Les indiscrétions
Cote d’alerte
Semaine du 26 mai 2025
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien

Sébastien Cote, alerte sur l’explosion des commerces de façade
C’est l’élu « cote d’alerte ». Sébastien Cote, adjoint au maire de Montpellier en charge de la protection de la population, pointe l’essor des bars à chicha, bars à ongles, tacos, épiceries de nuit…, le 21 mai à l’Opéra-Comédie (Montpellier), lors des Assises nationales du Centre-Ville, devant 400 élus et décideurs publics. « Les commerçants honnêtes sont en difficulté et ont face à eux les acteurs du narcotrafic, très puissants, qui ont beaucoup d’argent liquide à investir. Nous demandons que les élus puissent reprendre la main sur les mutations de baux commerciaux. On est passés de 20 épiceries de nuit en 2000 à 170 aujourd’hui. 90% de ces établissements vendent des cigarettes de contrebande. Il y a une multiplication de commerces de façade. Ça génère des vociférations, des coups de feu, des stationnements anarchiques… Ce n’est pas propre à Montpellier. »
>Hubert Vialatte (Agencehv) a eu le plaisir d’animer les 5 tables rondes de la journée (28 intervenants au total, mais les délais ont été tenus), 6 ans après avoir officié lors des Assises à Pau. En introduction desquelles un certain François Bayrou avait pris la parole en commençant par… Henri IV. Là, on n’avait pas tenu les délais. Nos références d’animations à croquer en cliquant ici.

Valérie Bastoul, Chambre d’agriculture de l’Hérault
Valérie Bastoul est la nouvelle directrice générale de la Chambre d’agriculture de l’Hérault. Ancienne directrice générale de la Coopération agricole Occitanie, elle succède à Cécile Arrighy, en poste depuis 2011. Le départ en retraite de cette dernière était acté ce 23 mai, dans les locaux de l’interprofession des vins Pays d’Oc IGP aux côtés de Jérôme Despey, influent président de la Chambre d’agriculture héraultaise, Jacques Gravegeal, ancien président de la Chambre d’agriculture de l’Hérault, ou encore André Deljarry, président de la CCI Hérault.
> Retrouvez l’interview de Valérie Bastoul en « Trois questions à… »

Arnaud Castille, PeopleSpheres
Il est le nouveau PDG de PeopleSpheres, entreprise de logiciels destinés aux RH basée à Montpellier, informe-t-il dans un post LinkedIn. Il succède au fondateur de l’entreprise, Philippe Bloquet. Arnaud Castille était jusqu’à présent responsable du pôle Solutions entreprises et expert-comptable chez Septeo (éditeur de logiciels, Lattes, PDG : Hugues Galambrun). PeopleSpheres compte une centaine d’employés, répartis entre Paris et Montpellier, pour un CA de 10 M€.
> Sur le même sujet : Les Indiscrétions du 4 septembre 2023, en cliquant là

Guillaume Ricaud-Peretti, Sète Agglopôle Méditerranée
Guillaume Ricaud-Peretti est nommé directeur de cabinet de Sète Agglopôle Méditerranée à compter du 1er juillet, lit-on dans un communiqué de presse du 21 mai. Sa nomination intervient suite à l’élection de Loïc Linares à la présidence de l’agglomération, à (re)lire ici dans Les Indiscrétions du 19 mai. Guillaume Ricaud-Peretti occupait la direction de la communication du Département de l’Hérault depuis mai 2021. Il succède à Benoît de Besses, dont les nouvelles fonctions ne sont pas encore connues.

Alain Cohen-Boulakia, Fondation pour la recherche médicale
Il est nommé président du comité Occitanie Est de la Fondation pour la recherche médicale (FRM), lit-on dans un communiqué de presse du 21 mai. Il succède à Gilles Roche, qui occupait le poste depuis 8 ans. Alain Cohen-Boulakia a été avocat pendant 43 ans au barreau de Montpellier, et est aujourd’hui avocat honoraire.

Arnaud Laurent, OVNI Capital
OVNI Capital, société de gestion dédiée aux startups deeptech européennes cofondée par l’Héraultais Arnaud Laurent et le Parisien Augustin Sayer, clôture sa première collecte de fonds à hauteur de 60 M€.
Lancé il y a trois ans par une équipe d’entrepreneurs-investisseurs franco-américains expérimentés, le fonds rassemble près de 200 souscripteurs privés (business angels et entrepreneurs de premier plan) ainsi que trois investisseurs institutionnels majeurs : Bpifrance, PwC et la mutuelle GSMC.
Marie Outtier, entrepreneure dans la tech internationale, rejoint OVNI comme associée et membre du conseil d’administration, pour renforcer la stratégie internationale du fonds, indique OVNI Capital le 22 mai.
Parmi les investisseurs, se trouvent des entrepreneurs connus tels que Bertin Nahum (Quantum Surgical), Jean-Baptiste Hironde (MWM), Mathieu Blanchard (athlète, ultra-trail) ou encore Martin Solveig (fondateur d’Alma Studio).
Analyse d’Arnaud Laurent sur la dynamique tech de la métropole de Montpellier, alors que se tient ce 27 mai l’événement Hello la Tech (French Tech Méditerranée) : « Je ressens une certaine perte de vitesse, de dynamisme. L’enjeu, à Montpellier, est de continuer à avoir des locomotives comme Swile, Axeptio, Septeo, Arkolia ou Quantum Surgical. Il n’y a pas, à ce jour, une masse critique suffisante d’entreprises technologiques à succès. L’écosystème des business angels et des chefs d’entreprises qui investissent en amorçage n’est pas encore suffisant. »
J’en apprends plus ici
Depuis son lancement, OVNI Capital a constitué un portefeuille de dix startups : Axeptio (gestion des cookies sur le web), Resolve Stroke (IA médicale pour le diagnostic rapide des AVC), Trout Software (cybersécurité industrielle), NcodiN (tech innovante de semi-conducteurs), Lithosquare (IA pour l’exploration minière responsable), Epyr (solutions pour le stockage d’énergie thermique pour l’industrie)…
Environ 20 M€ seront dédiés au financement de 20 nouvelles startups, et le reste du fonds sera investi dans les « champions » du portefeuille.

Céline Boissard, « Valoriser et transmettre son entreprise »
Fondatrice de Fininfra-Invest (Paris) et experte en cession-transmission d’entreprise, Céline Boissard publie « Valoriser et transmettre son entreprise – Le guide des dirigeants ». « Ce guide s’adresse aux dirigeants de PME qui souhaitent anticiper, sécuriser et réussir la cession de leur entreprise, un enjeu devenu majeur pour l’économie française à l’horizon 2030, face au vieillissement des dirigeants et à la montée des défaillances faute de repreneurs, explique-t-elle. 700.000 entreprises françaises devront changer de mains d’ici à 2030. » L’opus de 79 pages (20 euros) est composé de 7 chapitres : état des lieux de la transmission en France ; Étapes du processus de cession ; Préparer son entreprise à la cession ; Rechercher et choisir son repreneur ; Impacts fiscaux de la cession ; Importance d’un accompagnement professionnel ; Rebondir après la vente : enjeux et perspectives.
> Sur le même thème : un post LinkedIn qui a attiré notre attention, pour sa finesse d’analyse quant aux ressorts psychologiques de la transmission : « Le prix n’est jamais le problème », Christine Klamm (ex-JP Morgan).

Mohed Altrad, en lice pour le Prix Renaudot
« Le groupe que j’ai créé n’a jamais perdu d’argent en quarante ans et réalise une croissance moyenne à deux chiffres. » Ce 15 mai, convié par le jeune Nîmes Gard Business Club dans les jardins du restaurant du chef étoilé Jérôme Nutile, à Nîmes (30), l’homme d’affaires franco-syrien Mohed Altrad , PDG du groupe international de services industriels Altrad (Montpellier), retrace son parcours devant un parterre de décideurs gardois. « Aujourd’hui, nous fabriquons des centrales nucléaires, des plateformes gaz et pétrole offshore et sur terre, et nous sommes aussi dans les énergies renouvelables », explique-t-il aux Échos et aux Indiscrétions. La partie échafaudages, à l’origine de l’aventure industrielle avec la reprise de la société Mefran à Florensac (Hérault), « ne représente plus que 5 % des 6 Md€ du chiffre d’affaires du groupe ».
Également romancier, le patron d’Altrad a dédicacé son dernier roman « Le désert en partage » (Actes Sud), tout juste sélectionné pour le Prix Renaudot. Son premier livre, à caractère autobiographique, « Badawi » (Bédouin), paru en 2004, a été vendu à un million d’exemplaires, notamment aux Etats-Unis. « C’est un pays où on est fasciné par la réussite », lance l’entrepreneur. Sous-entendu : la France devrait s’en inspirer.
J’en apprends plus ici
Revenant avec humour sur le rachat de Mefran, en 1985, à la barre du tribunal de commerce, Mohed Altrad se souvient : « Les juges n’étaient pas emballés. J’étais arabe, ingénieur informatique, sans aucune connaissance dans les échafaudages. Je leur ai dit : « Je vois que vous êtes réticents. Je vous propose d’injecter 150.000 francs. Au pire, si ça ne marche pas, la société sera liquidée et les salariés auront été payés deux mois de plus. Vous ne prenez aucun risque ». L’argument a fait mouche, et l’aventure du groupe Altrad [faite de dizaines de rachats en 40 ans, NDLR] était lancée. »

Fabrice Bonnifet, Accélérateur RSE Caisse d’Épargne LR / Leader Occitanie
Le président du Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D) et de GenAct, anciennement chez Bouygues, donnera une conférence sur le thème « L’entreprise contributive, ou comment concilier activité économique et limites planétaires ? », le 1er juillet à la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain (CEMD, Région Occitanie, Montpellier). L’événement est organisé par la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon (membre du directoire : Guillaume Beroujon) et Leader Occitanie (président : Alexandre Coulet), dans le cadre de la soirée de lancement de la 4e promotion de l’accélérateur RSE. Une nouvelle promotion prendra place à la CEMD à partir de septembre. Fabrice Bonnifet est également président du Collège des Directeurs du développement durable (C3D).

Husam Al-Najar, de Gaza à Ardaillers (30)
Ce docteur en ingénierie de l’environnement à Gaza Ville, professeur et chercheur spécialiste de l’eau, s’est installé fin avril avec sa famille dans le village gardois d’Ardaillers (mairie de Val-d’Aigoual), dans le cadre du programme national Pause (programme national d’accueil en urgence des scientifiques et des artistes en exil) du Collège de France. « Je n’arrive pas à rester dehors, j’ai besoin de me sentir entre des murs solides », confie-t-il au Monde, après avoir fui les bombardements engendrés par le conflit opposant Israël au Hamas après l’attaque terroriste du 7 octobre 2023.

Christophe Bourdel, SNDGCT Languedoc-Roussillon
Le directeur général des services de Hérault Méditerranée (président : Sébastien Frey) est élu, ce 23 mai à Castelnau-le-Lez (34), président du Syndicat national des Directeurs généraux de collectivités territoriales Languedoc-Roussillon. Il succède à Alexandre Corbier. Cette journée a mis l’accent sur les nouveaux défis auxquels font face les collectivités, comme l’appropriation des outils d’intelligence artificielle, posant des enjeux de souveraineté et de confidentialité des données, d’inclusion numérique, de relation aux citoyens, de formation des agents (compétences et adhésion des équipes) ou encore de méthodologie interne – tâches à automatiser en priorité, établissement de chartes éthiques, etc.
Autre thème décrypté, l’adaptation aux enjeux énergétiques et climatiques, entre dispositifs d’aides et d’ingénierie de l’Ademe Occitanie (directeur délégué : Camille Fabre) et de la Banque des Territoires Occitanie (directrice adjointe : Caroline Cartallier), et retours d’expériences avec Yvon Iziquel (agglomération de Sète Agglopôle Méditerranée) et Bernard Agarini (agglomération de Dracénie Provence Verdon). Parmi les points soulevés : la création en interne de « fabrique des transitions » pour impliquer tous les services d’une collectivité, un discours de vérité vis-à-vis de la population, les nécessaires investissements des collectivités via des emprunts long terme, notamment pour le renouvellement de leurs réseaux d’eau, etc.
> Hubert Vialatte (Agencehv) a eu le plaisir d’animer cette journée du SNDGCT Occitanie Est. Plus à lire en cliquant ici ou encore là

Julie Plaza, une perle sur le mercato
On vous recommande une cheffe de projet formidable, bientôt libre à Montpellier. Julie Plaza, qui a rejoint en CDD Agencehv en novembre dernier, cherche un job à partir de mi-juillet. Pas avant s’il vous plaît, car nous avons grandement besoin d’elle d’ici là. Julie aura su, avec brio, prendre la place de Sarah Nguyen Cao Khuong, directrice déléguée d’Agencehv, actuellement en congé maternité et de retour fin juin. Remplacer Sarah, s’approprier ses missions en peu de temps, avec un droit limité à l’erreur et à la procrastination, ce n’était pas gagné d’avance. Avec efficacité, bonne humeur et compétence, Julie a jonglé avec aisance entre gestion de projets, relations clients, préparation des animations de débats à mes côtés, montage chaque lundi de la newsletter Les Indiscrétions, commercialisation des bandeaux partenaires, devis et facturation, assistance administrative et comptable, création de supports dédiés… Contactez Julie !
Son CV et plus encore en cliquant là.
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Michel Védrines, carnet noir
Dans un post LinkedIn du 22 mai, la CCI Pyrénées-Orientales annonce le décès de Michel Védrines d’un accident cardiaque, à l’âge de 59 ans. Le chef cuisiner du restaurant La Littorine, à Banyuls-sur-Mer (66), passé par la Villa Duflot et l’hôtel Les Elmes, formait un duo avec Brice Sannac, vice-président de la CCI des Pyrénées-Orientales et président de l’UMIH 66. Il y a un an, il avait été victime d’un accident de la route qui lui avait fait perdre une jambe. Il avait, depuis, laissé les rênes de la Littorine à son fils, Kévin. Début mai, ce dernier a notamment été récompensé du Trophée « Cuisine de la Mer, des Lacs et des Rivières » du Gault & Millau 2025, décrochant aussi une seconde toque pour le restaurant La Littorine.
La rédac’ se mouille
On aime
Les confidences glanées auprès des élus, parfois presque malgré eux. « Qu’est-ce que les choses sont compliquées », m’a glissé Michaël Delafosse, maire de Montpellier, juste avant son intervention d’ouverture lors des Assises nationales du Centre-Ville, le 21 mai. Allusion, probablement, aux critiques et réserves des commissaires-enquêteurs relatives au PLUI-Climat de Montpellier Méditerranée Métropole, qui doit être voté le 16 juillet prochain.
On n’aime pas
La tendance grandissante de certains médias dominants à vouloir « se faire » les grands groupes, en privilégiant une vision parcellaire et, parfois, partisane, au détriment d’un traitement équitable et fiable de l’information. Quelques exemples avec des dossiers chauds en Occitanie : Perrier à Vergèze – où les médias semblent plus préoccupés de faire chuter Nestlé que du sort des 1.000 emplois industriels -, Royal Canin à Aimargues – 4 pages (!!) d’articles sur des cas de surmenage et de harcèlement – et, plus flagrant encore, le traitement quasi-uniquement à charge contre des projets d’infrastructure – contournement ouest de Montpellier, autoroute A69 Toulouse-Castres, LGV Montpellier-Béziers… – pourtant attendus par une majorité de la population. Le fossé se creuse. Et ça ne sent pas bon.
Décodage
On perce le coffre-fort
Centres-villes : face au e-commerce et aux commerces illégaux, la bataille de l’attractivité

Lutter contre l’offensive massive des plateformes e-commerce, contre les linéaires croissants de tacos, barbiers et autres bars à chicha, en donnant davantage de pouvoirs aux maires et en activant des acquisitions de cellules commerciales stratégiques, comme l’a détaillé Hélène Audibert, adjointe au maire de Toulon, avec l’exemple réussi de la reconquête de la rue Pierre-Sémard ; Développer de nouvelles formes d’attractivité et de rayonnement des centres-villes, par exemple, comme le souligne Alban Zanchiello (Ville de Montpellier), « en créant des lieux et des adresses ‘instragrammables’, et en installant en centre-ville des services de santé et des enseignes de bricolage, correspondant à des attentes fortes des consommateurs ». Voici des exemples de thèmes abordés lors des Assises nationales du Centre-Ville, qui se sont déroulées du 20 au 22 mai à Montpellier.
« Nos centres-villes sont en danger, explique Philippe Laurent, maire de Sceaux (92) et président de l’association Centre-Ville en Mouvement, organisateur de l’événement, appelant sur son blog à ‘l’urgence d’une politique volontariste pour sauver les commerces de nos villes’. Chaque jour, des commerces ferment, étranglés par des loyers exorbitants, des propriétaires peu scrupuleux et des charges insoutenables. Derrière ces rideaux baissés, c’est bien plus que des entreprises qui disparaissent : ce sont des lieux de vie, des emplois, un tissu économique et social qui s’effiloche. Face à cette réalité alarmante, les pouvoirs publics doivent agir, et vite. Avec l’augmentation du commerce en ligne et les changements accélérés par la crise du Covid, les Français ont profondément modifié leur manière de consommer. L’achat en ligne s’est généralisé notamment dans le textile, et les consommateurs recherchent désormais bien plus que l’achat d’un simple produit : ils attendent une expérience, un partage, un service personnalisé et une proximité que seules les boutiques physiques peuvent offrir. »
« Créer les conditions de l’investissement ». « L’un des enjeux pour les maires, c’est de créer les conditions de l’investissement économique en centre-ville, pour donner une expérience de centre-ville », complète Michaël Delafosse. Selon le baromètre CSA / Cityz Média, les gens recherchent désormais, dans un centre-ville, « des moments qualitatifs, pour retrouver des proches, flâner… Mais il n’y a pas de lien direct entre fréquentation du centre-ville et actes d’achat, prévient Julie Gaillot (CSA). Le lien entre achat responsable et achat en centre-ville n’est pas encore fait. » Selon Philippe Laurent, « les commerçants sédentaires doivent réfléchir à des évolutions, pour capter les nouvelles populations qui se rendent aux terrasses des cafés ». Le sociologue David Lestoux pointe par exemple le fait que les commerces de centre-ville sont en moyenne fermés « sur 80 % du temps libre des consommateurs potentiels ».
> Sur le même sujet : l’article de notre consœur Valérie Grasset-Morel, pour Localtis (Banque des Territoires).
J’en apprends plus ici
Extrait de la tribune de Philippe Laurent : « Notre association Centre-Ville en Mouvement composée de maires, d’élus locaux et de partenaires, livre un constat implacable : la spéculation immobilière, qui fait fi de ces considérations, pèse de plus en plus lourdement sur nos commerces de proximité. Trop souvent, les petits commerçants, les artisans et les entrepreneurs indépendants sont contraints de fermer faute de pouvoir assumer des loyers en augmentation, au fur et à mesure que les maires aménagent l’espace public. Pendant ce temps, les grandes enseignes et les investisseurs financiers, bénéficiant de moyens bien plus importants, prétendent redessiner nos centres-villes au détriment de l’intérêt général et de la diversité et de la vitalité commerciales. »
Défaillances en Occitanie : ces PME impactées
Quelques exemples récents de défaillances d’entreprises en Occitanie, collectées par Les Indiscrétions :
LOCMAT 11, Castelnaudary (11). Commerce de gros de machines pour l’extraction, la construction et le génie civil. Dernier CA communiqué : 1,2 M€. Liquidation judiciaire le 13 mai.
SP CONFORT, Saint-Aunès (34). Travaux d’installation électrique dans tous locaux. Liquidation judiciaire le 9 mai. Dernier CA communiqué : 4,2 M€.
SATM Vectalia transport interurbain, Perpignan (66). Transports routiers réguliers de voyageurs. Dernier CA communiqué : 4,7 M€. Redressement judiciaire le 2 mai.
Go transports, Toulouse. Transports routiers de fret de proximité. Redressement judiciaire le 5 mai. Dernier CA communiqué : 1,4 M€.
La SAS Holding Carrere est reprise par Pierreval indiquent nos confrères de La Dépêche dans un article du 21 mai. Le promoteur toulousain s’était placé sous la protection du tribunal de commerce de Toulouse en juin dernier, lit-on dans un post LinkedIn de Caroline Lambert (ici). Redressement judiciaire le 23 décembre dernier, et liquidation judiciaire ce 19 mai. Dernier CA communiqué : 123,6 M€ en 2023, et une cinquantaine de salariés.
… et Le Bourget (aéronautique et spatial) pointe son nez
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, présentera les mesures phares du Plan Défense de 200 M€ destiné à maintenir la compétitivité de l’industrie de la défense dans les territoires et à renforcer la capacité de défense, lors du Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) Paris-Le Bourget, les 17 et 18 juin prochains. L’élue fera aussi un point d’étape sur les actions engagées en faveur de la décarbonation dans le cadre du Plan avion vert de 150 M€ adopté en 2022. Le 17 juin sera consacré à des rencontres aux côtés des entreprises exposant sur le Pavillon Occitanie. Le 18 juin, la présidente de la Région visitera les différents appareils Airbus exposés au SIAE.
> La rédaction des Indiscrétions sera sur place pour couvrir le salon.
Le rapporteur public déjuge l’arrêt du chantier : les travaux de l’A69 vont-ils reprendre ?

Le rapporteur public de la cour administrative d’appel de Toulouse, Frédéric Diard, déjuge la rapporteur du tribunal administratif de Toulouse, Mona Rousseau. Le chantier de l’autoroute A69 a été arrêté fin février à la suite de l’annulation de l’autorisation préfectorale de l’A69 par le tribunal administratif de Toulouse. La rapporteur public, Mona Rousseau, avait notamment avancé que les arguments en faveur de ce projet, tels que le désenclavement de Castres, les gains de temps ou la sécurité routière, étaient insuffisants pour justifier les impacts environnementaux du projet.
Frédéric Diard, dans ses conclusions rendues ce 19 mai, émet quant à lui un avis favorable à la reprise des travaux. Reste à savoir si la cour administrative d’appel de Toulouse suivra ses recommandations ce 28 mai, alors que l’État souhaite reprendre le chantier aux côtés du concessionnaire Atosca. C’est la première fois qu’un chantier autoroutier de cette envergure est stoppé par la justice, rappelle Le Monde dans un article du 19 mai. D’après l’association Via81 qui milite pour le désenclavement du sud du Tarn, le coût journalier de l’arrêt des travaux s’élève à 200.000 €.
>Sur le même sujet : Les Indiscrétions du 3 mars, « A69 : Le chantier arrêté, autoroute de réactions en région »
Le marché du foncier d’entreprise historiquement bas à Nîmes (Arthur Loyd)
Le marché de l’immobilier professionnel à Nîmes fait preuve de « résilience malgré un contexte économique incertain », d’après la dernière étude de marché d’Arthur Loyd Occitanie Méditerranée (conseil en immobilier d’entreprise, directeur associé : Michel Peinado).
En 2024, le marché des bureaux affiche un volume placé stable à 19.450 m² par rapport à 2023, avec une répartition équilibrée entre location (52 %) et acquisition (48 %). Nîmes Sud reste la zone la plus dynamique, concentrant 60 % des transactions.
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Repli des locaux d’activités. Le marché des locaux d’activités accuse un repli de 20 % avec 58.000 m² transactés. La location domine (80 %) et les valeurs locatives atteignent des niveaux records, traduisant une tension croissante. Le secteur Nîmes Ouest concentre l’essentiel de l’activité (55 %). L’insuffisance de foncier disponible et l’absence de nouveaux programmes menacent la fluidité du marché en 2025, selon Arthur Loyd. Concernant le foncier, seuls 24.500 m² ont été cédés, niveau historiquement bas (sans compter 2021 et la sortie covid). La saturation des zones comme Mitra ou Georges Besse « appelle une action urgente », d’après Arthur Loyd, selon qui « de nouvelles zones comme Grézan 5 ou Mitra 2 doivent être planifiées pour soutenir le développement économique de la métropole ».
Traitement anti-tabac : NFL Biosciences lance une levée de fonds de 3 M€
La société biopharmaceutique montpelliéraine NFL Biosciences, spécialisée dans les médicaments botaniques pour traiter les addictions, annonce ce 22 mai dans un communiqué une levée de fonds pouvant atteindre 3 M€. « L’opération sera réalisée sous forme d’augmentations de capital, à travers une offre réservée aux investisseurs professionnels et une offre destinée aux investisseurs particuliers via la plateforme PrimaryBid », explique NFL Biosciences. Cette levée de fonds doit permettre à l’entreprise de « préparer et lancer la première partie d’une étude de phase 3 pour son candidat médicament NFL-101 destiné au sevrage tabagique ».
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Dirigée par Bruno Lafont, NFL Biosciences est cotée sur Euronext Growth Paris. Elle développe également deux autres projets : NFL-301, pour la réduction de la consommation d’alcool, et un programme contre les troubles liés au cannabis. On annonçait cette levée de fonds dans Les Indiscrétions du 19 mai : « Innovation anti-tabac : financement imminent pour NFL Biosciences », à relire en cliquant ici. Et sur le même sujet : « Sevrage tabagique : NFL Biosciences passe à la phase industrielle », Les Échos (mai 2024).

La mare aux municipales
Mare aux enjeux
À l’approche des élections municipales de 2026, la Fondation Jean-Jaurès publie une étude prospective de Dylan Buffinton, auteur de l’étude France 2040. Explorer les scénarios possibles, qui invite à repenser le destin des grandes villes et des métropoles françaises à l’horizon 2045, indique la Fondation politique ce 26 mai. « Face à l’urgence climatique, à l’épuisement du modèle métropolitain actuel et à une demande croissante de justice sociale, cette étude propose quatre scénarios pour imaginer l’avenir des territoires urbains : autonomie, sobriété, résilience et recentralisation », indique la Fondation Jean-Jaurès.
Alain Ferrand, le show continue au Barcarès (66)
Et le spectacle continue. La Cour de cassation invalide le contrôle judiciaire d’Alain Ferrand, maire (UMP-LR) du Barcarès, apprend-on dans L’Indépendant du 22 mai. Fin avril, l’élu a déjà obtenu un allègement de son contrôle judiciaire, lui permettant de faire son retour sur la commune qu’il dirige, dans des conditions rocambolesques, à raison de deux jours par semaine. Alain Ferrand est mis en examen dans le cadre d’une affaire de corruption et de favoritisme concernant l’attribution de marchés municipaux d’installation des chalets du très célèbre Village de Noël.
En septembre dernier, à l’époque en détention préventive à Aix-en-Provence, il a déclaré : « Ne comptez pas sur moi pour me représenter en 2026 ! » dans les colonnes de L’Indépendant. Quatre mois plus tard, lors de la cérémonie des vœux qu’il avait présenté sous la forme d’un hologramme au Barcarès, il avait laissé entendre un changement d’avis : « J’ai bien l’intention de poursuivre cette belle aventure », a-t-il lâché devant les 2.000 spectateurs venus assister à l’attraction du soir. Il est maire de la commune de 6.000 habitants depuis 2011.
À Carcassonne, les candidats se bousculent au portillon
Les choses s’accélèrent à Carcassonne. François Mourad et Magali Bardou actent leur candidature, dans un communiqué de presse publié ce 26 mai sur leurs réseaux sociaux. Désigné par Édouard Philippe, François Mourad précise cependant que sa candidature ne se fera pas sous l’étiquette du parti Horizons dans les colonnes de L’Indépendant ce 23 mai. Ils sont désormais 4 candidats dans la course à la mairie de Carcassonne : Isabelle Chesa, Alix Soler-Alcaraz et Christophe Barthès aux côtés de ce binôme. Pendant ce temps, Gérard Larrat, maire (DVD) en poste, laisse toujours planer le doute sur sa candidature au prochain scrutin.
Toulouse : à gauche, Archipel Citoyen avance ses pions
La gauche peut-elle regagner la Ville rose, perdue en 2014 ? Rien n’est moins sûr, car les divisions sont tenaces. Un comble, alors qu’au niveau national, Mélenchon réalise des scores stratosphériques sur les bords de la Garonne (36,95 % des voix au premier tour en 2022). Alors que le PS désigne François Briançon comme chef de file (Les Indiscrétions du 7 avril juste ici), le collectif Archipel Citoyen se dit prêt à proposer son candidat » en cas de désaccord « . Maxime Le Texier, conseiller municipal depuis 2020, serait alors tête de liste. Archipel Citoyen indique lancer un « Collège Citoyen », composé de Toulousains tirés au sort, de membres du mouvement et d’alliés politiques pour travailler à l’élaboration d’une future liste. Le mouvement, pour l’instant non soluble dans la candidature LFI, dit être passé d’une soixantaine d’adhérents à plus de 150, indique actu Toulouse dans un article du 14 mai.
Nicolas Mayer-Rossignol fait étape en Occitanie pour soutenir les maires PS
L’actuel premier secrétaire national délégué du Parti socialiste fait campagne, y compris en Occitanie, indique-t-il sur Linkedin. Il est opposé ce 27 mai (premier tour) à Olivier Faure et Boris Vallaud pour la tête du Parti socialiste. De passage en Occitanie aux côtés de Carole Delga, présidente PS de la Région Occçitanie et soutien du maire de Rouen, l’élu fait étape à Cahors, Colomiers, Toulouse et Albi.
En Occitanie, le Parti socialiste détient plusieurs mairies d’envergure : Montpellier (34), avec Michaël Delafosse, Muret (31) avec André Mandement, Colomiers (31) avec Karine Traval-Michelet, Tournefeuille (31) avec Frédéric Parre, Frontignan (34) avec Michel Arrouy, Millau (12) avec Emmanuelle Gazel, Auch (32) avec Christian Laprébende.
Valence-d’Agen repart pour un tour avec les Baylet ?
Au moment du bilan de ses 5 ans de mandat, Jean-Michel Baylet, maire de Valence-d’Agen (5.200 habitants) et puissant patron de La Dépêche du Midi, annonce briguer un nouveau mandat à la tête de la petite ville du Tarn-et-Garonne, lit-on dans un article de La Dépêche du 18 mai . Pour la petite histoire, la famille Baylet dirige la ville presque sans discontinuer depuis… 1904. De 1904 à 1930, Jean-Baptiste Chaumeil, puis de 1930 à 1959, son neveu, Jean Baylet. Puis, Evelyne Baylet, femme de ce dernier, de 1959 à 1977, avant l’arrivée de Jean-Michel Baylet en 1977. Maire jusqu’en 2001, il a laissé la main à Jacques Bousquet pendant 19 ans avant de reprendre la main en 2020. Il assurerait un sixième mandat s’il venait à être réélu.
Immobilier : Midi 2i en croissance de 8,25 % en 2024
Dans un marché immobilier sous tension, Midi 2i (Toulouse, président : Jean-Luc Berthet) affiche une croissance de 8,25 % en 2024, avec un chiffre d’affaires de 13,64 M€, informe l’entreprise dans un communiqué de presse du 21 mai. La société de gestion, filiale de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées, a investi 178 M€ dans des opérations immobilières, tout en consolidant son portefeuille sous gestion à plus d’un milliard d’euros d’actifs. L’année a été marquée par le lancement du fonds institutionnel Valaura II (133 M€), la structuration de deux clubs et plusieurs acquisitions stratégiques (à Lyon, Aix-en-Provence et Beaucaire). Midi 2i, qui fêtera ses 20 ans en fin d’année, a aussi renforcé sa stratégie RSE avec la publication d’un premier rapport et la labellisation ISR (récompensant les placements durables et responsables, note) de sa SCPI.
Une liaison Orly-Pyrénées : Pau (64) et Tarbes-Lourdes (65) se parlent
Une nouvelle étape est franchie dans le rapprochement des aéroports de Pau (64) et de Tarbes-Lourdes (65), deux plateformes situées dans des régions administratives distinctes – la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie – autour d’une offre aérienne commune à destination de Paris-Orly, lit-on dans un communiqué de presse ce 22 mai. Le bureau d’études Mensia, mandaté par les syndicats mixtes aéroportuaires, présente son diagnostic et les scénarios possibles de coopération lors d’une réunion organisée sous l’égide d’Étienne Guyot, préfet de Nouvelle-Aquitaine, et de Pierre-André Durand, préfet d’Occitanie. L’objectif : assurer une meilleure coordination entre les deux plateformes du piémont pyrénéen pour desservir ensemble la capitale. Les aéroports de Pau et Tarbes-Lourdes, distants d’à peine 30 minutes en voiture, sont en effet bêtement concurrents pour capter les flux vers Paris.
Inotopia, la plateforme qui fait parler les chiffres d’affaires des centres-villes

Mesurer chaque mois les chiffres d’affaires des commerces de centre-ville, en analysant des millions de transactions bancaires. C’est le service innovant présenté par Inotopia, une jeune entreprise en cours de création, lors des Assises nationales du centre-ville à Montpellier, le 21 mai, et détaillé le 22 mai dans Les Echos. Ce nouveau service intéresse déjà des métropoles et villes moyennes désireuses notamment de mesurer en temps réel les retombées économiques d’événements-phares (étape du Tour de France, festival, braderie, marché de Noël, illuminations, rendez-vous sportifs…).
En clair, l’objectif est de renforcer les initiatives qui génèrent des hausses de chiffre d’affaires chez les commerçants, et de ralentir, voire stopper, celles qui entraînent moins de retombées, selon David Lestoux, dont le cabinet Lestoux & Associés, situé à Lamballe-Armor (Côtes-d’Armor) et à Paris, travaille avec des dizaines de collectivités françaises.
« Avoir accès à une modélisation du chiffre d’affaires des commerçants en temps réel, à la manière de la grande distribution et des galeries marchandes, va permettre aux élus de mieux piloter leurs actions et politiques publiques », déclare le sociologue, qui investit dans la création de cette plateforme digitale aux côtés d’Olivier Humeau et William Jean, cofondateurs de Noto Data, ainsi que Michaël Korsian, cofondateur d’Oto Technology, trois spécialistes de la data et de la consommation.
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L’Héraultais So-Tec désormais détenu à 60 % par Solutions30
Le constructeur de centrales photovoltaïques So-Tec (100 salariés, CA 2024 : 20 M€), implanté à Villeveyrac (34), est désormais détenu à 60 % par le groupe luxembourgeois Solutions30 (7.300 salariés, CA 2024 : 996 M€), fournisseur de services multitechniques dans les télécommunications, l’énergie et le numérique, lit-on dans un post LinkedIn. Après une prise de participation de 10 % au capital de So-Tec en mai dernier, le groupe luxembourgeois la porte à 60 %, en vue d’atteindre 100 % d’ici trois ou quatre ans. Avec cette signature, So-Tec vise à tripler son niveau d’activité, en termes de surfaces couvertes, d’ici fin 2026.
Numérique : 70 % des entreprises d’Occitanie hors des clous face aux nouvelles normes (Digital 113)
70 % des entreprises concernées en Occitanie ne sont pas conformes aux réglementations européennes (NIS2, DORA, IA Act), les exposant à des sanctions pouvant atteindre 10 M€, alerte Digital 113 (présidente : Françoise Nauton-Inglis), cluster régional du numérique, dans un communiqué de presse du 12 mai. Dans un contexte de cyberattaques en hausse (+ 24 %) et de surcoûts des technologies de l’information massifs (+ 28 %), Digital 113 modifie son programme Digital is Future. Il est désormais repensé autour de six filières prioritaires (agri-agro, bâtiment, industrie, santé, transport & mobilité, et secteur public), avec un accompagnement ciblé sur la transformation numérique, la transition écologique et la cybersécurité.
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Le cluster, qui fédère 350 entreprises, déploie formations, diagnostics et actions terrain pour répondre à l’urgence réglementaire, à la maîtrise des coûts cloud (+ 15 %/an) et au déficit de compétences IT. L’enjeu : éviter un décrochage structurel des PME-ETI du territoire.
Analyse génomique : SeqOne lève 20 M€

L’analyse génomique au service de la personnalisation des traitements, et aider les médecins à la décision. Avec son logiciel d’analyse de données piloté par l’IA, SeqOne veut s’imposer sur un marché en pleine émergence, et en pleine croissance, à l’échelle mondiale. Extraits de l’article paru dans Les Échos ce 26 mai, et dont l’intégralité est disponible en cliquant ici.
Pour y parvenir, la deeptech montpelliéraine vient de boucler une nouvelle levée de fonds de 20 M€, équivalent. L’opération est conduite par un nouvel investisseur, Supernova Invest, avec le soutien des principaux actionnaires existants : Elaia, Omnes et Mérieux Equity Parners.
110.000 analyses de patients cette année. Ces fonds doivent financer son expansion à l’international, déjà engagée avec la présence de ses solutions logicielles dans 22 pays (contre trois il y a un an), ainsi que les 110.000 analyses de patients prévues cette année. « Notre croissance sera portée principalement par l’international, notamment dans les pays où les tests génomiques pour les maladies rares et l’oncologie sont développés », explique Martin Dubuc, directeur général. Des acquisitions sont par ailleurs projetées.
Faire parler les données des séquenceurs. Le logiciel en ligne de SeqOne veut s’imposer comme un outil d’aide à la décision médicale dans les cas de maladies rares, héréditaires ou de cancers. « Un séquenceur génétique produit en effet, pour un seul patient, des fichiers de plusieurs gigas de données », affirme Martin Dubuc. Chaque individu possède environ 5 millions de variants génétiques par rapport au génome humain de référence, dont la très grande majorité est bénigne.
Fondée en 2017 par Nicolas Philippe, la PME emploie 95 salariés, dont 50 en R&D à Montpellier, et anticipe plus de 10 M€ de revenus récurrents cette année, soit deux fois plus qu’en 2024.
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Parmi ses défis futurs, la société entend améliorer ses modèles d’IA, en termes de performance et de précision. « Nos clients, des biologistes et généticiens, ont besoin d’être assistés par des outils automatisés. Le nombre de tests génétiques augmente, mais pas le nombre de ces médecins très qualifiés », souligne Martin Dubuc. SeqOne entend orienter aussi sa R&D sur l’étude des changements d’activité des gènes, pouvant être transmis lors des divisions cellulaires. Le principal enjeu est la détection précoce des cancers.
PLUI-Climat de Montpellier Méditerranée Métropole : avis favorable, mais 4 OAP sur la sellette
Les 11 membres de la commission d’enquête du PLUI-Climat de Montpellier Méditerranée Métropole (3M) adoptent un avis favorable au projet, assorti de réserves et recommandations.
Dans leurs conclusions, les commissaires-enquêteurs (CE) préconisent par exemple un abandon de l’opération d’aménagement programmé de la zone de Sablassou, qui doit notamment accueillir le transfert de la clinique du Parc et une éventuelle future halte TER. « La notation de PEM à Sablassou n’a pas été retenu dans le projet de PLUi, et RRTF ne s’est pas officiellement projeté définitivement pour la réalisation d’une gare SNCF à cet endroit-là, indiquent les commissaires-enquêteurs (…). Les risques d’inondations de la zone, principalement du fait du ruissellement, n’ont pas vraiment été pris en compte du fait que le PPRI n’était pas réactualisé. »
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Réaction immédiate de Frédéric Lafforgue, maire de Castelnau-le-Lez et VP de 3M : « Ce rapport est directement inspiré de l’argumentaire de mes opposants. Dès la première lecture, j’observe que ce rapport comporte des erreurs flagrantes. Le reproche de ne pas avoir pris en compte le porté à connaissance du PPRI ruissellement est une erreur manifeste. Cette affirmation est tout simplement fausse — ce document a bien été intégré aux modifications apportées par les services de la métropole. II est encore plus étonnant que les commissaires enquêteurs ne se soient pas aperçus que le périmètre proposé est déjà urbanisé et impacte les terres agricoles et viticoles que très marginalement. Ils passent comme l’opposition sous silence les 130 hectares supplémentaires désormais sacralisés en terres agricoles. Nous nous retrouvons comme pour le contournement ouest de Montpellier, la gendarmerie de Pignan (également remis en question dans le rapport des commissaires-enquêteurs) ou l’A69, face à une fronde idéologique d’une poignée d’anti-tout qui, sans rien proposer de sérieux, influence les commissions et autorités chargées de donner leur avis. »
La CE émet un avis défavorable sur trois autres OAP : Lattes-Petit Tinal (nouveaux logements dans le quartier de Maurin), nouvelle gendarmerie de Pignan et Vendargues Meyrargues.
Meyrargues : cure de minceur. La CE émet ainsi des réserves sur l’OAP de Meyrargues (Vendargues – 34), quant à « l’ampleur du projet, qui va entraîner des perturbations importantes au niveau de la population. Il est souhaitable de réduire le nombre de logements de 950 à 600 environ ».
La commission se dit par ailleurs étonnée « de constater l’absence de projets en matière de développement touristique » dans le PLUI-Climat.
Selon les CE, « la présentation vertueuse des chiffres de la règle des deux tiers en agroécologie et espaces naturels et un tiers en espaces urbanisés aboutit à des chiffres inférieurs pour les zones agro/naturelles et supérieurs pour les zones urbanisées ».
Les CE estiment que « la gestion des espaces sur le territoire de la seule métropole de 3M (31 communes, ndlr) commence à atteindre ses limites (…). Dans un souci de cohérence, le découpage géographique devrait à l’avenir reposer avant tout sur une politique d’aménagement plus étendue, en dépassant le périmètre actuellement défini pour raisonner sur une aire urbaine plus élargie, en associant les collectivités territoriales limitrophes ».
Les mobilités avant de poursuivre l’urbanisation. La CE préconise d’« achever, conformément au SCoT, l’ensemble des voies structurantes en cours (bretelle A709, contournement ouest, déviation est, RD65), « préalablement à l’urbanisation programmée ». Une position surprenante, vu qu’aucun calendrier n’est établi pour la déviation est notamment. Le rapport complet est consultable en ligne en cliquant ici
> Sur le même sujet : « Montpellier, Lunel et Frontignan vendent leur ‘Triangle d’or’ devant les investisseurs nationaux au Mipim de Cannes », pour Hérault Tribune, en mars 2022, à relire ici
> « Frédéric Lafforgue, Clinique du Parc et pause sur le logement », Les Indiscrétions du 13 janvier, à lire ici
> « Montpellier : le projet de PLUI-Climat franchit la première haie », Les Indiscrétions du 14 octobre 2024, à croquer ici
Bustram : inauguration très politique, sur fond de COM et de restrictions budgétaires
Contournement ouest de Montpellier, restrictions budgétaires : l’inauguration de la ligne A du bustram (Sablassou-piscine olympique d’Antigone), ce 22 mai à Cap Omega (quartier Millénaire / Eurêka, Montpellier et Castelnau-le-Lez) a pris des allures très politiques, à un an des élections municipales et dans un contexte de remise en cause de certains projets d’infrastructures. « Ce bustram va desservir 11.500 salariés, jusque-là sans solution de desserte de transport en commun. 25 ans après avoir inauguré sa première ligne de tramway, Montpellier inaugure son premier bustram. Les bustrams vont venir prolonger les lignes de transport de la métropole vers la première et 2e couronne, et les futurs cars express desserviront la 3e couronne dans le cadre du service express régional métropolitain », a martelé Julie Frêche, VP de Montpellier Méditerranée Métropole déléguée au transport et aux mobilités actives.
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Économe et réaliste. Le bustram est une solution « réaliste » et un choix « économe, c’est important de le dire vu le contexte budgétaire. C’est trois fois moins cher en investissement (qu’un tramway, ndlr) et deux fois moins cher en fonctionnement. Le bustram, c’est aussi des délais beaucoup plus resserrés : c’est trois fois à cinq fois moins longs que pour réaliser un tramway ». Les bustram dépasseront les automobilistes, grâce au voies dédiées centrales. « Et ça, dans la métropole de Montpellier, on ne l’a jamais vu. On est habitués à voir le bus derrière, ou devant. Là, les automobilistes verront passer, sur 75 % du linéaire, le bus passer à côté d’eux, quand ils seront dans les embouteillages. Le bus ne s’arrêtera qu’aux 8 arrêts sur les 4,5 km de cette première ligne. À son passage, les feux passeront pour lui automatiquement au vert. » De quoi susciter des changements d’habitude de mobilité, encore très centrées sur le tout-voiture chez les habitants de la périphérie ? « La voiture coûte cher, et prend de la place dans l’espace public. Nous voulons développer des alternatives », a indiqué l’élue socialiste. « Grâce au bustram, Castelnau sera relié aux deux gares TGV », a lancé de son côté Frédéric Lafforgue, édile castelnauvien. Le bustram doit ensuite relier Le Crès, Vendargues, puis Castries.
Delafosse remercie l’État. Dès le début de sa prise de parole, Michaël Delafosse a remercié le préfet François-Xavier Lauch, présent à ses côtés. « Je veux vous remercier chaleureusement du crédit accordé pour financer ce projet. Les temps sont durs pour la nation, du point de vue des finances publiques. L’État, ici, est venu soutenir l’effort de 3M à hauteur de 5 M€. Sans le soutien de l’État, nous n’aurions pas pu mener ce projet. Merci au soutien de vos services. Nous sommes dans un pays où il faut lever des montagnes pour mener les procédures réglementaires pour que les projets soient réalisés. »
Le préfet Lauch veut faire le COM. Après l’avis de l’Autorité environnementale sur le contournement ouest de Montpellier (consultable ici, 41 pages, assorties de plusieurs recommandations), le préfet a dit qu’il faut « continuer dans les mobilités au niveau de l’aire métropolitaine. C’est précisément le projet de Serm (service express régional métropolitain), pour dépasser les limites administratives de l’intercommunalité. On aura réussi quand on aura ce type de bustram sur l’A709 ou sur l’A75. Le service express régional métropolitain, c’est ça. On n’y est pas encore, mais c’est vers ça qu’il faut tendre, pour lutter contre l’autosolisme, les bouchons, les personnes qui mettent 1h30 pour aller à leur travail. Ce sont des sujets d’attractivité pour les entreprises qui veulent venir s’installer ici, et de pouvoir d’achat pour nos concitoyens. On va continuer au-delà. Je vous le dis : cette métropole a besoin du contournement ouest de Montpellier. Il est anormal qu’on arrive à faire la jonction entre deux autoroutes (A750 et A709, ndlr). Il est anormal que les flux, qui ne sont pas ceux de la métropole, passent dans la métropole, et que les habitants supportent une pollution qui devrait être localisée ailleurs (applaudissements dans l’assistance, ndlr). Sur ce dossier, l’État prendra ses responsabilités (le préfet insiste sur chaque syllabe du mot, ndlr). Et on fera naître ce beau projet dans les délais (horizon 2030, ndlr), dans la sécurité juridique qui est nécessaire ».
Toulouse : des offres réceptives (presque) comme à la mer

Comment attirer le tourisme d’affaires, l’été, dans la chaleur toulousaine, face à la concurrence océane (Bordeaux / Biarritz) et méditerranéenne (Montpellier) ? Un exemple de parade malicieuse, à Blagnac, à l’ouest de la métropole toulousaine : le Pullman Toulouse Airport (DG : Guillaume Guyan, 102 chambres, dont 33 tout juste rénovées) réouvre son concept La Pistoche (2 juin à fin septembre), une guinguette privatisable ciblant les entreprises, les agences Mice (Meetings, Incentive, Conferences, Exhibitions / Events ; traduction : pour se réunir et créer du lien) et les collectivités. Cette annexe, qui peut accueillir jusqu’à 200 personnes, décline plusieurs services : espaces extérieurs animés (pétanque, ping-pong, photospots…), formules restauration, décoration et animations, piscine intérieure… L’été dernier, La Pistoche a servi près de 4.700 couverts. Quelques références : Airbus, Capgemini, Daher, Laforêt, Seguin…
En matière de niveau de réservations et tourisme d’affaire, malgré un « ralentissement » observé « avec le lancement du plan Lead chez Airbus » – preuve, s’il en est, de la sensibilité de l’économie toulousaine à la santé de l’avionneur -, la direction estime que « la privatisation de cet espace rencontre un vif intérêt ».
Dans la même veine, le Mercure Toulouse-Compans (directeur : Lionel Bouchand) se réinvente, avec par exemple le développement de soirées immersives. « Cette innovation permet aux entreprises d’économiser (pas de location externe ni de transport), de simplifier l’organisation (un seul interlocuteur) et de créer un moment de convivialité », détaille-t-il dans une interview accordée en avril à Déplacementspros.
Banque Populaire Occitane : trois nominations dans le comité de direction

©Banque Populaire Occitane
Marie-Pia Couquet, Laurent Vayssettes et Éric Lacour intègrent le comité de direction de la Banque Populaire Occitane, informe un communiqué de presse du 20 mai. La première en tant que directrice du réseau entreprises et banque privée, le deuxième en tant que directeur des crédits et du contentieux, le dernier en tant que directeur de l’audit. Ces nominations s’accompagnent également de trois évolutions internes : Caroline Tourrel prend la tête des ressources humaines et de l’informatique, Nathalie Versigny est nommée directrice financière, secrétariat général et RSE, Marie-Cécile Cholet devient directrice des risques et de la conformité.
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La Banque Populaire Occitane accompagne 613.334 clients particuliers, professionnels, agriculteurs et entrepreneurs, et 199.160 sociétaires. Implantée dans les 8 départements de l’Occitanie ouest, elle compte 1.972 collaborateurs déployés dans trois sites centraux, à Albi (81), Balma (31) et Cahors (46).
De gauche à droite sur la photo : Éric Lacour, directeur de l’audit, Alice Alvarez, directrice du développement, Nathalie Versigny, directrice financière, juridique, secrétariat général et RSE, Marie-Pia Couquet, directrice réseau entreprises et banque privée, Franck Delafosse, directeur général adjoint, Jean-Philippe Albert, directeur des services bancaires, Catherine Antic, directrice réseau retail et gestion privée, Caroline Tourrel, directrice des ressources humaines et informatique, Christophe Bosson, directeur général, Laurent Vayssettes, directeur des crédits et du contentieux et Marie-Cécile Cholet, directrice risques et conformité.
Lot : Le Mouton Givré veut percer avec ses sacs isothermes à base de laine de brebis

Si ça marche, l’histoire sera belle. Encore en lancement, la TPE lotoise Le Mouton Givré (Cambes), spécialisée dans les sacs isothermes en laine de brebis caussenarde, dit connaître une reprise après une année 2024 difficile, détaille un communiqué de presse du 14 mai. Portée par un reportage dans Des Racines et des Ailes, la TPE a enregistré plus de 650 commandes en deux semaines.
Fort de 54.000 pièces vendues en cinq ans, Le Mouton Givré réalise un CA de 170 k€ en 2024, avec pour objectif d’atteindre la barre des 350 k€ en 2025, et vise aussi le secteur de l’écoconstruction en 2026, avec un isolant thermique en laine locale.
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« Nos sacs maintiennent au froid ou au chaud : jusqu’à 6 heures de fraîcheur et 1h30 pour les surgelés, et 4h pour la chaleur », précise Cinthia Born, cofondatrice aux côtés d’Élodie Madebos.
Le Mouton Givré se fournit directement auprès d’éleveurs du Lot. La laine est ensuite lavée, transformée en feutre par des partenaires français, puis découpée selon des patrons maison. L’assemblage final est assuré dans l’atelier de l’entreprise par une équipe de 4 couturières, dont la cofondatrice Élodie Madebos. Chaque année, environ 4 tonnes de laine sont achetées, contribuant à faire perdurer et dynamiser la filière laine du territoire.
L’entreprise prévoit l’ouverture d’un atelier-boutique près de Figeac, étoffe son offre grand public et consolide ses débouchés BtoB, avec notamment un contrat avec la Maison Drappier (établissement vinicole, Aube).
Gard rhodanien : 36 M€ d’investissements publics sur table, les entreprises locales attendues

L’agglomération du Gard rhodanien et plusieurs communes du territoire lancent 40 marchés publics pour un montant de 36,1 M€, indique la collectivité le 15 mai, à Laudun-l’Ardoise (30), lors de la présentation de la feuille de route d’investissements publics pour 2025-2026. « Quand on lance un appel d’offres et qu’on n’a pas de réponse d’entreprises locales, c’est frustrant », souligne Jean-Christian Rey, président de la communauté d’agglomération du Gard rhodanien, ce 16 mai dans les colonnes de Midi Libre. Les projets concernent bâtiments, voirie, eau-assainissement et aménagements urbains.
Une passerelle d’eau douce de 174 mètres. Selon l’agglomération du Gard Rhodanien, le projet le plus structurant a lieu à Bagnols-sur-Cèze, où une passerelle dédiée aux mobilités douces va franchir la Cèze sur 174 mètres. Le coût estimé est de 4,7 M€, avec un chantier prévu entre octobre 2025 et fin 2026.
Laudun et Tavel investissent dans la petite enfance. Deux nouvelles crèches verront le jour à Laudun-l’Ardoise (2,9 M€) et Tavel (2,7 M€), chacune conçue pour accueillir entre 40 et 60 enfants avec cours, jardins et parkings. La livraison est attendue respectivement pour l’hiver 2027/2028 et 2026/2027.
2 M€ pour un lieu de mémoire. À Saint-Laurent-des-Arbres (30), l’agglomération porte un projet symbolique : la création d’un mémorial harki sur le site de l’ancien camp de Saint-Maurice-l’Ardoise (30). Le budget alloué atteint 2 M€, incluant un espace d’exposition, la reconstitution de baraquements et un cheminement mémoriel.
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5 communes concernées, 5 projets pour sécuriser l’eau. Le pôle environnement lance cinq chantiers hydrauliques cette année à Cavillargues, Orsan, Saint-Julien-de-Peyrolas, Laval-Saint-Roman et Saint-Christol-de-Rodières (30). Les montants sont entre 100 000 et 250 000 € selon les sites, avec des travaux allant de la mise en conformité des forages à l’équipement de réservoirs d’eau potable.
Cap sur les réseaux Nord, Centre, Sud. Trois accords-cadres sectorisés sur les réseaux humides (Nord, Centre, Sud) complètent ce plan, pour un montant maximal annuel cumulé de 10 M€. Ils concernent l’entretien, le renouvellement et l’extension des réseaux humides dès septembre 2025.
L’appel est lancé : à travers ce plan d’investissement, l’agglomération espère générer un effet levier sur l’emploi et l’économie locale.
Plus de décodages
Perpignan : Guasch investit 12 M€ pour sa nouvelle usine
Le groupe catalan Guasch (charcuterie) inaugure ce 19 mai sa nouvelle usine à Perpignan, lit-on dans un post LinkedIn de la CCI des Pyrénées-Orientales. L’entreprise a investi 12 M€ pour la construction de ses nouveaux locaux. « On produit entre 10.000 et 12.000 jambons et on ambitionne de monter à près de 20.000 d’ici la fin de l’année », glisse Jacques Pacull, responsable de l’atelier, auprès d’Ici Roussillon. Tous produits cumulés, le groupe sortait 20 à 30 tonnes de produits transformés par semaine, et vise « entre 60 et 100 tonnes par semaine grâce à cet investissement ». Les nouveaux locaux, étalés sur 3.500 m² répartis sur deux niveaux, abriteront la production de boudins, boutifarres, fouets, pâtés et carn de parol. Guasch emploie 235 salariés pour un CA de 70 M€.
Hérault : avis favorable pour l’extension de l’enseigne Auchan à Sète
À Sète (34), la SAS Auchan, représentée par son directeur Marc Bantoure, obtient le 21 mai un avis favorable par la commission départementale d’aménagement commercial pour son projet d’extension de 700 m². La surface totale s’élèvera à 7.085 m². Plus à lire ici.
GRDF Sud-Ouest rassemble 100 professionnels pour parler performance énergétique
« Sur la décarbonation, nous sommes bien contents d’avoir commencé à nous mettre à la page dès 2009. Aujourd’hui, les contraintes qu’on nous impose n’en sont plus vraiment », souligne Frédéric Lafforgue, maire de Castelnau-le-Lez, lors de son intervention durant la matinée du Club Décarbonation, organisé par GRDF à l’Horizon Resort Massane, à Baillargues, ce 20 mai.
L’occasion pour plusieurs acteurs d’échanger, et de témoigner sur certains engagements forts en faveur de la décarbonation, en présence de près d’une centaine de professionnels.
Castelnau-le-Lez, bon élève de la décarbonation. Frédéric Lafforgue, maire de Castelnau-le-Lez, aux côtés de Jean-Baptiste Mermoux, responsable de la gestion de l’énergie et des fluides de la Ville, ont détaillé la démarché de transition énergétique entreprise par la ville de 26.000 habitants depuis plus de 15 ans : réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre, objectifs climatiques 2030 déjà atteints pour plus de la moitié des bâtiments. La consommation énergétique de la ville a été réduite de 39 % en 2024 par rapport à 2018.
Gaz vert. Jean-Charles Colas-Roy, président de Coénove et ancien député de l’Isère sur le mix énergétique, Frédéric Pezet, ingénieur d’affaires biométhane chez GRDF au sujet de la dynamique de la filière gaz vert, ou Stéphan Peuquert qui a témoigné sur l’hybridation en résidentiel.
Septeo agrandit ses locaux
Le groupe de legaltech Septeo (PDG : Hugues Galambrun), éditeur de logiciels pour professionnels, étend son siège social situé à Lattes, dans l’Hérault, informe l’entreprise dans un post LinkedIn. Cette extension de 3.600 m² lui permettra de porter ses effectifs, à terme, à 1 200 collaborateurs, contre 800 personnes travaillant actuellement au siège. Le groupe emploie 3.000 salariés pour un CA de 420 M€.
MBS ouvre un campus en Irlande
Montpellier Business School (DG : Bruno Ducasse) ouvrira un nouveau campus à Cork, en Irlande, en janvier 2026, explique-t-elle sur son site internet. Ce campus accueillera « progressivement » tous les programmes de MBS, en commençant par les étudiants du programme “Grandes Écoles” et du Bachelor. Les locaux seront situés au sein du campus de Griffith College, dans le nord de la ville.
> Sur le même sujet, “L’école de commerce montpelliéraine MBS met le cap sur l’Irlande” dans Les Indiscrétions du 14 octobre
Écologie : France Télévision récompensée pour son tournage à Vendargues
France Télévisions décroche le label Ecoprod 3 étoiles pour sa série télévisée Un si grand soleil, tournée au sein de V Studios, son pôle de production audiovisuelle situé à Vendargues (34), lit-on dans un post LinkedIn. Cette distinction, une première pour une fiction quotidienne, est attribuée par l’association parisienne Ecoprod, dont la mission est de sensibiliser le secteur de l’audiovisuel et du cinéma à son impact environnemental. « La série obtient un score de 91% atteignant le niveau « Exemplaire” », se félicite le groupe audiovisuel public.
> Sur le même sujet : “ICC : France Télévisions investit 33 M€ dans le doublement de ses studios à Vendargues” dans Les Indiscrétions du 18 novembre.
5e édition des Entreprises Responsables et Engagées à Montpellier
La CPME Hérault (président : Grégory Blanvillain) organise le 1er juillet au Domaine d’Ô (Montpellier) la 5e édition des Distinctions des Entreprises Responsables et Engagées, apprend-on dans un dossier de présentation. Nouveauté 2025 : le salon « La Place de l’ERE nouvelle », premier rendez-vous départemental dédié aux entreprises engagées et aux solutions durables. Objectif : accélérer la transition responsable des entreprises héraultaises et démontrer que la RSE rime avec performance. 450 participants sont attendus et 120 dossiers de candidature ont été déposés.
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Une info passée au crible
Choose France : six investissements phares en Occitanie, dont 70 M€ pour SLB à Béziers (34) et 200 emplois pour CAF à Bagnères-de-Bigorre (65)

A l’occasion du 8e sommet Choose France, organisé le 19 mai au Château de Versailles, six projets d’investissements en Occitanie sont annoncés par des acteurs internationaux, lit-on dans un communiqué de la préfecture d’Occitanie. 400 participants étrangers de 46 nationalités étaient présents.
SLB : 70 M€ dans une usine biterroise. Dans l’Hérault, SLB (Schlumberger New Energy, États-Unis), spécialisé dans les services et équipements oil&gas et diversifié dans la transition énergétique, prévoit de déployer une nouvelle génération de ligne de production « Agile Factory » sur son site de Béziers pour un montant de 70 M€. Dans un post LinkedIn du 23 mai, Industrie Verte.net indique que la nouvelle ligne de production sera opérationnelle fin 2026, sur une surface de 6.000 m2.
> Sur le même sujet : Les Indiscrétions du 5 février 2024, « SLB s’apprête à faire évoluer son site », à croquer ici
Défense : 100 M€ pour un site d’assemblage de drones. Basé au Portugal et implanté en France depuis 2024, Tekever, groupe de défense et de sécurité grâce à des systèmes autonomes basés sur l’IA, va investir 100 M€ et créer une centaine d’emploi d’ici 2027. Son projet : « ouvrir un site d’ingénierie et d’assemblage de drones en Occitanie ».

Piles à hydrogène aéro-natives. Toujours dans le domaine de la défense, le leader des technologies hybrides hydrogène-électrique pour l’aéronautique et la défense H3 Dynamics (Singapour) injecte 25 M€ en France pour « établir des lignes de production de nouvelles générations de piles à hydrogène aéro-natives pour l’alimentation électrique embarquée d’aéronefs pilotés ou autonomes ». 100 emplois seront créés d’ici 2027. « Ceci représente la phase initiale d’un investissement envisagé de 150 M€ dans les cinq prochaines années », précise la préfecture de Région.
Royal Canin investit 32 M€ à Aimargues. Retour dans le Gard, où le spécialiste d’aliments pour chiens et chats Royal Canin (Mars Incorporated, États-Unis) annonce mobiliser 32 M€ à Aimargues pour développer différents projets au niveau de l’usine, des laboratoires, et plus largement de son campus gardois. À l’échelle de l’hexagone, 100 M€ seront investis par le groupe Mars. À (re)lire dans Les Échos : « Royal Canin investit 32 millions d’euros dans son campus du Gard » (mai 2025).
L’espagnol CAF va créer 200 emplois. Spécialisé dans la construction et la maintenance de matériel roulant ferroviaire, l’espagnol CAF, implanté entre autres à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), annonce 50 M€ d’investissements et la création de 200 emplois. « D’ici 2028, CAF a l’ambition de tripler le volume d’heures de production sur ses sites français », indique la préfecture.
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Extension d’un laboratoire dans le Gard. Spécialisé dans les semences potagères, le japonais Sakata va étendre son laboratoire de biologie moléculaire et ses bureaux à Uchaud (Gard) d’ici 2035. « Cette extension permettra la création de 50 à 80 emplois », explique la préfecture. Le montant de l’investissement n’est pas indiqué.
40,8 Mds€ d’investissements en France. À l’échelle nationale, 53 investissements pour une enveloppe de 40,8 Mds€ ont été dévoilés lors du 8e sommet Choose France, déclare sur son site internet le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique (en savoir plus ici). Parmi les investissements majeurs : « Brookfield déploie 10 Mds€ en faveur des infrastructures d’intelligence artificielle en France avec 4.000 emplois attendus à Cambrai (59) ; MGX, Bpifrance, Mistral et Nvidia mobilisent 8,5 Mds€ en Île-de-France pour un campus IA ouvert associant data centers, calcul de haute performance, éducation et recherche… », détaille le gouvernement.
3 questions à
Valérie Bastoul, nouvelle directrice générale de la Chambre d’agriculture de l’Hérault

« Le revenu de l’agriculteur, c’est le nerf de la guerre »
Valérie Bastoul est la nouvelle directrice générale de la Chambre d’agriculture de l’Hérault. Elle succède à Cécile Arrighy, en poste depuis 2011, et partie à la retraite ce 23 mai, lors d’une cérémonie hommage en présence de nombreux acteurs de la filière agricole héraultaise, dans les locaux de l’interprofession des vins Pays d’Oc IGP, à Lattes. Les Indiscrétions y étaient. « Trois questions à », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.
Tu es officiellement directrice générale de la chambre d’agriculture de l’Hérault depuis mars. Comment s’est passée la transition avec Cécile Arrighy, en poste depuis 2011 ?
Jusqu’à présent, j’étais en poste en tant que directrice générale au sein de la Coopération agricole Occitanie. La Coopération et la Chambre ont convenu d’une phase de transition. Dès le mois de janvier, j’ai commencé à travailler un petit peu pour la Chambre, sur un ou deux jours par semaine pour prendre connaissance de l’ensemble des dossiers avec Cécile Arrighy avant la prise de fonction complète. Aujourd’hui, je fais la même chose dans l’autre sens, avec Pascale Thebault qui prend ma place à la Coopération agricole. On aimerait toujours que les transitions soient plus longues. On découvre de nouveaux dossiers, une nouvelle manière de travailler. Mais la Chambre d’agriculture reste une institution, donc tout ce temps est primordial.
Quels sont les dossiers principaux ?
Nous agissons sur les dossiers qui concernent l’intérêt des agriculteurs, en établissant un projet stratégique de mandat. L’idée, c’est de répondre aux enjeux principaux qui tournent autour du revenu de l’agriculteur, parce que c’est quand même le nerf de la guerre. Au-delà du revenu, il y a aussi le renouvellement des générations qui nous questionne beaucoup. On cherche à accompagner l’installation, la transmission, et pourquoi pas donner envie aux jeunes. Enfin, nous voulons accompagner les agriculteurs sur toutes leurs contraintes, qu’elles soient agro-environnementales, avec des sujets d’adaptation au changement climatique et de diversification des cultures, ou administratives avec la simplification des contrôles. Notre département regroupe toutes les filières, on a pour mission de les accompagner dans une logique de travail avec les collectivités territoriales et avec la société pour répondre à leurs besoins.
Tu es en lien avec de nombreux agriculteurs. Qu’est-ce qui ressort le plus en ce moment ?
En ce moment, la filière viticole souffre énormément. Elle vit et subit des aléas et des enjeux climatiques forts, de surcroît, elle a besoin de retrouver son image auprès du consommateur. Dans l’Hérault, on a la chance d’avoir de très bons vins. Le fait d’organiser cette cérémonie d’hommage à Cécile Arrighy ici, dans les locaux de l’interprofession des vins Pays d’Oc IGP, c’est un petit clin d’œil, parce que ce sont eux qui mettent le mieux en valeur notre territoire. La filière viticole a besoin de soutien et d’accompagnement. Quand je parle de cette filière, j’englobe bien sûr les vignerons coopérateurs, les indépendants également. Il y a plusieurs actions à mettre en œuvre. Je pense à de l’expérimentation, aux itinéraires techniques sur lesquels on peut agir et apporter du renouveau. On pourrait également penser à des partenariats entre les membres et acteurs de cette filière.
La HV Touch
Conseil RP
Racontez des histoires qui mettent de l’humain. Au-delà des acronymes, des concepts institutionnels, des éléments de langage abscons… Comme ce chercheur en eau palestinien, accueilli en urgence au pied du Mont-Aigoual avec sa famille (lire en « À l’affiche »). On est tombés dessus dans « Le Monde », lors de notre revue de presse. Dommage de ne pas avoir été informés en amont : les lecteurs recherchent ces histoires qui font sens.
La phrase
« Il y a 30 ans, dans ma mairie de Pégairolles-de-l’Escalette (34), il n’y avait pas d’ordinateur. Aujourd’hui, en 2025, ma nouvelle secrétaire générale m’a avoué récemment avoir utilisé ChatgGPT pour rédiger un courrier au sous-préfet, après que je lui ai fait remarquer la très bonne tenue de ce courrier. C’est la première fois en 30 ans qu’il y a eu de l’intelligence, certes artificielle, à Pégairolles-de-l’Escalette ! »
Maniant l’autodérision, Frédéric Roig, maire de Pégairolles-de-l’Escalette et président de l’AMF 34, le 23 mai au Kiasma à Castelnau-le-Lez, en ouverture du congrès régional du SNDGCT (Syndicat national des directeurs généraux de collectivités territoriales) Occitanie Est.
On s’en fout
Connaissez-vous l’expression « être dans la zone » ? Chez les sportifs de haut niveau, ce sont ces moments, très rares, à l’approche des grandes échéances, où l’on éprouve le sentiment que plus rien ne peut vous arriver. Un sentiment de plénitude enfin conquise, après tant de concessions, d’échecs, de remises en question. Ces milliers d’heures de formation continue amènent, un jour, leur concentré de pureté. J’ai probablement « vécu ma zone » en animant les 5 tables rondes des Assises nationales du Centre-Ville, le 21 mai à l’Opéra Comédie à Montpellier (plus d’infos en cliquant là).
« Vous devez vous sentir comme Messi après qu’il ait gagné la Coupe du Monde », a ironisé notre stagiaire (et future alternante) Valentina Volle, franco-argentine et supportrice de l’équipe d’Argentine (mais elle est gentille quand même). On n’ira pas jusque-là, mais ça doit y ressembler sur certains points. Dormir très peu la veille, se rappeler les « matchs perdus » (des animations passées de ce niveau, où tout n’a pas été parfait, dans le tempo, la maîtrise des intervenants, l’attitude sur scène, sur le fond, etc.), viser l’excellence, tout donner avant et pendant pour y parvenir, sentir sur scène que l’on maîtrise enfin son art après tant et tant de sacrifices… Il n’existe pas d’école des animateurs de débats. Ce serait une idée, car les compétences requises sont très diversifiées : relancer tel élu au bon moment, pour qu’il valorise tel point qu’il allait oublier d’aborder ; construire des plans thématiques cohérents pour éviter les interventions en silo qui chloroforment la salle, et privilégier les échanges spontanés sur des thèmes-clés. Cela peut être aussi, de façon plus basique, rappeler à la régie technique, juste avant le début des débats et alors que nul ne s’en était soucié, que si on n’installe pas un escalier, les quelque 28 intervenants de la journée, tous présents dans la salle, ne pourront pas accéder à la scène surplombant le premier rang d’un bon mètre. Un détail.
J’en apprends plus
Bref, s’il reste encore et toujours beaucoup de sommets à gravir, la sensation d’aboutissement, déjà en partie évanoui, a semblé légitime. Il y même une forme de brutalité heureuse dans ces combats. Je ne recherche aucun retour. Je fais fi de certains commentaires de façade cherchant à me déstabiliser. Dois-je l’avouer ? Je prends même un malin plaisir à taguer, en commentaire du post relatant cette animation, les personnes, entreprises et institutions qui ne n’ont pas retenu Agencehv lors de récentes consultations.
Oui, une forme de brutalité heureuse, aussi, à voir défiler une partie des 28 intervenants de la journée, sur le parvis de l’Opéra Comédie, à la fin des échanges. « Mais aucun ne vient te saluer, alors qu’ils passent devant toi, c’est fou ! », s’étonne mon confrère Pierre Bruynooghe, venu couvrir la journée en tant que journaliste rédacteur. « Tu vois juste, Pierre. C’est la différence entre le journaliste et l’animateur. Le journaliste, en effet, on vient le saluer. Mais l’animateur, on s’en fout. C’est comme ça. Allez, viens, on va boire un coup ! »
Tribune partenaire
Nos copains ont des idées
Dis-moi comment tu communiques, je te dirai qui tu es

Le chef d’entreprise est aujourd’hui devenu un(e) véritable homme ou femme-sandwich pour son entreprise, un(e) VRP de luxe, une vitrine de tous les instants. Finie l’image d’Epinal où l’on ne croisait les dirigeants que sur des évènements très privés, sur des greens, quand personne ne pouvait mettre un visage sur une structure. Il existait en effet dans l’inconscient collectif une croyance selon laquelle la seule communication en termes d’image reposait sur la personne morale et non sur les capitaines d’équipe.
Cette époque-là est révolue puisque la tendance est désormais au fait incarner l’entreprise et ses valeurs. On demande désormais aux chefs d’entreprise d’être visibles, de se positionner et de donner un avis. Avis, lorsqu’il est très personnel, qui peut parfois entraîner l’entreprise dans un scénario catastrophe. Comme ce fut le cas pour Barilla, avec son PDG Guido Barilla auteur il y a quelques années d’une sortie homophobe, s’attirant ainsi les foudres de Equality Italia. Par la voix de son président Aurelio Mancuso, cette association a ainsi encouragé les consommateurs à ne plus acheter la marque. Rétropédalage de l’entreprise, excuse publique et désolidarisation de son PDG. Avec des conséquences économiques immédiates, baisse de l’action et du chiffre d’affaires.
La période Covid est également, à froid, une période à analyser sur le plan de la communication. Prenons le cas des assureurs et de Jean-Laurent Granier, président de Generali. Très combatif sur les plateaux TV et lors de ses interventions radio, il aura fait preuve de pédagogie pour expliquer ce que sont les exclusions classiques d’un contrat d’assurance – quand ils sont correctement rédigés (la fameuse pandémie…). Si le fond de ses interventions était sincère et réaliste, la suite était courue d’avance. L’opinion publique avait fait des assureurs le grand méchant de l’histoire, scénario complexe bien alimenté par le ministre des Finances de l’époque. Ce dernier cherchait en effet un cosponsor pour financer les aides aux entreprises, ce qui fut le cas avec un fonds d’ 1,5 milliards d’euros financé par les grands assureurs (AXA, Generali, Allianz en tête… sans les bancassureurs unis comme les doigts de la main et sans les mutualistes), administré par l’Etat… qui n’aura jamais communiqué sur l’origine des fonds. Une communication incarnée avec conviction mais inaudible. Dans ce secteur, le silence aura finalement été la meilleure des stratégies. Pas d’antagonisme, pas de combat. Une logique implacable.
Trop de visibilité nuit à la visibilité
A l’échelle des TPE et PME, c’est la vague RSE qui aura fait bouger les lignes. On demande aujourd’hui aux chefs d’entreprises, a minima, de s’investir sur leur territoire en étant un acteur économique visible. Que ce soit au sein d’associations de commerçants ou de dirigeants, en donnant le départ du cross de l’école ou en remettant les maillots de l’école de rugby du coin. Et la communication d’être directement liée aux convictions personnelles du dirigeant. Touché directement par un cancer, ce dernier aura tendance à entraîner ses équipes sur les courses en faveur de la lutte contre cette maladie ou de récolter des fonds pour l’Institut du Cancer de Montpellier. Même logique pour le handicap, le sport, l’humanitaire, l’environnement… Cette forme de communication produira ainsi un effet positif sur plusieurs niveaux : fidéliser ses clients mais également ses équipes et ses partenaires.
Une autre dimension est enfin à prendre en considération : la fréquence à laquelle communiquer. Si l’on commence à vous dire qu’on vous voit partout, comprenez qu’on vous voit… trop ! Une petite cure de silence peut en effet être salvatrice pour ne pas dévaloriser la qualité du message. Le miroir aux alouettes des réseaux sociaux aura ainsi eu raison de beaucoup de dirigeants, gargarisés par le nombre de « like » et de « followers ». Qui au final arrivent à se convaincre de détenir la réponse à toutes les questions entrepreneuriales, sociétales et économiques.
Ne pas perdre de vue que le message reste plus fort que le messager. Je vous laisse, je dois poster un message indiquant que j’en ai marre de me voir sur les réseaux sociaux professionnels. J’ai réussi à m’auto fatiguer.
Eric Torremocha revient pour une nouvelle tribune partenaire la semaine du 30 juin.
Vous souhaitez également faire paraître une tribune dans Les Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et julie@agencehv.com
Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
Cornebarrieu (31) : CDC Habitat lance la résidence Anèou de Tèrra

À Cornebarrieu, au nord-ouest de Toulouse, le bailleur social CDC Habitat Sud-Ouest livrera fin 2025 la résidence Anèou de Tèrra (anneau de terre en occitan, note), composée de 41 logements sociaux et de 5 maisons en accession sociale à la propriété, lit-on dans un communiqué de presse du 19 mai. Piloté par Oppidea, opérateur public de Toulouse Métropole, l’ensemble a été conçu par l’Atelier Régis Roudil Architectes (Aix-en-Provence). Le bâtiment principal, en R+2, et les maisons en R+1, sont réalisés en béton/bois avec des matériaux biosourcés. CDC Habitat Sud-Ouest assure la maîtrise d’ouvrage.
Sète (34) : “Les Pergolines”, nouvel Ehpad-USLD, est prévu pour 2028

Un nouvel établissement médico-social va voir le jour à Sète (34), lit-on dans un mail envoyé aux rédactions ce 20 mai. Le chantier de reconstruction de l’Ehpad-USLD (unité de soins de longue durée) « Les Pergolines », prévoit une mise en service en 2028. L’opération, menée par le CHU de Montpellier et les Hôpitaux du Bassin de Thau, représente un investissement global de 40 M €. Le montant des travaux s’élève à 28,86 M €. La conception du bâtiment a été confiée à l’architecte Ateliers A+. Le chantier sera piloté par Eiffage Construction, mandataire du groupement. Ce dernier réunit plusieurs partenaires techniques : Betso, Berim, Epsilon GE, Gamba, EGSA, JM Démolition Désamiantage, Thermatic et Fauché. L’opération est encadrée par l’assistant à maîtrise d’ouvrage A2MO.
205 lits et places. Le futur établissement va développer 205 lits et places, avec 180 lits d’Ehpad dont 60 lits en USLD. Il comptera aussi avec 15 places en pôle d’activités et de soins adaptés (PASA) ainsi que 10 places d’accueil de jour. Le projet inclut également des espaces communs, paysagers avec jardins et patios, une cour logistique et un parking de 107 places.
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Au marché
Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.
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Le Bassin de Thau lance un appel à projets pour la cession foncière d’un terrain a vocation bricolage et jardinerie

La Société Publique Locale du Bassin de Thau (SPLBT), aménageur urbain pour le compte de l’agglomération de Sète, pilote un projet de création de parc d’activités commerciales et tertiaires de 2,8 ha situé en entrée de ville Ouest de la commune de Marseillan, à proximité de la cave coopérative construite en 2021. La SPLBT lance cet appel à projet en vue de la commercialisation du lot 1 d’une superficie de 8.145 m² destiné à accueillir une activité de bricolage et de jardinerie dont la surface de plancher maximale développable sera de 2.000 m².
Le parc d’activités bénéficie d’une visibilité en façade de la route départementale RD28, reliant Marseillan à Bessan. Ce terrain constitue un site stratégique pour le développement économique de l’agglomération. Il est facilement accessible : à moins de 14 minutes de l’autoroute A9 (gare de péage d’Agde), à 11 minutes d’Agde et à seulement 30 minutes du port de Sète. Il est également très proche du centre-ville, à moins de 15 minutes à pied.
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Le parc commercial et tertiaire a pour objectif d’accueillir une offre commerciale complémentaire à celle du centre-ville en répondant à une demande hebdomadaire et occasionnelle adossée à des activités tertiaires et de services. En effet, le principe de parc monofonctionnel ne répond plus aux exigences règlementaires de la loi Alur qui impose des règles de mixité fonctionnelle et de densité. En outre, l’attente des clients évolue vers des centres permettant l’accueil d’équipement, de services ou de loisirs adossés aux activités commerciales.
La composition du futur parc d’activités reprend ces principes d’aménagement et sera composé de trois lots, dont deux déjà en cours d’attribution dont la construction démarrera fin 2025. Sur le lot 2, quatre bâtiments offrirent des surfaces de commerces, services et bureaux et le lot 3 est dédié à un garage automobile de vente et réparation. Une zone de stationnement de 200 places sera créée sur le lot 2 avec des ombrières photovoltaïques et sera mutualisée à l’ensemble des lots.
Le secteur économique du bricolage et de la jardinerie est un marché résilient qui reste en nette progression par rapport à 2019 et possède de nombreux atouts et leviers de croissance, dont la rénovation énergétique. En effet, cette activité est largement répandue, devenue presque un loisir, avec 60 % des Français se considérant comme bricoleurs. A Marseillan et dans un rayon 12 km, il n’existe pas de magasin de bricolage et de jardinerie. Les grandes enseignes de bricolage et de jardinerie sont situées à Agde, Béziers ou Sète, mais sont surtout destinées à la population de ces villes. Ce qui justifie le besoin d’implantation à Marseillan.
Les enjeux de la création du PACT sont multiples. Sur le plan économique, il s’agit de répondre aux besoins en activités à court, moyen et long terme à l’échelle du territoire du bassin de Thau et sur la commune de Marseillan, tout en favorisant la création d’emplois. D’un point de vue foncier, le projet s’inscrit dans une démarche de sobriété et de densification urbaine car il contribue à combler une dent creuse entre le centre-ville et la nouvelle cave coopérative. Il présente également un enjeu urbanistique, architectural et paysager notamment par le choix de matériaux de construction des bâtiments d’activités durables et économes en énergie. Enfin, sur le plan environnemental, le PACT ambitionne d’être exemplaire par les mesures et innovations mises en œuvre pour atteindre les objectifs de développement durable (revêtements de sol perméables, photovoltaïque …).
Les candidats sont invités à télécharger le dossier de consultation et à remettre leur offre avant le 30 juin, 12h, en cliquant ici.
APPELS D’OFFRES
Occitanie
BTP 👷♀
Occitanie Est
L’université de Montpellier Paul-Valéry lance un avis pour un marché de maîtrise d'oeuvre VRD/paysagiste dans le cadre de l'opération Aménagements coeur de campus.
La mairie de Ceret lance un avis pour des missions de maitrise d'oeuvre pour la requalification du stade de Fondecave.
La communauté de communes du Vallespir lance un avis pour un concours de maîtrise d'oeuvre pour la construction d'un espace aquatique communautaire.
Le conseil départemental des Pyrénées-Orientales lance un avis pour des petits travaux de terrassement accord-cadre à bons de commande à lots géographiques.
La SAEML Alenis lance un avis pour un marché de travaux d'espaces verts sur la ZAC des Berges de la Robine sur le secteur du parc des expositions.
La mairie de Perpignan lance un avis pour des travaux de réfection du skate park du parc des sports.
La société d’équipement de la Région Montpelliéraine lance un avis pour des travaux de désamiantage et démolition du bâtiment hôtel des entreprises du millénaire.
La communauté de communes La Domitienne lance un avis pour la réalisation d’une centrale photovoltaïque en toitures.
La maire de l’Ille-sur-Tet lance un avis pour la rénovation et couverture de la piscine municipale.
L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé lance un avis pour une mission de maitrise d’œuvre dans le cadre des travaux de déplacement du restaurant d’entreprise, ainsi que l’aménagement des locaux sur le site de Vendargues.
Territoire 34 lance un avis pour les travaux pour la réhabilitation de l'ancienne mairie à la Salvetat sur Agout.
Territoire 34 lance un avis pour une prestation d'assurance pour la construction d'un complexe aquatique intercommunal à Lunel.
La SPL Agate lance un avis pour un appel à projet opérateurs / concepteurs - lot Courbessac en vue de la construction d'une résidence sénior et d'un socle actif services.
La communauté d'agglomération du Grand Narbonne lance un avis pour des travaux de réhabilitation des locaux de l'office du tourisme.
Occitanie Ouest
Toulouse métropole lance un avis pour des missions d’études de la qualité des milieux aquatiques et de maîtrise d’œuvre pour l’extension de capacité de l’usine de dépollution des eaux usées de Saint-Jean.
L’institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace lance un avis pour des petits travaux de second œuvre dans les locaux et sites de l’isae-supaero.
Le SDE des Hautes-Pyrénées lance un avis pour l’aménagement et l’extension du magasin.
La communauté de communes des Deux Rives lance un avis pour la création du musée de la faïence et de la batellerie à Auvillar.
Le syndicat mixte départemental de traitement des ordures ménagères et assimilées du Gers lance un avis pour une maîtrise d’œuvre pour la création d'une déchèterie à l'Isle-Jourdain.
La Ville de Muret lance un avis pour un concours restreint de maîtrise d'oeuvre pour la construction du nouveau centre technique municipal de proximité.
Sem Valcosem lance un avis pour des travaux de rénovation du bâtiment Magnus.
La communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble lance un avis pour une maîtrise d’œuvre pour la rénovation des espaces extérieurs de la base nautique de Caix à Luzech.
Réseau 31 lance un avis pour des travaux relatifs à la réhabilitation du château d’eau sur la commune du Cabanial.
Le conseil départemental de la Haute-Garonne lance un avis pour la construction d’un collège à Aucamville.
Communication 📣
Occitanie Ouest
Le Département du Tarn lance un avis pour une acquisition de supports de communication.
Le Département de la Lozère lance un avis pour un graphisme, mise en page, impression/livraison et distribution d'un magazine départemental.
Déchets 🗑️
Occitanie Est
La communauté de communes Albères Côte-Vermeille Illibéris lance un avis pour une collecte et valorisation des encombrants.
Eau / Assainissement 💧
Occitanie Est
Alès Agglomération lance un avis pour une mission d'assistance à la gestion du contrat de concession et de délégation du service public d'assainissement collectif.
La commune du Barcares lance un avis pour le traitement ponctuel des réseaux d'assainissement pluviaux et d'eaux usées.
Occitanie Ouest
Le syndicat mixte départemental de l'eau et de l'assainissement lance un avis pour un accord-cadre à bons de commande pour des épreuves de compactage, inspections télévisuelles, épreuves d'étanchéité et d'hydrocurage des réseaux d'assainissement pour la période 2025-2029.
Le syndicat mixte départemental de l'eau et de l'assainissement lance un avis pour la construction d’une station de traitement des eaux usées.
Éclairage public 💡
Occitanie Est
Le syndicat mixte d'énergies du département de l'Hérault lance un avis pour des travaux, maintenance et exploitation des installations d’éclairage public.
Énergie ⚡
Occitanie Est
Le conseil départemental du Gard lance un avis pour une maintenance des centrales photovoltaïques.
Occitanie Ouest
Réseau 31 lance un avis pour une installation d'équipements de production d'électricité photovoltaique sur le site de Pechbusque.
Environnement 🌳
Occitanie Est
Perpignan Méditerranée Métropole lance un avis pour la valorisation des Berges de la Têt.
Immobilier 🏟️
Occitanie Est
La Ville de Valros lance un avis pour une maîtrise d'oeuvre pour la réhabilitation de maisons en "lieu de services" et logements.
Mobilités 🚲
Occitanie Est
La TaM (transports de l'agglomération de montpellier) lance un avis pour la modification et l’extension d'espaces de stationnement vélos dans le parking Saint-Roch.
Le conseil départemental de l'Hérault lance un avis pour une location, entretien et réparation de vélos et trottinettes de service.
Ports ⚓
Occitanie Est
Le conseil départemental des Pyrénées-Orientales lance un avis pour le port de Port-Vendres pour l’acquisition d’un élévateur à sangle pour la manutention des navires.
Services 📋
Occitanie Est
La Ville de Montpellier lance un avis pour une maintenance des installations de vidéoprotection.
La Ville de Mèze lance un avis pour un service d’entretien et de maintenance des installations de sécurité incendie et alarmes anti-intrusion des bâtiments communaux pour le groupement de commandes.
La communauté d’agglomération Hérault Méditerranée lance un avis pour la fourniture de matériels thermiques, électriques destinés à l'entretien des espaces verts et à la propreté urbaine.
Occitanie Ouest
L’Université de Toulouse lance un avis pour l’acquisition de matériels et consommables informatiques.
La mairie de Campsas lance un avis pour la végétalisation des cours de l’école maternelle et primaire.
Urbanisme 🏙️️
Occitanie Est
Territoire 34 lance un avis pour une mission de topographie et de géomètre pour le renouvellement urbain du centre-ville de Lunel.
ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ
Le département du Tarn attribue le marché de travaux pour les bâtiments à Sas Gayrel. Valeur totale du marché : 1 500 000 euros.
La mairie d’Auch attribue le marché de maintenance des équipements dans les bâtiments à Otis, Adefi Occitanie, Cemis système de sécurité incendie, SARL Marsol Maintenance, ASKCO (SAS) et Fauche maintenance ouest occitanie. Valeur totale du marché : 455 344.36 euros.
La mairie de Tarbes attribue le marché de diagnostics avant travaux de démolition des bâtiments G-H et F et avant travaux de rénovation du bâtiment B à ADX Groupe et AC Environnement. Valeur totale du marché : 68 831 euros.
La SPL Arac Occitanie attribue le marché de sélection de candidats en vue de la participation à un concours restreint de maîtrise d'oeuvre pour la création d'un atelier de chaudronnerie au lycée Jean Baylet à Valence d'Agen à SARL Laborderie Taulier Architectes. Valeur totale du marché : 2 380 000 euros.
Toulouse Métropole attribue le marché de procédure avec négociation pour l'attribution d'un marché de maîtrise d'œuvre à Sachet. Valeur totale du marché : 430 075.75 euros.
La Région Occitanie attribue le marché de fourniture pose et maintenance de mobiliers de stationnement vélos sécurisés dans les gares d'Occitanie, dans le cadre de l'expérimentation vélo liO à Citynox et Altinnova. Valeur totale du marché : 210 000 euros.
La communauté de communes du Grand Pic Saint Loup attribue le marché de renouvellement du réseau d'eau potable - Draille de Gorniès - Ferrières les Verreries à TTPR Services. Valeur totale du marché : 181 327 euros.
La communauté de communes du Grand Pic Saint Loup attribue le marché d’évacuation de terres polluées par des matériaux amiantés dans le cadre de la réhabilitation du centre de stockage de déchets inertes de Notre-Dame-de-Londres à Seche eco Services. Valeur totale du marché : 116 936 euros.
Tisséo Collectivités attribue le marché de conception et mise en oeuvre de l'animation des réseaux sociaux à Agence La Solution. Valeur totale du marché : 135 000 euros.
Plus de marchés ici
La Ville de Nîmes attribue le marché de concession de service public pour la gestion des spectacles tauromachiques dans les Arènes de Nîmes pour la saison 2025 à 2028 à SAS Casas and Co. Valeur totale du marché : 14 631 600 euros.
La communauté d'agglomération Béziers Méditerranée attribue le marché de création, équipement et raccordement d'un nouveau forage Aep avec comblement de l'ancien et réalisation d'un local sur la commune de Sauvian à Aquaforage et Groupement Epuration Pompage Urbain et Rural/Frances. Valeur totale du marché : 341 255,51 euros.
La commune de Gagnac sur Garonne attribue le marché de construction d'un équipement socio-culturel : médiathèque, centre de loisirs et renaturation des cours d'école à Ateliers O-S Architectes.
La Ville de Montpellier attribue le marché de construction des extensions du groupe scolaire Delteil-Michelet à Darver, Groupement conjoint environnement bois/structure bois, Menuiseries Jean Delmas, Alvarez Frères. Les autres lauréats sont à découvrir ici. Valeur totale du marché : 2 449 020 euros.
Toulouse Métropole attribue le marché de travaux d'amélioration de la sécurité incendie et mise en accessibilité à Labastere. Valeur totale du marché : 272 510 euros.
La Ville de Beaucaire attribue le marché de réalisation d’une opération de fouille archéologie préventive relative à la démolition de l’îlot des pêcheurs à Hades Archéologie SCOP S.A.S. Valeur totale du marché : 54 860 euros.
Le centre hospitalier de Perpignan attribue le marché de travaux de rénovation de la toiture du bâtiment de la direction générale à Renov’Tec et Echa’s. Valeur totale du marché : 254 067,24 euros.
L’agenda
Vos événements en Occitanie.
Lundi 26 mai :
Matinée d'information sur des appels à projets européens dans le secteur de l'économie maritime à partir de 9h30 à la CEMD (Montpellier). Inscription gratuite mais obligatoire ici.
Mardi 27 mai :
« Au cœur des réseaux du Grand Biterrois », soirée pour fédérer les forces économiques du territoire coorganisée notamment par la CPME Hérault et le Medef Hérault Béziers au stade Raoul Barrière (Béziers) à partir de 17h. Tout savoir ici.
4ᵉ édition d’Hello La Tech, rendez-vous annuel de l'écocystème tech et innovation du Gard et de l'Hérault organisé par la French Tech Méditerranée à 13h30 au MO.CO (Montpellier). Toutes les informations ici.
Événement “Le nouveau contexte démographique et foncier”, organisé par Nîmes Métropole en collaboration avec l’agence d’urbanisme, région nîmoise et alésienne, à 8h30 à l’Hémicycle de l’Hôtel communautaire de Nîmes Métropole. Inscriptions ici.
Mardi 3 juin :
Webinaire “Le contexte économique et politique actuel aux États-Unis : décryptage”, organisé par le Club pays Occitanie-Etats-Unis en collaboration avec la Région Occitanie, à 15h. Inscriptions sur export@laregion.fr.
Mercredi 4 juin :
Salon Intersud destiné aux industriels et aux professionnels du bâtiment de l'Occitanie au Parc des Expositions de Béziers. Toutes les informations ici.
Jeudi 5 juin :
Débats d'Élixir : « Comment faire venir les investisseurs ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.
Lab Immo Midi Libre « Smart immobilier : les nouvelles frontières du numérique » à l'Hôtel Saint-Côme (Montpellier) à 18h30. Inscription ici.
Mardi 10 juin :
2ᵉ Journée Réemploi : “Le réemploi en maîtrise d’ouvrage publique”, organisée par Premeo, de 9h à 12h au Pôle Realis (Montpellier). Plus d’informations ici, et inscriptions là.
43ème Café du DAVOS des PME, organisé par DAVOS à 18h15, au Clos de l’Aube rouge à Castelnau-le-Lez (34). Thème : "Quel est ce gisement de richesses inexploité par les TPE et PME ?". Inscriptions sur mail@davosdespme.org.
Jeudi 12 juin :
Rencontres de la Ruralité organisées par l'association des maires du Tarn à Lacaune (81) à partir de 8h30. Tout savoir ici.
Du vendredi 13 au dimanche 15 juin :
Salon des agricultures méditerranéennes à Villeveyrac (34) organisé par Midi Events et Sète Agglopôle Méditerranée. Plus d'informations ici.
Samedi 14 et dimanche 15 juin :
8ᵉ édition des 24H Saint-Pierre. Plus d'infos ici.
Lundi 16 juin :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.
Vendredi 20 juin :
Journée stratégique du pôle Aqua-Valley organisée au Mas Merlet (Nîmes). Plus d'informations ici.
Mardi 24 juin :
Matinale deeptech "Les watertech au service des ressources en eau" organisée par POC Media, Inrae et l’Institut Carnot Eau & Environnement à Hydropolis (Faculté de pharmacie, Montpellier) à partir de 9h. Informations ici.
Jeudi 26 juin :
6ᵉ club des entrepreneurs sur le thème «Energies renouvelables : nouvelles contraintes, nouvelles solutions, pour quelles ambitions ? », organisé par MedVallée et la Banque Populaire du Sud, de 11h à 13h, à Montpellier Ynov Campus (quartier Cambacérès). Plus d'infos ici, et inscription là.
Journée Eau & Cosmétique "Qualité et traitement de l'eau en cosmétique" organisée par Cosmetopôle et Cosmed à Nîmes. Informations et inscription ici.
Plus d'événements ici
Mardi 1er juillet :
5ᵉ édition des distinctions des Entreprises Responsables et Engagées organisée par la CPME Hérault à partir de 13h au Domaine d’Ô (Montpellier). Information ici et inscription là.
Mardi 8 et mercredi 9 juillet :
Rendez-vous “Rencontres nationales de l’ingénierie territoriale” organisé par l’AITF et le Centre national de la fonction publique territoriale, au Centre Pierre Baudis à Toulouse (Haute-Garonne). De 9h à 17h. Plus d’infos ici.
Lundi 8 septembre :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.
Mercredi 10 septembre :
Rencontres des Entrepreneurs de France organisée par le Medef Hérault Montpellier au Domaine des Grands Chais à Mauguio (34). Tout savoir ici.
Jeudi 18 septembre :
Débats d'Élixir : « Comment appréhender les nouvelles tendances ? », organisé par Midi Events dans le Gard (lieu à définir). Inscription ici.
Rentrée solennelle de Montpellier Management à partir de 18h30 à l'Espace Richter.
Vendredi 26 septembre :
7ᵉ édition du salon des Communes et des Intercommunalités de l'Hérault au Parc des Expositions de Béziers. Tout savoir ici.
Jeudi 9 octobre :
Débats d'Élixir : « Comment s'affranchir de la loi Évin ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.
Vendredi 7 novembre :
4ᵉ édition du salon des Communes et des Territoires de l'Aude à Limoux. Plus d'informations ici.
Jeudi 13 novembre :
Débats d'Élixir : « L'eau : une ressource vitale pour le vin », organisé par Midi Events au siège de L'Indépendant. Inscription ici.
Lundi 17 novembre :
Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.
Jeudi 27 novembre :
Débats d'Élixir : « L'oenotourisme est-il la solution ? », organisé par Midi Events aà Pays d'Oc (34). Inscription ici.
Jeudi 18 décembre :
Débats d'Élixir : « La recherche est-elle optimiste ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.
Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?
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Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
- Enquête : l’impact du narcotrafic sur les commerces à Montpellier
- Séries d’été :
- « Duo aux commandes » : Julien et Myriam Tuffery (Atelier Tuffery, Florac – 48)
- « Tourisme industriel » : coopérative oléicole L’Oulibo (Bize-Minervois – 11)
- « Enjeux du littoral / Argelès-sur-mer (66) : comment vivre demain avec 52 campings, dans un département exposé au manque d’eau ? »
Pour ToulÉco :
- Interview longue de Florence Lambert (Genvia)
- Portrait de Cyril Brun (Banque Populaire du Sud)
- Axeptio (gestion du consentement sur Internet)
BoisMAG :
-
Enquête « Sciages de France », parution en mai
-
Enquête « Sur les commerces du bois », parution en juillet
RÉDACTIONS
Magazine l'Occitan : pour fin mai 2025, co-rédaction d'un magazine papier portant sur l'actualité économique de la région.
Occitanie News (Région Occitanie) : pour mai 2025 , articles sur Tenderlift (66), Cobratex (32) et Reev (31). La newsletter Occitanie News de mai est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.
Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.
Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massane (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).
ANIMATIONS
11 juin : Conférence débat sur le logement social dans l'Aude, pour Habitat Audois, à l'occasion du 7000e logement du bailleur social à Ferrals-les-Corbières (11).
23 juin : Animation de la table ronde : « Comment gérer l’incertitude en entreprise ? », organisé par le Club ETI Occitanie à la Banque Populaire à Balma (31).
26 juin : 6e club des entrepreneurs organisé par MedVallée et la Banque Populaire du Sud, Ynov Campus Montpellier.
27 juin : 3e édition de l'événement Bâtisseurs de Futurs de la FFB Occitanie, Montpellier.
2 juillet : Soirée Réseaux Agencehv. Coanimation Sarah Nguyen Cao Khuong / Hubert Vialatte.
4 juillet : Animation, pour EDF, des tables rondes célébrant les 60 ans de la concession du Chassezac (barrages hydroélectriques), à Pied-de-Borne (48).
L’équipe

Il ne lâche rien
Hubert, Montpelliérain depuis 40 ans (avec quelques infidélités londoniennes et parisiennes), est diplômé du Centre de Formation des Journalistes Paris (2001).
Signes distinctifs sur sa carte de presse 95598, la quête de clarification et de saine problématisation, dans un monde souvent entravé par les acronymes abscons, la langue de bois, les approximations et les infox.
Hubert a été auditeur de la session 2019-2020 du Chede (cycle de hautes études pour le développement économique). Un réseau national constitué de chefs d’entreprise, élus, préfets, hauts fonctionnaires, cadres de collectivités…, précieux.
Avant de jouer sa partition, il a fait ses gammes pendant 18 ans (2001-2019) à La Lettre M, média économique régional de référence. Il y a commencé stagiaire, avant d’évoluer au fil des ans jusqu’au poste de rédacteur en chef, contribuant activement au développement du titre à Toulouse entre 2015 et 2018.

Heureusement qu’elle est là
Francilienne, résidant à Montpellier depuis 2018 et diplômée de Sup de Com’ Montpellier (2020), Sarah a rejoint Agencehv en CDI (temps plein) début octobre 2020.
Ses missions : rédaction d’articles sous l’autorité de Hubert Vialatte, veille média, structuration de la stratégie et de l’organisation, création graphique, mise en page, social media management, mise en ligne et promotion des Indiscrétions.
Sarah porte un intérêt au métier de journaliste. Son mémoire de fin d’étude porte ainsi sur le thème « L’impact de l’Intelligence Artificielle sur la presse en ligne et le journalisme ».

Amélie dite « de Cazilhac »
Rédaction, community management, RGPD… Amélie Cazalet poursuit son chemin en CDI (temps plein) depuis septembre 2022 chez Agencehv, après y avoir effectué un stage, de mars à septembre 2021, puis une alternance jusqu’en septembre 2022.
Originaire des Cévennes, plus précisément de Cazilhac (d’où « Amélie de Cazilhac », on trouve que ça sonne bien), elle est diplômée d’un Master 2 Marketing, Médias et Communication à Montpellier Management (Université de Montpellier).

La mascotte
Vincent Riba, âgé de 20 ans, a rejoint Agencehv en alternance rédaction – community management en septembre 2023 pour deux ans. Il est actuellement en Master Sport, Événementiel et Communication à Mediaschool Montpellier.
Passionné de rugby, Vincent se destine au journalisme sportif.

Fraîchement arrivé !
Jeune journaliste de 25 ans, le narbonnais Jules Mestre rejoint nos entités Agencehv (animation de débats, rédaction de contenus, newsletter ‘Les Indiscrétions’) et Alivio (production d’articles de presse écrite à dominante économique) en tant que journaliste reporter (CDI, temps plein). Ses missions : veilles d’informations, interviews, couverture de conférences de presse, rédaction d’articles et d’Indiscrétions…
Diplômé d’un Bachelor au sein des Hautes Études de Journalisme (HEJ) de Montpellier en mai 2024, Jules a couvert intégralement le Festival de Carcassonne 2024 pour L’Indépendant Carcassonne (La Dépêche du Midi). Il a par ailleurs assuré un CDD de deux mois au sein de la rédaction narbonnaise de L’Indépendant en janvier-février 2024.