comment concilier travaux, développement du ferroviaire et amélioration de la qualité de service ? », « Comment renforcer la participation des entreprises régionales à l’activité de SNCF Réseau ? » et « Quelles perspectives pour l’emploi, la formation et l’insertion dans le cadre du développement du réseau ferroviaire ».  

Résilience de l’économie régionale

D’après la Banque de France Occitanie, dans son enquête de mi-année publiée en septembre, l’économie régionale « montre une bonne résilience et une augmentation des prévisions d’investissement », dans un climat « de modération de la consommation des ménages, d’une inflation encore marquée sur l’année, de l’augmentation des taux d’intérêt et de la poursuite des difficultés de recrutement ». Les difficultés d’approvisionnement se sont « largement détendues au cours du 1er semestre ».  
Dans l’industrie, la croissance des chiffres d’affaires est « moins élevée qu’annoncée initialement ». Par exemple, l’industrie agroalimentaire a été impactée par les épizooties dans la filière avicole, et la sécheresse. La révision des CA dans les services marchands « est à la hausse, avec un effet volume plus marqué que l’effet prix ». Dans le secteur du BTP, pourtant confronté à une grave crise immobilière, la croissance du CA est portée à la hausse, « portée par la bonne orientation de la demande sur la rénovation énergétique, bénéficiant surtout au second œuvre. La baisse de la construction de logements neufs a contraint l’activité du gros œuvre et la réduction des appels d’offres publics a entraîné un recul plus marqué de l’activité dans les travaux publics qu’anticipé en début d’année. Les chefs d’entreprise rencontrent toujours des difficultés à conserver leurs effectifs. Le rebond des investissements est net ». 
> Le communiqué en cliquant ici.

Horizons Fertiles : l’eau au rendez-vous à Rodez   

Le 5 octobre a eu lieu la table ronde “Changement climatique : quels impacts sur l’eau ?” organisée par Rodez Agglomération lors de son premier festival du développement durable “Horizons Fertiles”. Sont intervenus : Christian Teyssèdez, maire de Rodez et président de Rodez Agglomération, Bruno Selas, chargé d’affaire assainissement eau potable petit cycle de l’Agence Adour-Garonne, Olivier Sarlat, directeur de l’activité Eau de Veolia en Occitanie Est, et Louis Bodin, météorologiste. Sarah Nguyen Cao Khuong a animé les échanges. 

horizons fertiles rodez agglo - Les indiscretions
De g. à d. : Sarah Nguyen Cao Khuong (Agencehv), Louis Bodin,
Christian Teyssèdre (Rodez Agglomération), Olivier Sarlat (Veolia),
Bruno Selas (Agence de l’eau Adour-Garonne) ©Magali Gippet/Veolia

Monsieur Météo. « “Messieurs, depuis quelques années nous sommes témoins de refroidissements sensibles dans l’atmosphère, de variations subites dans les saisons, d’ouragans et d’inondations extraordinaires auxquels la France semble devenir de plus en plus sujette”, déclare le ministre secrétaire d’Etat à l’Intérieur de… 1821 ! » Voici comment le météorologiste Louis Bodin (Monsieur Météo de TF1 et RTL) introduit la table ronde “Changement climatique : quels impacts sur l’eau”, ce jeudi 5 octobre. En clair, cela fait donc des siècles “qu’il n’y a plus de saison”. Son conseil : nous méfier de notre mémoire météorologique. « Non il n’y a pas moins de Noël blanc (lorsqu’il neige à Noël, entre le 24 et le 26) qu’avant. À Montpellier, nous n’en comptons que 2 depuis 1950, et 3 seulement à Paris », précise-t-il, graphique à l’appui. Son rapport à la météo a changé au fil des années. Par exemple, un ciel bleu n’est pas toujours annonciateur de bonne nouvelle. « Lors du bulletin météo de l’été 2003, j’annonçais joyeusement la canicule à la TV, mais cela m’a rappelé cruellement que nous avions oublié de faire attention à nos aînées et personnes plus fragiles », se souvient Louis Bodin.   

Des chiens pour détecter les fuites. Pour améliorer les rendements au niveau des réseaux d’eau, et perdre ainsi moins de ressource, Olivier Sarlat de Veolia (Trois questions à, à (re)lire ici), a décrit une méthode originale pour détecter les fuites, moins connue des écouteurs et autres satellites. « Des chiens de l’armée et de la police sont dressés pour sentir les odeurs du chlore présent dans l’eau, et sont déployés sur les endroits peu accessibles, comme les forêts par exemple », explique-t-il. Un moyen plus efficace et réactif.   

Plan d’adaptation au changement climatique. L’Agence de l’eau Adour-Garonne, établissement public qui finance et accompagne les projets au service de la politique de l’eau (250 agents), a adopté un plan d’adaptation au changement climatique qui définit plusieurs mesures prioritaires pour améliorer la résilience des milieux (terrestres et aquatiques). « 40% de nos aides y sont consacrées pour les projets portés sur la période 2019-2024 », indique Bruno Selas, chargé d’affaire assainissement eau potable petit cycle de l’agence. Parmi elles : l’amélioration de ses infrastructures et techniques (station de traitement plus performante, limiter la captation de la ressource et améliorer le rendement de ses réseaux d’eau), la conservation des zones humides, la restauration des berges des cours d’eau, ou encore le verdissement des villes. L’Agence de l’eau Adour-Garonne couvre 1/5 du territoire français soit le grand Sud-Ouest (7.6 M habitants, 120.000 km de rivière).  

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Louis Bodin ©Sarah Nguyen Cao Khuong/Agencehv

Un projet de pompe-turbine déjà amortis. En 2015, la Ville de Rodez installait une pompe-turbine sur son usine hydraulique de la Boissonnade (plus à lire ici), permettant de produire 400.00 kW d’énergie renouvelable depuis maintenant 10 ans. Cette pompe permet d’absorber la pression hydraulique, et couplée à un moteur électrique, génère ainsi de l’électricité. « Nous sommes les seuls en France à l’avoir fait, pour un investissement de 170.000 euros, qui est déjà amorti aujourd’hui », rappelle Christian Teyssèdre, maire de Rodez et président de Rodez Agglomération.   

Un déficit cruel d’eau. Pour conclure, Bruno Selas de l’Agence Adour-Garonne a fait un rapide état des lieux des perspectives du bassin. « On estime le déficit actuel entre besoins et ressources de 200 à 250 millions de m3 pour l’ensemble du bassin. Sans modification des usages actuels et compte tenu des impacts attendus liés au changement climatique, ce déficit devrait être porté à 1 voire 1,2 milliard de m3 en 2050. Les épisodes de sécheresses de 2019 et 2022, ont généré de nombreuses défaillances dans l’approvisionnement en eau potable. Il est donc impératif d’encourager les actions d’économies d’eau pour tous les usages (agriculture, industriel, usages domestiques) », conclut-il. L’Agence de l’eau Adour Garonne a lancé un appel à projet de 20 M€ (clôturé depuis le 30 septembre), pour accompagner des projets visant une économie d’eau dans les collectivités, les industries et l’agriculture. 

Oc Santé acquiert 4 Ehpad et étend son offre médico-sociale

Le groupe de santé indépendant Oc Santé (Montpellier), présidé par Max Ponseillé et dirigé par Guillaume Ponseillé, renforce son offre de soins médico-sociale sur le territoire en acquérant 4 Ehpad du groupe E4 et la société de services d’aide à la personne Nouvéo (Juvignac), apprend-on dans un communiqué (à lire ici). Il s’agit des Ehpad Les Aigueillères (60 places d’hébergements, 10 places en unité de vie protégée) à Montferrier-sur-Lez, La Cyprière (60 places en hébergement permanent, 10 places en unité de vie protégée, un pôle d’activité et de soins adaptés) à Juvignac, L’Ensoleillade (45 places en hébergement permanent) à Lattes, et La Martégale (60 places en hébergement, 2 places en hébergement temporaire et 10 places en secteur protégé) à Pérols.  
Objectif : « donner à notre pole médico-social une toute nouvelle dimension à l’échelle de notre territoire dans une logique de complémentarité et de synergie entre nos filières de soins », déclare Laurence Lopez, secrétaire générale. Avec cette opération, les effectifs passent de 2.293 salariés à 3.225 salariés en temps plein, et le chiffre d’affaires augmente de 350 à 366 millions d’euros. Le groupe Oc Santé compte 800 médecins accueille 270.000 patients par an. 

1er sommet européen de la viticulture à Toulouse 

Ville européenne du vin 2023, Toulouse accueillera l’European Wine Day, premier sommet européen de la viticulture, les 26 et 27 octobre. Crise économique, pratiques viticoles de plus en plus durables, évolution des tendances de consommation, allégations de santé et restrictions réglementaires… Trois tables rondes se succéderont sur les thèmes : “La viticulture, entre contraintes et solutions”, “Perception sociétale : le vin mérite mieux qu’un champ de bataille” et “Marchés européen et mondial : conduire ou subir les mutations ?” L’événement est gratuit et organisé par l’Arev (Assemblée des régions européennes viticoles), Farm Europe, Vignerons Coopérateurs, l’IVSO (Interprofession des Vins du Sud-Ouest) en collaboration avec Iter Vitis (Haute-Garonne) et RECEVIN. Informations et inscriptions via ce lien

Hubert Vialatte et Sarah Nguyen Cao Khuong (Agencehv) co-animeront les échanges.  

Le Groupe Nicollin accentue sa diversification dans l’eau  

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©DR  

Le Groupe Nicollin, spécialisé dans la collecte, le traitement et la valorisation des déchets, les services, l’eau et l’assainissement, annonce acquérir le 5 octobre 80 % de la société alésienne MP3D (40 salariés, 4 M€ CA), spécialisée dans les prestations de bureau d’étude de contrôle en assainissement et de nettoyage et entretien des réseaux d’assainissement. Cette acquisition vient renforcer le pôle Eau du groupe Nicollin, qui « réalise d’ores et déjà des prestations d’entretien, de désobstructions, de surveillance et de maintenance de kilomètres de réseaux dans les départements de l’Aveyron, de la Lozère, du Gard et de l’Hérault », explique le groupe de 9.500 salariés. Nicollin réalise un CA de 570 M€ et se structure autour de trois pôles d’activités : Environnement (déchet, propreté urbaine, déchetterie, location de bennes…), Service (propreté tertiaire, sécurité, accueil, rénovation…) et Eau (assainissement, travaux et entretien des réseaux). À (re)lire dans Les Échos « Nettoyage : Nicollin s’attaque au Grand Est » (février 2023)  

Toujust (déjà) en redressement judiciaire 

Tazita, maison-mère de l’enseigne discount Toujust, créée début 2023, est en redressement judiciaire depuis mercredi 4 octobre, indique le journaliste spécialisé Olivier Dauvers sur son site. « Le redressement judiciaire a été réclamé par nous : nous sommes en cessation de paiement depuis plus de 45 jours, nous devons préserver l’entreprise et les intérêts communs », indique Fabrice Gerber, fondateur de l’enseigne et expert de la grande distribution (passé par Leclerc, Aldi et Système U), à Objectif Gard, à (re)lire ici. Six mois sont accordés pour présenter un plan de redressement. Parmi les pistes du fondateur : intégrer de nouveaux investisseurs au projet, avec « la perspective d’un refinancement à hauteur de 5 M€ », informe Olivier Dauvers. Le premier magasin a vu le jour à Alès, le 1er mars, suivi de Rivery (Somme), Proville (Nord), Lempdes (Puy-de-Dôme) et Monéteau (Yonne). 80 emplois sont en jeu. « Le modèle est construit sur un principe de coopération avec les fournisseurs qui sont actionnaires », expliquait Fabrice Gerber aux Échos, le 1er février (article à (re)lire ici). Plus à lire cette semaine dans Les Échos

Enquête publique pour l’exploitation d’un parc éolien dans l’Ouest Hérault  

Dans la commune de Verreries-de-Moussans (34), à la frontière du Tarn, la société Ferme Éolienne du Puech (siège : Strasbourg) porte un projet de parc éolien de 6 aérogénérateurs de 125 mètres de haut en bout de pale (puissance totale : 18 MW). L’enquête publique relative à ce projet se tiendra du 24 octobre au 24 novembre. Plus d’infos ici.  

La FRTP pointe le besoin d’accélérer sur les infrastructures de transition écologique

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©Hubert Vialatte/Agencehv

Transformer les infrastructures plus rapidement, pour réussir la transition écologique : c’est, en substance, le message délivré par Olivier Giorgiucci, président de la FRTP Occitanie, aux côtés des présidents territoriaux d’Occitanie Est, ce 4 octobre à Montpellier lors d’un point presse au cours duquel a été présentée en détail les résultats d’une étude sur l’état d’avancement des projets, par rapport aux objectifs nationaux (détail de l’étude en cliquant ici). « L’idée est de mesurer quelque chose de concret, et de montrer aux pouvoirs publics qu’ils doivent prendre le sujet à bras le corps. Il faut changer de braquet. Pour aller ensemble vers la trajectoire bas carbone, il faut respecter les délais, et investir massivement. Or, si la planification écologique a été présentée par le Président de la République, nous sommes en attente de sa déclinaison concrète. L’exercice en est encore à ses débuts », explique-t-il. 

Ces infrastructures ‘vertes’ sont multiples : bus en site propre, pistes cyclables, bornes de recharge électrique, pôles d’échange multimodal, ressources en eaux, aires de covoiturage, éclairage public, réhabilitation de friches etc. (cf. le nuage de mots, ci-dessus).

Quelques exemples de retard pris : la part modale du vélo est de 2,7 % en Occitanie, alors qu’il faut atteindre 12 % en 2030 ; Les transports collectifs pèsent 6,8 % dans les mobilités quotidiennes, alors qu’il faut atteindre 20 % (13 % pour le transport ferré, 7 % pour le transport routier) en 2030 ; le nombre de bornes de recharge électrique se situe à 8.400, alors que l’objectif est de 50.000 en 2030 ; Idem pour les stations à hydrogène : 54 à ce jour, pour un objectif de 100 en région en 2030 ; Concernant l’éclairage public, 75 % des installations ont plus de 25 ans. « Or, la modernisation rapporte entre 50 % et 80 % d’économie, sur les émissions et donc la consommation. Des actions sont à mener sur les points lumineux. »

Taux de perte d’eau trop élevés. Le taux de perte dans les réseaux d’eau devrait baisser de 24 % à ce jour à 15 % en 2030. « Or, le taux de renouvellement annuel n’est que de 0,6 %. On n’est donc pas prêts d’arriver à l’objectif de 15 % ! J’espère que les restrictions prises cet été, notamment dans les Pyrénées-Orientales, vont amener à une prise de conscience sur la préservation de la ressource en eau », commente Olivier Giorgiucci.

Accélérer sur la Reuse. En matière de réutilisation des eaux usées traitées, « l’objectif est de 10 %. On n’y est pas du tout. Notre secteur des TP peut utiliser des eaux usées traitées, pour par exemple laver des voiries, humidifier des sols pour les compacter… Il y a certes des expérimentations, comme l’arrosage du golf du Cap-d’Agde. Mais elles restent à la marge. Les eaux usées traitées doivent être considérées comme une ressource à utiliser, au lieu de piocher dans nos réserves naturelles. »

Appels d’offres, emplois, prix : conjoncture favorable. « L’Occitanie est l’une des régions pour lesquelles le climat est plutôt positif, indique Olivier Giorgiucci (discours en cliquant ici). Quand on analyse des appels d’offres parus depuis le début de l’année, on est en augmentation par rapport à l’an dernier. Ce sont les intercommunalités et les communes qui tirent l’activité. Pour rappel, environ 70 % de notre activité dépend de la commande publique. Sur 12 mois glissants le montant des appels d’offres émis augmente de 9 % en euros courants. Si on ramenait en euros constants, on serait autour de 4 % ou 5 % : c’est en phase avec les chiffres nationaux. Mais, dans les communes, la progression n’est que de 3 %. C’est un point d’inquiétude : généralement, en période préélectorale, et nous y sommes car les élections municipales auront lieu en mars 2026, il y a une activité plus soutenue en matière d’appel d’offres. Les projets qui ne font pas l’objet d’appels d’offres maintenant ne seront pas livrés avant les prochaines élections. Concernant les coûts de production, on constate que l’inflation ralentit, et qu’on a une forme de stabilisation sur des niveaux de coûts qui sont augmentés de 20 à 30 % depuis 2 ans. Après une phase de forte augmentation des matériaux et de l’énergie, ce sont aujourd’hui les salaires qui contribuent le plus à la hausse. En matière d’emploi et de contraintes de production, nous sommes clairement en tension. 44 % des entreprises sont limitées dans leur activité par le manque de main d’œuvre. »

Acceptabilité des projets « de plus en plus difficile ». « Beaucoup de temps se passe entre la naissance d’un projet et sa mise en chantier. Parfois beaucoup trop de temps. Depuis environ trois ans, un phénomène nouveau se produit : même si un dossier va en justice, que ça aboutit à une DUP, il y a quand même des gens qui se mettent en travers. On le voit pour le Lien dans l’Hérault, pour l’A69 dans le Tarn… Ce n’est pas un bon signe. Ce qui se passe, dans l’Hérault, sur le Lien, impacte des entreprises de TP, avec des engins brûlés. Comment peut-on en arriver là ? La bagarre judiciaire a lieu avant, elle est longue, et a abouti à la réalisation du Lien. À un moment donné, il faut admettre que c’est fini ! »

> La FRTP représente 30.000 salariés, 2.000 entreprises, 18 métiers. Les besoins en recrutements sont estimés à 5.000 emplois dans les trois prochaines années.
> Les Assises régionales des TP se dérouleront le 9 novembre à partir de 17h au Palais des Congrès de La Grande-Motte (34).

RH Tech : Matchers lève 2 M€  

La startup montpelliéraine Matchers, spécialisée dans la formation pour startup, TPE et PME, lève 2 M€ pour une solution visant à digitaliser l’obtention du financement et la réalisation de formations sur-mesure pour les TPE, apprend-on le 4 octobre. « Les petites entreprises sont celles qui ont le plus besoin d’appui pour se structurer et croître. Mais elles sont pourtant négligées par le marché de la formation. Il n’existait aucune offre de formation qui réponde réellement à leurs besoins. Nous avons donc inventé une solution unique qui mêle ingénierie financière, technique et pédagogique » explique Jean-Marie Dupré, co-fondateur et PDG de Matchers aux côtés de Stéphane Silvi. Fondé en 2019, Matchers emploie 20 salariés et réalise 600 k€ de CA.  

Dans l’Hérault, le volume des ventes fléchit de 13 % sur la période 2022-2023  

Le 5 octobre, la Chambre des notaires de l’Hérault dresse le bilan du marché immobilier dans le département du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023. Les Indiscrétions étaient présentes.  

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©Envato  

Baisse du volume de vente… -9 % pour les appartements anciens, – 11,3 % pour les maisons anciennes ; -26 % pour les terrains à bâtir ; -21 % pour les appartements neufs : le volume des ventes dans l’Hérault dégringole. « Cette baisse est d’autant plus inquiétante avec chaque année 12 à 14.000 nouveaux arrivants sur le territoire », lance Françoise Cadène, notaire à Mèze, qui présente les statistiques de la Chambre des notaires aux côtés de Valéry Flandin, notaire à Prades-Le-Lez.   

…et hausse des prix. En parallèle, les prix ont continué de grimper sur cette période, bien qu’ils « commencent aujourd’hui à baisser », nuance un agent immobilier basé dans le Lunellois.   

Hausse des prix de 14 % dans le Sétois. Le prix des appartements anciens a augmenté de 7,4 %, avec un prix médian de 3.390 €/m². « Au cours des cinq dernières années, la hausse cumulée atteint 30,7 % », rappelle la Chambre des notaires de l’Hérault. Le prix médian est de 3.460€/m² dans le pays Sétois (+14 %), 4.060 €/m² sur le littoral (+10 %) et 2.220€/m² dans le Biterrois (+10 %). Ce sont notamment les communes littorales qui enregistrent les prix médians les plus élevés : 5.220 €/m² à La Grande-Motte et Palavas-les-Flots, 4.740€/m² à Vic-la-Gardiole ou encore 4.720€/m² à Mauguio.  

+5,8 % pour le prix des maisons anciennes. Dans l’Hérault, le prix de vente médian des maisons anciennes est de 266.500 €, soit une hausse de 5,8 % en un an. Plus précisément, c’est une hausse de 8,7 % à Béziers, de 7 % dans le pays Sétois et de 7,4 % à Montpellier. Globalement, les prix de vente peuvent aller de 110.000 € à La Salvetat-sur-Agout jusqu’à 662.500 € à La Grande-Motte.  

Neuf : Montpellier tire son épingle du jeu. Les prix des appartements neufs ont grimpé de 4,2 %, portant le prix médian à 4.710€/m². Et c’est Montpellier qui affiche les prix les plus élevés (5.370€/m²), suivi de sa périphérie (4.750€/m²) et du littoral (4.550€/m²). Dans la capitale héraultaise, les prix varient selon les quartiers. Le prix médian est de 5.850€/m² dans le quartier d’Alco, 5.540€/m² à Port-Marianne, 5.200€/m² à La Croix d’Argent, 4.830 €/m² à Hôpitaux-Facultés et 4.600€/m² à Près d’Arènes. Plus globalement, tous les secteurs sont en hausse sur le département : +10 % pour les hauts cantons, +9,6 % pour le littoral, +8,9 % pour Béziers… Seul le pays biterrois enregistre une baisse de 6,5 %.   

Des parcelles inférieures à 900 m². Pour les terrains à bâtir, la Chambre des notaires de l’Hérault observe une hausse des prix de 2,3 %, avec un prix de vente médian de 112.300 €, largement supérieur aux départements voisins : 93.000 € dans le Gard, 61.900 € dans l’Aude, 50.000 € dans le Tarn et 30.000 € dans l’Aveyron. Par ailleurs, dans l’Hérault, 88 % des ventes concernent des terrains de moins de 900 m². Le prix est en hausse de 12,2 % dans le pays Sétois (212.300€) et de 8 % dans la périphérie montpelliéraine (181.100€). À l’inverse, le prix de vente médian est en baisse de 15,5 % sur le littoral. « Cela peut s’expliquer par la taille des terrains. Les parcelles vendues sont de moins en moins grandes. Donc le prix médian diminue également, ce qui n’est pas le cas du prix au m² !, lance Valéry Flandin, notaire à Prades-Le-Lez. C’est aussi qu’il y a moins de terrains sur le littoral. »  

Des acquéreurs de 60 ans et plus. Sur le département, 26 % des acquéreurs ont 60 ans et plus et 23 % ont entre 30 et 39 ans. Les personnes de plus de 60 ans achètent principalement sur le littoral, le pays Sétois et à Béziers alors que les moins de 30 ans sont plutôt urbains. Par ailleurs, profession intermédiaire, cadre supérieur et retraités sont les trois catégories socioprofessionnelles qui achètent le plus dans l’Hérault.  

Vers une augmentation des prix moins fortes. La Chambre des notaires de l’Hérault projette une hausse des prix moins fortes pour fin octobre. Ainsi, fin juin 2023, le prix médian d’un appartement ancien était de 3.390 €/m² et sera de 3.540 €/m² fin octobre, soit une hausse de 1,9 %.   

Le groupe catalan Vaills investit 11 M€ dans la valorisation des déchets du BTP 

Le groupe catalan Vaills a investi 11 M€ dans la création à Baho (Pyrénées-Orientales) d’un centre de valorisation des déchets du BTP, afin de leur donner une seconde vie. Inauguré le 28 septembre, ce centre met en œuvre un procédé novateur pour séparer par familles les différents déchets. Ainsi, une fois isolés, les gravats et sables sont lavées, avant d’être concassés et transformés en granulats, tandis que les bois, plastiques, polystyrènes et ferrailles sont envoyés vers leurs filières de recyclage spécifiques. Enfin, les boues extraites des eaux de lavage sont compactées en galettes sèches pour être réutilisées dans les chantiers de réaménagement de carrière. À l’arrivée, « presque 100 % des déchets du BTP qui sont jusque-là été enfouis ou parfois jetés en décharges sauvages, peuvent grâce à notre procédé être reemployés », souligne Jean Vaills, le président du groupe familial basé au Boulou, dont l’ambition est de produire 250 000 à 300 000 tonnes/an de granulats de réemploi. S’inscrivant dans le sillage de la nouvelle réglementation européenne sur les déchets du BTP, le nouveau centre de valorisation traite à ce jour 200 tonnes de gravats à l’heure. Sa création a généré trois emplois nouveaux et il a permis, ajoute son président, de maintenir l’effectif à son niveau actuel. Fort de 150 salariés, le groupe Vaills réalise un CA de 33 M€. 

Derrière l’élection partielle de la CCI 30, un match UPE 30/CPME Gard

Les chefs d’entreprises gardois sont appelés à voter entre le 11 octobre et le 24 octobre, dans le cadre de l’élection partielle (catégorie « services ») de la CCI Gard. Deux listes s’affrontent : celle du groupement « La Proximité Augmentée », mené par Éric Giraudier, président sortant, et celle du groupement « Cœur Gardois », mené par Philippe Broche. Deux listes, pour un monde patronal divisé dans le Gard : l’UPE 30 (président : David Mélenchon) soutient la liste d’Éric Giraudier, et la CPME Gard (présidente : Sabrina Jean) ne votera pas.  

6e édition du Salon du Littoral, les 24 et 25 octobre

Organisée par Midi Events et Midi Libre (Groupe La Dépêche), la 6e édition du salon du Littoral et des enjeux méditerranéens se tiendra les 24 et 25 octobre au parc des expositions de Montpellier.  

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Stands du salon du Littoral ©Salon du Littoral

Économie maritime. Les 24 et 25 octobre prendra place au parc des expositions de Montpellier la 6e édition du salon du Littoral (Midi Events/Midi Libre), consacré à l’économie maritime. Entreprises, startups, centres de recherche, associations, entités publiques… 50 exposants seront présents sur les deux journées.  

Trois grands thèmes seront explorés durant le salon : L’aménagement face aux risques ; La transition hydrique en zone littoral ; Les énergies renouvelables marines et l’éolien flottant. Parmi les sujets abordés lors de conférences : « Osons la méditerranée », « L’eau douce, trait d’union visible et invisible », « Quelles gestions des usages en zone littorale ? »…  

Le littoral, espace d’innovations. Se tiendra également la remise de prix Avenir Littoral le 24 octobre, organisée en partenariat avec la Région Occitanie (présidente : Carole Delga) et la préfecture de région Occitanie (préfet : Pierre-André Durand). Remise de prix coanimée par Hubert Vialatte et Sarah Nguyen Cao Khuong (Agencehv). Retour sur la remise des prix Avenir Littoral en 2022 (plus d’infos ici) et nos références d’animation en cliquant ici.  

Plus d’infos sur le salon du Littoral ici.  

ITM Équipement de la Maison (Les Mousquetaires) reprend les 13 magasins de l’enseigne narbonnaise Tridôme 

ITM Équipement de la Maison annonce la reprise des dix magasins de bricolage et des trois jardineries du Groupe narbonnais Albert. Ce rachat représente pour le groupe un apport de 150 M€ TTC de chiffre d’affaires et  0,6 point de parts de marché, souligne ITM Équipement de la Maison dans son communiqué de presse diffusé le 2 octobre.« Il permettra au réseau de commerçants indépendants Les Mousquetaires de renforcer sa position de troisième acteur du bricolage en France et de premier réseau d’indépendants de l’Hexagone », ajoute-t-il. Les 13 magasins repris emploient ensemble près de 600 personnes. Ils seront « à bref délai » rétrocédés à des adhérents du groupement Les Mousquetaires. Plusieurs d’entre eux se sont d’ores et déjà engagés à les acquérir. ITM Équipement de la Maison regroupe les enseignes Bricomarché, Brico Cash, et Bricorama. L’enseigne Tridôme a, quant à elle, été fondée en 1965 à Narbonne par Jean-Claude Albert.  

La Compagnie Port-Vendraise, nouveau concessionnaire du port de Port-Vendres 

Lors de sa session du 5 octobre, le Département des Pyrénées-Orientales confie la concession pour 15 ans du port de Port-Vendres à la Compagnie Port-Vendraise qui associe trois opérateurs : Transit Fruit (mandataire), une filiale de la Compagnie fruitière, ainsi que la CCI des Pyrénées-Orientales et la Société d’aide au financement du développement industriel, filiale de participation du groupe EDF. Le plan d’investissement à engager est chiffré à 23,85 M€, incluant 9,685 M€ pris en charge par le concessionnaire. Le contrat comprend l’exploitation des activités de commerce, pêche et plaisance et « la prise en charge par le délégataire de la construction d’ouvrages, de la réalisation des travaux ou de l’acquisition des biens nécessaires au service ». Le Département des P.-O. a l’ambition de créer dans la commune catalane « un port moderne, à haute qualité technologique (port connecté, branchement à quai des navires, etc.) et à haute valeur environnementale ». Objectifs : développer la compétitivité de la plateforme portuaire et son attractivité ; maintenir l’intégration et le fonctionnement de ses activités dans un cadre urbain et environnemental de qualité ; conforter et développer l’activité de commerce existante, tout en favorisant la diversification des trafics « pour assurer la résilience de ce secteur à terme », rappelle le Département, son propriétaire depuis 2021. Des mécanismes sont également mis en place pour inciter la Compagnie Port-Vendraise à rechercher des subventions alternatives à celle du Département. Pour le moment, le port de Port-Vendres a une forte dominante commerce, surtout fruitière qui occupe 75 % de ses 620 emplois directs, indirects et induits. 

Villeveyrac (34) : la société de stockage et d’embouteillage de vin 3S double sa superficie  

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3S double la superficie de son usine de Villeveyrac (34) ©Société 3S  

La société 3S (groupe Packing), spécialisée dans le stockage et l’embouteillage de vin, achève la construction de 5.000 m² d’entrepôt visant à agrandir son usine basée à Villeveyrac (Hérault). « Nous doublons notre superficie de stockage portant la surface totale à 10.000 m² », explique aux Indiscrétions Agnès Houpiart-Dupré, directrice générale de 3S. 3S ne souhaite pas communiquer le montant de l’investissement. « L’extension de l’usine permet à la société d’acquérir une nouvelle ligne de production, en plus des deux lignes dont elle dispose déjà. Cette ligne de conditionnement supplémentaire nous permet d’augmenter notre capacité d’embouteillage de 30 %, ce qui représente 10 millions de bouteilles par an », précise Agnès Houpiart-Dupré. Avec 60 salariés sur site, 3S projette de recruter une dizaine de collaborateurs d’ici 2026 sur les postes de technicien de maintenance, opérateur de conditionnement et cariste.  
Par ailleurs, 3S élargit son offre en traitant des petites séries de mise en bouteille et en proposant des bouchonnages en verre de type Vinolok. « Nous avons mis en place ces deux innovations pour coller aux besoins du marché et répondre à la demande de nos clients », justifie Agnès Houpiart-Dupré. La clientèle de 3S se compose principalement de négociants et de vignerons.  
Autre projet porté par la société, l’installation de panneaux photovoltaïque. « En 2024, nous allons nous équiper de panneaux photovoltaïques d’une puissance de 300 kWc pour couvrir un cinquième de notre consommation énergétique en autoconsommation », projette Agnès Houpiart-Dupré.   
Fondé en 2000, 3S réalise 30 millions de bouteilles conditionnées par an.  

Dans les coulisses d’Atelier Tuffery à Florac

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Julien et Myriam Tuffery ©Tuffery

Labellisée entreprise du patrimoine vivant depuis 2017 (ouvert aux visites, pour faire simple), la manufacture de jeans Tuffery a inauguré son nouvel atelier, le 13 septembre à Florac, en Lozère. Ça, on le sait. Ce que vous savez moins, c’est le caractère résolument moderne et hybride du site. À l’avant-garde de ce que seront les usines de demain. « On y produit bien sûr des pantalons, on peut aussi les acheter, c’est aussi un lieu de formation et de création d’événements », explique Julien Tuffery, 40 ans, codirigeant aux côtés de sa femme Myriam. Il incarne la 4e génération de cette PME familiale de 30 salariés. « Par exemple, nous avons cédé la manufacture à une association de Florac pour un événement convivial en soirée », ajoute-t-il.  
Pour attirer et fidéliser les compétences, Atelier Tuffery a cocréé la nouvelle usine avec ses équipes. Des îlots polyvalents et des cellules autonomes de fabrication ont été aménagées, « pour éviter les personnes affectées à une tâche unique ». Le confort des salariés est au cœur du projet : système de chauffage et de refroidissement par le sol, terrasse généreuse, espace collectif pour le repos, les temps de partage, la lecture…  

Dans les métropoles, une tendance aux baux très courts. Si le chiffre d’affaires s’élève à 3,8 millions d’euros en 2023 (70 % avec le e-commerce), en progression par rapport à 2022, « je pourrais réaliser 25 millions avec des choix commerciaux différents. Mais ma priorité, c’est la stratégie long terme et les valeurs. Et je ne peux pas être impeccable humainement, écologiquement et faire de gros volumes », affirme le chef d’entreprise, par ailleurs maire du petit village de La Panouse. Julien Tuffery privilégie ainsi les produits de qualité, avec des matières premières régionales (chanvre d’Occitanie, laine des Cévennes) et du coton européen, et de bonnes conditions de travail pour les salariés. 
Installé en Lozère depuis 1892, Atelier Tuffery est la plus ancienne manufacture française de jeans. Après les pop-up stores (boutiques éphémères) à Montpellier et Rennes, d’autres suivront, à Paris, Nice, Marseille et Nantes. « Il y a une vraie tendance des baux très courts, pour occuper des locaux vides », conclut-il.  
> Le dossier de presse concocté par notre copine et ex-collègue Fanny Bessière en cliquant ici.
> Atelier Tuffery intervient lors de la rencontre « Attrape-moi si tu peux ! Talents d’Occitanie », le 16 octobre à la Cité de l’Economie et des métiers de demain (Montpellier) et à La Cité (Toulouse). Inscriptions en cliquant ici.

Plus de décodages

Enquête publique pour l’extension d’une carrière à Beaucaire  

La société GSM S.A.S organise une enquête publique du 2 octobre au 3 novembre pour l’extension de la carrière située aux lieux-dits « Enclos de Forton » et « Cante Perdrix », sur la commune de Beaucaire (maire : Julien Sanchez). La demande porte sur l’extraction de matériaux alluvionnaires sur 15 ans et une installation de criblage mobile de 150 kW. Plus d’infos ici.  

Table ronde consacrée aux appels d’offres en communication 

L’association CPM (communicants publics méditerranée), le Club de la communication de Toulouse et l’UCC Grand Sud organisent le 24 octobre à Montpellier une table ronde sur le thème « Les appels d’offres en communication : améliorons nos pratiques pour une commande publique efficiente et attractive ». L’événement est réservé aux acheteurs publics, aux directions de la communication et aux services achats/marchés des organisations publiques. Plus d’infos ici et inscription 

VSB énergies gère deux nouveaux parcs éoliens dans le Maine-et-Loire 

Producteur indépendant d’énergie renouvelable, VSB énergies nouvelles, basé à Nîmes (Gard) et dirigé par Maël Lagarde (à lire dans Les Échos en cliquant ici), remporte un appel d’offres pour gérer deux parcs éoliens de 28 MW dans le Maine-et-Loire, lit-on dans un communiqué. Les contrats d’exploitation ont débuté le 1er octobre pour une durée minimale de 3 ans. Gestionnaire de 47 parcs éoliens et 17 centrales photovoltaïques, VSB énergies nouvelles vise une capacité de 800 MW d’ici 2025 (contre 650 MW aujourd’hui). Plus à lire prochainement dans Les Échos

Rebond Industriel : Alès Agglomération recense 131 projets pour 177 M€ d’investissement

131 projets qui permettraient de créer 586 emplois pour un investissement de quelque 177 M€. C’est le bilan dressé sur le territoire d‘Alès Agglomération (président : Christophe Rivenq) lors de la clôture de la première phase du dispositif Rebond Industriel le 3 octobre dans les locaux du HUP à Alès (Gard). « Alès fait partie des 149 territoires d’industrie qui ont bénéficié d’un accompagnement en ingénierie de 100 jours et d’une enveloppe de 1,5M € pour les entreprises (les bénéficiaires ne sont pas encore connus) », rappelle l’agglomération. 
La disponibilité des terrains à vocation industrielle ; L’animation économique ; L’emploi ; Les compétences et la formation : ce sont les quatre axes qui composent la feuille de route 2023-2027 d’Alès Agglomération, tout en « prenant en compte les contraintes liées à la transition écologique ».  
Plus d’infos ici

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Zoom

Une info passée au crible

Les clés de l’éco de Jalil Benabdillah (Région Occitanie)

Contrats de filière, tournée des départements, grand événement sur le spatial, BIG : le boss du dév éco à la Région Occitanie fait le point avec Les Indiscrétions, de retour du BIG (Bpifrance), le 6 octobre. 

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Jalil Benabdillah ©Hubert Vialatte (Agencehv)

Savoir de quoi on parle. Le vice-président de la Région Occitanie, délégué à l’emploi, l’économie, l’innovation et la réindustrialisation, explique, dans une interview accordée lors du BIG 2023 de Bpifrance, pourquoi il est passé de chef d’entreprise à celui d’élu (à visionner en cliquant ici) . « C’est un atout d’être un élu tout en ayant été soi-même, comme chef d’entreprise, confronté aux enjeux de l’innovation, de l’emploi et du développement économique. Ça permet d’ajouter une crédibilité à une politique que l’on veut mener, car les interlocuteurs voient que je ne suis pas déconnecté de la réalité. Je suis toujours chef d’entreprise. Devenir élu permet de mettre en place des idées, des projets, des réflexions, avec des moyens et des ressources autour de moi. » La Région Occitanie, terre d’innovation, « injecte 3,7% de son PIB en matière de dépenses de R&D, ce qui est au-dessus de l’objectif de 3 % fixé par la stratégie de Lisbonne en 2000 », complète l’Alésien.

Contrats de filière. Plusieurs contrats de filière sont dans les tuyaux. Après le numérique, place à l’habitat durable et au spatial en décembre, puis « aux énergies renouvelables/hydrogène, à la santé/esanté, et à l’IA/data », confie-t-il aux Indiscrétions. L’objectif est, à chaque fois, de « réunir l’ensemble des acteurs, du laboratoire de recherche, l’institut de formation, l’université, les start-up et les TPE-PME, les grands groupes et les pôles de compétitivité. La Région Occitanie anime des séances de travail, en insistant sur la prospective à long terme, les grands enjeux prioritaires et une déclinaison en plan d’actions. Par exemple, pour le contrat de filière Numérique, 21 actions très précises ont été mises en place. Toutes les parties prenantes sont partie prenante. » 

Interfilières. Les filières vont être encouragées à échanger entre elles. « Le numérique concerne aussi le bâtiment durable ou la santé », illustre l’élu. Par ailleurs, les contrats de filière sont désormais « évolutifs. Il faut prévoir la possibilité de nouvelles actions ».

Nouveaux Territoires d’Industrie. Alors que 10 zones sont labellisées Territoires d’Industrie, « entre 3 et 8 nouveaux territoires » devraient être labellisés par l’État dans les prochaines semaines, confie Jalil Benabdillah.

Financement et RH. Alors que 43 entreprises régionales étaient présentes à cette édition 2023 du BIG, les discussions ont beaucoup porté autour « des crédits-relais à trouver, du report des remboursements de PGE, et des tensions de trésorerie. Entre l’augmentation de salaires et du coût des matières premières, les marges des entreprises sont rognées. Les répercussions de hausses de prix à l’identique sont rarement possibles ». Outre le financement, les difficultés portent également sur les recrutements. « Toutes les entreprises cherchent à embaucher », observe le cofondateur de SD Tech (Alès), diplômé de l’IMT Mines Alès.

Le spatial dans le viseur de la stratégie de développement régional. Le contrat de filière sur le spatial doit permettre « de sortir le spatial du secteur aéronautique. Le spatial, ce sont de nouveaux enjeux, des budgets colossaux au niveau national et européen, des enjeux géopolitiques. La guerre en Ukraine (et celle déclenchée ce week-end par le Hamas en Israël, événement postérieur à l’interview, note) exacerbe les besoins de la maîtrise de l’espace par le secteur militaire. Les enjeux sont aussi liés à l’environnement, aux incendies, à l’agriculture, l’eau, les traits de côte etc. La structuration de la filière est un enjeu de souveraineté. Il s’agit de développer une vision stratégique, d’être leader et de le rester, sachant que d’autres Régions européennes se positionnent ». En plus de ce contrat de filière, une feuille de route avec l’État est en cours d’élaboration, « pour insérer le spatial dans la Stratégie régionale de l’Innovation (SRI) ». Par ailleurs, un événement « majeur », du type « Salon du spatial », en alternance avec le Salon du Bourget (qui, pour rappel, est bisannuel), est en préparation. La première édition, organisée en lien avec l’État et le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), devrait se dérouler en mai ou juin prochain, à Toulouse.

Foncier d’activité. L’enjeu est de dégager de « grands fonciers » de 100 à 150 hectares, pour accueillir des projets économiques ambitieux, « alors qu’il n’y a jamais eu autant de possibilités d’emplois et de création de richesse que maintenant. Ce, malgré le contexte géopolitique, l’inflation et la hausse des taux d’intérêt ». Dans ce contexte, « avoir du foncier disponible et dérisqué est un vrai enjeu, sachant que les procédures peuvent durer entre 3 et 5 ans, et que nous sommes en concurrence avec d’autres régions françaises et à l’international. Les délais que nous demandent les entreprises sont plus courts. Souvent, les projets souhaitent s’implanter dans les aires de Montpellier et de Toulouse, du fait des infrastructures et des bassins d’emploi. La consigne de la présidente Carole Delga, c’est d’inciter à aller dans tous les territoires d’Occitanie, chaque fois que cela est possible ». 

Tournée des départements. Jalil Benabdillah va entamer une tournée de 13 départements, « en rendant visite aux EPCI et aux communes, pour identifier les zones disponibles, leurs destinations (logistique, commercial, industriel…), les points de blocage, les potentiels… L’idée est de donner aux élus locaux une vision des grands projets qui nous sont fléchés par Business France : gigafactory, entreprises, parcs d’activités… » Premiers départements visités, avant la fin de l’année : les Pyrénées-Orientales, le Gard rhodanien et les Hautes-Pyrénées, « trois départements à enjeux, dotés d’une forte culture industrielle et avec du foncier, mais souffrant d’un taux de chômage élevé ».

Making of. Pour l’anecdote : entretien réalisé autour d’une salade californienne, le 6 octobre au restaurant Le Bureau, à Odysseum (Montpellier). On se connaît depuis 15 ans, mais on a réglé chacun sa note. Propre.

bandeau indiscretions plumes a la une - Les indiscretions

3 questions à

Sandra Scalingi, Collectif Carrelage, Vias (34) 

sandra salingi proceram - Les indiscretions

Comment elle a réussi la reprise en Scop de Revêtement du Sud

Sandra Scalingi est PDG de Collectif Carrelage à Vias, Scop qu’elle a créée avec ses collègues pour reprendre les actifs et la marque Procéram de Revêtement du Sud, liquidée en mars 2023 par le tribunal de commerce de Béziers. Collectif Carrelage emploie 28 personnes. « Trois questions à », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.  

D’où sont venues les difficultés de Procéram ?  
Mise en redressement judiciaire en 2019, Revêtement du Sud, qui est spécialisée dans les revêtements de sol sous la marque Procéram, avait obtenu un plan de continuation en janvier 2020. Mais, trois mois plus tard, la crise sanitaire éclatait. J’étais le bras droit du dirigeant, François Fernandez. La société avait une dette de plus de 1 M€ et les remboursements auxquels elle devait faire face étaient lourds. L’arrivée de nouvelles difficultés était inéluctable.  

Quand as-tu pensé à reprendre l’entreprise ? 
Avec les autres salariés, nous avons commencé à envisager la reprise de notre entreprise sous forme de Scop huit mois avant la liquidation. L’ancien dirigeant nous a soutenus dans la démarche et le réseau Initiative Béziers nous a accompagnés. Au tribunal de commerce de Béziers, nous étions les seuls candidats au rachat. Notre proposition contenait la reprise des 28 salariés et nous avions plusieurs mois de travail en carnet de commandes. La Banque Populaire du Sud, un des partenaires de Revêtement du Sud, a décidé de rester à nos côtés. Nous avons été soutenus par Socoden, l’outil financier des Scop, et avons été aidés financièrement par l’Airdie. À l’arrivée, nous avons réussi à réunir 565.000 €. Mes fonctions n’ont pas changé par rapport à la situation précédente… si ce n’est que ma responsabilité est désormais engagée sur le bon fonctionnement de l’entreprise !  
Le capital de la SCOP s’élève à 39.000 €. Sur les 28 salariés, 25 sont actionnaires Tous les nouveaux salariés deviendront actionnaires au bout d’une année, par AG extraordinaire.  

Tu es désormais PDG de la Scop. Comment se passe le redémarrage de l’activité ? 
Nous avons créé notre Scop le 17 mars 2023, quelques jours avant la liquidation de Revêtement du Sud. La nouvelle entreprise démarre sur de bonnes bases. Le CA prévisionnel est de 3 M€, dans la lignée du dernier exercice de Revêtement du Sud (2,9 M€). Nous avons un an et demi d’activité en carnet de commandes. Nos clients connaissent notre professionnalisme et ont été ravis de la création de la SCOP par les salariés. Ils nous ont donc accordé leur confiance. Parmi les opérations sur lesquelles nous intervenons, figurent Iconic que Kaufman & Broad réalise à Cap d’Agde (architecture signée Jean-Michel Wilmotte, note), la résidence Les Almadiès à Sérignan (170 logements collectifs sociaux et en accession libre destinés aux seniors, note), un Ehpad à Magalas. Nous travaillons aussi pour ACM Habitat (Altémed) et pour le Crous, entre autres clients. Si notre démarrage se passe bien, c’est parce que nous avons préparé la reprise avant la liquidation. Le reprise en Scop est aussi l’occasion de permettre des évolutions de carrières. Par exemple, Sébastien Cartaillac, entré à 17 ans comme apprenti carreleur va devenir conducteur de travaux et administrateur. 

À lire sur le même sujet : « L’entreprise Procéram, reprise par ses salariés, devient Collectif carrelage », sur le site de l’Union régionale des Scop Occitanie, en cliquant ici 

La HV Touch

Conseil RP

Lors de vos envois à la presse, pensez à mettre en place une galerie photos, accessibles via des Google Drive, Dropbox etc. De plus en plus d’acteurs des relations presse adoptent cette stratégie. Et, parole de journaliste, c’est un vrai bonheur d’avoir accès à une bibliothèque de photos de bonne qualité, sans limite de temps, par un simple lien.

La phrase

« Il va falloir apprendre à gouverner le changement climatique, engager des transformations profondes et durables dans l’organisation de la société, de l’économie et de la vie des entreprises. Le changement climatique ne doit pas être traité comme une crise. Une entreprise qui n’est pas durable aujourd’hui ne sera pas rentable demain. Toute entreprise traitant le changement climatique comme une crise passagère se retrouvera dans la situation de Kodak face à l’avènement de la photo numérique. » 

François Gemenne, politologue et chercheur belge, coauteur du rapport du Giec « Le changement climatique se conjugue au présent », lors de la rentrée de Montpellier Management, le 21 septembre.

On s’en fout

Avis à la population ! Je lance un appel à contributions – le ‘off’ (sources non citées) sera pratiqué avec rigueur, sur demande. Pour une enquête à paraître dans Les Échos, je suis preneur, avant ce jeudi 12 octobre au soir, d’éléments d’analyses et indiscrétions à propos de l’avancement du projet de stade Louis-Nicollin à Pérols (34).
À quel niveau la participation de la Banque des Territoires est-elle descendue ? Le projet peut-il encore aboutir, selon vous, et pour quelles raisons ? Que raconte l’évolution de ce dossier, de façon globale, selon vous ? Est-ce que cela annonce la révision à la baisse, ou le report, ou l’abandon, d’autres grands projets, dans la région et en France ?
N’hésitez pas à contacter Hubert Vialatte en message privé, via linkedin ou en cliquant ici
Encore une fois, je peux ne pas citer les sources. L’essentiel est de glaner vos éclairages avisés pour écrire un article correspondant au mieux à la réalité de la situation. Précision : je ne recherche pas votre avis sur le bien-fondé du projet, et si vous le soutenez, ou pas.

Un journaliste qui lance une bouteille à la mer, est-ce un aveu de faiblesse ? Est-ce que cela pourrait être interprété comme un manque de réseau d’informateurs, une difficulté à accéder aux personnes-ressources du dossier ? Dans l’ancien monde, on aurait pu, effectivement, se poser la question. Mais à l’heure de l’open data et des données partagées, je trouve le moment approprié pour lancer cette démarche innovante, encore peu (pas ?) répandue dans les rédactions. Bref, on s’en fout.
L’essentiel, c’est que vous me donniez plein de coulisses croustillantes sur le projet. Le coup d’envoi est sifflé, jouez !

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

Aménagement : la Ville de Marguerittes expérimente la démarche d’intelligence collective ‘Créon’ pour un projet de renouvellement urbain  

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©DR

La commune de Marguerittes expérimente la démarche Créon pour son projet de requalification urbaine du secteur ‘De Marcieu Pérouse’, une zone de 25 hectares en entrée de ville, encadrée par deux routes et la voie ferrée et comptant de l’habitat et des équipements publics. Après des décennies d’empilement de lotissements, le nouveau maire, Rémi Nicolas, souhaite entrer dans une logique de reprise du tissu urbain existant. Concessionnaire du secteur : SPL AGATE. Architecte : A+Architecture. « Il faut travailler sur l’acceptabilité de nos projets, et mettre le citoyen au cœur du dispositif de coconstruction », déclare Pascal Bonnifet, DGS de Marguerittes, aux côtés de Mathieu Laurent, directeur de cabinet, le 5 octobre à l’Université de Nîmes, lors d’une conférence-débat sur le thème « Préparons l’avenir local en mobilisant l’intelligence collective », organisée par la SPL Agate (président : Julien Plantier).  
La démarche Créon, animée à l’échelle nationale par François Lanstroffer, consiste à aller bien au-delà de la simple concertation, en consultant un panel représentatif de la population. Y compris celles et ceux qui sont souvent les moins représentés dans les consultations : famille, jeunes, commerçants, entrepreneurs du territoire… 
« Cette permet aux élus, DGS, chargés de mission, services urbanisme…, via des webinaires notamment, de créer un réseau, et sortir la tête du guidon, de prendre une hauteur de vue. C’est devenu indispensable, face à la double crise démocratique et environnementale », explique Julien Plantier.  
> Visuels et réactions de participants à la réunion en cliquant ici

 

Jonquières-Saint-Vincent (Gard) lance la concertation pour la création d’un nouveau quartier de 150 logements 

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©Ville de Jonquières-Saint-Vincent

La commune de Jonquières-Saint-Vincent (communauté de communes Beaucaire – Terre d’Argence) engage, le 28 septembre en conseil municipal, la procédure de mise en concurrence pour désigner un concessionnaire pour la création et la réalisation de la future Zac Peire Fioc. L’aménageur sera sélectionné parmi quatre candidats retenus à concourir. La Zac de Peire Fioc est située entre le chemin des Carrières, le parc du château de Saint Vincent et le chemin du Mas Rouge. Cette zone d’une surface de 6,5 ha fera la jonction avec les zones urbanisées périphériques de la commune. Elle accueillera près de 150 logements, dont 20 % de logements sociaux et 15 % en accession aidée, ce qui représentera une densité moyenne de 25 logements/ha. Les typologies les plus hautes seront en R+2. La desserte interne sera assurée par la création d’une voie principale traversante entre la rue des Carrières et l’avenue Vezza-d’Alba. Pour en savoir plus sur le projet, cliquez ici.     

 

En bref

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©DR

Gérald Darmanin annonce la création d’ici cinq ans d’un nouveau commissariat de police à Toulouse 

Le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer Gérald Darmanin a annoncé le 3 octobre à nos confrères de La Dépêchela création d’ici quatre ou cinq ans d’un nouveau commissariat de police à Toulouse. Prévue route de Saint-Simon, l’opération devrait voir le jour sur un terrain de 10.000 m2. L’investissement total est évalué à 30 M€. À ce jour, Toulouse compte 12 commissariats de police.  

Une enveloppe de 4,8 M€ pour la rénovation et l’extension de l’internat de médecine d’Albi

 Le projet de rénovation et d’extension de l’internat de médecine de l’hôpital d’Albi est désormais acté. Le 3 octobre, l’État, la Région Occitanie, le Département du Tarn, la communauté d’agglomération d’Albi et l’hôpital d’Albi sont tombés d’accord sur le financement de ce chantier évalué à 4,8 M€, souligne 100% Radio.  Trente studios neufs seront livrés d’ici 30 mois et 16 de plus s’ajouteront l’année suivante, ajoute le média.

Nouveaux hôtels lifestyle en vue 

La filiale d’investissement et d’exploitation hôtelière du Groupe Redman – Redman Hospitality – va exploiter sous la marque Tribe (groupe Ennismore), dès 2025, un hôtel construit par Icade et Promobi, dans la Zac Cambacérès à Montpellier. Autre projet plus amont, les équipes étudient un second établissement lifestyle, cette fois dans le quartier Port Marianne, un concept hybride entre hôtel et auberge de jeunesse.

Transformation de bureaux

Alliance of Bioversity International and CIAT lance un avis pour la conception architecturale du bâtiment de l’Alliance, basé à Montpellier. Le projet consiste en la « transformation de ses bureaux existants en un espace de travail plus collaboratif, plus motivant et plus innovant, qui favorise la connectivité entre les membres du personnel », lit-on dans l’avis. Date limite du dépôt des candidatures : 31 octobre. Plus d’infos ici

Nîmes : 30 logements sociaux 

Habitat du Gard attribue le marché de conception-réalisation en vue de la construction de 30 logements collectifs pour la résidence « Michel de Montaigne » à Nîmes au groupement SAS Société Méridionale du Bâtiment (Nîmes), SARL Quailemonde Architectes (Bouillargues), SARL Dexo (Montpellier), SARL Seiri (Nîmes) et SARL Inge (Bouillargues). Le montant est fixé à 4 M€. Plus d’infos ici.

Appel d’offres pour la réhabilitation de 93 logements sociaux locatifs à Nîmes

GIE Sud Ouest lance un avis pour le compte de CDC Habitat Social pour la réhabilitation de 93 logements sociaux locatifs à Nîmes. La date limite du dépôt des candidatures est le 2 novembre. Une visite du site est conseillée les 16 et 17 octobre à 14h. Plus d’infos ici

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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

Accompagnement 🚀

Architecture 📐

Occitanie Est 

La commune de Carcassonne lance un avis pour une mission architecte conseil. 

BTP 👷‍♀

Occitanie Est 

La commune d’Argelès-sur-Mer lance un avis pour la concession de service public pour le financement, la conception, la construction, l’entretien – maintenance et l’exploitation d’un crématorium sur le territoire de la Commune. 

La communauté d’agglomération Hérault Méditerranée lance un avis pour la réhabilitation de locaux en cellules commerciales en centre-ville d’Agde. 

L’Ehpad le Vidourle lance un avis pour sa réhabilitation et son extension. 

La Ville de Nîmes lance un avis pour la mission d’assistance technique à maitrise d’ouvrage pour l’extension du crematorium. 

La SPL Agate lance un avis pour le terrassement structure avant arase fondation, ouvrages de génie civil, réseaux humides et réseaux secs à Nîmes. 

La communauté de communes Sud Hérault lance un avis pour le désamiantage d’un bâtiment communal à Capestang pour la réalisation d’un tiers-lieu. 

Le ministère de la Culture lance un avis pour les travaux de réhabilitation phase 2 de la Manufacture Nationale de tapis de la Savonnerie à Lodève. 

Le GHT Cévennes-Gard-Camargue lance un avis pour les travaux de remplacement d’un groupe froid et de centrales de traitement d’air au pavillon l’Amandier, site de Serre Cavalier.  

Sète Agglopôle Méditerranée lance un avis pour la maîtrise d’œuvre pour la rénovation et l’aménagement d’espaces publics en centre ancien de Loupian

Occitanie Ouest 

La Communauté d’agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées lance un avis pour les travaux d’aménagement des téléports, zone tertiaire Pyrène Aéro Pôle Téléport 1. 

La Ville de Bagnères-de-Bigorre lance un avis pour la mission de maitrise d’œuvre pour la construction d’un dojo. 

Toulouse Métropole lance un avis pour les travaux de réhabilitation des murs antibruit Rm902 et la végétalisation de la zone sur la commune de Blagnac. 

Le SYDED du Lot lance un avis pour la construction d’une chaufferie bois énergie avec réseau de chaleur à Figeac. 

La DSNA lance un avis pour les travaux d’installation poste d’arrivée HTA, les travaux d’étanchéité de la centrale électrique et les travaux de mise en conformité IGH concernant la tour de contrôle de l’aérodrome de Cayenne Félix Eboué. 

L’office public de l’habitat de Hautes-Pyrénées lance un avis pour le marché à bons de commande pour l’exécution des travaux d’entretien électrique sur son patrimoine. 

La Communauté de Communes Vallée du Lot et du Vignoble lance un avis pour la maitrise d’œuvre pour l’extension de la maison de santé. 

Grand Montauban Communauté d’Agglomération lance un avis pour les travaux d’aménagement des trottoirs et de la venelle rue du Général Sarrail. 

Carburant ⛽

Occitanie Est 

Le Port de Plaisance lance un avis pour la fourniture et la livraison de carburant. 

La mairie de Canet-en-Roussillon lance un avis pour la fourniture de carburants et de combustibles sur l’année 2024. 

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

Le CHU de Montpellier attribue le marché pour la fourniture, livraison, installation, mise en service, maintenance et fourniture de pièces détachées et accessoires des équipements à la société SAMMED. Valeur totale du marché : 400 000 euros. 

L’office public de l’habitat de Haute-Garonne attribue le marché pour l’entretien chauffage et ECS individuel et collectif VMC gaz à SMESCO. Valeur totale du marché : 1 934 180,1 euros.  

La SPL Arac Occitanie attribue le marché pour la sélection de candidats en vue de la participation à un concours restreint de maîtrise d’œuvre pour la construction d’un Gymnase et d’une salle polyvalente à Auterive à Sas D’Architecture Ctv Architecte. Valeur totale du marché : 474 019,01 euros. 

La Ville de Montpellier attribue le marché pour le nettoiement des espaces verts de la Ville à Sud Service. Valeur totale du marché : 3 695 997,88 euros. 

La CCI Occitanie attribue le marché pour les prestations de maîtrise d’œuvre pour la construction du bâtiment – nouveau siège CCI Lozère à Bonnet Teissier, IB2M, Idéebat, EIRL Desvaux et Sigma Acoustique. Valeur totale du marché : 333 600 euros.  

L’EPF d’Occitanie attribue le marché pour les prestations de gestion et de location, de biens immobiliers bâtis situés Quartier Pissevin à Nîmes à SA HLM un toit pour tous. Valeur totale du marché : 6 500 000 euros 

Le SGAP de Marseille attribue le marché pour la Gestion Hôtelière des CRA de Nice, Nîmes et Sète ainsi que de la zone d’attente (ZA) et du local de rétention administrative (LRA) de Nice et de Prestations Espace vert pour le CRA, la ZA et le LRA de Nice à GEPSA SA. Valeur totale du marché : 724 764,9 euros. 

La commune de Vergèze attribue le marché pour les travaux d’aménagement d’une base de loisirs à Eurovia Languedoc Roussillon et BRL Espaces Naturels. Valeur totale du marché : 484 007 euros. 

La commune de Vergèze attribue le marché pour la maitrise d’œuvre pour l’aménagement de la Place de la République à l’atelier Derobert. Valeur totale du marché : 78 000 euros. 

Nîmes Métropole attribue le marché pour la réhabilitation de la station de surpression d’eau potable pour la ZAC parc Delta – Commune de Bouillargues à SAUR SAS. Valeur totale du marché : 259 917 euros. 

La communauté d’agglomération Béziers Méditerranée attribue le marché pour l’aménagement d’une voie verte avec création et pose de passerelles en bois et clôtures bois – Réserve naturelle des Orpellières – Commune de Sérignan à TPSO, Amexbois et ESR. Valeur totale du marché : 633 736,35 euros. 

Plus de marchés ici

La commune de Marguerittes attribue le marché pour l’aménagement du parc Alfred Magne et de la place Alphonse Martin à VRD, Paysage et Jeux Intergénérationnels. Valeur totale du marché : 947 457,06 euros. 

La mairie de Canet-en-Roussillon attribue le marché pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour développer une destination touristique basée sur la valorisation de la diète méditerranéenne à Présence France SAS. Valeur totale du marché : 62 700 euros. 

La communauté d’agglomération Béziers Méditerranée attribue le marché pour les études préalables et définition d’une stratégie de désimperméabilisation des sols à Artelia. Valeur totale du marché : 49 730 euros. 

Le centre hospitalier de Perpignan attribue le marché pour la mission d’assistance maitrise d’ouvrage en génie thermique et énergétique CHN audit pour équilibrage réseaux eaux glacées et Change Over à SAS Aduno. Valeur totale du marché : 47 990 euros. 

BRL attribue le marché de travaux d’extension du réseau hydraulique régional sur le territoire du plateau de Vendres à RAMPA TRAVAUX PUBLICS SASU, SAS SUBTERRA, SPIE Industrie – Direction d’Activités Industrie Sud – Services Méditerranée et SARL TRANI. Valeur totale du marché : 6 031 729,72 euros. 

Le conseil départemental de la Haute-Garonne attribue le marché de mise en propreté de bâtiments départementaux à Bassin Batir31. Valeur totale du marché : 9 200 000 euros. 

La communauté d’agglomération de l’Albigeois attribue le marché de mandat de maîtrise d’ouvrage pour les travaux de construction d’une recyclerie intégrant une déchetterie à SEM THEMELIA. Valeur totale du marché : 263 460 euros.