Les indiscrétions
Les journalistes, c’est vous
Semaine du 20 janvier 2025
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien

Julien Tognola, Dreets Occitanie
Accompagner les grands projets de décarbonation de l’industrie auprès des 70 plus gros émetteurs de l’Occitanie ; Faciliter la mobilisation du crédit bancaire pour financer les projets de décarbonation et rendre les projets tiers-financés éligibles aux aides publiques ; Intégrer les besoins de l’industrie dans la planification des ressources (biomasse, raccordements électriques…) ; Identifier et quantifier les besoins en hydrogène vert pour la décarbonation de l’industrie régionale… Voici les thèmes débattus le 16 janvier à Toulouse, lors d’une table ronde à laquelle a participé la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, indique Julien Tognola, directeur de la DREETS Occitanie, dans un post à croquer en cliquant ici.
Le plan d’action du groupe de travail « Industrie » de la COP (conférence des parties), copiloté par la Dreets et la Région Occitanie (avec le soutien de l’Ademe et de l’Arec Occitanie), est accessible en cliquant ici.

Juliette Trey, Musée Fabre
Juliette Trey est nommée directrice du Musée Fabre (Montpellier). Elle prendra ses fonctions en mai, et succède à Michel Hilaire, qui occupait ses fonctions de directeur du musée depuis 1992. Conservatrice générale du patrimoine, Juliette Trey était directrice par intérim, ou directrice adjointe, de l’Institut national d’histoire de l’art (département des études et de la recherche). Elle est aussi passée par le Musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon, et le Département des Arts graphiques au Musée du Louvre.
©Athénaïs Castanet

Olivier Salleron, FFB
« Si le budget 2025 est censuré en février, on va repartir pour trois mois d’incertitudes, et là, les entreprises du bâtiment vont tomber comme des mouches, y compris les plus grosses. Depuis désormais sept mois, l’instabilité politique accentue la crise », alerte le président national de la FFB, interviewé ce 20 janvier par Les Indiscrétions et Les Echos (sujet à paraître sur la situation des entreprises de construction). Il s’inquiète de « la gravité de la situation, à la fois sur le logement neuf et sur la rénovation énergétique, qui est sacrifiée, avec des budgets en recul, alors que l’on pensait que 10 % supplémentaires seraient chaque année consacrés pour la décarbonation. Et, au niveau des administrations et des collectivités, tout le marché est à l’arrêt, faute de budget voté ».
Ses revendications : « Le PTZ sur l’ensemble du territoire, des moyens conséquents pour MaPrimeRénov’, la mise en place du statut de bailleur privé, dont Bayrou a parlé dans son discours de politique générale, et, pour les bailleurs sociaux, une baisse de la réduction du loyer de solidarité de 200 M€, la révision du Zan (zéro artificialisation nette). » Selon lui, « une importante pression de la rue commence à monter en matière de logement. Le logement devance l’emploi dans les préoccupations des Français ». Olivier Salleron se réfère notamment au sondage Ipsos (pour le Cese) paru en octobre dernier.

Hilaire Hautem, direction régionale des Gares Occitanie
Il est nommé directeur de la nouvelle direction régionale des Gares Occitanie (SNCF Gares&Connexions), basée à Montpellier. Cette nouvelle entité emploie 300 collaborateurs dans la région. Hilaire Hautem était auparavant directeur territorial adjoint de SNCF Réseau Occitanie (directrice régionale : Catherine Trevet). En tant que gestionnaire des gares, SNCF Gares&Connexions a en charge la conception, l’exploitation, l’entretien et le développement des 292 gares et haltes ferroviaires de voyageurs situées sur le territoire de la Région Occitanie. Le siège de la direction régionale des Gares Occitanie sera inaugurée le 29 janvier, dans le bâtiment Le Carré Montmorency (quartier Antigone).

Ève Chauvet, The Yard VFX
Elle est nommée superviseure CG (superviseur d’infographie) chez The Yard VFX (studio indépendant d’effets visuels numériques pour le cinéma et les séries), à Montpellier, indique-t-elle dans un post LinkedIn. Forte d’une expérience à l’international, et notamment au Canada, à Amsterdam ou à Londres, elle a notamment participé aux productions de Star Wars : Skeleton Crew, For All Mankind, Les Animaux Fantastiques ou Last Night in Soho. Lauréat de l’appel à projet « La Grande Fabrique de l’Image » (France 2030), The Yard VFX est implanté dans des locaux de 650 m2 au centre-ville de Montpellier.

Jean-Philippe Gras, Intermarché Argelès-sur-Mer
Comme révélé par nos confrères d’Actu Perpignan le 7 janvier, le magasin Intermarché d’Argelès-sur-Mer (66, directeur général : Jean-Philippe Gras) est celui qui a réalisé le plus gros chiffre d’affaires de l’enseigne, en France, en 2024 : 80 M€ (74 M€ en 2023). C’est la quatrième année de suite que l’hypermarché catalan remporte cette distinction. La grande surface accueille jusqu’à 7.000 clients par jour, « sur une superficie de 5.600 m2 », précise Jean-Philippe Gras sur LinkedIn.

Jérémie Bellot, AV Extended / Château de Castries (34)
Il est retenu par la Ville de Castries (34, maire : Claudine Vassas-Mejri) pour l’exploitation du Château de Castries, suite à un appel à manifestation d’intérêt. AV Extended a travaillé dernièrement sur la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris, ou encore sur le spectacle de fin d’année de l’Arc de Triomphe. Le projet de Jérémie Bellot pour le Château de Castries sera dévoilé ce 24 janvier, en matinée.

Stéphanie Jannin, Logement abordable
Dans sa thèse sur le logement abordable (396 pages), où elle analyse 40 ans de politiques urbaines en s’appuyant sur le cas montpelliérain, l’architecte-urbaniste Stéphanie Jannin, enseignante à l’école nationale supérieure d’architecture de Montpellier, et ex-adjointe au maire de l’ex-maire de Montpellier Philippe Saurel, elle estime que le logement abordable « sans cadre juridique, politique ou systèmes de financements clairs », illustre « avant tout la crise mondiale d’accès au logement urbain que nous vivons, touchant à présent une part largement dominante de la population. Malgré des injonctions politiques répétées à tous les échelons, les résultats concrets restent limités. L’inabordabilité du logement est devenue un facteur de déclassement pour les classes moyennes ». Selon Alexandre Brun, professeur à l’Université Paul-Valéry, l’étude de Stéphanie Jannin pointe « les limites de la planification urbaine et territoriales, et en particulier de la portée toute relative du PLH (Programme local de l’habitat) ». L’élue d’opposition montpelliéraine plaide pour l’émergence d’un « tiers secteur hybride », venant compléter la segmentation bipartite historique du logement, avec le logement social d’une part et logement libre d’autre part, produits en Zac (zone d’aménagement concerté). « Produire du logement abordable dans ces zones se limite souvent à construire du logement social ou libre, qui perd sa valeur accessible dès la première revente, interrogeant l’efficacité des investissements publics », indique-t-elle encore dans un résumé de sa thèse, que Les Indiscrétions se sont procuré.

Sylvain Pongi, Eau Secours ! (Polytech Montpellier)
Auteur et illustrateur tarnais, Sylvain Pongi, basé à Marzens (81), reconduit son exposition “Eau Secours”, du 17 février au 7 mars, à Polytech Montpellier (école d’ingénieurs), apprend-on ici. Exposition d’aquarelles et de dessins humoristiques, “Eau Secours” rappelle l’importance de l’eau et fait découvrir les différents aspects de cette ressource vitale, qui se raréfie. Usages inattendus, situations improbables, contradictions bien réelles… la suite à découvrir sur place !
> Informations pratiques : entrée gratuite de 10h à 15h, à Polytech Montpellier. Sylvain Pongi sera présent sur les lieux le 17 février de 9h à 18h lors du 24e séminaire eau.
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Pierre-Yves Baillet, Willing
Il est nommé directeur général de Willing (président : Benjamin Prevost), cabinet de conseil aux entreprises basé à Toulouse, apprend-on ici. Fort de 20 ans d’expérience dans le conseil (Kurt Salmon, CGI Business Consulting, Bluegreen), il aura pour mission de renforcer la position de Willing comme acteur de référence en matière de transformation à impact, en France et à l’international. La société compte 9 sites en France et à l’étranger et emploie 200 salariés. Elle réalise un CA de 21.9M€.

Didier Codorniou, tiré d’affaire
Le 28 mars, un couple de forains et leur fils devront s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Narbonne, à propos de faits présumés d’homicide involontaire remontant à mai 2018. Ce jour de lancement de la saison, à Gruissan, dans l’Aude, un enfant de 2 ans et demi avait trouvé la mort dans le manège tenu par le couple. La responsabilité du maire de la commune, le conseiller régional Didier Codorniou, est étrangement apparu dans le calendrier (on en parlait en septembre juste là), quelques semaines avant l’élection du président de la Fédération française de rugby, auquel il a concouru. Le timing peut interroger, y compris par l’intéressé, qui y voyait « une manœuvre orchestrée par une sphère parisienne ». Finalement, « le juge d’instruction chargé de l’enquête a considéré qu’il n’y avait pas d’éléments suffisants pour engager des poursuites pénales à l’encontre de Didier Codorniou », lit-on dans L’Indépendant Narbonne du 16 janvier.

Pierre Vannier, Flint
Un outil d’aide à la recherche d’emploi. C’est l’outil dévoilé par Flint (conseil et services numériques) sous le nom de code ‘HRzilla AI JobCoach’, apprend-on le 15 janvier. Il s’agit d’une extension Chrome gratuite pour accompagner les demandeurs d’emploi. Cet outil analyse les offres d’emploi sur des plateformes comme Indeed ou Welcome to the Jungle, évalue la compatibilité avec le CV de l’utilisateur, propose des conseils pour l’améliorer et génère des questions d’entretien. « Dans un contexte où l’IA est perçue comme destructrice d’emploi, nous démontrons qu’elle peut être au service de l’humain », assure Pierre Vannier, CEO de Flint. Basée à Montpellier et Paris, Flint emploie 40 collaborateurs et projette de boucler l’année 2024 avec 4,2 M€ de CA. Parmi ses clients figurent Global Galileo Education, Intrasense, SLB anciennement Schlumberger, Studi et Disneyland Paris. Les Indiscrétions parlaient de Flint en mai 2024, à relire ici.

Martial Lubrano, Prud’homie Patrons Pêcheurs Sète-Môle
Du changement à la tête des pêcheurs de Sète : Martial Lubrano, ex-second prud’hommes à Sète-Môle a été élu fin novembre prud’homme major du syndicat professionnel, face au sortant, Raphaël Scannapieco. Engagé pour un mandat de trois ans, Martial Lubrano est salué ce jeudi 16 janvier, à l’occasion des vœux du Port de Sète, par Didier Codorniou, premier vice-président de la Région Occitanie délégué à la Méditerranée, et Philippe Malagola, président du Port de Sète Sud de France. Tous deux soulignent aussi « l’excellent travail réalisé par Raphaël Scannapieco avant lui ». Martial Lubrano est à la tête de la société Armement Lubrano (pêche en mer, Balaruc-les-Bains, 34) aux côtés de Jean-Gérald Lubrano. La pêche sétoise regroupe une dizaine de chalutiers, une vingtaine de thoniers et une trentaine de petits métiers.

Yann Fortunato, Prud’hommes de Montpellier
Yann Fortunato est réélu à la présidence du conseil des Prud’hommes de Montpellier, indique-t-il aux Indiscrétions. « Mon élection date du 10 janvier », ajoute-t-il. Dirigeant fondateur de la société Racines de France (investissement et gestion de domaines forestiers, Castries – 34), il est conseiller prud’hommes depuis 17 ans, et « vice-président du conseil depuis 7 ans », souffle Yann Fortunato, également membre du Ceser Occitanie. Jean-Paul Luce est élu vice-président, lit-on dans un post LinkedIn de Christine Rachet Maka, également conseillère prud’hommes. L’audience solennelle de rentrée du conseil des Prud’hommes de Montpellier se déroule ce vendredi 24 janvier, à 16 h, à la Cité Judiciaire Méditerranée.
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La rédac’ se mouille
On aime
La venue, ce 15 janvier, de Brigitte Macron (première Dame de France) et Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France de football, à la Maison des Parents, ouverte en septembre dernier à l’hôpital Arnaud de Villeneuve (CHU de Montpellier), dans le cadre de l’opération Pièces Jaunes.
« OK, je dame le pion à ma chouette équipe de communication (…), mais comment garder pour moi cette photo de l’équipe de réanimation ? », glisse Anne Ferrer-Villeneuve, directrice générale du CHU de Montpellier (ici), émue par la venue de la présidente et du parrain de la Fondation des Hôpitaux. La Maison des Parents a été financée à 50 % par Pièces Jaunes (environ 600.000 €). Cette structure permet aux parents de rester au plus près de leurs enfants en cas d’hospitalisation de leur enfant au CHU de Montpellier.
On n’aime pas
Le déclin du secteur de la presse écrite, un métier que j’aime tant, depuis 25 ans. Il faut dire que les offensives sont nombreuses, entre perte des habitudes de lecture, tout-écran, réseaux sociaux triomphants, paresse intellectuelle généralisée, IA générative remplaçant partiellement les rédacteurs… « Mes lecteurs meurent, les jeunes ne lisent plus et les annonceurs se barrent. Je n’ai plus de modèle », résume, en off, un cadre du vénérable titre La Voix du Nord.
Il faut de plus composer avec l’offensive des géants américains de la tech, ivres de pouvoir après l’investiture de Trump, ce 20 janvier. « Vous êtes les médias maintenant », ose écrire Elon Musk, dans un post à ses 211 millions d’abonnés, au lendemain des élections américaines. Mais on n’est pas pâtissier sous prétexte que l’on a de la farine et des œufs dans son placard. C’est absurde. Avec le printemps, vont fleurir les salons de l’orientation et les forums métiers, dans les collèges et lycées. Ce sera l’occasion de rappeler aux jeunes que le journalisme est un vrai métier, utile et encadré. Et qu’il n’est pas encore mort.
Décodage
On perce le coffre-fort
Hôtellerie : Groupe HIS acquiert 4 nouveaux hôtels toulousains

Groupe HIS vient de racheter 4 nouveaux établissements hôteliers à Toulouse, portant ses actifs à 25 hôtels, glisse Émilie Zevaco, co-directrice générale du groupe HIS, aux Indiscrétions. Le montant de l’opération n’est pas communiqué.
« En juin, nous avons racheté le Mercure Toulouse Sud, à côté de l’Oncopôle. En décembre, nous avons repris trois hôtels de plus, en une seule opération : tous trois à proximité de l’aéroport de Blagnac : l’Ibis Bugdet de Purpan, l’Ibis Hôtel Aéroport et le Novotel de Purpan », précise-t-elle. Des opérations qui font basculer le groupe familial hôtelier dans une autre dimension : 30 % de chambres supplémentaires avec ces quatre nouveaux établissements, pour porter le nombre au-delà de 1.750 entre tous les hôtels détenus par HIS. Au total, ces 25 hôtels comptent plus de 500 collaborateurs. Le groupe planche sur un chiffre d’affaires consolidé de 55 M€, après avoir réalisé 44 M€ en 2024. « Nous faisons également attention à l’épanouissement de nos collaborateurs, explique Émilie Zevaco. En 2024, nous avons par exemple financé 10.000 heures de formations. »
Une entreprise familiale. « Mon neveu a 25 ans, et il commence à travailler au sein du groupe. Il part d’en bas, et ça lui permet d’apprendre tous les jours de sa vie. Il est la troisième génération à travailler dans le groupe, c’est une fierté », souligne Émilie Zevaco.
Pas de pause des investissements en 2025. « Nous avons quatre ou cinq projets dont je ne peux pas parler pour le moment. Mais l’un d’eux est à un état d’avancement important, explique la co-directrice générale du groupe. Nous avions été retenus pour un hôtel à Montauban, mais des fouilles archéologiques bloquent tout. »
Des banques plutôt que des fonds d’investissements. Le modèle de reprise du groupe HIS est financé à 100 % par des banques (SG Courtois, Crédit Mutuel, LCL, Caisse d’Épargne et Crédit Agricole Toulouse 31). « Cela nous permet de ne pas être sur de l’obligation de développement, comme on le serait avec un fonds d’investissement. Nous investissons dans des villes qui nous parlent, que nous connaissons », décrypte Émilie Zevaco. La zone d’influence du groupe HIS s’étend de Narbonne (Novotel) au Pays Basque en passant par les Pyrénées (Mercure Loudenvielle et Mercure Saint-Lary-Soulan).
Loft Orbital lève 170 M$ pour ses satellites partagés
La start-up franco-américaine Loft Orbital devient une licorne, lit-on dans un billet publié sur le site de l’entreprise, co-signé par les dirigeants. Employant 100 de ses 250 collaborateurs à Toulouse, l’entreprise propose de la location de satellites partagés.
Près de 300 M$ levés depuis 2021. La société lève 170 M$ auprès de Tikehau Capital et Axial Partners. Bpifrance, Foundation Capital, Temasek et Uncork Capital participent également. Fin 2021, Loft Orbital avait déjà réalisé une levée de fonds à hauteur de 130 M$ auprès de BlackRock et de Bpifrance.
Démocratiser l’accès à l’espace. À l’origine de cette start-up, on retrouve Pierre-Damien Vaujour et Antoine de Chassy, deux Français, aux côtés d’Alex Greenberg (USA). Leur but : rendre l’accès à l’espace universel, et entend développer le « Spatial as a service ».
Plus de 30 satellites vendus. Dans leur billet, les dirigeants listent leurs nombreux clients : la Nasa, Microsoft, le Cnes, l’Esa. Loft Orbital a vendu plus de 30 satellites depuis 2021, pour un montant dépassent les 500 M$.
Diversification de l’activité. Loft Orbital a créé Loft Federal, sa propre agence spatiale, qui lancera ses premiers satellites en 2025 pour l’Agence de développement spatial. De plus, la start-up a lancé YAM-6, le premier satellite au monde permettant d’utiliser l’intelligence artificielle dans l’espace. Loft Orbital a également conclu un partenariat stratégique avec Marlan Space (Émirats Arabes Unis) pour la construction d’un centre de 5.000m2 pour fabriquer des satellites à partir de 2026, un investissement de plus de 100 M€.
L’Occitanie met en avant son thermalisme au Salon Thermalies à Paris
« L’activité thermale représente un levier essentiel pour le développement des zones rurales et de montagne », rappelle Vincent Garel, président du CRTL Occitanie. Parmi les exemples récents, il met en avant l’ouverture du centre thermoludique Ressources & Vous à Luchon, ainsi que le lancement novateur de la formule « workness » (télé-cure) aux thermes de Barèges-Barzun. Du 18 au 21 janvier, l’Occitanie, première région thermale de France avec 28 stations, participe au Salon Thermalies à Paris (thermalisme et bien-être). Avec près de 150.000 curistes annuels, soit 21 % de la fréquentation nationale, la filière thermale régionale réalise un chiffre d’affaires estimé à 140 M€. Parmi les 10 stations présentes au salon : celle de Balaruc-les-Bains, première station thermale française par sa fréquentation.
> Plus d’infos sur la filière thermale en Occitanie en cliquant ici. À (re)lire sur le sujet dans Les Indiscrétions : « Des thermes de Luchon aux studios de France TV » (4 novembre 2024).
Chimie des matériaux : Specific Polymers accélère à l’export

Specific Polymers, entreprise héraultaise basée à Castries et spécialisée dans la recherche en chimie des matériaux (matériaux du futur), investit 3 M€ dans son extension, indique Cédric Loubat, PDG, aux Indiscrétions. « Nos locaux vont passer de 600 à 1.400 m². La superficie de notre centre de recherche sera doublée. Nous lançons les travaux en juillet, pour une livraison au dernier trimestre 2026. » L’architecte est en cours de sélection. En croissance de 25 %, pour un chiffre d’affaires de 4 M€ en 2024, la PME compte recruter. « Nous comptons 35 collaborateurs, dont des chimistes organiciens, des polymères, des matériaux…, ainsi que des analystes. Avec cet agrandissement, nous serons entre 50 et 60 collaborateurs vers 2030 », ajoute Cédric Loubat.
Export. Fin de vie des plastiques, écoconception des matériaux : le terrain de jeu de Specific Polymers est mondial. La PME possède un portefeuille de près de 500 clients répartis dans 50 pays, dont Michelin et Airbus. L’entreprise est accompagnée par Ad’Occ, l’agence de développement économique de la Région Occitanie, pour améliorer sa stratégie à l’export, notamment via une structuration des activités RH. À ce jour, l’entreprise castriote réalise 50 % de son chiffre d’affaires à l’export. « Des États-Unis au Japon en passant par la Corée du Sud, la Chine ou le Canada », liste Cédric Loubat, qui témoigne dans une vidéo d’Ad’Occ, à visionner en ligne ici.
Stands modulaires : les ambitions américaines de Duo Display

La PME héraultaise implante plusieurs sites de fabrication de stands modulaires, en Amérique du Nord et en Europe, pour se rapprocher des grandes villes de salons professionnels, et ainsi diminuer les frais et l’impact environnemental. L’activité doit doubler dans les trois ans, sur un marché porteur. Sujet intégral paru dans Les Echos.
Duo Display (Lansargues – 34), spécialiste des stands d’exposition modulaires, ambitionne de doubler son chiffre d’affaires d’ici à 2028, en passant de 20 M€ en 2024 à 40 M€, via une stratégie de croissance à l’international, principalement en Amérique du Nord. À cet horizon, l’activité à l’export devrait peser 75 %. Sur ce marché, la PME conduit deux projets d’usine, pour rapprocher la production de structures en aluminium des lieux d’événementiels. « L’idée consiste à réduire les impacts financiers liés à la logistique et aux taxes douanières, ainsi que les impacts environnementaux », résume Philippe Beille, président et actionnaire. À Bromont, près de Montréal (Canada), Duo Display investit 10 M€ dans la construction d’une usine de fabrication de stands. Cet outil de 5.000 m2 sera livré en juin. « Entre l’achat du terrain et la fin des travaux, il ne se sera déroulé qu’un an », martèle Philippe Beille. Allusion à peine voilée aux lourdeurs de procédures en France. À Las Vegas, une plateforme logistique de 3.000 m2 sera livrée en mars, pour alimenter en circuit court la capitale mondiale des salons professionnels.
Innovation : création de la startup Petshka (recyclage chimique). Philippe Beille vient par ailleurs de lancer sa startup, Petshka, dont la technologie brevetée permet un recyclage chimique réversible des logos et impressions sur tissus polyester. L’innovation est le fruit d’un partenariat avec le laboratoire de chimie ICGM du CNRS de Montpellier. Un brevet a été déposé par la jeune pousse, incubée au BIC de Montpellier Méditerranée Métropole et labellisée deeptech par Bpifrance. Petshka vise 500 tonnes de collecte de polyum polyester en 2025, avec un objectif de 1.250 tonnes à terme.
> Tiré d’un article réalisé pour Les Echos (rédigé par Hubert Vialatte), publié le 14 janvier, à croquer ici en ligne. Les articles de Hubert Vialatte dans Les Echos sont accessibles en cliquant ici
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Tendances aux modèles hybrides. La tendance, sur les salons, est à des surfaces d’expositions plus petites, « avec des modèles hybrides, modulaires, réparables et personnalisés. Les stands doivent certes être esthétiques et économiquement viables, mais les clients doivent prouver que l’impact environnemental est maîtrisé », observe le dirigeant. La PME créée en 1996 et basée à Lansargues, emploie 120 salariés. Chaque année, 2,5 % du chiffre d’affaires est injecté dans la R&D. Les projets actuels portent sur l’IA et l’automatisation des flux pour la conception des stands. « Au lieu de dessiner sur un logiciel, nous arrivons désormais à automatiser la conception d’un stand et le calcul des nomenclatures », décrit l’ingénieur, qui a intégré l’entreprise en 1996, avant d’en prendre la direction en 2015.
Campings : un appel à manifestation d’intérêt pour s’adapter à l’érosion du littoral
La Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature lance un appel à manifestation d’intérêt pour aider les campings à s’adapter à l’érosion côtière. Destiné aux EPCI et communes littorales dans une démarche d’adaptation, cet AMI consiste à réaliser des diagnostics territoriaux pour l’adaptation de l’hôtellerie de plein air (campings) à l’érosion du littoral. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 janvier. Plus d’infos ici.
> À lire sur le même thème : « Risques naturels : en Occitanie, les campings s’inquiètent », Les Echos, juin 2023, à croquer en cliquant ici
Déchets plastiques : une plateforme satellite en projet au CSUM
Développer une plateforme satellite en vue de la télédétection de déchets plastiques en zones côtières méditerranéennes : c’est le nouveau programme du CSUM (Centre spatial de l’Université de Montpellier), financé par la Fondation Van Allen avec le soutien du groupe Nicollin, dans le cadre du programme Desdemone. Le projet sera détaillé ce 24 janvier par le Pr.Laurent Dusseau, directeur du CSUM et de la Fondation Van Allen (présidé par Jean-Claude Gayssot).
Toulouse développe la logistique urbaine fluviale dès 2025

Transporter les marchandises dans Toulouse via le canal des Deux Mers (Canal du Midi). C’est le projet de logistique urbaine fluviale lancé conjointement par Toulouse Métropole (président : Jean-Luc Moudenc, LR) et Voies navigables de France (VNF), lit-on dans un communiqué le 15 janvier. Ce dispositif s’inscrit dans une stratégie de transition écologique avec pour objectifs : « L’amélioration de la qualité de l’air (une tonne de marchandise transportée par la voie fluviale est cinq fois moins polluante que son transport par la route) ; La réduction du bruit, en diminuant le nombre de camions sur les routes ; L’amélioration de la sécurité routière ; La réduction de la congestion routière liée aux transports de marchandises », expliquent les deux parties prenantes.
Le projet est attribué au groupement River Connect, spécialisé dans le transport fluvial électrique, et Les Alchimistes Occiterra, spécialisé dans la collecte et le compostage de déchets alimentaires. Les activités vont débuter en mars, pour un lancement commercial en septembre. Les bateaux électriques transporteront des marchandises jusqu’au Port Saint-Sauveur, tandis que les déchets alimentaires collectés à vélo en centre-ville seront acheminés vers le site de compostage à Lalande.
Le port de Sète-Frontignan veut s’imposer comme un pôle majeur du transport ferroviaire européen

Le Port de Sète-Frontignan lance officiellement les travaux de modernisation de la plateforme ferroviaire du port de commerce. Les Indiscrétions étaient sur place, ce jeudi 16 janvier.
Une méthode de chargement horizontal des semi-remorques. « La technologie de chargement horizontal Modalohr permettra de charger des wagons de Fret en un temps record », explique Philippe Malagola, président du port de Sète – Sud de France. Actuellement, par le système de chargement vertical via une grue, une demi-journée est nécessaire pour charger des 18 remorques sur un train (soit 9 wagons). À partir de septembre 2025, il ne faudra plus que « deux fois 40 minutes pour le même nombre de remorques », souffle un ouvrier.
Objectif 40.000 remorques par an. « L’objectif à terme est de faire transiter par voie ferroviaire 40.000 remorques par an dans le port de Sète », souligne Olivier Carmes, directeur général du Port de Sète. A ce jour, on en compte 10.000.
Un pas de plus vers la décarbonation. « Un tel progrès permettra d’augmenter notre compétitivité, baisser l’empreinte carbone, mais aussi le transport routier », ajoute Philippe Malagola aux côtés de Jean-Claude Gayssot, son prédécesseur à la tête du port de Sète, et ex-ministre des transports de France. Le port cible une réduction de 35.000 tonnes de ses émissions de gaz à effet de serre. En parallèle, le président du port de Sète annonce la construction prochaine d’une centrale solaire de 8 hectares dans les prochains mois.
Moins de 6 jours pour rallier la Turquie à l’Angleterre. « L’idée, grâce à cette plateforme, et cette route entre Sète et Calais, c’est de permettre à un transporteur routier de pouvoir assurer la liaison Turquie-Angleterre en moins de 6 jours. C’est un investissement de 10 M€ pour nous, glisse Bénédicte Colin, présidente-directrice générale de Viia, société de transport routier de fret engagée dans l’opération. A ce jour, nous sommes à 3 aller-retours quotidiens entre Sète et Calais. Nous voulons que cette fréquence augmente considérablement ».
Près de 20 M€ pour cette infrastructure. En plus des 10,1 M€ investis par Viia concernant les aménagements et les installations de la technologie de chargement horizontal, les partenaires publics investissent 9,4 M€ (5,7 M€ financés par la région Occitanie pour les aménagements ferroviaires et 3,7 M€ par le Port Sud de France pour l’aménagement de la plateforme). Cette somme est financée à hauteur de 725.000€ par la dotation de soutien à l’investissement local (Dsil) et de 5,14 M€ de crédit européen du Fonds européen de développement régional (Feder).
Livraison espérée au 1er septembre 2025. La phase de génie civil devrait s’achever à la fin du mois de février, pour une livraison de la plateforme prévue le 1er septembre.
Alès : Senfas investit 6 M€ pour doubler sa capacité de stockage
Dans la zone économique de Méjannes-lès-Alès, Senfas, grossiste bio et fabricant de produits biologiques pour le réseau spécialisé, investit 6 M€ dans un deuxième bâtiment de stockage et de reconditionnement, indique Alès Agglomération ce 14 janvier. « Nous allons plus que doubler notre capacité de stockage, en passant de 4.700 m² à 10.000 m² de surface », déclare Michel d’Ozenay, président fondateur de l’entreprise, dans les colonnes du magazine institutionnel. Au total, le nouveau bâtiment, voisin direct du parc des expositions d’Alès Agglomération, s’étendra sur 7.000 m². Une manière de renforcer l’ancrage local pour la PME, qui distribue des terrines végétales, jus de fruit, condiments, galettes… C’est à croquer dans Les Echos, ce 17 janvier, en cliquant ici
Devensys Cybersécurité racheté par Inherent
Le groupe Inherent, acteur de la cybersécurité en France (1.300 collaborateurs, 40 agences), annonce le 16 janvier la reprise de Devensys Cybersecurity (Montpellier), fondé en 2013 par trois ingénieurs. La PME de 50 salariés (CA de 8 M€) s’est fait connaître pour sa gamme diversifiée de services : sécurité offensive (tests d’intrusion pour tester la résilience des organisations), sécurité défensive (surveillance des systèmes d’information), préparation et réponse aux incidents, parcours de formations et programmes de certifications à destination des professionnels de l’informatique. On en parlait dans Les Echos en octobre 2023 (à croquer ici), et dans Les Indiscrétions en septembre 2023 (« Devensys, le pompier des cyberattaques », en cliquant là).
Santé : Bastide accélère au Canada
Le groupe Bastide Le Confort Médical, basé à Caissargues (Gard) et spécialisé dans les prestations de santé à domicile, obtient une extension d’autorisation d’opérer au Canada en assistance respiratoire. « Les marchés nord-américains offrent une visibilité à long terme grâce à des appels d’offres pluriannuels, à l’inverse de la France, très réglementée. Chaque année, nous attendons les décisions de la loi de financement de la Sécurité sociale, ce qui rend difficile la planification stratégique », explique Nicolas Balmelle, directeur des relations institutionnelles de Bastide, et vice-président de l’Union des Prestataires de Santé à Domicile Indépendants (Upsadi).
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Autre actualité : Bastide cède sa filiale française CICA Plus, spécialisée dans les soins des plaies chroniques (CA : 3,4 M€), pour se recentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée. « Nous analysons en permanence notre portefeuille pour optimiser nos marges et réduire notre endettement », dépeint Nicolas Balmelle. Fondé en 1977, le groupe emploie 4.000 salariés et réalise 529,7 M€ de CA en 2024. Plus à lire dans Les Échos à lire à lire dans Les Échos (ici) ce lundi 20 janvier.
Le Port de Sète affiche un bilan positif pour la 10e année consécutive

Ce jeudi 16 janvier, cérémonie des vœux du Port de Sète (Région Occitanie), au sein du terminal croisière de la Gare du Maroc. Juste après le lancement des travaux de modernisation du terminal ferroviaire du port, Les Indiscrétions étaient aussi de la partie.
Les trois activités en croissance. Le Port de Sète, propriété de la Région Occitanie, se découpe en trois parties : les ports de commerce, de pêche, et de plaisance. En 2024, ces trois entités affichent des chiffres d’affaires en hausse. Le port de commerce : CA 2024 : 24,1 M€ (+7,5 %). Le port de pêche : CA 2024 : 2,6 M€ (+3 %). Le port de plaisance : CA 2024 : 2,8 M€ (+2,6 %). Le Port Sud de France affiche un chiffre d’affaires consolidé en hausse de 7 % par rapport à 2023. Olivier Carmes, directeur général du Port de Sète, n’a pas manqué de souligner cette bonne santé économique, qui dure depuis 10 ans : « En excluant 2020, année du Covid, 2024 est la 10e année consécutive de croissance pour le port. Nous étions à 14,4 M€ de chiffre d’affaires consolidé en 2014, nous voilà à 29 M€. »
Le port de pêche tient le cap. Malgré une flotte diminuée de 50 % de ses unités, le chiffre d’affaires du port de pêche augmente de 3 % en 2024. Cette hausse est due à la diversification des activités, et notamment aux bons résultats du carénage (+ 8 %).
Record d’activité pour le port de commerce en 2024. Le port de commerce a traité 5,8 millions de tonnes de marchandises. « L’objectif est de dépasser les 6 millions de tonnes d’ici 2026 », lance Olivier Carmes.
3 contrats de filière signés. « Trois contrats de filière ont été signés cette année : conchyliculture, pêche et industrie nautique », souligne Didier Codorniou, premier adjoint à la Région Occitanie, délégué à la mer Méditerranée. Une avancée importante pour la reconnaissance des acteurs de ces secteurs.
Un port de plaisance digitalisé. Grâce à une gestion optimisée des postes d’amarrage, le port de plaisance affiche aussi une hausse de son chiffre d’affaires. Le port compte 812 postes d’amarrages pour 1058 anneaux et 634 contrats à l’année. Les quais Joffre et Vauban sont en travaux, et le port est en quête de digitalisation : sur les quais des Moulins, République et Orient ont été installées des bornes électriques connectées
Sauvetage en mer au patrimoine immatériel ? « Nous avons la volonté de demander le classement du sauvetage en mer au patrimoine immatériel de l’Humanité », assure Philippe Malagola, président du Port de Sète.
Une année d’investissements. Dans le port de commerce, les 7 ha dédiées à l’activité de la société GCA (logistique automobile, siège social : Montélimar, 26) ont été achevés en mars 2024, sur la Zifmar. Montant global : 3 M€. Sur le port de plaisance, plusieurs quais se refont une beauté (Joffre, Vauban, Riquet). Les travaux ont démarré en mai 2024 sur le quai Joffre. Montant total : 3,8 M€. Une subvention du Cerema est attendue à hauteur de 600.000 €. Fin des travaux prévue en 2026, avec la création de 307 stationnements dont 163 places créées. Sur le port de pêche, les études de maîtrise d’œuvre se poursuivent pour réaménager l’aire de carénage. Début des travaux en 2025, pour 465 k€. Investissement total sur le plan de rénovation de l’aire de carénage entamée il y a 5 ans : 4 M€.
Plusieurs avancées innovantes en 2024. La société SolarinBlue reçoit le prix France 2030 pour déployer une centaine de panneaux photovoltaïques flottants dans le port de Sète. Dans le cadre du plan Littoral 21, la société Acqua.ecologie est récompensée pour son modèle de purification et de réutilisation de l’eau de cale des bateaux qui sera mis en place à Sète. L’association 7ème continent (port d’attache : Sète) reçoit le prix des Armateurs de France pour sa lutte contre la pollution plastique dans les océans. Enfin, le port de plaisance a reçu le prix de la transition numérique pour son site internet.
Le port de Sète, relié à l’espace et à des satellites. « Ariane 6 a décollé en juillet dernier. Elle va permettre de mettre en orbite le satellite Robusta 3A, qui sera relié en 2025 à des balises sur des navires en partance de notre port », souffle Philippe Malagola. Cette innovation devrait permettre de prévoir au mieux les éventuels épisodes cévenols.
La volonté d’ouvrir les métiers du port aux femmes. « Le port de Sète emploie 100 personnes, et a créé plus de 400 emplois directs, mais certains métiers restent encore beaucoup masculins », souligne Philippe Malagola. Le port de Sète a accueilli, en mars 2024, Marie Lecuyer pour la présentation de sa thèse sur la féminisation des métiers portuaires « Les femmes dans l’économie bleue ».
Dans l’Hérault, la filière du bâtiment fait grise mine

Ce vendredi 17 janvier, la Fédération française du bâtiment Hérault adresse des vœux à ses adhérents, au sein de la chapelle du Domaine de la Providence, à Montpellier. En amont, Gilbert Comos, président de la FFB Hérault tient un point presse pour dresser un bilan de l’année 2024 dans son secteur. Une heure riche en chiffres, suivie Les Indiscrétions. Café de rigueur.
Le secteur connaît une crise inédite. Dans l’Hérault, le son de cloche est le même qu’en Occitanie (Nous avions participé à la conférence de presse du 12 décembre ici). « À l’heure actuelle, on en est à un stade que nous avions peur d’atteindre, explique Gilbert Comos. Le secteur du bâtiment et de la construction connaît une crise inédite par sa brutalité depuis le début des années 90, et la crise inhérente à la guerre du Golfe ».
1.000 emplois perdus en 2024. À l’échelle du département, le bâtiment a perdu 1000 emplois au cours de l’année 2024, et projette d’en perdre 2.000 de plus en 2025.
360 entreprises ont déposé le bilan en 2024. « Et ce qu’on remarque, c’est que ce sont des entreprises de toutes tailles, avoue Gilbert Comos. On a des TPE, comme des entreprises présentes depuis 20 ou 30 dans la filière, qui avaient pignon sur rue ».
Le bâtiment, poids lourd de l’économie héraultaise. « Au national, le secteur du bâtiment pèse 6,5 % du produit intérieur brut. Dans l’Hérault, ça représente 10 % », souligne Gilbert Comos, pour rappeler l’importance du bâtiment dans l’économie du département.
L’activité en chute libre. En 2024, la production de logements neufs dans l’Hérault atteindra son point le plus bas depuis les années 50 (idem en Occitanie, et en France). En moyenne, en Occitanie, 41.000 logements neufs ont été produits annuellement entre 2013 et 2023. En 2024, 26.950, et 25.800 projetés en 2025.
Un secteur pourtant pourvoyeur d’emplois. « 40 % de nos prix de vente, c’est notre masse salariale, le bâtiment est pourvoyeur d’emplois », développe Gilbert Comos.
Plusieurs pistes d’explication à la crise. Gilbert Comos souligne plusieurs pistes pour expliquer la crise que traverse le bâtiment. « Le report des marchés de 2020 à 2021 a désorganisé tout le monde. Juste après, il y a eu la guerre en Ukraine. Je pense que ce sont ces variations conjoncturelles brutales et rapprochées dans le temps qui ont tout fragilisé. » Le président de la FFB Hérault pense également que le remboursement du prêt garanti par l’État a déréglé le marché. « Le PGE, je pense qu’il fallait en user, pas en abuser. On a eu une période où les entreprises qui avaient fait un PGE tournaient mieux que celles qui n’en avaient pas fait. Mais c’était un prêt, pas une subvention », ajoute-t-il.
Année électorale = ralentissement ? Avec les élections municipales en 2026, et élection présidentielle en 2027, Gilbert Comos craint un nouveau ralentissement de l’activité. « Chaque année électorale, notre secteur est un peu à l’arrêt, le calendrier n’est pas en notre faveur, je dois l’admettre », glisse-t-il.
Innovation : la réponse à Delafosse. « Je tiens à réagir à quelque chose que j’ai lu dans les Indiscrétions… M. Delafosse (maire de Montpellier), lors des vœux de la Fédération des promoteurs immobiliers Occitanie-Méditerranée, a appelé notre filière à travailler l’innovation, la stratégie du réemploi, les processus d’industrialisation pour réduire les coûts de construction (à (re)lire ici). Nous sommes déjà à la tâche, et notamment avec un groupe de travail avec la FPI et Altémed. Je tiens à dire que le coût de construction ne fait pas tout. Ça représente 50 % du prix de revient. Il faudrait revenir, le temps de 2 ou 3 ans, à une péréquation qu’on avait auparavant, avec seulement 25 % de logements sociaux et intermédiaires. Les 75 % restants étant destinés à des jeunes primo-accédants, ça permettrait de baisser le prix de sortie. Aujourd’hui, il faut, au moins au local, relever le seuil des logements libres dans les projets immobiliers. »
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Les vœux de la FFB Hérault, une première depuis 2019. « C’est la première fois depuis 6 ans que nous organisons ces vœux, ce sont mes premiers en tant que président, souffle Gilbert Comos. Mais si nous les organisons, c’est aussi parce qu’ils ont été demandés par nos adhérents. Nous attendons plus de 250 personnes, sur 800 adhérents ».
La FFB lance plusieurs propositions pour inverser la courbe. Dans ce contexte, la FFB lance plusieurs propositions pour inverser la courbe, en particulier sur le logement neuf :
Relancer la construction de logements sociaux en plafonnant la réduction de loyer de solidarité (RLS) à 1,1 Md€ par an (contre 1,3 Md€ actuellement). Cette mesure permettrait de construire 650 logements locatifs sociaux, rien qu’en Occitanie.
Relancer l’accession à la propriété avec le rétablissement du PTZ et la suppression des préconisations du Haut conseil de stabilité financière qui engendrent 20 % des refus de crédit).
Instaurer un régime universel d’investissement locatif privé avec la création d’un statut du bailleur privé, et proposer une transition pour la sortie du dispositif « Pinel ».
Faciliter les donations en ligne pour le neuf. Adopter une mesure « donations » en faveur de l’acquisition ou de la construction d’une résidence principale dans le neuf, avec un plafond d’exonération à 100.000 €.
Les tribunaux de commerce audois tirent la sonnette d’alarme
Suivies par nos confrères de L’Indépendant, les rentrées solennelles des tribunaux de commerce de Carcassonne et de Narbonne ne laissent que peu de place aux réjouissances. Dans l’ouest audois, le tribunal de commerce de Carcassonne a ouvert 170 procédures collectives en 2024 (contre 140 en 2023). Dans le détail, cela correspond à 3 ouvertures de sauvegarde (stable par rapport à 2023), 55 décisions de redressement judiciaire (contre 42 en 2023), et 112 liquidations judiciaires (96 en 2023). Du côté de Narbonne, 173 procédures collectives au total en 2024 (141 l’an passé), 1 procédure de sauvegarde, 115 liquidations judiciaires (100 en 2023) et 57 redressements judiciaires (40 en 2023).
L’Héraultais Scope 2 Énergies créé la communauté d’énergies « Partageons Nos Énergies »
Scope 2 Énergies, spécialiste des centrales photovoltaïques basé à Saint-Just (34), annonce le lancement de la communauté d’énergies « Partageons Nos Énergies », une initiative d’autoconsommation collective entre Montpellier et Lunel, apprend-on dans un communiqué du 9 janvier (lire ici). Ce projet permet à des habitants d’un même territoire de partager l’énergie solaire produite localement à moindre coût. Objectifs : « réduire les factures énergétiques, favoriser l’accès au solaire photovoltaïque, et encourager la transition énergétique collective », indique Scope 2 Énergies, présidée par Martial Benazet. Une première communauté fonctionne depuis décembre dans neuf communes de l’Hérault : Saint-Just, Mudaison, Lansargues, Saint-Nazaire-de-Pézan, Lunel-Viel, Candillargues, Valergues, Saint-Brès et Baillargues. « L’ambition est d’étendre progressivement le concept à d’autres communautés locales, à Teyran, Lattes, Pérols, Jacou, Castelnau-le-Lez, Lunel, Montpellier… », projette Scope 2 Énergies.
Sète va accueillir une journée consacrée à l’industrie nautique le 10 mars
Ad’Occ et le Pôle Mer Méditerranée coorganiseront le 10 mars une journée dédiée à l’industrie nautique à La Maison de la Mer de Sète, apprend-on ici. « Besoins et défis technos pour les chantiers », « Recyclage fibres de carbone », « Propulsion hybride thermique/électrique »… Plusieurs tables rondes avec l’intervention de différents acteurs (nautisme, automobile, aéronautique, numérique et spatial) vont rythmer la journée. Objectif : explorer les avancées technologiques et façonner l’avenir des bateaux, afin de les rendre plus performants, efficients et durables. Inscription en cliquant ici.
L’emploi dans l’ESS poussé par l’Université de Toulouse Capitole
Stages et emplois, rencontres professionnelles, formation continue et alternance, recherche : L’Université de Toulouse Capitole et l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) signent une convention de partenariat, ce 14 janvier (communiqué de presse). Ce nouveau lien doit permettre de répondre aux besoins de recrutement et de formation liés à la transition écologique.
Groupe Littoral, le multi-spécialiste de la palette, enchaîne les acquisitions

Dirigée par Benjamin Dugrip, la PME sétoise (100 salariés) multiplie les croissances externes, sur toutes la chaîne de la palette bois : caisserie, scierie, broyage… Sujet à paraître dans Les Echos PME.
Scierie, fabrication de palettes et caisses sur mesure, réparation, recyclage et prestations de transport : le sétois Groupe Littoral, employant une centaine de salariés sur dix sites de production en Languedoc, s’est imposé en 15 ans comme un multi-spécialiste de la palette bois dans le Sud de la France, actif de Toulouse à Marseille.
Dernière croissance externe : celle de Chriso (10 salariés) à Saint-Thibéry (34), opérateur doté d’un terrain de 1,5 hectare, le long de l’autoroute A9. À l’activité historique de Chriso – prestataire de service pour un loueur gestionnaire de palettes -, Groupe Littoral entend ajouter le réemploi (collecte, tri, réparations). De quoi compléter les agences Littoral Palettes de Montpellier, à l’est, et de Narbonne, à l’ouest, également positionnées sur le recyclage de palettes.
Quant aux déchets ultimes, ils sont broyés dans ce nouveau site de Saint-Thibéry et à la scierie Jalles, à Bessèges (Gard), rachetée en 2020. Cette double implantation garantit désormais au Groupe Littoral une capacité de broyage de 250 tonnes par mois. Ces produits sont valorisés dans les chaufferies des réseaux urbains, et auprès de clients qui les transforment en pellets ou en paillage pour les paysagistes.
Amélioration des conditions de travail. Groupe Littoral progresse, à la fois en gagnant des parts de marché et en multipliant les acquisitions : la scierie cévenole Jalles en 2020, Coelho Littoral (caisserie) en 2021, et, donc, Chriso début 2025. Il s’agit à chaque fois de structures de petite taille, d’une dizaine de salariés, que Groupe Littoral relance. Par exemple, 2 M€ ont été investis dans l’amélioration de la scierie : système d’aspiration généralisé, acquisition d’une scie automatique, aménagement d’une dalle béton, ajout de convoyeurs et de bandes, renouvellement des moyens de levage et des engins de manutention… « Pour pouvoir recruter et fidéliser, nous devons limiter la pénibilité des métiers, et être irréprochables sur les conditions de sécurité. Nos métiers sont physiques, les gestes souvent répétitifs », décrit Benjamin Dugrip. Groupe Littoral œuvre avec des missions locales, France Travail et l’association Ardam pour intégrer des personnes sans qualification, à travers des périodes d’immersion.
Genèse. Alors jeune étudiant en alternance, en 2007-2008, dans la grande distribution, il avait décelé « la mauvaise gestion des palettes. Je me suis dit qu’il y avait un marché ». C’est le début de Littoral Palettes, spécialisée initialement dans la collecte de palettes en magasins, le tri, la réparation et la revente. 15 ans plus tard, chaque année, le groupe recycle environ 500.000 palettes, fabrique 200.000 palettes et caisses et scie plus de 12.°°° de m3 de bois, pour 700 clients.
> Plus à lire prochainement dans Les Echos (web et print).
Arènes, bus-tram, PLUi-Climat : les projets 2025 de Stéphane Champay, maire du Crès (34)

Inauguration de l’Espace Trinquat à l’été, installation de caméras de surveillance et de deux arrêts de bus-tram, avancée du PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal) … Stéphane Champay, maire du Crès (34) et vice-président de Montpellier Méditerranée délégué à l’aménagement durable du territoire, l’urbanisme et la maîtrise foncière, dresse le bilan 2024 et dévoile les perspectives 2025 de la municipalité, lors des vœux à la presse le 16 janvier. Morceaux choisis.
Démolition-reconstruction des arènes. L’opération de démolition-reconstruction des arènes du Crès sera achevée à l’été 2025. Elles seront dotées de 800 places assises (jusqu’à 1.200 avec la fosse), alors que les anciennes arènes disposaient de 1.100 places assises. « Nous avons réduit la capacité d’accueil pour gagner en mobilité, pose Stéphane Champay. Les nouvelles arènes seront accessibles aux personnes à mobilité réduite avec un ascenseur et la possibilité, en haut des arènes, de circuler en fauteuil roulant. » Événements taurins, rassemblements sportifs, concerts, spectacles humoristiques… La municipalité confie la gestion des arènes à Domitia Production, société cressoise. « Le montant de l’opération reste inchangé (6 M€), il n’y a pas eu d’augmentation des coûts », assure Stéphane Champay. Le projet est soutenu à hauteur de 2 M€ par l’État, la Région, le Département et Montpellier Méditerranée Métropole. Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’aménagement de l’espace Trinquat, nouveau cœur de ville qui prévoit notamment un espace de restauration et 8 lots destinés à des commerces.
Extension du système de vidéoprotection. Sur l’espace Trinquat, cinq caméras de surveillance supplémentaires vont être installées portant le total à 60. « Utilisées par la police municipale ou la gendarmerie, elles permettent de dissuader », observe Céline Pintard, première adjointe au maire.
Deux arrêts de bus-tram. Avec deux arrêts prévus dans la commune dans le cadre du futur Bus-Tram, des aménagements sont prévus au Crès (9.500 habitants). « Nous allons devoir élargir la route, avec une voie pour les bus tout en maintenant les voies des voitures, vélos et piétons », pose Stéphane Champay. « Nous ne pouvons pas imaginer des arrêts de bus-tram sans logements à côté, enchaîne-t-il. Mais, en raison de la topographie spécifique du Crès, nous devons d’abord mener des études hydrauliques. L’idée est d’identifier des « îlots secs » pour sécuriser les zones autour des arrêts et envisager des projets urbains adaptés. »
PLUi-Climat. Adopté à l’unanimité par les 31 maires de la métropole en octobre 2024, le Plan Local d’Urbanisme intercommunal Climat (PLUi-Climat) de Montpellier Méditerranée Métropole poursuit son chemin. Les cartes de zonage, finalisées en octobre 2024, seront soumises à enquête publique du 29 janvier au 28 février. Le document final sera présenté en conseil métropolitain à l’été pour approbation, « après 5 ans et demi de concertation et 39 réunions publiques », glisse Romain Freppel, directeur de cabinet. « Avec une métropole qui attire de nouveaux habitants chaque année, ce document est essentiel pour anticiper les besoins en logements, en activités économiques, et en infrastructures », explique Stéphane Champay. Pour rappel, le PLUi Climat vise à remplacer les 31 Plans Locaux d’Urbanisme pour proposer une vision partagée à l’ensemble des habitants de la métropole de Montpellier.
>Sur le même thème, dans Les Indiscrétions : « Montpellier : le projet de PLUi-Climat franchit la première haie » (octobre 2024) ; « Reconquête urbaine : un mini Ode à la mer au Crès le long du bus tram » (janvier 2024)
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Parking du lac : 200 k€ de recettes. Payant depuis 2024, le parking du lac du Crès (250 places), gratuit uniquement pour les Cressois, a généré 200 k€ de recettes l’an dernier. « Les fonds sont réinvestis dans le site pour l’embellir et le sécuriser », précise Stéphane Champay. « Le fait qu’il soit payant favorise le turnover. Les gens ne restent pas de 8h à 22h, ce qui permet à plus de personnes de venir en profiter », ajoute Céline Pintard.
Mutuelle communale. Depuis le 1er janvier, la municipalité du Crès propose aux habitants une mutuelle communale, avec une permanence tous les troisièmes lundis du mois. « Il s’agit d’une mesure intéressante financièrement. Pour les personnes autour des 75 ans, cela peut représenter jusqu’à 50 euros de moins par mois. Et pour les jeunes, nous sommes aux alentours des 34 euros par mois », pose Céline Pintard.
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Numérique : tout sur l’ambition 2025 de Digital 113 en Occitanie
Accompagner les entreprises, favoriser le rayonnement national et international, promouvoir un numérique responsable… Digital 113, cluster régional du numérique, dévoile ses six axes stratégiques pour 2025, lors d’une conférence le 16 janvier. Les Indiscrétions reviennent sur la feuille de route du cluster.

Fédérer les adhérents. Le premier objectif du cluster consiste à fédérer et accompagner ses adhérents, actuellement au nombre de 300, avec un objectif de 350 membres d’ici fin 2025 et 600 à l’horizon 2028. « Nous voulons enclencher une dynamique business au service de nos membres et booster la visibilité du caractère innovant de notre territoire », explique Françoise Nauton-Inglis, présidente de Digital 113 et CEO de Spiriit (plateforme e-commerce et applications métier sur-mesure ; 34). Site internet, newsletter, Member’s Day, Digital Apéro… Différents moyens et événements sont organisés chaque année par Digital 113 pour accompagner ses adhérents.
Par exemple, le Digital Apéro se tiendra le 23 janvier à Toulouse et le 30 janvier à Montpellier. « Mais l’Occitanie ne se limite pas à Toulouse et Montpellier. Nous allons donc organiser des événements dans différents territoires, comme le 27 mars à Alès (Gard) », indique Gaël Philippe, vice-président du cluster délégué au développement des adhésions et à la fidélisation des membres et CEO de Datasulting (analyse, exploitation et valorisation des données ; 34).
Promouvoir le numérique auprès des institutions. Digital 113 entend également structurer la filière numérique et valoriser ses acteurs. Pour cela, le cluster est en interaction avec les acteurs de l’emploi (France Travail, Apec…), les institutions (Région, État, Métropole…), les acteurs de l’innovation (Satt AxLR), les organisations professionnelles (French Tech, CPME, Leader Occitanie, Medef…). L’objectif : « accompagner les institutions dans leur compréhension des enjeux du numérique, pour que les entreprises puissent évoluer dans un cadre adapté », insiste Françoise Nauton-Inglis.
Accompagner vers les États-Unis. Sur la feuille de route 2025 du cluster, un programme intitulé « Booster votre croissance, l’innovation et l’international ». D’une part, « nous accompagnons nos adhérents sur la question du cofinancement de l’innovation », développe Patrick Séguéla, vice-président de Digital 113 en charge de l’IA et de l’innovation. À côté, Digital 113 poursuit ses actions à l’international. « Chaque année, nous choisissons un pays cible pour faire connaître la culture du business, réaliser une veille sectorielle, accompagner les adhérents intéressés sur le terrain… En 2024, c’était l’Espagne, rembobine Patrick Séguéla. Cette année, nous ciblons les États-Unis, avec un partenariat avec Ad’Occ et la Maison de la Région basée à New-York ». Un programme incluant des ateliers, une table ronde en mars et une learning expedition (‘apprentissage par l’expérience’, ndlr) en octobre permettra de mieux comprendre les opportunités offertes par les États-Unis. « L’idée est d’accompagner nos adhérents sur des marchés porteurs avec des outils concrets et une immersion sur le terrain », précise Amélie Leclercq, directrice générale.
Soutenir les filières régionales. Pour 2025, Digital 113 utilise son programme « Digital is Future » pour soutenir six filières phares de l’Occitanie : santé, bâtiment, transport/mobilité, secteur public, agriculture/agroalimentaire et industrie. « Il y a également les secteurs de l’eau et de l’énergie, qui sont transverses aux filières choisies », explique Françoise Nauton-Inglis. Podcasts, conférences, salons, convention d’affaires ou encore webinaires seront organisés.
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Favoriser le numérique responsable. À travers son dispositif « Facilitateur de Numérique Responsable », Digital 113 continue d’accompagner les entreprises dans l’adoption de pratiques éthiques et respectueuses de l’environnement. Trois comités stratégiques pilotent ce dispositif : l’un se concentre sur la programmation du Green IT Day, le deuxième propose des ateliers de sensibilisation, et le troisième élabore des guides pratiques pour accompagner les entreprises. Le Green IT Day, qui fêtera ses 11 ans en octobre 2025, est l’événement phare de cette initiative, rassemblant experts et acteurs économiques autour de solutions concrètes. « Nous devons proposer des solutions adaptées aux entreprises pour qu’elles puissent intégrer ces pratiques à leur fonctionnement », ajoute Magali Germond, en charge du programme Facilitateur de Numérique Responsable.
Attirer les talents. Enfin, Digital 113 s’engage à développer les talents et à diversifier les compétences dans la filière numérique. L’action « Femmes digitales », soutenue par Septeo, vise à valoriser la place des femmes dans le secteur, tandis que des partenariats avec France Travail et l’Apec facilitent les recrutements. « La reconversion professionnelle est primordiale pour répondre aux besoins de la filière, et nous devons aider les entreprises à attirer de nouveaux profils », précise Anne Destouches, vice-présidente de Digital 113 en charge du développement de l’emploi.
Sang neuf
Nos jeunes d’Occitanie ont du talent
Chaïmaa El Mokaddam, porteuse du projet iBorn, veut rendre la réparation de téléphone accessible partout

Retour sur le coup de cœur du jury de la 21e édition des « Talents des quartiers », attribué à Chaïmaa El Mokaddam, 23 ans, pour son projet iBorn, le 4 décembre dernier, à l’occasion du forum Place Créative (à (re)lire ici). Une nouvelle étape franchie pour la jeune entrepreneuse montpelliéraine. « Je porte un projet de bornes de réparations implantées dans les universités et coworking. Elles auraient l’apparence de bornes déjà existantes qui servent à charger les téléphones. On pourrait venir déposer son téléphone, sélectionner la réparation nécessaire, et un réparateur pourrait intervenir dans un délai très court », explique-t-elle. L’Université Paul Valéry est favorable au projet. Avant une éventuelle commercialisation de son projet, Chaïmaa El Mokaddam cherche à réaliser une phase de test, dans une école ou un campus.
« Je suis passionnée par la téléphonie depuis le lycée, mais ce n’est que plus tard que j’ai voulu en faire mon métier. Au départ, je m’amusais à réparer mon propre téléphone. Puis j’ai dépanné des amis qui m’ont dit d’ouvrir ma boutique. Mais j’aurais perdu une forme de liberté en faisant ça, je voulais trouver autre chose », raconte-t-elle. Plus tôt au cours de ses études, Chaïmaa El Mokaddam a remporté d’autres prix, comme lors du concours « Qui croit en mon projet ? » organisé par l’IAE Startup Lab. La jeune femme avait remporté une adhésion à La Mêlée, un réseau permettant de mutualiser des connaissances entre entrepreneurs.
Féminiser la tech
« J’ai eu l’idée d’iBorn à l’occasion d’un projet étudiant. Je n’étais pas seule, mais je suis quand même celle qui l’a creusé au-delà du simple projet », explique-t-elle. La jeune femme, native de Séville, en Espagne, a obtenu son bac ES au lycée Jules Guesde, à Montpellier, avant de suivre une licence en sciences sociales à l’université Paul Valéry (Montpellier) et d’enchaîner avec un master en management de la transformation digitale au sein de l’IAE (Montpellier).
Aujourd’hui, iBorn est aidé par Les Premières Occitanie et Pépite LR, deux structures d’accompagnements pour de jeunes entrepreneurs. « Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on est seul. Dans ces deux structures, j’ai trouvé une équipe sur qui me reposer, souffle-t-elle. J’ai été lauréate du prix Pépite, qui m’a permis de bénéficier d’un accompagnement chez Les Premières. » Chaïmaa El Mokaddam estime que les femmes ont une place à prendre dans le domaine de la tech. « Je viens d’un quartier prioritaire, je suis une femme, et je m’épanouis pleinement dans ce milieu, en immense majorité masculin. Les femmes doivent prendre conscience qu’elles peuvent faire de tels métiers, il n’y a pas de raison ! », s’exclame-t-elle.
La HV Touch
Conseil RP
N’hésitez pas à rappeler aux médias les grandes échéances qui vont rythmer l’actualité prochaine. Par exemple, le Salon International de l’Agriculture (Paris) en février, ou le Mipim (Cannes, professionnels de l’immobilier) en mars. Les rédactions n’ont pas tout en tête, mais peuvent être tout à fait intéressées pour couvrir ces événements, qui permettent d’interviewer plein d’interlocuteurs en un seul lieu.
La phrase
« La gestion de Groupe Littoral (Sète – 34) est saine. Quand vous êtes parti de rien, vous êtes habitués à faire avec peu ! Tout ce que l’on gagne est réinvesti dans l’amélioration des outils et les acquisitions. »
Benjamin Dugrip, PDG de Groupe Littoral (palettes et caisses sur mesure), qui réalise un CA de 11 M€. Plus à lire en « Décodage ».
On s’en fout
En janvier, comme le veut la coutume, nous avons adressé une carte de vœux (digitale, on pense à la planète) à nos fidèles lecteurs. Et pour être honnête, on attend toujours les réponses (parfois croustillantes comme on aime) avec intérêt. Certaines nous ont bien fait marrer. Camille Trehin (pôle de compétitivité Derbi) salue l’illustration de Stomie Busy : « Un grand bravo pour l’illustration, elle est vraiment sympa ! ». Nathalie Lopez (Action PMI) trouve notre mail de vœux « trop mimi », et Jean-Paul Volle (Université Paul Valéry) « pense au plaisir que chacun d’entre [nous] doit éprouver en évitant les réunions de blabla et les engueulades de défoulement ». D’après Laurence Got Villier (TotalEnergies), « tout le monde à la patate chez [nous] » (elle a raison), et Lionel Boutin (Afl consultants) nous décrit comme un « canal d’information majeur en Occitanie ». Arrêtez, on va rougir…
En attendant, embarquons pour 2025, et « gardons le cap », comme le suggère Philippe Malagola (Port de Sète).
Tribune partenaire
Nos copains ont des idées
Le recrutement : entre science et art, un équilibre à maîtriser

Dans un monde professionnel en constante mutation, le recrutement occupe une place stratégique au sein des entreprises. Recruter ne se limite pas à pourvoir un poste vacant : il s’agit de sélectionner les talents qui contribueront à la réussite et à l’évolution de l’organisation. Pourtant, le processus de recrutement oscille entre deux pôles : la rigueur scientifique et la finesse artistique. Cette dualité soulève une question cruciale : comment combiner ces deux approches pour garantir des embauches à la fois pertinentes et humaines ?
Le recrutement, un exercice hybride
D’un côté, le recrutement repose sur des outils scientifiques : tests psychométriques, algorithmes prédictifs, ou encore analyses de données. À ces méthodes, qui promettent une objectivité accrue et une réduction des biais humains, s’ajoutent désormais des outils telle que l’intelligence artificielle. Elles permettent de prédire les performances, de comparer les compétences et d’évaluer la compatibilité d’un candidat avec une culture d’entreprise.
D’un autre côté, le recrutement reste une affaire profondément humaine, où l’intuition joue un rôle central. Un CV parfait ou un excellent score à un test ne suffisent pas toujours à garantir l’adéquation d’un candidat. L’évaluation de la personnalité, des motivations et du potentiel repose encore sur une appréciation subjective, fruit d’une expérience et d’un savoir-faire propres au recruteur.
Cette tension entre l’objectivité des données et la subjectivité humaine peut, si elle n’est pas maîtrisée, créer des déséquilibres : trop d’automatisation peut déshumaniser le processus, tandis qu’une approche exclusivement intuitive risque de manquer de fiabilité.
Clés pour équilibrer science et art dans le recrutement
1 / Miser sur une méthodologie structurée
La rigueur scientifique doit être le socle du recrutement. Il s’agit de définir clairement les besoins du poste, d’élaborer des critères objectifs et de standardiser certaines étapes, comme les entretiens structurés. Ces méthodes permettent d’assurer une cohérence dans l’évaluation des candidats tout en limitant les biais inconscients.
2 / Adopter une approche personnalisée
Si la science structure le processus, l’art doit enrichir l’expérience. Chaque candidat est unique : les recruteurs doivent personnaliser leurs interactions, poser des questions adaptées et prêter attention aux signaux non verbaux. Cette dimension humaine renforce la confiance et favorise une évaluation plus nuancée.
3 / Combiner données et intuition
Les outils d’aide à la décision, comme les tests de personnalité ou les algorithmes de sélection, doivent être considérés comme des compléments à l’expertise humaine, et non comme des substituts. Les recruteurs doivent apprendre à interpréter les données avec recul, tout en laissant une place à leur jugement.
4 / Former les recruteurs à l’équilibre
Pour tirer le meilleur des deux approches, les recruteurs doivent développer des compétences pluridimensionnelles : une maîtrise des outils technologiques, une capacité d’analyse critique et un savoir-faire relationnel. Les formations en sciences sociales, en psychologie ou en gestion des biais cognitifs sont particulièrement utiles.
5 / Privilégier une approche collaborative
Le recrutement ne doit pas être l’affaire d’une seule personne. Associer plusieurs parties prenantes (managers, équipes RH, collaborateurs potentiels) permet de croiser les regards et de mieux équilibrer science et intuition.
6 / Humaniser l’automatisation
Les outils technologiques, s’ils sont indispensables, doivent être conçus pour servir et non remplacer l’interaction humaine. Par exemple, l’automatisation des premières étapes du recrutement (tri des CV, tests en ligne) peut libérer du temps pour des échanges plus approfondis avec les candidats retenus.
Recommandations pour un recrutement performant
Évaluer sur le long terme : Un recrutement réussi ne se mesure pas seulement à l’embauche, mais aussi à l’intégration et à la satisfaction à long terme des nouveaux collaborateurs.
En conclusion, le recrutement, bien qu’hybride, n’est pas un compromis. Il est la combinaison des forces complémentaires de la science et de l’art. En structurant les processus grâce aux outils scientifiques tout en préservant l’intuition et la dimension humaine, les recruteurs peuvent relever les défis du marché du travail moderne. Savoir recruter n’est pas seulement remplir un poste : c’est un acte stratégique et créatif qui contribue à écrire l’avenir d’une organisation.
> Florian Mantione Institut organise sa cérémonie de vœux, le 30 janvier au FDI Stadium (avenue du Val de Montferrand, Montpellier), à partir de 19h. Inscription obligatoire : https://www.linkedin.com/events/7267927941966135297
Florian Mantione Institut revient pour une nouvelle tribune partenaire la semaine du 10 février.
Vous souhaitez également faire paraître une tribune dans Les Indiscrétions ? Contactez-nous à hvialatte@gmail.com et amelie@agencehv.com.
Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
Crédit Agricole Patrimoine va construire un parc d’activités à Nîmes

C’est, à l’heure du Zan (zéro artificialisation nette), un bon cas d’école de réinvestissement urbain d’une ancienne friche tertiaire, adaptée aux besoins du territoire, sur 2,2 hectares, à l’ouest de Nîmes. Dans le secteur du Marché Gare, en pleine transformation, Crédit Agricole Patrimoine, foncière du Crédit Agricole du Languedoc, va investir environ 24 M€ dans la construction du parc d’activités économiques Mas de Cheylon. « L’objectif est de développer sur ce terrain 16.000 m2 de plancher, décomposés de la façon suivante : 10.000 m2 de locaux d’activité, avec bureaux en mezzanine, répartis sur 28 lots et destinés aux artisans ; Un bâtiment tertiaire de 3.500 m2 ; Enfin, 2.500 m2 de commerces, en rez-de-chaussée », détaille auprès des Echos et des Indiscrétions Christophe Pouzol, directeur du développement de l’immobilier du Crédit Agricole du Languedoc.
BDO niveau Argent. Le parc visera le label Bâtiments Durables Occitanie niveau Argent. Il sera réalisé par le promoteur et contractant général Cirrus-Pégase (Grabels, 34), via un contrat de promotion immobilière.
Pourquoi porter le choix sur cet opérateur, dirigé par le discret Pascal Brunel ? « Ils ont un côté novateur, avec les bureaux en mezzanine, appréciés des artisans et permettant une optimisation du foncier. Ce constructeur sait adapter ses projets. Sur ce dossier nîmois, nous échangeons depuis deux ans. Enfin, ils affichent une solide expérience, avec 300.000 m2 de bureaux et d’activités livrés en 25 ans », confie Christophe Pouzol. L’architecte de l’opération est l’agence Rubio Charbonnier Associés (Montpellier). Le chantier doit démarrer fin 2025 pour une livraison fin 2027.
Plus à lire dans Les Echos, à croquer en cliquant ici.
Cité Créative : 93 futurs logements conçus de manière participative
Portés par deux acteurs de l’immobilier, Cogim Art promoteur (dirigeant : Tristan Séchaud) et le Groupe Giboire (dirigeants : François Giboire et Olivier Biancarelli), les lots 6Hb et 6Fa de la Cité Créative, comprendront 93 logements (lit-on le 14 janvier dans un communiqué), conçus avec la participation de leurs futurs habitants.
Grâce à la plateforme Welcooom, développée par LesCityZens (président : Yoan Deffontaine), les personnes intéressées peuvent répondre à une enquête de programmation et manifester un intérêt d’achat pour un logement, jusqu’en février.
« Welcooom est une solution adaptée à la promotion immobilière pour comprendre avec précision les attentes réelles des ménages concernant leur futur logement », analyse Tristan Séchaud, président de Cogim.
« L’intérêt est aussi de pouvoir agir avant le dépôt du permis de construire, à un moment où le projet est en cours de définition. Welcooom permet d’identifier les usages souhaités par les futurs habitants pour les parties communes, notamment la pièce partagée, un roof top et un jardin partagé », complète Philippe Bource, directeur territorial du Groupe Giboire.
Deux types de logements sont proposés dans chacun des deux projets : des logements en bail réel solidaire (30 %) en partenariat avec l’Organisme Foncier Solidaire de Montpellier, au prix moyen de 3.200 €/m2 et des logements classiques (70 %), au prix moyen de 5.200 €/m2.
> Sur le même thème : « Pourquoi le breton Giboire s’implante à Montpellier », Les Indiscrétions, juillet 2023, à croquer en cliquant ici
J’en apprends plus ici
43 logements font partie du lot Giboire (6Fa) dessinés par l’Atelier d’Architecture Faustine Chaignaud (34). La surface de plancher s’étend sur 3.000 m2. Les 50 logements du lot Cogim (6Hb) sont conçus par l’architecte Imagine Architecte (34) avec une surface de plancher de 3.600 m2. Ils seront situés à côté de la Halle Tropisme et de la future ligne 5 du tramway. Commercialisation prévue mi-2025, livraison des logements prévue pour le deuxième trimestre 2027. Plus d’information à venir lors d’une réunion d’information prévue le 23 janvier à 18h à la Halle Tropisme. Inscription en cliquant ici.
Le Grand Narbonne investit 2,4 M€ pour une nouvelle régie des eaux

À Coursan (11), le Grand Narbonne, maître d’ouvrage, investit 2,4 M€ pour fournir de nouveaux locaux à la régie des eaux, et pour réhabiliter le centre technique de Coursan, lit-on dans un communiqué de presse du 15 janvier. Cabinet d’architecte : Tognella Architectes 2AI. L’État participe, via une dotation de soutien à l’investissement local (Dsil) à hauteur de 67.428 €. La future régie des eaux s’installera au niveau de l’ancien hangar de Mamor, une friche industrielle de 2.452 m2 au cœur de la Zac de Coursan. Le site devrait accueillir, à terme, douze bureaux, un espace dédié à l’accueil public, deux salles de réunion et un atelier pour les véhicules de service. En pourtour, la régie sera dotée d’un parking de 30 places, avec 4 bornes de recharge électrique. Livraison de cette première tranche de travaux pour septembre.
Ensuite, le centre technique sera réhabilité à partir d’octobre, jusqu’en mars 2026 : un nouveau réfectoire, création de 39 places de parking et la partie atelier réorganisée. Plusieurs entreprises participent au chantier : SAS Peyre Philippe Construction, SET Société Étanchéité Technique, SAS Courcières, DPH 34, Menuiserie Laclau, Groupement Sanchez et fils / Antunes, SAS AGTherm Méditerranée, SARL Roques Électrique.
Castelnau-le-Lez (34) : 139 logements livrés en 2026 avec le programme Intens’ité

La première pierre du programme Intens’ité est posée le 17 janvier dans la Zac Eurêka à Castelnau-le-Lez (34), annoncent les maîtres d’ouvrages Redman, Vinci Immobilier et Arcade-VYV Promotion dans un communiqué (lire ici). Réalisé en deux phases sur une surface totale de 14.600 m², ce projet mixte comprend 139 logements (41 logements sociaux, 61 dédiés aux jeunes actifs, 24 familiaux et 12 en bail réel solidaire), un parking public de 59 places, 1.700 m² de commerces et 5.300 m² de bureaux. Un espace vert de 2 000 m² a été pensé pour favoriser la biodiversité. L’architecture a été confiée à ChartierDalix Architecture, en collaboration avec Maxime Rouaud Architecte et Archigroup. Livraison prévue en 2026. Les bâtiments viseront les labels BBCA (Bâtiment Bas Carbone) et E+C- (Énergie positive, réduction carbone) grâce à l’utilisation de matériaux écoresponsables et de solutions de réemploi.
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Au marché
Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.
APPELS D’OFFRES
Occitanie
La Région Occitanie lance un avis pour la fourniture, maintenance et exploitation de matériels audiovisuels.
Aménagement 🏗️
Occitanie Est
La Ville de Rivesaltes lance un avis pour la concession d'aménagement du lotissement communal sur le lieu-dit "Plein Soleil".
Occitanie Ouest
La communauté de communes du Frontonnais lance un avis pour l'extension de la zone d'activité de la Dourdenne sur la commune de Fronton.
BTP 👷♀
Occitanie Est
La communauté d'agglomération Béziers Méditerranée lance un avis pour la conception et réalisation de travaux de performance énergétique et exploitation des installations de génie climatique du centre aquatique Alfred Nakache à Sauvian.
Le conseil départemental des Pyrénées-Orientales lance un avis pour accord-cadre de maîtrise d'œuvre pour des travaux d'entretien et de réparation sur les monuments historiques.
Les services techniques du Centre Hospitalier de Carcassonne lancent un avis pour les missions de maîtrise d'œuvre sur des opérations de faible impact (sans permis de construire).
Occitanie Ouest
La Ville de Tournefeuille lance un avis pour la rénovation de la toiture de la crèche Île aux Bambins.
Le Sdis 30 lance un avis pour la mission de contrôle technique pour des opérations de travaux neufs, maintenance et diagnostics du patrimoine immobilier.
La Ville de Tournefeuille lance un avis pour les travaux d'atténuation d'îlots de chaleur des Groupes Scolaires « Georges Lapierre » et « Moulin à Vent ».
La commune de Villate lance un avis pour la construction d'un complexe sportif et culturel.
Communication 📣
Occitanie Ouest
L'Université de Toulouse lance un avis pour les prestations d'impression, de création graphique, de fourniture d'objets promotionnels, de fabrication de supports et de vidéos de communication pour l'Université Toulouse-III Paul Sabatier.
Eau / Assainissement 💧
Occitanie Est
Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour la conduite, maintenance, et exploitation du traitement d'eau des bassins du parc Gérard Bruyère.
Occitanie Ouest
La Ville de Bagnères-de-Bigorre lance un avis pour la mission de maîtrise d'œuvre pour la réhabilitation des réseaux d'assainissement.
Immobilier 🏟️
Occitanie Est
Territoire 34 lance un avis pour la sélection d'un projet pour la réhabilitation de l'ilot Renard à Lunel (34) sous la forme d'un contrat de promotion immobilière.
Territoire 34 lance un avis pour la sélection d'un projet pour la réhabilitation de l'ancienne Pharmacie à Lunel (34) sous la forme d'un contrat de promotion immobilière.
Le GHT Cévennes-Gard-Camargue lance un avis pour la construction d'un ensemble de bâtiments hospitaliers sur le centre hospitalier de Pont-Saint-Esprit.
Logement 🏡
Occitanie Est
L'Agence départementale de l'habitat et du logement du Gard lance un avis pour la mission de suivi animation du dispositif "Habiter Mieux" de lutte contre la précarité énergétique et pour l'adaptation des logements dans le Gard.
Mobilités 🚲
Occitanie Est
La communauté de communes Lodévois et Larzac lance un avis pour l'étude diagnostic, esquisse et APS pour la création du pôle d'échange multimodal de Lodève.
Services 📋
Occitanie Est
La mairie de Palavas-les-Flots lance un avis pour les prestations de surveillance et de sécurité de bâtiments et évènements publics.
Occitanie Ouest
L'Urssaf Midi-Pyrénées lance un avis pour la fourniture et livraison de petits matériels et consommables informatiques.
Urbanisme 🏙️️
Occitanie Ouest
La commune de Castelsarrasin lance un avis pour la requalification de la Halle Occitane.
ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ
La SPL Le Grau du Roi Développement attribue le marché de fourniture, transport, livraison et installation de mobil-homes et terrasses pour le Camping de l'Espiguette à BIO HABITAT, RESIDENCES TRIGANO et SAS LOUISIANE. Valeur totale du marché : 1 084 037 euros.
La mairie de Béziers attribue le marché de réaménagement des voiries du pôle d'échange multimodal de la gare de Béziers à TRAVAUX PUBLICS SICILIA MANUEL, CITELUM FRANCE, SOLS MEDITERRANEE, BRAULT TRAVAUX PUBLICS et ID VERDE. Valeur totale du marché : 2 820 260,5 euros.
La Régie des Eaux de Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché de maintenance et suivi du SIRH de la Régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole et mise en œuvre de nouvelles fonctionnalités à Concept ERP. Valeur totale du marché : 800 000 euros.
La communauté de communes du Grand Pic-Saint-Loup attribue le marché de travaux des voiries d'intérêts communautaires et des ZAE à Colas France. Valeur maximale du marché : 230 000 euros.
Tisséo Ingénierie attribue le marché d'AMO pour la conception et réalisation du P+R de La Vache et MOE pour ses systèmes de courants faibles à WSP France. Valeur totale du marché : 488 437 euros.
Le Département de l'Aude attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour la mutualisation de l'antenne départementale de Narbonne, de la MDS de Narbonne-Ouest et de la MDS de Narbonne-Littoral à TOGNELLA ARCHITECTES. Valeur totale du marché : 500 000 euros.
La communauté d'agglomération Hérault Méditerranée attribue le marché d'accord-cadre pour les travaux de réhabilitation de bâtiments à Jm Demolition Et Desamiantage, Groupement Barthes (mandataire) Cats (cotraitant), Sarl Aga Travaux Publics Et Batiments. Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 4 025 000 euros.
Plus de marchés ici
L'Université de Montpellier attribue le marché de mission de maîtrise d'œuvre pour l'opération de mise en conformité des installations électriques du Bâtiment 24 du Campus du Triolet à SARL BET GRENET. Valeur totale du marché : 190 850 euros.
Tisséo Ingénierie attribue le marché de travaux des équipements tunnel entre le puits Colomiers Gare et le puits Laporte (inclus) sur la ligne C du métro de Toulouse secteur Nord-Ouest à SNC INEO MIDI PYRENEES LANGUEDOC ROUSSILLON. Valeur totale du marché : 2 780 040 euros.
Alès Agglomération attribue le marché d'acquisition de matériel pour la déchèterie à plat de Saint-Hilaire-de-Brethmas à SAS G. GILLARD. Valeur totale du marché : 352 394,02 euros.
Grand Auch Coeur de Gascogne attribue le marché d'élaboration du plan local d'urbanisme intercommunal à GPT CITADIA CONSEIL/CGCB Associés. Valeur totale du marché : 324 485 euros.
Le CHU de Montpellier attribue le marché d'accord-cadre portant sur les études de programmation et assistance technique à maîtrise d'ouvrage pour le groupement hospitalier de Territoire Est Hérault Sud Aveyron à Société A2MO Mandataire du groupement : A2MO/ TSA/ ATMOsphères/ INGEBAT/ OMNIA Ingénierie/ CVS. Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 3 000 000 euros.
L’agenda
Les cérémonies de vœux, haut lieu de réseautage, reviennent. Parce que vous le valez bien, Les Indiscrétions vous ont concocté un agenda des cérémonies en Occitanie.
Mardi 21 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Medef Hérault Montpellier, 12h15, site MedForet à Gignac.
- CMA 30 en partenariat avec Alès Agglomération, 19h, Pôle mécanique Alès Cévennes (Saint-Martin-de-Valgalgues).
Mercredi 22 janvier
- Ville de L'Union, 18h30, Grande Halle.
Jeudi 23 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Le Tribe (Carcassonne).
- Université de Montpellier Paul-Valéry, 11h30, hall du bâtiment Atrium.
- FFB Gard, 18h, dans les locaux de la FFB (162 allée Graham Bell, Parc Georges Besse, Nîmes).
- Communauté de communes du Pays d'Uzès, 18h30, à L'Ombrière (Pays d'Uzès).
- Agglomération du Pays de l'Or, 18h30, domaine Gradilis à Mudaison.
- Pulse Béziers Méditerranée, 19h, Bureaux&Co (Béziers).
Vendredi 24 janvier
- CPME Hérault, 12h-14h, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Tribunal de commerce de Nîmes, 16h.
- Conseil de prud'hommes de Montpellier, 16h, Cité Méditerranée de Montpellier.
- CMA Hérault, 18h, salle Bernard Stalter de la CMA Hérault (154 rue Bernard Giraudeau, Montpellier). Inscription ici.
- Université de Nîmes, 18h, auditorium du site Vauban.
- Ville de Toulouse, 18h30, Maison Toulouse Services Nord (Quartier Nord).
Vous souhaitez faire paraitre votre cérémonie de vœux dans l'agenda des Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et à hvialatte@gmail.com en indiquant : la date, l'heure et le lieu précis.
Plus de cérémonies ici
Lundi 27 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 12h, CCI Lozère (Mende).
- CCI Hérault, 18h30, Corum de Montpellier.
- Ville de Toulouse, 18h30, Musée des Abattoirs (Quartier Centre).
Mardi 28 janvier
- CCI Hérault, 18h30, parc expo de Béziers.
Mercredi 29 janvier :
- CCI Gard, 18h, salle de concert Paloma à Nîmes.
- Ville de Toulouse, 18h30, salle de spectacle La Cabane, les Halles de la Cartoucherie (Quartier Ouest).
Jeudi 30 janvier :
- Sète Agglopôle Méditerranée, 18h30, abbaye de Valmagne.
- Communauté de communes de Petite Camargue, 18h30, au restaurant « Le Cartel » à Vauvert (Zac Côté soleil).
- Florian Mantione Institut, 19h, FDI Stadium (MHB, Montpellier).
- Chambre des notaires de l'Hérault, 19h, Maison du Notariat à Montpellier. Inscription ici.
Vendredi 31 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 11h30, Domaine de Bayssan (Béziers).
- Ville de Toulouse, 18h30, Couvent des Jacobins (Quartier Centre).
- Medef Hérault Béziers, 12h, Brasserie chez Raoul (Béziers)
Vos événements en Occitanie.
Jeudi 23 janvier :
« Atelier : hébergeurs touristiques, soyez à la pointe avec l'IA de Booking.com », organisé par la CCI Aude dans la salle Purple Campus Carcassonne (705 avenue Georges Guille, Carcassonne). Plus d'infos à venir ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Foix de 9h à 11h.
Webinaire d’information sur les financements en cascade du projet européen CESAM, organisé par Ad'Occ de 11h à 12h. Infos et inscription ici.
Lundi 27 janvier :
« Atelier Sobriété hydrique, traitement des eaux usées, réutilisation : quelles aides pour les entreprises ? », organisé par la CCI Aveyron dans ses locaux. Plus d'infos à venir ici.
Mardi 28 janvier :
Portrait économique du territoire de Nîmes Métropole, organisé par l'agglomération de Nîmes Métropole à l'hôtel communautaire. Plus d'infos et inscription ici.
« Le Tour de France de l'IA », organisé par le Medef France et les Medef territoriaux, fait étape à Montpellier à 11h (Montpellier Inov Campus, amphithéâtre Le Hub). Plus d'infos et inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Les seniors, une ressource pour votre entreprise » organisé par Ad'Occ à l'espace Capdeville (Montpellier) de 9h à 11h30. Inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Nîmes de 9h à 11h.
Plus d'événements ici
Mardi 4 février :
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Rodez de 9h à 11h.
Jeudi 6 février :
« Futur du travail en Occitanie : osons l'expérimentation », organisé à la Cité de l'Économie et des Métiers de Demain à 17h45. Inscription ici.
« L’économie circulaire, un levier au service de la stratégie de votre entreprise ! », organisé par Nîmes Métropole à l'hémicycle de l'hôtel communautaire, à 17h30. Plus d'infos ici, et inscription là.
Vendredi 7 février :
14e colloque de la Chaire Unesco Alimentations du monde sur le thème « Les alimentations africaines », organisé à l'Institut Agro Montpellier (2 place Pierre Viala). Inscription ici.
Jeudi 13 février :
Forum de l'Observatoire toulousain de l'immobilier d'entreprise « Comprendre et faire face à la révolution du marché », organisé à 18h au Hall M de la Gare Matabiau. Inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Albi de 9h à 11h.
Vendredi 14 février :
Rentrée économique 2025 organisée par JCG Factory au Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34).
Mercredi 5 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Albi (Tarn). Plus d'infos ici.
Jeudi 6 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Cahors (Lot). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Alès (Gard). Plus d'infos ici.
Jeudi 13 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Nîmes (Gard). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 et jeudi 20 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Toulouse (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Jeudi 20 mars :
20ᵉ édition d'Occitanie Invest à La Cité (Toulouse) organisée par Ad'Occ. Inscription ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Mende (Lozère). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Millau (Aveyron). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 et jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montpellier (Hérault). Plus d'infos ici.
Jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saverdun (Ariège). Plus d'infos ici.
Vendredi 28 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Plus d'infos ici.
Mardi 1er avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Narbonne (Aude). Plus d'infos ici.
Mercredi 2 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Rodez (Aveyron). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.
Mercredi 9 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Auch (Gers). Plus d'infos ici.
Jeudi 10 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Béziers (Hérault). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Figeac (Lot). Plus d'infos ici.
Mardi 20 mai :
19ᵉ Assises Nationales du Centre-Ville à l'Université de Médecine de Montpellier à 18h30. L'événement s'étendra jusqu'au jeudi 22 mai. Informations ici et inscription là.
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Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
- Innovation : nouveau programme du CSUM (Centre spatial de l’Université de Montpellier) pour le développement d’une plateforme satellite en vue de la télédétection de déchets plastiques en zones côtières méditerranéennes
- Groupe Littoral multiplie les acquisitions dans les palettes bois et les caisses sur mesure
- Enquête : l’impact des restrictions budgétaires des collectivités sur les entreprises
- Global POS amorce le paiement en crypto-monnaies dans les magasins
- Comment le secteur du bâtiment traverse la tempête
Contribution au magazine de ToulÉco :
- Sagas familiales : les famille Portales (entreprise Hectare, urbanisme) et Le Breton (viticulture)
BoisMAG :
- Enquête nationale sur le bardage. Parution en février.
RÉDACTIONS
Occitanie News (Région Occitanie) : pour janvier 2025 , enquête sur la filière bâtiment en Occitanie et brève sur l'entreprise Kawantech (boitiers d'éclairage multifonctions, 31). La newsletter Occitanie News de décembre est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.
Pour la Métropole de Montpellier : réécriture / écriture de 300 pages du nouveau site web mutualisé de la Ville et de la Métropole.
Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.
Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massanne (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).
Ville de Montpellier : 33 reportages dans les écoles de la Ville de Montpellier
ANIMATIONS
13 février : animation Lab Immo (Midi Libre) à Montpellier.
13 mars : animation Lab Immo (Midi Libre) dans le Gard.
10 avril : animation d'un événement organisé par Cible Web à Toulouse.