B4-Altemed-30janvier2023

Les indiscrétions

Des confidences choc

Semaine du 7 juillet 2025

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Guillaume Béroujon, Caisse d’Épargne LR / Solutions Tourisme

Guillaume Béroujon, Caisse d’Épargne LR / Solutions Tourisme

« Nous lançons notre nouvelle filière “Solutions Tourisme” à la mi-juillet, à destination de l’ensemble des acteurs de l’hôtellerie / hôtellerie de plein air d’Occitanie Est, déclare Guillaume Béroujon, membre du directoire de la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon (pôle banque de développement régional), lors de la soirée Réseau d’Agencehv, le 2 juillet au Palais des Congrès du Cap d’Agde (34). Nous l’avons déjà fait sur d’autres filières : VitiBanque, Territoire Santé, et puis Neo Business. Avec cette marque, il est important d’apporter des experts qui connaissent le territoire. Pour Solutions Tourisme, deux experts vont aller à la rencontre des acteurs de cet écosystème pour sourcer des projets, et les accompagner. Le client sera ensuite rattaché à son agence locale pour permettre une conduite des affaires en proximité ».  

Sébastien Frey, mairie d’Agde

Sébastien Frey, mairie d’Agde

« La LGV Montpellier-Perpignan ? J’y suis complètement favorable. Je considère que nous ne nous pouvons pas être une destination touristique leader en Europe et dans toute la Méditerranée si nous sommes la seule région à ne pas être dotée d’une ligne grande vitesse. Il faut bien que tout le monde comprenne : ce projet implique un doublement de ligne, pas une suppression de la ligne actuelle », explique Sébastien Frey, maire d’Agde et président d’Agglo Hérault Méditerranée, le 2 juillet lors de la 4e soirée Réseau d’Agencehv, au Cap d’Agde.  

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Au sujet des projets d’éoliens offshore, l’édile agathois se montre plus réservé : « Je suis favorable au développement des énergies photovoltaïques. En revanche, je regrette que le site situé entre le Cap d’Agde et Gruissan a été retenu pour y implanter un parc éolien offshore. Parce que je considère que si près des côtes, à 25 km de notre littoral, cela viendra impacter notre paysage. Les futures éoliennes seront flottantes comme on l’a vu sur les visuels.
Elles pourraient être reculées plus loin de nos côtes de manière à ne pas impacter notre paysage. Je crois que ça ne va pas venir embellir, sur le trait d’horizon qui est le nôtre, le paysage que veulent venir découvrir nos amis touristes et vacanciers. » Tensions à venir sur les projets de parcs commerciaux ?

Virginie Brugues, Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie

Virginie Brugues, Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie

La directrice de Mediaschool Montpellier, ex-directrice de Face Hérault, rejoint début septembre l’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie (directrice : Valérie Chevalier), au poste de secrétaire générale en charge notamment de la communication et du mécénat, apprend-on de source proche. Elle succèdera à partir du 1er septembre à Vincent Bobé. À Mediaschool, c’est Joan Mullin qui prend la relève de Virginie Brugues.

Clelia Oliva, histoires de moustiques

Clelia Oliva, histoires de moustiques

« Il nous a fallu plus de quatre mois pour trouver une assurance : aucune n’avait la case moustique et élevage de moustiques ! », confie Clelia Oliva, cofondatrice en 2024 de la biotech montpelliéraine Terratis, le 2 juillet lors de la 4e soirée Réseau d’Agencehv. La PME de 14 salariés développe une méthode innovante pour limiter la population de moustiques tigres : le lâcher de mâles (qui ne piquent pas) stériles. « Quand on relâche en surnombre et de façon répétée des mâles stériles, on fait en sorte que le premier accouplement des femelles soit fait avec nos mâles et elles vont pondre uniquement des œufs vides toute leur vie », explique la fondatrice Clelia Oliva. Terratis vise jusqu’à 60 % de réduction de la viabilité des œufs la première année et jusqu’à 90 % la deuxième. Pour passer de l’idée au concret, l’entreprise a levé 1,5 M€ en février dernier. Terratis a inauguré fin juin un site pilote de 200 m² à Montpellier où sont élevés les moustiques. Les premiers contrats ont été signés avec les villes de Brive-la-Gaillarde et Montpellier.

Mathilde Boulachin (Chavin), martèle la valeur travail   

Mathilde Boulachin (Chavin), martèle la valeur travail   

« On parle de RTT, de 35 heures, de droit à la déconnexion…Mais quand on me pose la question ‘Comment as-tu réussi ?’, j’ai juste un seul mot, c’est le travail (répétant « travail » trois fois, ndlr), lance Mathilde Boulachin, PDG de Chavin, PME biterroise spécialisée dans le vin sans alcool, à l’occasion de la 4e soirée Réseau Agencehv, le 2 juillet. Tant qu’on insuffle médiatiquement qu’on peut rester chez soi pendant tout un Covid et que, quoi qu’il en soit, on va être payé de la même manière, après, c’est difficile de faire retourner les gens au travail. D’autant plus que nous sommes profondément actifs, des chasseurs-cueilleurs. Et ce n’est pas en restant chez soi, de manière léthargique, que ça va marcher. Donc pour moi, la valeur travail, elle est fondamentale. Évidemment, dans les équilibres, sans excès », expose Mathilde Boulachin. Une sortie applaudie par les 250 décideurs présents.   
Contraintes à l’export. Chavin réalise 15,5 M€ de CA, dont 93 % à l’export, et vend 2,5 millions de bouteilles par an. « Pour aller à l’export, il a fallu tout créer car rien n’existait. Au Japon, qui est notre marché historique depuis 14 ans, il y a des contraintes douanières assez fortes. Tant mieux aussi, parce que plus on repousse les limites, plus on apprend », pousse Mathilde Boulachin, conseillère du commerce extérieur.

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« Ce ne sont pas des abstinents qui boivent du vin sans alcool, mais plutôt des femmes de moins de 45 ans urbaines. Elles sont aussi consommatrices d’alcool, mais elles viennent modérer leur consommation. Nous accompagnons ce changement de consommation en apportant une alternative autre qu’un soda très calorique », étaye Mathilde Boulachin.  

Marc Aufort, prévention et facturation électronique 

Marc Aufort, prévention et facturation électronique 

« Pour les entreprises, les chiffres sont compliqués. En 2024, 66.000 procédures collectives ont été recensées au niveau national. C’est un niveau record, et malheureusement, nous sommes à +2,8 % au 30 juin, par rapport à 2024, indique Marc Aufort, expert-comptable, associé gérant d’Axylis (Béziers-34), et vice-président du tribunal de commerce de Béziers, lors de la 4e soirée Réseau d’Agencehv, le 2 juillet au Cap d’Agde. Dans l’ouest Hérault, la tendance est identique. ». Et d’ajouter : « Le message que je voudrais faire passer, c’est qu’une difficulté d’entreprise, elle se résout à condition de la prendre en amont. Les procédures amiables de conciliation, de mandat ad hoc, sont des solutions. La prévention sauve des entreprises. Au 30 juin, nous avons ouvert une seule procédure de sauvegarde, 10 conciliations pour 157 procédures collectives ».  

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L’expert-comptable détaille également les différents points d’étape à retenir au sujet de la facturation électronique. « Au 1er septembre 2026 d’abord, toutes les entreprises devront pouvoir réceptionner des factures électroniques. Il faudra donc souscrire à une plateforme de dématérialisation. Parlez-en à votre expert-comptable : la plateforme à choisir dépend de votre activité, précise-t-il. Autre échéance à avoir en tête, le 1er septembre 2027. À cette date, tout le monde devra être capable d’envoyer ses factures dématérialisées. Ce qui va donner lieu, de manière induite, à un contrôle fiscal permanent. Tout sera fait automatiquement, par voie électronique. »  

Sur les connexions entre les territoires de l’ouest-Hérault, il regrette une « séparation » entre Béziers, Agde et Pézenas. « Il n’y a pas une coopération très forte entre ces trois communes, alors que ces villes pourraient être complémentaires. Une coopération plus grande pourrait augmenter l’attractivité. Le lien routier de Béziers au Cap d’Agde est catastrophique, et c’est le cas depuis 30 ans. Puis, il est nécessaire d’élargir la saison, à l’image des stations de montagne qui ont déjà pris ce virage. »  

Elsa Delfieu, difficile tourisme 4 saisons

Elsa Delfieu, difficile tourisme 4 saisons

« Deux français sur trois partent en vacances en camping. Depuis les années 2000, le chiffre d’affaires de l’hôtellerie en plein air a triplé. C’est prometteur pour l’avenir, lance Elsa Delfieu, directrice générale du groupe Sorré, regroupant 4 campings à Vias, Sérignan et Bessan, lors de la 4e soirée Réseau d’Agencehv, ce 2 juillet au Cap d’Agde. Il y a beaucoup de normes que les campings subissent, notamment la Loi Littoral, qui nous empêche de nous étendre, et nous impose des dates d’ouverture. Cela va à l’encontre de la logique de développement d’un tourisme 4 saisons. Le camping, c’est aussi un métier besogneux. Cet hiver, nous avons investi 1,6 M€ pour refaire 32 emplacements et changer les réseaux pour limiter la consommation en eau. C’est ma partie préférée dans le métier d’entrepreneur, car on remet à plat, on crée de la richesse et de l’emploi. » Le Groupe Sorré (7 M€ de CA) projette des acquisitions dans l’hôtellerie classique.

Muriel Fournier, franc-parler à Espace Propreté

Muriel Fournier, franc-parler à Espace Propreté

Repreneuse en 2017 d’Espace Propreté, PME spécialisée dans le nettoyage de locaux professionnels basée à Montpellier, Muriel Fournier a marqué la 4e soirée Réseau Agencehv, ce 2 juillet au Cap-d’Agde, par son franc-parler. « J’ai choisi la reprise d’entreprise et non la création car je suis nulle au niveau commercial ! Sur une reprise d’entreprise, il y a déjà un portefeuille client », s’amuse-t-elle. Avant d’enchaîner, sous forme de message : « Il faut que nos clients acceptent les prestations de nettoyage en journée, pour la qualité de vie de mes salariés et, aussi, pallier les difficultés de recrutement. Mais il y a encore un frein culturel, qu’il n’y a pas par exemple dans les pays du Nord », explique la dirigeante de la première société à mission du secteur. Muriel Fournier déclare aussi refuser des clients parlant mal à ses salariés, ou tenant des propos déplacés : accusations de vols, sorties grivoises (« Je ne veux que des femmes ») ou racistes (« Quelle est la longueur du voile cette fois ? »). On revient sur le témoignage courageux (et applaudi) de Muriel Fournier, sur la façon dont elle a dû organiser son entreprise en 2024 après qu’on lui a diagnostiqué un cancer du sein, en « 3 questions à ».  

Fadelha Benammar Koly, Région Occitanie

Fadelha Benammar Koly, Région Occitanie

« La Région Occitanie travaille sur un tourisme intégré. Passer du temps sur la plage, c’est très bien, mais on peut intégrer du fluvial, du thermalisme, de la mobilité douce, ou encore prendre le train ou le vélo, et aller visiter l’arrière-pays sur du tourisme plus culturel », détaille Fadelha Benammar Koly, conseillère régionale d’Occitanie, le 2 juillet au Cap d’Agde lors de la 4e soirée Réseau d’Agencehv. « Il faut appuyer sur les mobilités douces, surtout à une époque où l’héritage du plan Racine nous laisse dans un environnement pensé autour du tout-voiture. Il y a un nouveau tourisme à inventer. » 
En matière de mobilités douces, la Ville d’Agde et Hérault Méditerranée portent le projet de Pôle d’échange multimodal au niveau de la gare de la ville, ainsi que la Zac La Méditerranéenne, en connexion avec la gare. Une opération globale chiffrée à plus de 30 M€.

Christine Laurent-Mathieu, CEA Marcoule  

« Il va y avoir de plus en plus d’entreprises en difficulté, notamment dans l’acte de bâtir. Il faut plus que jamais freiner la pudeur des dirigeants à aller consulteur le CIP, pour prévenir alors qu’il en est encore temps. Trop peu vient nous voir, alors que 75 % des entreprises en difficulté ayant recours au CIP évitent les procédures collectives », déclare aux Indiscrétions le président du CIP Hérault (association dédiée à la prévention des difficultés des entreprises). Pour sensibiliser les entrepreneurs, une série de quatre vidéos va être diffusée à partir de mi-septembre. Thèmes : échange à travers une table ronde ; Les signaux d’alerte ; L’accompagnement du dirigeant ; Le traitement des difficultés. Intervenants : tribunaux de commerce de Montpellier et Béziers, Urssaf, DGFIP, banques, Ordre des experts-comptables, Ordre des Avocats. Un CIP est en train d’être créé à Nîmes par la CCI Gard. Le président national du réseau de solidarité CIP est d’ailleurs un avocat nîmois, Jean-Marie Chabaud.

Michaël Delafosse, lutte contre les commerces liés au narcotrafic 

Michaël Delafosse, lutte contre les commerces liés au narcotrafic 

La Ville de Montpellier injecte environ 700.000 euros dans le rachat et la destruction de 14 cellules commerciales (dont 10 épiceries de nuit) rue de Las Sorbes (quartier Cévennes), pour tenter de juguler le phénomène de prolifération des commerces « de façade », financés par le narcotrafic. Les négociations sont « très difficiles, mais c’est le prix à payer pour retrouver de la quiétude. Il ne peut pas y avoir d’impunité », déclare le maire PS de Montpellier aux Indiscrétions. Des expropriations sont en cours. Les cellules devraient être démolies en novembre, pour laisser place à une piste cyclable. « Vous me verrez pour la première fois sur un bulldozer », glisse l’élu qui avait lancé en mars, lors de l’inauguration des Halles de l’Immobilier, vouloir en finir avec « les linéaires de voyous ». S’il se félicite du bon fonctionnement avec le préfet de l’Hérault et les services de l’État, notamment pour l’exécution des fermetures administratives dans le cadre d’une « guérilla judiciaire » avec les exploitants, Michaël Delafosse pointe « des moyens trop faibles de l’autorité judiciaire, pour instruire des dossiers très complexes ». Il demande par ailleurs un « renforcement du pouvoir des maires sur les autorisations commerciales, pour les petites surfaces. La loi narcotrafic agit sur certains points, mais n’est pas au rendez-vous face à la réalité de ces enjeux, qui détruisent le tissu commercial traditionnel et posent un problème de sécurité aux habitants ».
> Sur le même sujet : « Delafosse déclare la guerre aux ‘linéaires de voyous’ », Les Indiscrétions du 31 mars, à croquer ici ; « Cote d’alerte », Les Indiscrétions du 26 mai, en cliquant là
> Enquête à paraître dans Les Echos

Vincent Bobé, La Mutuelle des Motards

Vincent Bobé, La Mutuelle des Motards

Actuellement secrétaire général de l’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie, il rejoint La Mutuelle des Motards (Pérols – 34) comme directeur de la communication.

Julien Franclet, SudVinBio  

Julien Franclet, SudVinBio  

Il est élu président de SudVinBio, association interprofessionnelle qui rassemble 1.100 vignerons d’Occitanie, ce 2 juillet. Il succède à Nicolas Richarme, qui devient secrétaire. À la tête du domaine Séailles, dans le Gers, Julien Franclet sera entouré de Carole Frelin (vice-présidente, Jacques Frelin Vignobles, Montpellier), Olivier Crouzet (trésorier, domaine de Foltodon, Saint-Côme-et-Maruéjols, 30).

Julien Grobert, Toulouse School of Management

Julien Grobert, Toulouse School of Management

Maître de conférences en marketing, il est nommé directeur de Toulouse School of Management, l’école de management de l’Université Toulouse Capitole, pour un mandat de 5 ans, lit-on dans le Journal Officiel du 28 juin. Il succède à Hervé Penan, qui venait d’enchainer 2 mandats à la tête de l’établissement. Toulouse School of Management rassemble 3.000 étudiants, 59 enseignants-chercheurs et 430 intervenants professionnels.  

Pierre Charre, Capeb Hérault  

Pierre Charre, Capeb Hérault  

Il est élu président de la Capeb Hérault (entreprises artisanales du bâtiment, secrétaire général : Pascal Christol), informe-t-il dans un post LinkedIn le 4 juillet. Élu pour un mandat de 3 ans, Pierre Charre succède à Jean-Pierre Garcia. « Mon objectif est de renforcer les liens avec toutes les collectivités locales de notre département, de redynamiser les synergies et de rappeler à tous l’importance essentielle de l’artisanat du bâtiment », lance Pierre Charre. 

Patrick Ceccotti, prévention des entreprises en difficulté

Patrick Ceccotti, prévention des entreprises en difficulté

« Il va y avoir de plus en plus d’entreprises en difficulté, notamment dans l’acte de bâtir. Il faut plus que jamais freiner la pudeur des dirigeants à aller consulteur le CIP, pour prévenir alors qu’il en est encore temps. Trop peu vient nous voir, alors que 75 % des entreprises en difficulté ayant recours au CIP évitent les procédures collectives », déclare aux Indiscrétions le président du CIP Hérault (association dédiée à la prévention des difficultés des entreprises). Pour sensibiliser les entrepreneurs, une série de quatre vidéos va être diffusée à partir de mi-septembre. Thèmes : échange à travers une table ronde ; Les signaux d’alerte ; L’accompagnement du dirigeant ; Le traitement des difficultés. Intervenants : tribunaux de commerce de Montpellier et Béziers, Urssaf, DGFIP, banques, Ordre des experts-comptables, Ordre des Avocats. Un CIP est en train d’être créé à Nîmes par la CCI Gard. Le président national du réseau de solidarité CIP est d’ailleurs un avocat nîmois, Jean-Marie Chabaud.

Yann Fortunato, Conseil supérieur de la Prud’homie

Yann Fortunato, Conseil supérieur de la Prud’homie

Président du conseil de prud’hommes de Montpellier, Yann Fortunato vient d’être nommé au Conseil Supérieur de la Prud’homie, instance nationale chargée d’émettre des recommandations sur le fonctionnement des conseils de prud’hommes. Le CSP veille à la déontologie, à l’uniformisation et à l’efficacité de la justice prud’homale. Il représentera au sein du CSP la voix de son syndicat patronal d’appartenance (le Medef) dans les discussions avec les deux ministères (Travail et Justice) qui traitent de la chose prud’homale en France. 
Yann Fortunato est conseiller prud’hommes à Montpellier depuis plus de 17 ans. Au gré du paritarisme, il est alternativement président et vice-président de cette institution montpelliéraine, 6e plus gros conseil de France. 

Corinne Cassassoles, Banque Populaire Occitane

Corinne Cassassoles, Banque Populaire Occitane

Elle est nommée directrice du secteur agriculture de la Banque Populaire Occitane en Haute-Garonne, informe cette dernière le 3 juillet. Directrice de l’agence de Bagnères-de-Luchon (31) depuis 2021, elle succède à Dorian Blanquier. Dans son nouveau poste, Corinne Cassassoles sera chargée de superviser une équipe de 5 conseillers au service d’un millier de clients agriculteurs en Haute-Garonne.

Plus de À l’affiche

Joan Mullin, Mediaschool Montpellier  

Joan Mullin, Mediaschool Montpellier  

Il est nommé directeur de Mediaschool Montpellier (enseignement supérieur privé, dans la communication, le journalisme, le digital, le développement web, le sport, la transition écologique et solidaire, la production audiovisuelle). Il succède à Virginie Brugues, nommée secrétaire générale de l’Opéra Orchestre national de Montpellier Occitanie.

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Joan Mullin a occupé plusieurs postes de direction dans le secteur de l’éducation, notamment au sein du Groupe Novetude Santé (directeur réseau), de l’Académie d’Art Dentaire (directeur marketing France et Directeur du campus de Paris), du Groupe Paris École de Management, ainsi qu’à l’EGE (École de Guerre Économique) et à ESLSCA (directeur commercial). 

Hugo Alvarez, Office de Tourisme du Cap d’Agde Méditerranée  

Hugo Alvarez, Office de Tourisme du Cap d’Agde Méditerranée  

« En France, on parle beaucoup de surtourisme, mais très honnêtement, c’est un problème de riches. 40 % de Français ne partent pas en vacances. On peut encore se développer en développant des offres sur tous les segments de gamme. C’est pour ces raisons que je n’ai pas hésité, et que j’ai pris mon baluchon pour le Cap d’Agde il y a quelques mois, sourit Hugo Alvarez, directeur de l’Office de Tourisme Cap d’Agde Méditerranée, le 2 juillet au Cap d’Agde lors de la 4e soirée Réseau d’Agencehv. Le Cap d’Agde, c’est une marque exceptionnelle, ça parle à tout le monde. Aujourd’hui, on doit s’interroger sur les choses à développer pour être compétitifs dans 10 ans. Quels sont nos besoins en termes d’offres d’hébergements, de modernisation, de mobilité et d’adaptation au climat. Quand on aura ce socle, nous pourrons développer notre offre. »  
> Sur le même sujet : « Hugo Alvarez : ‘Redevenir compétitif, face à des concurrences très agressives », Les Indiscrétions du 30 juin, à croquer là

Les Indiscrétions se projettent avec la cité de l’économie et des métiers de demain / Région Occitanie

titre CEMD juillet 2025 - Les indiscretions

Comment « apprendre à apprendre », dans un environnement en perpétuelle et intense mutation ? 

apprentissage 3 - Les indiscretions
©DR

Loin d’être un acte figé, l’apprentissage est désormais en mouvement, percuté par l’effet des avancées technologiques, des évolutions sociétales et des besoins nouveaux du monde du travail. L’intelligence artificielle, la réalité augmentée et les plateformes d’apprentissage adaptatif transforment les méthodes pédagogiques. L’enseignement devient plus individualisé : chaque apprenant peut désormais progresser à son rythme grâce à des outils qui identifient ses points forts et ses difficultés en temps réel. La frontière entre les moments d’apprentissage et le quotidien s’efface : nous apprenons partout et tout le temps, grâce aux contenus accessibles sur nos téléphones, montres ou lunettes connectées. 

Se réinventer et non plus s’adapter. Pour préparer l’avenir, il ne suffit plus de s’adapter. Le progrès technologique et la quête de sens poussent des générations à se réinventer. Les entrepreneurs et salariés n’acceptent plus de “faire sans savoir pourquoi”. Comme le résume Isabelle Rouhan, présidente de l’Observatoire des Métiers du Futur, « la tâche répétitive qui est pénible et pas palpitante est en train de disparaître. Ce qui laisse plus de temps pour le conseil, l’échange… et pour se former ». Pour Bernard Stiegler, philosophe, « il est possible de valoriser les savoirs des gens, à condition de pouvoir les développer. Donc la question, à travers tout ça, c’est la formation, l’éducation ».

Apprendre autrement. Les machines aussi apprennent ! Ce qui pousse l’humain à repenser sa valeur ajoutée. Comme l’explique François Taddei, chercheur, « à partir du moment où les machines apprennent, il va falloir qu’on soit encore plus humain ». Autrement dit, face à des technologies capables de raisonner, classer, automatiser, c’est la créativité, l’empathie, la coopération ou encore la capacité à apprendre autrement qui deviennent primordiales. Une valeur ajoutée que l’humain aura toujours par rapport aux machines. 

Un enjeu pris à bras le corps par la Cité de l’Economie et des Métiers de Demain, salutaire structure de prospective-action, créée par la Région Occitanie, qui porte le programme “2025 : IA, on accélère !”, en partenariat avec Leader Occitanie et l’Université de Montpellier. Au total 21 entreprises sont réunies : 110 participants, dirigeants et collaborateurs, pour une exploration collective où chacun apprend l’innovation par la pratique et projette son métier augmenté de l’IA.

« La Cité de l’Economie et des Métiers de Demain pilote des expérimentations autour du Futur du Travail, dont ce programme, pour garantir que les avancées en IA bénéficient à tous, tout en préservant la centralité de l’humain », détaillent les équipes.

Chaque révolution industrielle emporte avec elle son lot de métiers devenus tout à coup obsolète, que ce soit celle de 1770 à 1850 autour du charbon et du chemin de fer, ou celle de 1850 à 1915 autour du pétrole, de l’électricité et de l’automobile. Mais la révolution actuelle ne se contente pas de transformer les outils. Elle interroge en profondeur notre rapport au travail, à la formation, et à ce que signifient “travailler” et “apprendre”. 

apprentissage - Les indiscretions
©DR

Curiosité et créativité au centre. « L’essentiel se situe désormais autour de la curiosité, de la créativité. Il faut maintenir ce lien à l’envie de créer, l’envie de faire émerveiller, l’envie d’inspirer les gens. Pour n’importe quel type de poste, c’est mobilisateur. Ça me paraît fondamental aussi bien quand on parle des défis numériques, écologiques, sociétaux… », énumère Lucien Bonhomme, coordinateur à la Fabrique des Possibles (Montpellier).
Comment encourager une culture du réapprentissage continu, au-delà des seules logiques de reconversion ? Selon lui, « il faut toujours aller vers la nouveauté. Ça passe par la curiosité mais surtout par le fait de se relier à des initiatives grandissantes, en se formant, en se réorientant, en allant découvrir des postes, des métiers nouveaux ou en voie d’accélération. Évidemment, ça commence par le relationnel avant de passer le premier pas de la formation. Il faut aller rencontrer des professionnels qui travaillent sur de nouveaux sujets ».

Jeans : Atelier Tuffery forme à la totalité des gestes. L’apprentissage est mis à l’honneur dans le dernier documentaire de Samuel Durand, expert des questions du Futur du Travail et dont La Cité de l’Economie et des Métiers de Demain est partenaire. « Skills make it work » explore la transformation des entreprises par les compétences : dans un monde en incertitude, apprendre à chaque instant devient la norme. La preuve par l’exemple avec une entreprise occitane : 

Atelier Tuffery, fabricant de jeans à Florac, en Lozère, innove dans son organisation du travail, pour faire la chasse aux gestes répétitifs de la confection d’un jean. « Nous avons deux ans et demi de formation en interne, parce qu’on forme à l’entièreté des gestes », explique Julien Tuffery, président de l’atelier. « La polyvalence est au cœur de la confection, ajoute Clémentine Lemaître, cheffe d’atelier. Ça permet de rythmer le travail sans mettre de chrono sur les tables. » 

Comme le rappelle Benoît Serre, dans le documentaire, vice-président de l’association nationale des DRH, « redonner à chaque collaborateur une vision claire d’où il est dans la chaîne de valeur, de ce qu’il fait, de pourquoi il le fait… c’est la réponse fondamentale au management des organisations aujourd’hui ».

Pas d’apprentissage sans sens. La quête de sens que formulent aujourd’hui de nombreux salariés traduit un changement radical dans notre rapport aux compétences et à l’apprentissage. « Nous voyons des individus qui ne cherchent plus seulement à se former à un métier, mais qui veulent trouver du sens à la fois pour eux-mêmes et pour la société, la planète », explique Camille Demange (Mon job de sens, organisme de formation), coach et conseillère en évolution professionnelle. Cette démarche conduit à dépasser la logique classique de formation à un métier unique. Selon elle, ce qui s’impose désormais, c’est « l’émergence des soft skills », ces compétences humaines transversales comme « l’agilité, la flexibilité, la communication, l’écoute, le relationnel ou encore la gestion de conflits ». Des qualités qui permettent de se démarquer face aux mutations accélérées par l’automatisation, l’IA ou la transition écologique.

Former aux nouveaux enjeux, via le réapprentissage continu. Les entreprises sont bien sûr directement impactées, pour rester compétitives et attractives. « Il y a la responsabilité des entreprises d’intégrer des formations sur les enjeux énergie, climat, dans tous les secteurs », souligne Camille Demange, citant les outils de sensibilisation comme les fresques du climat. Mais le réapprentissage continu relève aussi d’une démarche individuelle : « Trop peu de personnes connaissent les dispositifs comme le CPF ou le bilan de compétences. Pourtant, cela permet de se former sans forcément démissionner. » Elle insiste sur la possibilité de cumuler plusieurs activités ou de se former en parallèle de son emploi.

Les tiers-lieux et espaces collaboratifs, lieux privilégiés d’apprentissage. Camille Demange observe que les tiers-lieux et espaces hybrides favorisent cet apprentissage permanent. « Ces lieux créent du lien, permettent de découvrir de nouveaux métiers et de se documenter », qu’il s’agisse de The Island à Montpellier ou de La Palanquée à Sète, où elle accompagne les personnes qu’elle suit. Pour elle, accompagner la transition, à l’image de la dynamique que porte la Cité de l’Economie et des Métiers de Demain ici en Occitanie, c’est aussi aider chacun à « identifier ses talents naturels » afin de bâtir un parcours où l’apprentissage reste en dialogue avec les aspirations profondes.

La rédac’ se mouille

On aime

La réaction haute en couleurs d’un élu d’opposition d’un village d’Occitanie, après la sortie de Midi Libre sur la liberté de ton des correspondants locaux (Les Indiscrétions du 2 juillet, à croquer ici). « Cela fait longtemps que tout le monde sait que de nombreux correspondants sont les chargés de communication des maires. Dans mon village, la correspondante est l’épouse d’un élu et ‘oublie’ systématiquement de parler des sujets sensibles, comme la perquisition de la mairie ou la pollution d’un cours d’eau », confie cette source aux Indiscrétions. Qui conclut : « La question est fondamentale : le degré des proximités des correspondants locaux de Midi Libre avec les maires, en vue des municipales de 2026. »

On n’aime pas

Perdre une consultation relative à une prestation d’animation contre un confrère journaliste, nous, on est contents. C’est le jeu du marché. On a plus de mal quand des animateurs non journalistes – l’ayant été, voire ne l’ayant jamais été -, se présentent publiquement comme des journalistes en activité. On n’aime pas, parce que c’est de la concurrence déloyale, et que cela porte atteinte à l’éthique de la profession.

Peu de gens le savent : être journaliste, c’est un statut codifié et encadré, dans lequel la carte de presse est centrale (les conditions d’attribution détaillées par la CCIJP, en cliquant ici). Précision utile, un journaliste remet sa carte de presse en jeu chaque année. Il peut donc la perdre. Accessoirement, journaliste est aussi et surtout un métier, avec des concessions. Se lever à 5h du matin quatre fois par semaine pour écrire des articles de fond, répondre à n’importe quelle heure sur des urgences, couvrir pour l’AFP des incendies le weekend (comme celui écoulé, cliquer ici), etc. Vous pouvez consulter nos références d’animations – réellement journalistiques, donc – en cliquant là

Décodage

On perce le coffre-fort

Orchestra mis en vente 

Orchestra (mode enfantine et articles de puériculture, Saint-Aunès – 34, DG : Christophe Pla, CA 2024 de 503 M€, 430 magasins dans une quarantaine de pays, dont 251 en France, 3.200 salariés) est mis en vente, indique l’enseigne aux Indiscrétions. À ce stade, aucune cession n’est formalisée, même si la ville bruisse de rumeurs d’un rachat qui serait déjà acté, ou sur le point de l’être.

Exploité par New Orch*, Orchestra fête ses 30 ans cette année. Une conférence de presse, relative à la date-anniversaire et initialement prévue le 4 juin, a été reportée.
Pierre Mestre a pu reprendre sa propre entreprise, alors en redressement judiciaire, en juin 2020, en pleine période de Covid, en s’appuyant sur une ordonnance du 20 mai 2020, assouplissant les conditions de reprise de sa propre entreprise par un dirigeant. Le groupe accusait un passif de 650 millions d’euros au moment du redressement judiciaire. De source proche, les banques de la place n’ont pas oublié.

> Sur le même thème : « Le fondateur d’Orchestra conserve son entreprise face aux Saoudiens d’Al Othaim », Les Echos du 19 juin 2020, lire ici
* Pierre Mestre, fondateur d’Orchestra, aux côtés de la famille Gotlib, et d’un pôle de fabricants textiles français, de fournisseurs et franchisés, de cadres et d’actionnaires historiques.

Deeptech : Aktantis s’ancre en Occitanie 

Aktantis (Rousset – 13), pôle de compétitivité deeptech issu de la fusion de SCS et Optitec, informe l’ouverture d’un établissement à Toulouse. Il prévoit de réunir 100 membres en Occitanie d’ici 2026. Une cinquantaine d’entreprises régionales sont déjà adhérentes. 

Quatre entreprises régionales déjà embarquées. À Montpellier, ELA Innovation emploi 48 salariés pour un chiffre d’affaires de 5 M €. Numalis, également montpelliéraine, compte 18 salariés et 300 000 € de revenus. À Ramonville-Sainte-Agne (31), Magellium regroupe 200 salariés pour 20 M € de chiffre d’affaires. Akawan, à Toulouse, affiche 36 salariés et 5 M € de revenus. 

Trois projets deeptech labellisés en Occitanie. Bforeai (Montpellier) travaille sur une solution de cybersécurité prédictive via le projet “Pre Cime Phase III”. Toujours à Montpellier, ELA Innovation développe le projet “hiBlue”, axé sur l’optimisation énergétique des balises bluetooth. Dans le Gard, Newtec Scientific porte “Athena”, un dispositif d’analyse acoustique fondé sur la microscopie à force atomique. 

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Des financements en hausse pour les adhérents. 60 projets ont été accompagnés par le pôle en 2024. Les projets labellisés ont permis d’obtenir 11,7 M € d’aides publiques pour les adhérents. Trois entreprises ont levé 8 M € grâce au label hi-France. Aktantis a aussi signé plusieurs conventions en Occitanie, notamment avec Digital 113 (Toulouse), AXlr, Robotics Place (Toulouse) et Primus. 

Ouverture européenne. Aktantis a coorganisé la Semaine de l’IA embarquée avec Aerospace Valley. À l’échelle européenne, il participe aux projets SecurIT, Dream et Silicon Eurocluster, qui ont soutenu 165 PME dans 89 projets collaboratifs. 

Agroalimentaire : La Confiserie du Tech reprend partiellement La Cure Gourmande

Rayons Le Tech 3 - Les indiscretions
©DR

L’alliance gourmande de la Provence et de la Catalogne. Basé à Cabestany (66), La Confiserie du Tech (biscuits et confiseries de tradition catalane, 100 salariés, 10 M€ de CA, création en 1964) reprend partiellement l’activité de La Cure Gourmande (Frontignan – 34), en se concentrant sur la distribution, avec « quatre boutiques dans l’Hérault qui restent labellisées La Cure Gourmande : Valras, Vias, Pézenas et Sète, qui réouvre le 9 juillet », indique aux Indiscrétions Xavier Danjou, PDG de La Confiserie du Tech. Les franchisés perdent la labellisation. « Je vais travailler avec tous ceux qui veulent s’associer au concept », déclare-t-il.
Les dix salariés repris se sont rendus à Cabestany la semaine dernière pour une journée de découverte, de visite du site (caractéristique des produits, nouvelles gammes qu’ils vont commercialiser) et de rencontre avec le personnel. L’objectif est de produire 100 tonnes de biscuits en plus par an, sur une production annuelle actuelle de 700 tonnes.
Le Comptoir de Mathilde (Camaret-sur-Aigues, 84) reprend, lui, 15 salariés du site de Narbonne (chocolaterie).
Pour la reprise de La Cure Gourmande (LCG), La Confiserie du Tech était en concurrence, dans ce dossier, avec Le Chocolatier Français, Bonbec Show, La Financière Azuréenne et la Chocolaterie de Puyricard.

Pourquoi reprendre La Cure Gourmande ? « C’est une très belle marque. Les magasins sont superbes. Il faut relancer la notoriété, par la création d’événements, des nouveautés en termes de produits, des partenariats renforcés avec des fournisseurs régionaux. Nous allons intégrer dans les espaces LCG certains de nos produits emblématiques, comme les soupes de poisson, des madeleines, ou encore du Banyuls et du Maury, deux vins doux qui s’associent bien avec le chocolat. »
> Sur le même sujet : « Acculée, La Cure Gourmande cherche un repreneur », Les Indiscrétions du 28 avril, à croquer ici

L’emploi dans le secteur privé recule en Occitanie 

L’emploi salarié privé recule en Occitanie au premier trimestre 2025, expose l’Urssaf ce 1er juillet. Les effectifs du secteur privé reculent de 0,1 % en trois mois, après une plus forte baisse au trimestre précédent (- 0,5 %). Le secteur de l’intérim est le plus touché, il recule de 4,9 % sur trois mois et de 7,4 % sur un an. Sur un an, l’Occitanie détruit des emplois dans le privé (- 0,6 % soit 9.400 postes perdus). C’est la première baisse annuelle de l’emploi depuis fin 2020 pendant la crise sanitaire. Sur trois mois, seul le Gers parvient à créer des postes, et sur un an, tous les départements d’Occitanie perdent des postes. Cependant, le salaire moyen par tête continue de progresser en Occitanie de 0,3 % sur trois mois et de 1,9 % sur un an.

Ciloa lutte contre le diabète et l’obésité 

Ciloa (Montpellier), spin-off du CNRS et de l’Université de Montpellier, va annoncer un important financement pour développer un candidat médicament contre le diabète et l’obésité, apprend-on de source proche. Ciloa est une société pionnière dans la personnalisation in vivo d’exosomes, des nanovésicules extracellulaires naturelles, produites et utilisées comme messagers par les organismes vivants. « Notre technologie consiste à modifier l’adresse du destinataire ou la teneur du message des exosomes, pour cibler un organe ou délivrer un contenu thérapeutique », détaillait en 2022 aux Echos Robert Mamoun, ex-directeur de recherche de l’Inserm, président et cofondateur de Ciloa aux côtés de Bernadette Trentin, directrice scientifique.

> Sur le même sujet : « Ciloa veut utiliser les exosomes pour traiter des virus majeurs », Les Echos, 7 mars 2022, à croquer là 

Face à la sécheresse, l’agriculture occitane veut devenir un « Eldorad’eau » 

Design sans titre 4 - Les indiscretions
Plusieurs acteurs de l’agriculture en Occitanie se sont retrouvés à la Maison des Vignerons, à Narbonne pour échanger à la suite des incendies de l’Aude. ©DR

La Région Occitanie, vulnérable au changement climatique, veut accélérer sa transition hydrique. Réunis à Narbonne le 2 juillet, la Chambre régionale d’agriculture, le CESER Occitanie, les Jeunes Agriculteurs et plusieurs acteurs économiques lancent un appel commun pour faire de la gestion de l’eau un chantier prioritaire à la suite des importants incendies qui ont touché l’Aude, fin juin. 
Cet appel s’appuie sur des chiffres alarmants : en une semaine, plus de 400 hectares sont partis en fumée dans les Corbières et le littoral audois. Les températures des sols frôlent les 60 °C en été, la matière organique chute sous 1,4 %, et la température de la Méditerranée dépasse les 26 °C. Pour Gérard Bertrand, viticulteur audois et figure régionale de l’agriculture durable, « l’Occitanie a tous les atouts pour devenir l’Eldorad’eau, à condition d’anticiper, de décider et de rassembler ».

« Ne pas garantir l’accès à l’eau aujourd’hui, c’est renoncer à l’autonomie alimentaire et à l’excellence de nos produits », résume Denis Carretier, président de la Chambre régionale d’agriculture. « Dans dix ans, il sera trop tard. L’Occitanie peut devenir un modèle de résilience, ou devenir une terre de renoncement », souligne Jean-Louis Chauzy, président du CESER. Cette conférence de presse réunie en urgence soulève six axes d’améliorations. 

> Sur le même sujet : « Eau : l’alerte d’Aqua-Valley, l’appel de Bages de la Région Occitanie », Les Indiscrétions du 4 novembre 2024, à croquer ici

Découvrir les six mesures « à amplifier d’urgence » en cliquant ici

Garantir et développer l’approvisionnement en eau prélevée dans le Rhône, d’ici 2030, via Aqua Domitia 2, selon une procédure accélérée afin de mailler le territoire et d’utiliser « une petite partie des 64 milliards de m3 d’eau douce du fleuve qui sont déversés dans la mer chaque année (1 à 2 milliards de m3 suffiront) sans compromettre l’avenir ni la vie des milieux ». 

Capturer et stocker l’eau de pluie. L’Occitanie reçoit 68 milliards de m³ de précipitations par an. Des retenues hivernales peuvent être créées car elles sont la garantie d’une utilisation estivale, une source de biodiversité et d’une lutte efficace contre les incendies. 

Déployer rapidement le recyclage des eaux usées traitées, notamment dans l’agriculture, l’agroalimentaire et l’aménagement urbain. « Les technologies existent. C’est aujourd’hui la réglementation qui freine », constatent les acteurs. 

Sécuriser la souveraineté alimentaire de la région. 150.000 emplois agricoles sont concernés, « et les jeunes agriculteurs ne s’installeront pas sans garantie d’accès à l’eau. Il s’agit d’irriguer non pour surproduire, mais pour maintenir la vie agricole ». 

Accélérer les études et la cartographie des besoins. Un inventaire des projets est en cours, mais les moyens « doivent être doublés pour en faire un outil de pilotage opérationnel dès 2026 ». 

Assouplir le cadre réglementaire : des expérimentations territoriales « doivent pouvoir être menées sans délai. La loi sur l’eau date de 1964 ; elle doit évoluer pour répondre à l’urgence écologique. »

Aqua Domitia : l’appel des chambres consulaires catalanes 

Le dossier de prolongement de la canalisation Aqua Domitia jusqu’au Pyrénées-Orientales, qui amène déjà l’eau du Rhône jusqu’au Languedoc, revient sur le devant de la scène. Le 3 juillet, les présidents des chambres de commerce, d’agriculture et des métiers des Pyrénées-Orientales demandent, à travers une déclaration commune, une loi d’exception pour accélérer le processus. Ce projet d’extension est poussé par la Région Occitanie.
> Sur le même sujet : « Carole Delga, Aqua Domitia », le 22 avril 2024, à croquer ici 

Solvay signe une convention de revitalisation à Salindres (30)

L’industriel chimique belge Solvay et l’État signent une convention de revitalisation pour compenser la fermeture du site de Salindres (Gard) annoncée en septembre dernier, apprend-on ce 2 juillet. Pour rappel, l’arrêt de la production de produits fluorés a entraîné 61 licenciements. À travers ce plan, doté de 369k €, Solvay s’engage à financer des projets industriels et de soutien à l’économie locale. Parmi eux : l’implantation de la plateforme OSMOZ (Rousselet Environnement), le développement de générateurs de fluors (Sud Fluor) et l’appui à des startups de l’industrie verte. 

>À (re)lire dans Les Indiscrétions du 30 septembre 2024 : « Fermeture de l’usine Solvay à Salindres en 2025 ».

Moulins du Sud structure une filière blé tendre 100 % locale en Occitanie 

moulins du sud
Siège de Val de Gascogne (Sainte-Christie, 32)

La coopérative Arterris (président : Jean-François Naudi, siège : Castelnaudary, 11) s’allie à Val de Gascogne (DG : Jean-Louis Valadié) pour créer Moulins du Sud, nouvelle entité visant à structurer une filière blé tendre entièrement locale et durable, informent-ils le 1er juillet. Cette initiative regroupe trois sites de production situés dans l’Aude, l’Ariège et le Gers. L’objectif : garantir une traçabilité complète « de la graine jusqu’au pain » et répondre aux attentes des boulangers et consommateurs en matière de qualité et de proximité. 

Moulins du Sud entend sécuriser l’approvisionnement d’environ 700 artisans boulangers et quelques dizaines d’industriels, tout en offrant des débouchés durables aux agriculteurs. La nouvelle structure mutualise les outils de production des deux coopératives et développe des synergies logistiques et commerciales.

Arterris fédère plus de 15.000 associés et réalise un CA consolidé d’1,14 Md€ en 2024. De son côté, Val de Gascogne compte 4.000 adhérents pour un CA de 300 M€ sur la même période. 

L’Université de Montpellier organise son 6e afterwork de l’innovation 

L’Université de Montpellier programme la 6ᵉ édition de son Afterwork de l’innovation, ce 8 juillet à l’Orangerie du Jardin des plantes. Sont conviés « les chercheuses et chercheurs, doctorantes et doctorants, étudiantes et étudiants, enseignantes-chercheuses, enseignants-chercheurs, enseignantes, enseignants, ainsi que les acteurs du monde socio-économique », énumère l’entité. Une table ronde autour du PUI (pôle universitaire d’innovation) est prévue de 18h à 19h, suivie de la remise des 7 prix de l’innovation, ainsi que de la signature d’une convention de partenariat entre l’Université de Montpellier, la SATT AxLR et la 3M. Tout savoir ici

Défaillances en Occitanie : ces PME impactées  

Quelques exemples récents de défaillances d’entreprises en Occitanie, collectées parLes Indiscrétions: 

Alise, Marguerittes (30). Édition de logiciels applicatifs. Redressement judiciaire le 27 juin. Dernier CA communiqué : 5,3 M€.  

Sarl Chibout, Seysses (31). Activités des sièges sociaux. Dernier CA communiqué : 2,2 M€. Liquidation judiciaire le 12 juin. 

Serclim, Carcassonne (11). Travaux d’installation d’équipements thermiques et de climatisation. Redressement judiciaire le 30 juin. Dernier CA communiqué : 6,9 M€ 

Fergo SAS, Pamiers (09). Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment. Dernier CA communiqué : 1,1 M€. Redressement judiciaire le 23 juin. 

Roquefort : les doléances des agriculteurs à Emmanuel Macron  

Emmanuel Macron Roquefort
©DR

Lors de la visite d’Emmanuel Macron à Roquefort (Aveyron), le 3 juillet, les représentants du monde agricole présentent quatre priorités jugées essentielles pour l’avenir des exploitations d’élevage et des territoires ruraux de montagne. 

La profession demande d’abord une révision des aides couplées du premier pilier de la politique agricole commune (PAC), afin de soutenir le cheptel reproducteur, notamment bovin. Elle insiste sur la nécessité de mieux valoriser les services écosystémiques rendus par les prairies (stockage de carbone, biodiversité, prévention des incendies) et de renforcer le second pilier de la PAC pour constituer des réserves de crise. La lutte contre la prédation constitue un second axe. Les agriculteurs souhaitent que la France traduise la révision européenne du statut du loup en autorisant des tirs préventifs, comme en Suisse, face à la multiplication des attaques, en particulier sur les troupeaux ovins. 

Le renouvellement des générations figure au troisième rang des priorités. La profession propose de faire de l’Aveyron « un territoire pilote pour le futur réseau France Services Agriculture, demande une évaluation nationale des dispositifs régionaux d’aide à l’installation et appelle à des incitations fiscales pour faciliter la transmission des exploitations ». Enfin, le maintien de l’indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN) est présenté comme un impératif. Cette aide, qui représente près de 45 % du revenu des exploitations en zone de montagne, doit rester concentrée sur les systèmes herbagers.

La saison touristique sur de bons rails, selon le CRTL

Carcassonne - Les indiscretions
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46,2 % (+ 4,1 %) de taux d’occupation prévisionnel sur les stations du littoral en juin (par rapport à juin 2024), 57,9 % en juillet (+ 1,4 %) et 67,9 % en août (+ 2,8 %) : la saison touristique estivale s’annonce positive, indique le CRTL (Comité régional du Tourisme et des Loisirs) d’Occitanie lors d’une conférence de presse, ce 7 juillet. « En Occitanie, le 1er semestre enregistre une quasi-stabilité et, à date, les indicateurs de réservations pour cet été (septembre inclus) sont tous au vert, déclare Vincent Garel, président du CRTL. Pour autant, la saison estivale devra composer avec le facteur météo et les épisodes caniculaires en cours ou à venir, susceptibles de tempérer l’optimisme du moment, notamment pour l’hôtellerie de plein air, plus sujette que d’autres types d’hébergements aux aléas climatiques. »
Top 5 des pays d’origine des clientèles étrangères au 1er semestre : Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique. Viennent, en 6e position, les Américains (+ 10 %), réputés pour leur pouvoir d’achat.

La situation économique reste complexe. 4 professionnels sur 10 estiment que le panier moyen est en baisse. Les difficultés de recrutement sont réelles « pour 42 % des professionnels concernés, en particulier pour les restaurateurs (50 %) et les hôteliers (43 %) ».
Répartition des nuitées : la campagne devant le littoral. Contrairement aux idées reçues sur le tourisme régional, le nombre de nuitées à la campagne (29 %) dépasse l’univers littoral (20 % du nombre de nuitées lors du premier semestre). Viennent les villes (19 %), Toulouse (11 %), Pyrénées (7 %), Montpellier (7 %), le Massif Central (4 %) et Lourdes (3 %), qui retrouve de la vigueur, « avec des visites d’étrangers, notamment d’Italiens et de catholiques indiens. On ne les avait pas vus depuis le Covid », relève Vincent Garel.

Le tourisme à vélo se développe de plus en plus. « Avant, c’était l’apanage des étrangers, désormais les Français s’y mettent. Avec le développement de l’assistance électrique, le vélo devient une vraie façon de bouger sur un territoire. Ce qui suppose la création d’une offre globale, avec des offres de location, de réparation, de stationnement… », détaille Vincent Garel. Mouvement amorcé avec le « CyclingHub » (16 stations).

« Green Destinations » : Montpellier au centre du tourisme durable en septembre. Référence mondiale en matière de tourisme durable, le congrès « Green Destinations » se déroulera fin septembre (28 au 30) à Montpellier (pour la première fois en France). Il est organisé avec 3M, la Région Occitanie, le CRTL et l’Ademe.

Adaptation de l’offreface à la canicule. Des heures de visite sont décalées, par exemple à la Cité médiévale de Carcassonne (11). « Il n’y a plus de visites guidées en période caniculaire à 14h ou 15h. Par contre, des visites sont organisées en soirée, et reçoivent de très bons retours », illustre Florence Brutus, vice-présidente de la Région Occitanie en charge du Tourisme.

Mobilités : insertion des mobilités douces. Les offices de tourisme proposent des voyages clés en main avec des bus et le rail. « Les 19 lignes de TER du territoire font l’objet d’études fines pour les correspondances avec les autocars régionaux. Entre les lignes TER et les lignes d’autocar, la moitié des communes est couverte. C’est intéressant pour desservir les sites touristiques », complète Vincent Garel. 

L’association La Vie à Toulouse remet le trophée de la Dirigeante Toulousaine de l’année en novembre 

Pour la première fois, l’association La Vie à Toulouse (présidente : Diane Obam) remettra, le 19 novembre, le trophée de la Dirigeante Toulousaine 2025. L’occasion de mettre à l’honneur cinq profils de femmes dirigeantes du territoire de la Ville Rose : 

Béatrice Korsakissok, co-fondatrice et vice-présidente de Syntony. Elle est à la barre de cette entreprise deeptech spécialisée dans les solutions de géolocalisation GNSS indoor pour les secteurs spatial, défense, et transport. 

Delphine Rousseau, co-fondatrice de Leasatic. L’entreprise, spécialisée dans le financement IT en mode locatif, accompagne les entreprises dans la gestion de leur parc informatique. 

Laetitia Clanet, fondatrice de Qualitia. Elle a créé cet organisme de certification national basé à Toulouse, spécialisé notamment en RSE. Qualitia accompagne les entreprises et collectivités dans l’amélioration de leurs pratiques et la conformité réglementaire. 

Perrine Leplant, directrice de Midi Habitat. Elle est à la tête d’un acteur majeur de l’immobilier social et d’accession. 

Salomé Geraud, présidente et co-fondatrice de Le Drive Tout Nu. L’enseigne pionnière du drive zéro déchet en France et dans le monde propose une consommation locale sans emballage jetable. Elle a récemment levé 7 M€ pour muscler son développement. 

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Pour être sélectionnée, il faut être fondatrice, cofondatrice, présidente, directrice ou membre active du comité exécutif d’une entreprise qui réalise au moins 3 M€ de CA. Ces femmes doivent également justifier d’au moins trois ans d’ancienneté. 

Conservatoire du littoral : une tribune pour défendre sa pertinence 

Difficultés budgétaires, intention de certains groupes parlementaires de le faire disparaître, volonté affichée du gouvernement du fusionner ou supprimer près de 30 % de ses opérateurs… Le Conservatoire du littoral entend se défendre, à travers une tribune à paraître dans Le Monde, titrée « Conservatoire du littoral : ne sacrifions pas sur l’autel de la simplification ce modèle partenarial unique et visionnaire ». Les Indiscrétions en ont obtenu les bonnes feuilles : « Appuyé par son Conseil scientifique, le Conservatoire du littoral a depuis longtemps anticipé les grands défis du littoral, entre artificialisation effrénée, surfréquentation et coups de boutoirs de la crise climatique. Comment gérer un littoral dont près de la moitié est déjà en proie à l’érosion, un littoral qui n’est plus un trait sur une carte, mais un espace mouvant enserré dans une matrice de plus en plus urbanisée ? (…) » 

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« Les équipes du Conservatoire jouent un rôle essentiel dans ce processus d’acculturation, en fédérant et catalysant les énergies, en étant les garants du dialogue local comme de la continuité de l’action publique dans le temps long. Face aux défis des littoraux qui vont s’accroître au fil des décennies, de nouvelles réponses devront être imaginées, discutées, testées, déployées. Le Conservatoire doit pour cela adapter sa stratégie d’intervention foncière et ses moyens. (…) Plébiscitée par le public, l’action du Conservatoire est scrutée avec envie par de nombreux pays qui subissent des pressions majeures sur leurs littoraux sans disposer d’outils de maîtrise foncière publique, ni de capacités de dialogue territorial pour organiser l’action collective. »

La Fédération française du bâtiment de l’Hérault veut mettre l’accent sur la santé du dirigeant 

Les acteurs du bâtiment héraultais se sont retrouvés au siège de la FFB. ©Jules Mestre
Les acteurs du bâtiment héraultais se sont retrouvés au siège de la FFB. ©Jules Mestre (Les Indiscrétions)

Pour la première fois, au sein de son siège montpelliérain, la FFB de l’Hérault (président : Gilbert Comos) organise ce 4 juillet “L’Estivale de la Fédé”. Un événement qui vise à rassembler les acteurs du département dans le domaine du bâtiment, avec près de 200 personnes au rendez-vous. « Cet événement, c’est aussi une manière de remercier l’engagement des 12.000 personnes qui travaillent dans le bâtiment dans ce département, souligne Gilbert Comos, lors de sa prise de parole. Depuis de longs mois, nous travaillons sur une réorganisation, une remise en question intégrale. Nous avons retravaillé notre communication, et avons augmenté notre présence dans l’ouest du département, notamment à Béziers depuis 2024. Nous avons aussi à cœur de mettre l’accent sur la santé du dirigeant, trop peu prise en compte ces dernières années. »

Transition énergétique des campings : à Argelès (66), la lutte contre les fuites de réseaux jugée prioritaire 

En matière de transition énergétique des quelque 52 campings d’Argelès-sur-mer (66), « le plus important, au-delà des communications médiatisées sur les réutilisations d’eau, c’est la méthodologie pour réduire les fuites et les consommations », lance Paul Bessoles, gérant du camping Les Dauphins, président de la Fédération de l’Hôtellerie de Plein Air des Pyrénées-Orientales et de l’association regroupant les exploitants de la commune. Par exemple, la surveillance des débits la nuit. « Si on observe 0 m3 en pleine nuit, quand tout le monde dort, c’est qu’il n’y a pas de fuite. Si un débit important est observé en pleine nuit, cela signifie qu’il y en a une, et il faut alors l’identifier et la réparer. C’est plus important que des choses exotiques qui font plaisir aux médias, comme le recyclage des eaux grises ou la réutilisation des eaux de piscine », martèle Paul Bessoles.

L’un des objectifs est d’attirer plus de clients sur les ailes de saison, au printemps et à l’automne. De nouvelles clientèles sont ainsi ciblées, comme les séminaires d’entreprise ou les groupes sportifs. En avril, des clubs de triathlon ont réservé pour venir s’entraîner aux Dauphins. « Les sportifs demandent des menus spécifiques, ce qui crée des contraintes en cuisine, mais au moins, ils ne conditionnent pas leur venue à la météo ! », sourit Paul Bessoles.
D’après l’Agence de développement touristique 66. le tourisme dans les Pyrénées-Orientales pèse environ 10.000 emplois, 1,5 milliard d’euros de retombées économiques par an, pour 30 millions de nuitées. Une manne économique précieuse, alors que le département affiche un taux de chômage de 12,1 % (Insee), le plus élevé de France métropolitaine, cinq points au-dessus de la moyenne nationale.
> Plus à lire fin juillet dans Les Echos, l’enquête sur le modèle de transition des campings d’Argelès.

Perrier (Vergèze, 30) : nouvelles suspensions de forages à Vergèze 

« Un véritable choc » qui pourrait priver Vergèze des taxes versées pour produire l’eau minérale naturelle Perrier : la maire, Pascale Fortunat-Deschamps, alerte, le 4 juillet, après l’annonce par Nestlé Waters de la suspension de deux forages destinés aux eaux Source Perrier.

Le géant suisse, touché par un scandale sur des traitements passés et illégaux de ses eaux minérales, a exploité dans la zone jusqu’à sept forages pour produire du Perrier, rappelle l’AFP. 

« J’ai reçu un appel de la direction de Nestlé Waters peu de temps avant la séance (du conseil municipal jeudi soir), m’annonçant la fermeture des deux derniers forages produisant de l’eau minérale naturelle sur le territoire de Vergèze », écrit vendredi la maire Pascale Fortunat-Deschamps sur Facebook. « Deux forages pourtant non pollués et ne présentant aucun risque sanitaire. Nestlé m’explique avoir fait le choix de ne conserver que deux captages… à Uchaud (commune voisine, ndlr) espérant ainsi obtenir plus facilement, du préfet, le maintien de l’appellation eau minérale naturelle » pour ces deux forages, ajoute-t-elle.

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Nestlé Waters a confirmé le 4 juillet à l’AFP avoir « suspendu » deux des quatre forages encore utilisés pour produire de l’eau minérale naturelle.

« Nous étudions différentes options pour leur avenir » mais le groupe ne prévoit « pas d’impact sur l’emploi », précise une porte-parole interrogée par l’AFP. 

Nestlé Waters a annoncé jeudi avoir déposé un dossier de renouvellement d’autorisation pour produire de l’eau minérale naturelle à partir de deux forages situés à Uchaud.

Depuis le début de l’affaire, le groupe suisse a déjà suspendu trois forages, dont deux ont été reconvertis pour produire de l’eau aromatisée Maison Perrier, sans l’appellation eau minérale naturelle.

Des contaminations, dont la présence de bactéries « d’origine fécale », avaient été relevées à plusieurs reprises ces dernières années, notamment sur un forage suspendu en avril 2024, rappelle l’AFP. 

Le groupe affirme avoir remplacé les traitements illégaux par une microfiltration pour assurer la « sécurité alimentaire » des produits.

Quatre forages étaient encore utilisés pour produire du Perrier sous l’appellation eau minérale naturelle bien que la microfiltration utilisée par le groupe ait été jugée par les autorités contraire à la réglementation européenne pour utiliser cette appellation.

Nestlé Waters a ajouté le 3 juillet avoir remplacé son système de microfiltration à 0,2 micron par un système à 0,45 micron, plus large, « conformément aux échanges avec les autorités sanitaires ». Le groupe espère que ce dernier sera approuvé par le préfet, qui doit décider dans les prochains mois du sort de l’autorisation pour produire de l’eau minérale naturelle.

« La marque Perrier est toujours en sursis : le groupe devra prouver que ce nouveau dispositif de filtration ne modifie pas la qualité de l’eau à la source », a réagi le 4 juillet l’association Foodwatch, qui a porté plainte contre le groupe.


Manne financière pour les communes. Trois forages sont donc suspendus, deux produisent des eaux aromatisées Maison Perrier et deux sont en attente d’une autorisation pour produire de l’eau minérale naturelle.

Le volume d’eau minérale produite sur une commune a un impact direct sur le budget de celle-ci grâce à un impôt appelé « contribution sur les eaux minérales naturelles », qui peut aller jusqu’à 70 centimes par hectolitre.

Entre 2021 et 2024, Vergèze a vu le produit perçu passer de 1,6 million d’euros à 460.000 euros, selon un rapport d’une commission d’enquête sénatoriale sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille, qui a étrillé mi-mai les pratiques de Nestlé Waters et la réaction de l’État.

Il y a dix ans, le produit perçu s’élevait à plus de deux millions d’euros tandis que le budget prévisionnel pour 2025 prévoit une contribution d’environ 200.000 euros, illustrant la baisse drastique de production d’eau minérale naturelle dans la commune.

Le produit perçu par Uchaud est passé de 588.045 euros en 2021 à 854.346 euros en 2024.

« Il est impensable que notre commune soit privée des taxes versées par Perrier alors que l’usine est à Vergèze, que c’est la même nappe », s’indigne la maire sur Facebook, disant avoir pris rendez-vous avec Nestlé Waters.

Vergèze s’inquiète aussi pour l’emploi car un plan social est en cours aux Verreries du Languedoc, qui produisent les célèbres bouteilles vertes Perrier, son client quasi-exclusif. Les licenciements, si l’usine gardoise n’est pas reprise, devraient intervenir début janvier.

Industrie : Ergosanté relocalise la production de textile pour ses sièges de bureau

ergosante photo 1 - Les indiscretions
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Le fabricant d’équipements ergonomiques Ergosanté internalise la production de textile pour ses sièges de bureau, dans ses ateliers cévenols. Un investissement industriel chiffré à 1 million d’euros.

Ergosanté, entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la distribution de solutions ergonomiques pour le travail des valides et non-valides, internalise la production de textile pour ses sièges de bureau. Un métier à tisser est désormais installé dans les locaux de la PME, basée dans la zone industrielle de Labahou, à Anduze. L’objectif est d’internaliser la production des textiles techniques utilisés pour ses sièges ergonomiques, distribués sous la marque Manufacture des Cévennes. « Cette opération marque une nouvelle étape dans la stratégie d’intégration industrielle du groupe », indique le fondateur, Samuel Corgne. L’investissement s’élève à 1 million d’euros.

Jusqu’alors dépendant de fournisseurs asiatiques pour les tissus d’ameublement, l’entreprise cévenole, qui emploie 300 salariés, souhaite réduire son empreinte carbone tout en améliorant sa réactivité. « Jusqu’à présent, tous nos textiles d’ameublement provenaient d’Asie, qui détient le quasi-monopole de la production mondiale, ce qui comporte pas mal de contraintes… Nous devions nous contenter de ce que ces fournisseurs proposent. Par ailleurs, le transport implique une lourde empreinte carbone que nous souhaitons réduire. Enfin, et surtout, un métier à tisser ici, ça nous relie à l’histoire des Cévennes », souligne Samuel Corgne dans Alès Agglo Mag de juillet-août. Le nouveau bâtiment accueille un atelier dédié, dont la mise en production débute tout juste. Trois salariés ont été formés à l’utilisation du métier à tisser, importé d’Italie. Après des premiers essais en juin, la production doit monter progressivement en charge.

Génération Industrie (CCI 34), le 20 novembre à MBS 

L’événement de la CCI 34 « Génération Industrie » revient le 20 novembre sur le campus MBS (Montpellier Alco), dans le cadre de la Semaine de l’Industrie. Le but : « Orienter les jeunes vers les nouvelles industries : culturelles et créatives, industries, blanches, vertes, bleues… », glisse aux Indiscrétions Patrick Ceccotti, 1er vice-président et président du Groupe Industrie de la CCI 34 (président : André Deljarry). 

Un observatoire de l’acte de bâtir pour juguler les « chiffres fantaisistes »

ABCD (Académie du Bâtiment et de la Cité de Demain) lancera le 11 septembre un « Observatoire de l’acte de bâtir » de l’Hérault, en lien avec ses membres fondateurs – Fnaim Hérault, FPI Occitanie Méditerranée, CCI Hérault, FFB Hérault, Unam Languedoc-Roussillon. L’idée est de « croiser les informations et les chiffres validés. Il y a pas mal de chiffres fantaisistes qui circulent concernant l’acte de bâtir », glisse Patrick Ceccotti, président fondateur d’ABCD. 

Valensole 1965 projeté en avant-première à Lattes 

Présenté le 18 juin au festival Les Hérault du cinéma, le film indépendant Valensole 1965, réalisé par Dominique Filhol, retrace l’histoire d’un agriculteur de Provence qui, en 1965, tombe sur un engin étrange dans son champ. L’événement va attirer l’attention et bouleverser sa vie et celle de ses proches. Il s’inspire d’une histoire réelle. Le film, tourné en grande partie à la saison des lavandes, a été financé de façon indépendante. Selon une déclaration du réalisateur Dominique Filhol, à Paris Match, le projet a d’abord été lancé via une campagne de financement participatif, avant d’être soutenu par quelques investisseurs privés. Le tournage a démarré alors même que tous les fonds n’étaient pas réunis, ce qui a obligé l’équipe à avancer par étapes, en s’appuyant notamment sur une bande-annonce pour convaincre de futurs coproducteurs. Parmi les participants du projet, Ethan Blivet (Montpellier) figure au casting. 
Une avant-première a été projetée le 6 juillet au CGR de Lattes (34). 

Justclip lève 1,3 M€ veut électriser le marché du bricolage électrique grand public 

La jeune pousse innovante héraultaise Justclip (trois salariés, en développement, PDG : Serge Salse), basée à Lunel-Viel (34), annonce la levée de 1,36 M € pour lancer la production de son système modulaire « plug & play », censé simplifier l’installation de prises et points lumineux. 

Amorçage. Pour mener sa première phase industrielle, la startup a obtenu le soutien d’un éventail d’acteurs publics et privés. Via Innova, la Région OccitanieCréalia, mais aussi des banques comme Bpifrance, la Banque Populaire du Sudet le Crédit Agricole du Languedoc. Des business angels complètent le tour de table.

La startup souhaite produire et lancer la commercialisation en janvier 2026.

L’électricité pour les (presque) nuls. Le produit, un système de modules d’installation électrique, peut s’installer sans compétences techniques, en se branchant sur une prise existante. Les modules s’imbriquent entre eux : goulottes, prises, angles et raccords, « dans une logique de montage inspirée des jeux de construction », indique Justclip. 

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Une info passée au crible

250 décideurs réunis au Palais des Congrès du Cap d’Agde pour la soirée Réseau d’Agencehv

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©Eric Durand

Le témoignage de quatre femmes cheffes d’entreprise avec un sacré caractère, et des échanges prospectifs autour de l’attractivité du littoral d’Occitanie : la 4e soirée Réseau d’Agencehv mobilise, ce 2 juillet, 250 décideurs économiques, dans l’écrin du Palais des Congrès de la Ville d’Agde, pour apprendre et, bien sûr, réseauter. Un événement « devenu incontournable », comme le dit la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon, partenaire de l’événement aux côtés de Blue Invest, la Ville d’Agde, l’Agglo Hérault Méditerranée, Axylis et la Région Occitanie.

Elles disruptent ! La première table-ronde a réuni 4 cheffes d’entreprises d’Occitanie. Muriel Fournier, dirigeante d’Espace Propreté, estime qu’un changement de culture à propos des prestations de nettoyage est nécessaire en France. « Il faut que nos clients acceptent les prestations de nettoyage en journée pour la qualité de vie de mes salariés, et pour pallier les difficultés de recrutement », juge-t-elle. À la tête de la société depuis 2017, il explique refuser certains clients « qui parlent mal à mes salariés ou qui tiennent des propos déplacés ». On revient dessus en détail dans « À l’affiche ».

Comment le littoral d’Occitanie peut-il rester attractif, avec des températures caniculaires, le recul du trait de côte, la forte concurrence de l’Espagne ? La 2e table ronde de la soirée a réuni élus et institutionnels. Guillaume Béroujon, membre du directoire de la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon, annonce la création d’une filière dédiée au tourisme, qui sera officialisée mi-juillet, sur le nom de Solutions Tourisme. Fadelha Benammar Koly, conseillère régionale, estime que la qualité d’accueil laisse parfois à désirer dans certains établissements touristiques.

soiree reseau agencehv 2025 - Les indiscretions
©Eric Durand

Concernant le climat des affaires local, Marc Aufort, associé fondateur d’Axylis et vice-président du tribunal de commerce de Béziers souligne une augmentation du nombre d’injonctions à payer. Il note aussi « beaucoup de fatigue et de lassitude chez les dirigeants. Cependant, ils commencent à prendre des positions publiques sur le poids des normes notamment, et ça c’est une bonne nouvelle ».

Concernant Agde, Sébastien Frey, maire de la cité agathoise, souhaite pousser le concept de tourisme 4 saisons, avec l’aide de France Travail « pour développer les multi-compétences ». Hugo Alvarez, nouveau directeur de l’Office de Tourisme Cap d’Agde Méditerranée pense que « tout est à réinventer. Il faut un hébergement plus qualitatif, une élévation globale des prestations ».

Pour découvrir les premiers retours des participants (qui sont quand même les mieux placés pour parler de nous), cliquez ici

Cédric Labbe (Région Occitanie) : « Agencehv est l’un des rares acteurs à savoir produire un événement d’une telle qualité éditoriale, avec du contenu, réunissant des décideurs qualifiés. » 

Florian Mantione, fondateur de Florian Mantione Institut RH (Montpellier) : « La table ronde ‘Elles disruptent’ m’a donné l’idée d’un projet de nouveau livre : « Le management selon les femmes », après avoir déjà publié « Le management selon Jésus », « Le management selon Napoléon… »

Muriel Fournier, dirigeante d’Espace Propreté : « Un immense merci à toute l’équipe d’Agencehv pour la soirée d’hier. Pas facile pour moi d’aborder le sujet du cancer devant un parterre d’acteur-trices économiques locaux. Mais Hubert Vialatte, fidèle à lui-même, et en grand professionnel, a su m’accompagner en amont, préparer les thèmes et les questions afin de pouvoir parler de la maladie des dirigeant.es sans rendre mon intervention impudique. Je n’aurais jamais accepté de témoigner si je n’avais pas été sûre que le sujet soit traité ainsi. Pari réussi ! »

Philippe Nahoum, co-président d’Occitanie Angels : « Elles disruptent ! Merci Clelia Oliva, Mathilde Boulachin, Muriel Fournier, Elsa Delfieu pour votre franc-parler sur la vie d’une cheffe d’Entreprise. Être une femme ne doit pas être un obstacle, vous avez tellement raison. Beaux témoignages animés par Hubert Vialatte et Sarah Nguyen Cao Khuong ».

Luc Haberkorn, directeur général de Fabrikus World : « Table ronde très intéressante avec 4 cheffes dentreprise au Palais des Congrès du Cap dAgde. Bravo Mesdames pour ce beau témoignage ! »

Éric Torremocha, agent général d’assurances : « Très belle soirée avec des chefs dentreprise aux convictions affirmées. Bravo à elles 4 ! Et aux intervenants de la seconde table ronde qui se sont prêtés au jeu des enjeux macroéconomiques. »

Chavin (fondatrice : Mathilde Boulachin) : « Notre fondatrice Mathilde Boulachin mise à l’honneur par Agencehv lors de la soirée « Elles disruptent ! » au Palais des Congrès du Cap dAgde. Merci aux organisateurs et partenaires pour cette belle mise en lumière de femmes qui redessinent les règles du jeu économique en Occitanie ».

Axylis (associé : Marc Aufort) : « Nous avons eu le plaisir de participer à la soirée organisée au Palais des Congrès du Cap dAgde, aux côtés de nombreux partenaires engagés dans le développement économique et touristique de notre région. Merci pour la richesse des échanges et l’énergie collective. Ce type de soirée confirme à quel point les rencontres, les idées partagées et les projets conjoints font avancer notre territoire. »

Bastien Cabrol, consultant Freelance : « Un grand bravo à nouveau pour ce réussi et instructif événement du 2 juillet au Cap dAgde. C’était pour moi très utile, étant désireux de mieux comprendre ma région dorigine puisque je souhaite travailler davantage en lien avec des intérêts régionaux ».

Julien Joannot, directeur de centre d’affaires Entreprises Hérault Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon : « Très belle soirée au palais des congrès du Cap d’Agde, fleuron de notre industrie touristique ».

Philippe Dancourt, responsable du pôle développement Valdelia : « Un moment d’échange précieux entre acteurs engagés du territoire. Merci pour l’accueil et les belles rencontres ».

Hugo Alvarez, directeur de l’Office de Tourisme Cap d’Agde Méditerranée : « Merci pour l’invitation à la table ronde. J’ai eu d’excellents retours tout au long de la soirée, merci d’avoir organisé cela au Cap ! »

Valérie Lavalle, nouvelle directrice du Palais des Congrès Cap d’Agde Méditerranée : « C’est une très bonne opération de visibilité pour le palais des congrès. J’ai croisé énormément de décideurs qui m’ont avoué découvrir cet équipement ! »

Hervé Van Twembeke : « Bravo pour cette belle manifestation. J’ai trouvé intéressante la globalité des interventions et même touchante pour certaines ».

Laurence Got-Villier, responsable communication Occitanie TotalEnergies : « Vraiment une bonne soirée malgré la canicule du littoral ! Merci pour la table ronde des cheffes dentreprises inspirantes, c’était très qualitatif ; je trouve que les femmes entrepreneurs sont plus directes et sexpriment sans langue de bois, on devrait plus souvent les écouter »

Sylvain Panas, directeur régional Occitanie TotalEnergies : « Un grand merci pour cette excellente soirée. Nous avons passé un moment instructif et agréable. »

Marlène Billardello, directrice du développement Occitanie Rubikle Architecture : « Ce fut une très belle soirée. Les tables rondes étaient fort intéressantes. Et le cocktail très sympathique ! »

3 questions à

Muriel Fournier, dirigeante d’Espace Propreté (34) 

Muriel Fournier - Les indiscretions

Comment elle a continué à gérer sa PME en soignant un cancer du sein

Dirigeante d’Espace Propreté (Montpellier, nettoyage de locaux professionnels), société à mission dans le domaine de la propreté, Muriel Fournier a expliqué la façon dont elle a géré sa PME tout en devant suivre un traitement médical lourd, après qu’on lui a diagnostiqué fin 2023 un cancer du sein, lors de la 4e soirée réseaux d’Agencehv. Une séquence forte, relative au thème de la santé des dirigeants, qui a suscité l’applaudissement de l’assistance. « Trois questions à », plus que jamais, la rubrique où le tutoiement est de rigueur. 

Muriel, comment s’est passée ton année 2024 ?

L’année 2024 a été sportive pour moi. En octobre 2023, on m’a diagnostiqué un cancer du sein. Je n’ai pas de chance : je tombe sur le plus grave des cancers du sein, donc j’ai eu droit à la chimiothérapie la plus agressive. À un moment donné, j’ai dû lâcher prise parce que les traitements étaient trop lourds. Mon arrêt maladie a démarré  mi-décembre 2023, date de mon opération. Entre le diagnostic et l’opération, j’ai eu un mois et demi pour organiser l’entreprise pour mon absence future, qui allait durer neuf mois, en 2024. Le fait qu’Espace Propreté soit une société à mission a permis d’avoir déjà une gouvernance co-construite. Cela aide à mieux prévoir ce genre d’événement. Par exemple, nous avons établi un tableau qui s’appelle « Qui fait quoi ? » On a listé les tâches que j’effectue d’habitude, comme « envoyer des factures par mail aux clients ». D’habitude, c’est moi qui le fais. Nous avons déterminé qui devrait s’en occuper en mon absence : le « Qui 1 ». Si le « Qui 1 » est en vacances, « Qui 2 » le fait. Certains salariés en ont pleuré, parce qu’ils avaient l’impression de me remplacer entièrement, mais c’était juste pour me soulager.

Pendant ton absence, ton téléphone a continué à sonner. Comment gérer cette situation ?  

Quand on est dirigeant de PME, on ne peut pas quitter une entreprise réellement pendant neuf mois. Sur le papier, j’étais en arrêt maladie, mais dans la vraie vie, j’avais la charge mentale de l’entreprise. Même si je n’étais pas dans l’action, je n’étais pas physiquement au travail, mon téléphone sonnait toujours. Et il a fallu mettre en place beaucoup de stratégies pour que les choses continuent à tourner. À mes employés, je leur ai dit « En gros, la Sécurité Sociale et la prévoyance paient ma rémunération. Si vous voulez que la vôtre tombe, il faut que la boîte continue de tourner, et donc maintenir peu ou prou le même chiffre d’affaires ». Quand des clients cherchaient à me joindre avec insistance, certains salariés ont dû leur mentir. « Muriel n’est pas disponible » ne suffisait plus, au bout de plusieurs appels. Il leur a fallu raconter des histoires. J’ai eu plusieurs fois le covid, j’ai enchaîné les séminaires et les formations (sur le ton de l’humour, ndlr)… J’en ai quand même parlé autour de moi, à certains chefs d’entreprises, dans les réseaux professionnels, parce que j’avais plein de questions. Est-ce qu’on le dit à son banquier, quand on a un cancer ? Va-t-il accepter de continuer à financer mon entreprise ? À quoi j’ai droit ?
Puis, quand j’ai commencé à vraiment en parler autour de moi, j’ai reçu une vague d’appels de chefs d’entreprises, me faisant part d’expériences analogues. J’ai réalisé que ça leur était arrivé, sans que je m’en rende compte. Dans le monde ‘magique’ de l’entrepreneuriat, on ne partage pas ses chimiothérapies. En fait, il y a une espèce d’omerta où on doit tous dire que tout est positif. Et ça m’atterre. Car les conséquences sont lourdes : certains ne se sont pas payés, certains ont planté leur boîte, certains se sont retrouvés dans des situations financières très complexes.

Et aujourd’hui, où en es-tu ? 

Aujourd’hui, j’ai de la chance, tous les voyants sont au vert. J’ai gagné (applaudissement dans le Palais des Congrès du Cap d’Agde, ndlr). L’année dernière, nous ne faisions que 50.000 € de moins de chiffre d’affaires, tous les salariés ont eu une prime à la fin de l’année, d’ailleurs. Puis ça me permet d’envisager une nouvelle manière de travailler… puisque certains n’ont pas voulu me rendre les tâches qu’ils ont prises pendant mon absence (rire) ! J’en ai quand même récupéré certaines, dont la partie commerciale. 

La HV Touch

Conseil RP

Si vous demandez à un journaliste d’attendre telle date pour publier une information, alors qu’il en a été le premier informé, faites votre possible pour qu’il garde la primeur de la parution. Si l’information paraît ailleurs avant la date fixée, le journaliste qui aura joué le jeu risque en effet de ne guère apprécier…

La phrase

« En matière de saison touristique, l’hôtellerie de plein air et, cela ne me réjouit pas de le dire, les plateformes de réservation entre particuliers tirent leur épingle. L’hôtellerie classique et la restauration de midi souffrent en revanche, et ce, dans tous les territoires. »

Vincent Garel, président du CRTL Occitanie

On s’en fout

Une plongée dans le Massif Central, même sur 24 heures, c’est toujours un voyage. Surtout quand il s’agit de se rendre, le 3 juillet, à Pied-de-Borne, aux confins de l’Ardèche et de la Lozère, au pied du Mont Lozère. Des paysages en majesté, des vallées encaissées et que l’on devine mystérieuses à souhait en hiver, des épaisses forêts de feuillus, qui vous observent de leurs hauteurs. Qu’allais-je donc faire dans ces altitudes soudainement caniculaires ? Animer, le lendemain, pour EDF Hydro, les 60 ans de la concession hydraulique du Chassezac, un cours d’eau le long duquel plusieurs ouvrages et usines ont été bâtis pendant les années 60. L’occasion, pour l’énergéticien, de rappeler les avantages de l’hydroélectricité – constance, flexibilité, énergie naturelle… – dans le mix énergétique, à l’aube de la révision de la programmation pluriannuelle de l’énergie. La Dreal Occitanie indique que l’hydroélectricité, déjà première (et pourtant très discrète) énergie renouvelable, sera amenée à produire davantage. Mais les élus locaux rappellent que, dans un contexte de réchauffement climatique et de baisse des ressources sur le bassin versant, les différents usages de l’eau devront être partagés, entre tourisme, soutien d’étiage, irrigation…

J’en apprends plus ici

Un historien local, passionné par ces cathédrales d’ingéniosité dont il a vécu, enfant, la genèse, resitue la construction des barrages, dans des baraquements de fortune, les ouvriers arrivant avec leur baluchon pour tout paquetage. Quelque 200 harkis ont même été exfiltrés d’Algérie en urgence par des commandants français, pour participer aux chantiers, et échapper aussi à un triste sort, apprend-on. Les échanges sont riches, ciselés, techniques, diversifiés, sérieux mais conviviaux. Avec des intervenants de marque, insistant sur l’esprit collectif : deux préfets (Lozère et Ardèche), députée de la Lozère (Sophie Pantel), président du Département de la Lozère (Laurent Suau), directrice nationale d’EDF Hydro (Emmanuelle Verger), des élus locaux, les équipes d’EDF Hydro… On se chamaille gentiment entre Ardéchois et Lozériens, sur des frontières semble-t-il tout à fait décisives, ou des dossiers remontant à des décennies. Chose tout à fait folle : toutes et tous respectent la consigne de « faire des réponses pas trop longues, pour qu’on puisse poser beaucoup de questions, rythmer les échanges et tenir les horaires ». Du jamais vu dans ma longue carrière d’animateur. Chose rare également : un séjour au Mas de l’Affenadou, chambre d’hôtes à Villefort, la veille. Dîner le soir avec le jeune couple et ses deux bambins de 6 et 3 ans, et des randonneurs bavards et harassés, dans l’épaisseur des vieilles pierres. Peu importe si les choses ne durent pas, l’essentiel est dans leur intensité. Le reste, on s’en fout.

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

Néopromotion projette un nouveau pôle médical à Saint-Clément-de-Rivière (34)

pole medical Neopromotion - Les indiscretions
©AAFC

Un projet immobilier à vocation sanitaire est en préparation au nord de Montpellier. Porté par le promoteur Néopromotion (Vendargues), le futur Pôle médical “Saint Clément” doit s’implanter à Saint-Clément-de-Rivière, sur le site de l’ancienne école ESARC Cefire, rue montée de Morrastel, dans le cadre d’un renouvellement urbain, annonce le promoteur immobilier (associé gérant : Bertrand Nouvet) aux Indiscrétions.

Un terrain de 6.688 m². Situé au long de la route de Ganges, le projet occupe un terrain de 6.688 m², avec une desserte prévue via un rond-point situé à 1 km du lien nord reliant Vendargues à Juvignac. Le site est également accessible par les transports en commun par la ligne de bus 114, arrêt “Campus de Bissy”. 

Un programme dédié aux professionnels de santé. Le programme vise les professions médicales et paramédicales, ainsi qu’un centre de premières urgences et une crèche. L’opération prévoit la construction de 2.950 m² de locaux divisibles, avec des espaces modulables pré-aménagés, disponibles à la vente ou à la location. 

Un pôle vert certifié. Conçu par l’architecte Faustine Chaignaud-Thuile, le pôle se développera sur trois niveaux avec des bureaux conformes aux normes “Établissement Recevant du Public (ERP)”. L’ensemble propose 86 places de stationnement, pré-équipées pour des bornes de recharge électrique, et bénéficie d’une toiture photovoltaïque ainsi que d’une certification environnementale Prestaterre. 

Prix et disponibilité des lots. Les locaux sont proposés à partir de 2.800 €/m², avec un prix moyen autour de 2.950 €/m² selon les surfaces. De nombreux bureaux restent disponibles à la commercialisation. La livraison du pôle médical est annoncée pour fin 2027.



Cap d’Agde : des opérations de densification immobilière pour financer la réhabilitation de l’existant

cap d agde - Les indiscretions
©DR

Le 2 juillet, lors de la 4e soirée Réseaux d’Agencehv au Cap d’Agde (34), Sébastien Frey, maire d’Agde et président de Hérault Méditerranée, revient sur la signature, début juin, d’une convention cadre avec la Banque des Territoires, en présence du préfet de l’Hérault, pour accélérer la requalification des studios-cabines du Cap d’Agde. « Cette convention pose le contour de l’action qui sera engagée pour rénover l’immobilier de tourisme au Cap d’Agde. Je souhaite que le Cap d’Agde représente un exemple à ce niveau pour toutes les stations du littoral, et que ce modèle puisse être dupliqué ailleurs. » Et d’expliquer sa démarche : « Résidence par résidence, nous prendrons des espaces dédiés au stationnement par exemple, pour créer du logement neuf, aux normes. Cela génèrera des ressources financières pour rénover l’existant. Pour cela, nous avons besoin de l’ingénierie de la Banque des Territoires et du soutien de l’État. »
> Sur le même sujet : « Cap d’Agde : partenariat Banque des Territoires / Ville d’Agde », Les Indiscrétions du 10 juin, à croquer ici 



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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

Occitanie

BTP 👷‍♀

Occitanie Est 

Le CHU de Montpellier lance un avis pour un accord cadre de maitrise d’œuvre pour le groupement hospitalier de territoire Est Hérault Sud Aveyron.  

La TaM lance un avis pour une maîtrise d'œuvre pour la réalisation de travaux d'extension tramway du dépôt de Jeune Parque et la création d'un nouveau dépôt bus – 17M131

L’Or Aménagement lance un avis pour une réalisation de travaux pour la réalisation de projet Ville port de La Grande Motte - Lot 2 : Pontons - Lot 4 : Réseaux secs - Lot 5 : Espaces verts

L’EPF lance un avis pour un marché de travaux de désencombrement, désamiantage, déplombage, détermitage et déconstruction d’un ensemble immobilier situé à Montagnac (34)

La communauté de communes Albères Côte Vermeille Illibéris lance un avis pour une mission de maitrise d'oeuvre pour travaux d'aménagement des infrastructures et VRD Rue Nicolas Appert- ZA - 66 200 d'Elne

La SPL Agate lance un avis pour un marché de travaux de désamiantage/ démolition de la cave vinicole de Sernhac

La mairie de Palavas-les-Flots lance un avis pour des travaux de réparation des désordres sur ouvrages béton sur le Phare de la Méditerranée

L’Université de Perpignan Via Domitia lance un avis pour une mission de maîtrise d'oeuvre pour l'installation de géothermie sur sondes

La communauté de communes Pyrénées Catalanes lance un avis pour la construction du Pôle enfance Haut Conflent

La Segard lance un avis pour l'extension et la réhabilitation du centre de secours de Saint Gilles

Occitanie Ouest 

La Ville de Toulouse lance un avis pour des travaux de construction du groupe scolaire Lise Meitner

La SPL Arac Occitanie lance un avis pour des travaux préparatoires en vue des travaux pour l'Extension et la réhabilitation de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Toulouse

La mairie de Montaut lance un avis pour des travaux de voirie et d'infrastructures routières dans l’aménagement du Chemin du Vignoble

Le Département des Hautes-Pyrénées lance un avis pour une maitrise d'œuvre pour la réhabilitation et l’extension du college de Saint Laurent De Neste

La Ville de Muret lance un avis pour l’assistance à maîtrise d'ouvrage pour l'opération de travaux de rénovation et d'extension de l'usine de production d'eau potable de la Naverre à une capacité de 12 000 m3 par jour

Le Département de Tarn-et-Garonne lance un avis pour des études d'aménagement pour la mise en œuvre des opérations d'aménagement foncier (AFAFE) de la LGV Bordeaux-Toulouse

La communauté de communes Terres des Confluences lance un avis pour une mission de maitrise d'œuvre pour la construction du nouveau siège de la Communauté de Communes à Castelsarrasin (82)

La SPL Arac Occitanie lance un avis pour des travaux pour la démolition et la reconstruction d'une salle Polyespace à Saint-Sulpice-La-Pointe (Opération no 55087) - 17 lots travaux

La communauté de communes du Quercy Caussadais lance un avis pour des travaux relatifs à la réalisation d'un Pôle Culturel Intercommunal

La mairie de Tarbes lance un avis pour la construction d’un préau à l’école Maternelle Henri IV

Le Syndicat Mixte Decoset lance un avis pour la construction d'un éco-point de quartier, rue des Fontaines à Toulouse

Réseau 31 lance un avis pour des travaux de sécurisation des postes de refoulement de Reseau31 avec la fourniture et la pose d'équipements de protection collective

Déchets 🗑️

Nettoyage 🧹

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

Plus de marchés ici

Europolia attribue le marché concernant les travaux d'aménagement du parking du Zénith (3 lots) à NGE Routes (cotraitant), SOLS Midi-Pyrénées, NGE Energies Solutions et CLARAC Espaces verts. Valeur totale du marché : 5 466 038 euros. 

L’Université Toulouse Capitole attribue le marché concernant les travaux de désimperméabilisation et de renaturation du parking du bâtiment Arsenal de l'Université Toulouse Capitole à Spie Batignolles Malet. Valeur totale du marché : 300 000 euros. 

Le Conseil départemental de l'Hérault attribue le marché concernant l’exploitation et la maintenance des ascenseurs, monte-charges, plateformes élévatrices et escalators des Grands Sites du Départemental de l'Hérault à TK ELEVATOR France. Valeur totale du marché : 1 500 000 euros. 

Nîmes Métropole attribue le marché concernant les travaux de réparation et d’entretien des ouvrages hydrauliques des communes de Nîmes Métropole à l’entreprise TERELIAN. La valeur totale du marché n’est pas précisée. 

Le Département des Hautes Pyrénées attribue le marché concernant les fouilles archéologiques dans le cadre des travaux de gestion des eaux pluviales de l'Abbaye de l'Escaladieu à l’entreprise Archeodunum. Valeur totale du marché : 93 071 euros. 

La Ville De Montpellier attribue le marché concernant la conception et production artistique de la manifestation Cœur de Ville en Lumières 2024 aux entreprises ARTCOM DIFFUSION, ENLUMINURES, ID SCENES, CS PROD et MAURICE ANDRE ROGER FOUILHE. Valeur totale du marché : 360 000 euros. 

Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché concernant la fourniture, livraison et déchargement de seaux de précollecte de biodéchets ajourés et sacs krafts adaptés dans le cadre de la collecte séparative des biodéchets à l’entreprise Collectal. Valeur totale du marché : 3 000 000 euros. 

La mairie de Perpignan attribue le marché concernant l’accord-cadre à bons de commande multi attributaires relatif aux travaux de charpente et couverture aux entreprises Renov'Tec et Toulouges Constructions. La valeur totale du marché n’est pas précisée. 

L’agenda

Vos événements en Occitanie.

Lundi 7 juillet : 

Soirée des 20 ans de Créalia, association à mission basée à Montpellier, au Mas du Cheval (Lattes, 34) à partir de 18h30. Inscription ici.

Mardi 8 juillet :

Le Campus EduRénov, organisé par la Banque des Territoires, de 9h à 15h30, au lycée Jules Guesde, à Montpellier. Informations ici et inscription là.

Afterwork de l'innovation 2025 organisé par l'Université de Montpellier à l'Orangerie du Jardin des plantes à partir de 18h. Informations ici.

Mardi 8 et mercredi 9 juillet :

Rendez-vous “Rencontres nationales de l’ingénierie territoriale” organisé par l’AITF et le Centre national de la fonction publique territoriale, au Centre Pierre Baudis à Toulouse (Haute-Garonne). De 9h à 17h. Plus d’infos ici. 

Lundi 8 septembre :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mercredi 10 septembre : 

Rencontres des Entrepreneurs de France organisée par le Medef Hérault Montpellier au Domaine des Grands Chais à Mauguio (34). Tout savoir ici.

Jeudi 18 septembre :

Débats d'Élixir : « Comment appréhender les nouvelles tendances ? », organisé par Midi Events dans le Gard (lieu à définir). Inscription ici.

Rentrée solennelle de Montpellier Management à partir de 18h30 à l'Espace Richter.

Du lundi 22 au samedi 27 septembre :

La mêlée numérique, festival du numérique de l'innovation en Occitanie à Toulouse. Tout savoir ici. Inscription gratuite là.

Jeudi 25 septembre :

Table ronde “Le financement Haut de bilan”, organisée par AD'OCC, de 10h à 12h30, à la Pépinière Gigamed à Bessan. Inscription ici.

Vendredi 26 septembre :

7ᵉ édition du salon des Communes et des Intercommunalités de l'Hérault au Parc des Expositions de Béziers. Tout savoir ici.

Plus d'événements ici

Jeudi 9 octobre : 

Débats d'Élixir : « Comment s'affranchir de la loi Évin ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Vendredi 7 novembre :

4ᵉ édition du salon des Communes et des Territoires de l'Aude à Limoux. Plus d'informations ici.

Jeudi 13 novembre : 

Débats d'Élixir : « L'eau : une ressource vitale pour le vin », organisé par Midi Events au siège de L'Indépendant. Inscription ici.

Jeudi 13 et vendredi 14 novembre :

Forum Dev&Co 2025, organisé par le CNER, AD’OCC, Blue Invest et l’Agence de Développement et des Transitions, à partir de 8h, au Corum à Montpellier. Plus d’informations ici et inscriptions là.

Lundi 17 novembre :

Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.

Jeudi 27 novembre : 

Débats d'Élixir : « L'oenotourisme est-il la solution ? », organisé par Midi Events aà Pays d'Oc (34). Inscription ici.

Jeudi 18 décembre : 

Débats d'Élixir : « La recherche est-elle optimiste ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?

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Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

JOURNALISME

Pour Les Échos :

  • Enquête : l’impact du narcotrafic sur les commerces à Montpellier
  • Séries d’été :
    • « Duo aux commandes » : Julien et Myriam Tuffery (Atelier Tuffery, Florac – 48)
    • « Tourisme industriel » : coopérative oléicole L’Oulibo (Bize-Minervois – 11)
    • « Enjeux du littoral / Argelès-sur-mer (66) : comment vivre demain avec 52 campings, dans un département exposé au manque d’eau ? »

Pour ToulÉco :

  • Portrait de Cyril Brun (Banque Populaire du Sud)
  • Axeptio (gestion du consentement sur Internet)

BoisMAG :

  • Enquête « Sur les commerces du bois », parution en juillet

RÉDACTIONS

Occitanie News (Région Occitanie) : pour juillet 2025 , articles sur la filière des festivals, et portrait de Omar Bakiri (Groupe PSI Sécurité). La newsletter Occitanie News de juin est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.

Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massane (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).

Magazine l'Occitan : pour septembre 2025, co-rédaction d'un magazine papier portant sur l'actualité économique de la région.

ANIMATIONS

10 juillet : Animation des 2e Rencontres des EnR, Montpellier Méditerranée Métropole, à la Halle de l’Innovation. Inscription en cliquant ici.

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