Les indiscrétions
Les territoires sortent les griffes
Semaine du 12 novembre 2024
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien
Laurent Blondiau, nouveau cap pro
À 57 ans, l’ex-directeur de cabinet de Carole Delga (2016-2021), présidente PS de la Région Occitanie et de Régions de France, puis directeur général délégué en charge de l’attractivité et des marques régionales, quittera la collectivité en décembre. Il réfléchit à une nouvelle aventure professionnelle. « Je vais continuer à être utile au territoire, à partir de toutes mes expériences », indique aux Indiscrétions l’intéressé. L’un de ses atouts différenciants : son carnet d’adresses, et sa capacité à travailler en bonne intelligence avec les élus, le secteur privé et associatif, et les médias. Laurent Blondiau a joué un rôle-clé dans les campagnes victorieuses de Carole Delga en 2015 et 2021 face au FN (puis Rassemblement national). « J’ai tissé avec Carole Delga une solide relation de confiance et de travail, c’est pourquoi je continuerai à l’accompagner dans ses projets. Cette région, et au-delà le pays, a besoin de gens comme elle », précise d’ailleurs celui qui fut également directeur de la communication de Georges Frêche à l’Agglomération de Montpellier puis au sein de l’ancienne région Languedoc-Roussillon, après avoir été journaliste professionnel à ses débuts (L’Humanité).
Cyril Brun, Karine Puget, Banque Populaire du Sud
Le 5 novembre, inauguration des nouveaux locaux de la Banque Populaire du Sud, dans le quartier Cambacérès à Montpellier (Les Indiscrétions du 4 novembre, relire là). « La Banque Populaire du Sud, c’est plus d’un milliard d’euros de crédits aux entreprises en 2024, et un prêt accordé toutes les trois minutes, lance Cyril Brun, DG. Ici, 300 postes de travail sont aménagés. Des services jusque-là disséminés à Saint-Jean-de-Védas, Saint-Aunès et au centre-ville de Montpellier y sont regroupés. » Avant d’ajouter, taquin : « Vivement que le tramway (prolongement de la ligne 1, note) arrive jusqu’ici. En étant pionniers sur Cambacérès, nous sommes aussi un peu embêtés ! » Le site se veut « élégant sans être ostentatoire », avec une partie RSE : panneaux acoustiques biosourcés en lins, isolation dite « bleue » (à base de jeans recyclés), mobiliers récupérés à 80 %, traitement des eaux grises (avec le système néerlandais Hydraloop, ce qui fait un peu râler les entreprises locales)… Le bâtiment (promoteur : Tissot) « ne se limite pas à des plateaux de bureaux. Nous avons recueilli 56 idées, auprès de 14 collaborateurs, et les avons mises en œuvre : salle de sport sans machine, dédiée aux étirements, à la boxe ou au yoga, espace de détente avec des livres à disposition, œuvre d’artistes sétois installée au rez-de-chaussée, etc. », détaille Josefa Espinet-Carrera, directrice Moyens généraux, Immobilier et Fiduciaire à la BPS. « Le modèle coopératif me permet d’être à la fois présidente du conseil d’administration, et entrepreneuse (Genepep), lance Karine Puget. Ce modèle, c’est le financement de l’économie locale, avec des circuits de décision courts. »
Sylvain Beata, Gensun
Il est le nouveau directeur général adjoint de Gensun (construction et maintenance de centrales photovoltaïques, Montpellier). Il s’agit d’une création de poste, « dans un contexte de croissance. Gensun réalise 34 M€ de CA à ce jour et vise entre 50 et 60 M€ en 2030 », indique Sylvain Beata aux Indiscrétions. La PME emploie 80 salariés et devrait doubler ses effectifs d’ici à 2027. Parmi les ambitions : « Le développement des toitures solaires et des ombrières, des fermes au sol au Portugal, et aussi la partie éolienne avec GenWind ». DG de Gensun : Stéphane Dorvaux.
Steeve Calligaro, UPE 30
Il est élu président de l’UPE 30 (Medef), dévoile-t-il sur son LinkedIn (à croquer ici). Le président du Rugby Club Nîmois, également entrepreneur (AdProduction et Milee), était pressenti pour succéder à David Melenchon, révélaient Les Indiscrétions le 16 septembre (lire ici). Gilles Laumesfelt (Acci Plus Patrimoine), vice-président de l’UPE 30, a assuré la fonction de président par intérim.
Thomas Tranier, Custocy
Il est nommé directeur de la stratégie de Custocy (Labège, 31), startup spécialisée en cybersécurité du groupe tarnais IMS Networks (président : Thierry Bardy, 120 salariés), lit-on le 6 novembre (ici). Lauréate du concours i-Nov de Bpifrance, Custocy mène un projet de 2,2 M€ pour développer un laboratoire destiné à l’entrainement de ses IA de détection des cyberattaques. Le groupe quant à lui, annonce en février vouloir lever plus de 10 M€ pour Custocy.
Jalil Benabdillah, Hiroshi Kitagawa, Quinzaine du Japon
À l’occasion de la Quinzaine du Japon qui se déroule en Occitanie du 8 au 22 novembre, Jalil Benabdillah (à gauche sur la photo), vice-président de la Région Occitanie délégué à l’économie, l’emploi, l’innovation et la réindustrialisation, et Hiroshi Kitagawa, consul général du Japon à Marseille, seront dans le Gard, ce vendredi 15 novembre. Ils se rendront dans les locaux d’Asics (vêtements et chaussures de sport) à Garons, avant d’aller à Sakata (semences potagères et florales) à Uchaud.
Dans l’après-midi, ils ont rendez-vous avec l’association « Cévennes en Soie » (président : Michel Costa) à Bagard pour visiter l’entreprise Sericyne (production de soie). Les Indiscrétions parlaient de Sericyne en janvier 2024 (lire ici), ou à (re)lire dans Les Échos « Clara Hardy, entrepreneuse en soie » (août 2022). Clara Hardy, fondatrice et présidente de Sericyne, est par ailleurs intervenue lors de la 2ᵉ soirée réseau Agencehv, le 14 juin aux arènes de Lunel (34). Lire notre webzine ici.
Robin Alauze, Frédérique Doineau, communauté des entreprises à mission
Robin Alauze, fondateur-dirigeant de Lineup Ocean (aménagements durables du littoral – Montpellier), et Frédérique Doineau, dirigeante générale adjointe d’Eoden (transition énergétique, agroécologie, construction verte et hôtellerie éco-performante – Baillargues), participent à la soirée de la communauté des entreprises à mission d’Occitanie, organisée le 28 novembre à 18h30 à Cap Oméga (Montpellier). Thème : « Pourquoi et comment devenir Entreprise à mission ? » À leurs côtés interviendront Muriel Fournier (Espace Propreté) et Yannick Chaze (Sweep). Inscription à l’événement en cliquant ici.
Didier Farigoule, Fadilec
Du mouvement à la tête de Fadilec (automatismes industriels, 48 salariés, CA 2023 : 5 M€). Après 30 ans passés en tant que président du bureau d’études (Laudun-L’Ardoise, Gard), Didier Farigoule passe la main, annonce-t-il dans un post LinkedIn du 9 novembre. Au cours de ces 30 années, il a contribué à 1.500 projets, « pour 52 M€ de CA produit, avec 190 salariés depuis 1994 », écrit-il. Le 31 octobre, il a « signé un rapprochement avec le groupe Fauché (CA 2023 430 M€, note), une société française indépendante spécialisée dans l’électricité avec plus de 2.600 collaborateurs », ajoute-t-il. « Je reste le directeur des agences Fadilec, mais je n’en suis plus le président. C’est Christophe Guitton, également président de Fauché, qui occupe ce poste désormais », précise-t-il aux Indiscrétions. À (re)lire : « Fadilec met le cap sur le Moyen-Orient », Les Échos, 4 novembre, en cliquant là
Lars Wagner, Airbus
Actuellement à la tête de MTU Aero Engines à Munich, Lars Wargner devrait devenir début 2026 directeur de l’activité avions commerciaux d’Airbus (PDG : Guillaume Faury) à Toulouse, indique Aero Buzz (ici). Il succèdera à Christian Scherer (retraite). Airbus a assuré en octobre la livraison de 62 avions commerciaux, et 559 appareils depuis le début de l’année. L’activité est tirée par des avions civils (72 %), des activités défense et espace (17%) et des hélicoptères (ici).
Plus de À l’affiche
Christophe Carniel, Vogo
La sportech montpelliéraine Vogo est lauréate du prix de l’innovation et des solutions technologiques à l’occasion de la Global Spot Week 2024, le 6 novembre, apprend-on dans un post LinkedIn de l’entreprise. L’événement, organisé à la Maison de la Mutualité de Paris, récompense plusieurs innovations de Vogo (CA 2023 : 8,45 M€, PDG : Christophe Carniel). La société, qui propose des solutions vidéo de communication audio de haute qualité pour le marché des sports et de l’industrie, contribue à l’amélioration des performances des athlètes au sein du Creps ou de fédérations sportives, mais fait aussi partie d’un consortium européen pour la détection des commotions cérébrales. Vogo développe également un logiciel de comptage des nageurs pour optimiser la consommation d’eau de chlore en temps réel, et a proposé un simulateur VAR au Club France durant les Jeux Olympiques, pour permettre aux spectateurs de s’imprégner des enjeux de l’arbitrage vidéo. À (re)lire dans Les Échos : « Vogo, la sportech soutenue par les footballeurs Raphaël Varane et Aurélien Tchouaméni » (avril 2024)
Frédéric Carré, FFB Occitanie
« Décentralisation ou déconcentration, quelles solutions ? » C’est le thème de la 2ᵉ édition de l’événement « Occitanie terre de bâtisseurs », organisé par la Fédération française du bâtiment (FFB) Occitanie (président : Frédéric Carré) le 12 décembre au Mas Tolosa (Plaisance-du-Touch, 31), lit-on dans une invitation (ici). Parmi les questions débattues : Quel nouveau modèle (économique) du logement serait capable de répondre aux besoins qualitatifs et quantitatifs des territoires ? Quels seront les défis pour les élus, les acteurs économiques, les professionnels de la construction et les territoires ? Comment concilier une politique du logement juste et adaptée avec celle de l’aménagement du territoire ?
Max Roustan, Ville d’Alès
Le 22 février prochain seront célébrés les 30 ans de mandat de Max Roustan, maire LR d’Alès (30), informe Midi Libre. Maire de la commune gardoise depuis 1995, l’édile ne se représentera pas en 2026 et devrait céder sa place à Christophe Rivenq, son premier adjoint et président d’Alès Agglomération. Il fait partie des maires qui ont duré, comme en parlaient Les Indiscrétions du 26 août.
Jean-Marc Jancovici, The Shift Project
The Shift Project, think tank (laboratoire d’idées) de la transition carbone, organise les 7 et 8 juin prochains au Corum de Montpellier l’UniverShifté, rendez-vous annuel qui réunira quelque 2.000 personnes, découvre-t-on dans un communiqué (lire ici). Conférences, tables rondes, expositions, animations, ateliers… Cet événement vise à « accélérer la sensibilisation aux enjeux climatiques et de proposer des solutions de transition vers une société bas-carbone », explique The Shift Project (23.000 bénévoles), présidé par Jean-Marc Jancovici. Pour l’édition 2025, The Shift Project espère accueillir des publics éloignés des thématiques (jeunes, personnes issues des quartiers défavorisés…).
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La rédac’ se mouille
On aime
On aime… l’espoir né de l’installation de cette coiffeuse, en novembre 2023, à Baraigne, dans le Lauragais audois, conté par nos confrères de La Dépêche. Pour célébrer le premier anniversaire de son salon, elle a convié tout le village à la salle des fêtes pour un petit « Ap’Hair-o dinatoire »… Pascal Assemat, premier édile du village, s’est joint à la partie.
La commune de 168 âmes n’avait plus le moindre commerce depuis… 1939, et la fermeture de son dernier bar-tabac. Une éternité (85 ans). Lucie Dubly est titulaire de plusieurs diplômes, de la coiffure au stylisme. Son salon, au 7 rue de la fontaine, est baptisé Dream Coach Hair. Comme quoi, pas besoin de se trouver dans une grande ville pour se la jouer « british accent ». Outre la clientèle locale, elle reçoit aussi des clients de Toulouse ou Castelnaudary.
On n’aime pas
Les gens qui ne répondent pas. Aux invitations. Aux devis, alors qu’ils en ont demandé un avec insistance et dans une apparente panique. Aux questions. La stratégie du « ghosting » (fantomisation), qui consiste à mettre fin à une relation avec un interlocuteur en interrompant sans avertissement ni explication toute communication, bref, une belle stratégie à vomir, commence à se répandre. Comme une tumeur relationnelle et professionnelle. Nous entendons de plus en plus de récits de victimes autour de nous. Nous le vivons aussi, parfois. Encore assez peu, heureusement. Le journalisme est une forme d’immunité, peut-être. Surtout, l’écosystème que vous constituez est tout plein de gens formidables, qui ont été bien élevés et, à ce titre, répondent. Même le dimanche.
Décodage
On perce le coffre-fort
Vallée de l’Hérault, Béziers : les territoires sortent les griffes
La communauté de communes de la Vallée de l’Hérault (président : Jean-François Soto) et Béziers Méditerranée (pdt : Robert Ménard) affichent leurs ambitions économiques, ce 12 novembre. Les Indiscrétions ont sillonné l’Hérault. Le week-end de trois jours est déjà loin.
La communauté de communes de la Vallée de l’Hérault porte plusieurs projets d’extensions de ses zones d’activités économiques. Le PAE du Domaine des 3 Fontaines, au Pouget, doit s’étendre sur 7 ha (dont 4,5 ha cessibles), proposant entre 20 et 25 lots. Le début des travaux est prévu fin 2025. L’investissement s’élève à 4 M€.
L’écoparc de Saint-André-de-Sangonis doit aussi faire l’objet d’une vingtaine de lots supplémentaires, sur environ 6 ha, à l’horizon 2028. « Les acquisitions foncières commencent. Un périmètre de zone d’aménagement différé a été posé, et une étude de faisabilité et de programmation économique a été lancée », détaille Élodie Massol.
A Saint-André-de-Sangonis, l’Alternateur, hôtel d’entreprises du numérique, va s’étendre sur environ 500 m2 (100 m2 de bureaux et 400 m2 d’ateliers), dans un ancien bâtiment de Lidl.
À Montarnaud, l’extension de la zone d’activités actuelle est « plus lointaine, car soumise à des difficultés hydrauliques. Avec les services de l’État, nous allons droit au but. Il n’est plus question de rapport de force », confie, côté politique, Philippe Salasc, vice-président de l’EPCI, délégué au développement économique. Autre atout de la « méthode Soto » : une grande réactivité. « C’est un vrai atout, apprécié du monde économique. Et cela permet aux politiques de mieux tenir compte des attentes des acteurs privés », glisse-t-il.
La Vallée de l’Hérault reçoit « plus de 100 demandes d’implantations par an. Il y a quelques années, les entreprises du territoire cherchaient à se relocaliser. Depuis quelques années, nous avons de plus en plus d’entreprises exogènes (dont Biodol, société de biotechnologie où s’est déroulée à dessein la conférence de presse, note) ». Autre tendance forte : près de la moitié des actifs du territoire en sortent chaque jour pour aller travailler ailleurs, surtout vers la métropole de Montpellier. « Le but est de créer des emplois. C’est le premier critère que la communauté de communes étudie dans les dossiers. La Vallée de l’Hérault veut remettre en emploi les habitants d’ici. Le taux de chômage est encore élevé. Ce n’est pas facile à faire. Et il n’est pas non plus facile de mesurer l’impact des politiques publiques dans ce domaine. »
Les neuf parcs d’activités de la Vallée de l’Hérault, implantées sur 6 communes, accueillent 500 entreprises. Dans l’actualité : la tenue des Assises de la TPE du Pays Cœur d’Hérault, ce jeudi 14 novembre au Château de Malmont, sur le thème de l’économie circulaire locale (lire ici).
Les photos de l’événement éco à la Vallée de l’Hérault, et les aides dont a bénéficié Fabien Granier (Biodol Therapeutics) sont à croquer ici.
L’article des Indiscrétions sur Biodol, en mai dernier, à lire en cliquant ici.
À Béziers, Robert Ménard, président de Béziers Méditerranée et de l’agence d’attractivité Pulse, réserve plusieurs annonces sur des dossiers-clés, devant la presse réunie, à la mi-journée. Deux appels à projets vont être lancés pour sélectionner deux opérateurs privés spécialisés dans l’attractivité touristique. Le premier porte sur la mise en lumière de l’ancien bâtiment des Glacières, sur le port Notre-Dame, « à l’image de ce qui se fait aux Baux-de-Provence ». Autre annonce, pour le moins inattendue : le projet de construction, « sur 30 ans, de Béziers telle qu’elle était en l’an 30 après JC. Le projet devrait prendre place sur une quinzaine d’hectares, route de Lespignan. L’élu projette même « 250.000 visiteurs par an. Il sera possible de participer à la construction. L’idée est de proposer une construction mouvante, au fil des ans. Ce qui fera autant de raisons d’y revenir, pour les visiteurs ».
Côté viticulture, une expérimentation sur les cépages résistants sera menée « sur 30 ha, avec l’Inra ».
Sur le projet de gare TGV à Villeneuve-lès-Béziers, pas prévue sur la phase 1 du projet LNMP (livraison en 2034), Robert Ménard met la pression sur la Région Occitanie, chef de file du financement des collectivités via la société de projet : « S’il n’y a pas de gare nouvelle à Villeneuve-lès-Béziers lors de cette phase 1, Béziers Méditerranée retirera son engagement du protocole financier », signé en janvier 2022.
À plus court terme, et face aux difficultés de l’acte de bâtir, Ménard promet « un maintien des investissements en 2025. On va restreindre les frais de fonctionnement, et diminuer encore le nombre de fonctionnaires ».
D’après l’observatoire économique de Béziers Méditerranée (Le Cadran Attractivité / CCI Hérault), Béziers de place au 76e rang national des EPCI (sur 1.232) et au 61e rang sur la qualité de vie. L’agglomération de l’ouest Hérault entend miser sur les énergies renouvelables, avec la reconversion progressive du site de SLB et le projet Genvia (lire en « Zoom »). En chiffres, l’industrie à Béziers pèse 1.182 établissements (11 % des établissements du territoire). Entre 2019 et 2023, 1.563 d’entreprises ont été créées, et 1.120 ont été radiées, soit un solde positif de 443 entreprises. Le territoire, pauvre et au taux de chômage élevé, connaît néanmoins une forte poussée démographique, passant entre 2011 et 2021 de 115.000 à 130.000 habitants (+ de 1 % de croissance démographique annuelle, 7e EPCI de l’Occitanie). Lire l’étude en cliquant ici.
Hautes-Pyrénées : 71,8 M€ investis par les stations de ski du réseau N’PY
Les huit stations de ski du réseau N’PY (Nouvelles Pyrénées), société d’économie mixte basée à Lourdes (65), investissent 71,8 M€, découvre-t-on dans un dossier de presse relatif à la saison d’hiver 2024-2025 (lire là). Parmi eux : 20 M€ sont mobilisés à Gourette notamment pour la rénovation de deux télésièges ; 6,5 M€ à Grand Tourmalet comprenant pour le remplacement d’un télésiège et la rénovation du restaurant La Laquette ; 19 M€ à Piau avec notamment une résidence 4 étoiles d’une capacité de 302 lits répartis en 57 appartements du T1 au T5 ; 10,5 M€ par le Pic du Midi pour l’Hôtellerie des Laquets…. N’PY réalise 62,9 M€ de CA sur la saison 2023-2024, en hausse par rapport à la saison précédente (61,25 M€). Le réseau des stations de ski compte 626 employés, et les effectifs grimpent à 1.035 personnes durant les vacances scolaires. Le réseau totalise 266 pistes de ski et 103 remontées mécaniques.
Fraise : projet de lieu d’incubation pour les artistes à Montpellier
Un nouveau lieu « d’incubation et d’encouragement de projets professionnels », intitulé Fraise, doit voir le jour à Montpellier. La date n’est pas encore connue à ce jour. 1.200 m2 de studios images et sons, de résidences, d’ateliers seront dédiés à la culture, au développement économique et à l’action sociale, apprend-on ici. Fraise se dit être un lieu « d’encouragement de projets qui émanent d’auteurs, de cinéastes, de graphistes, d’écrivains, de plasticiens, de designers ». L’objectif : mettre en relation les créateurs/trices avec des conseillers, des spécialistes, des entités pédagogiques, tous les professionnels dont ces projets auront besoin pour grandir. Plus d’infos à venir dans Les Indiscrétions du 18 novembre.
La Grand’Combe (30) : un nouveau parc d’activités économiques sur un ancien site minier
Le nouveau parc d’activité régional Humphry Davy sera livré en avril prochain, aux portes d’Alès. Trois entreprises sont déjà positionnées pour s’y implanter. De lourds travaux de dépollutions sont en cours, sur cet ancien site minier.
Cela aura été compliqué, mais le projet devient enfin réalité. Le parc ‘Oze’ (Occitanie zones économiques) Humphry Davy, à la Grand’Combe, aux portes d’Alès, aboutit… 14 ans après le dossier de création de Zac. Trois entreprises vont s’y implanter, indiquent, dans un communiqué conjoint, la Région Occitanie, Alès Agglomération et la Ville de La Grand’Combe, le 7 novembre : Euralox, Jouvert TP et Dev’EnR. Euralox va bâtir une usine de recyclage d’alumine de 4.700 m2, sur un foncier d’1,5 ha. La production sera fléchée vers « des filières importantes en Occitanie : aéronautique, cosmétique, luxe », indique Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région Occitanie et président du syndicat mixte gérant l’Oze Humphry Davy. Une dizaine de créations d’emplois est annoncée. La livraison est espérée en 2026. De son côté, l’entreprise de BTP Jouvert TP va investir dans un bâtiment de transformation pour produire des gabions et bigbag. La PME souhaite créer un centre de formation. Enfin, Dev’EnR, producteur indépendant d’énergies renouvelables basé à Béziers, va tester dans le parc un projet de stockage d’énergie électrique intermittente via des accumulateurs lithium, venant en appoint au réseau national RTE. Entre 5 et 10 MW seront installés sur Humphry Davy. « Le développement du stockage électrique est encore naissant, mais la filière va se développer avec l’essor du photovoltaïque et de l’éolien en mer », ajoutent les collectivités.
La Région Occitanie a lourdement investi pour l’aménagement de la première phase. (8 hectares, dont 5,1 cessibles) : 7,5 M€ de travaux, 2,5 M€ pour la construction du pont Georges Frêche facilitant l’accessibilité de la zone, et 2,1 M€ pour la dépollution des sols, sur cet ancien site minier de Charbonnages de France. L’État, via le Fonds friche, et l’Ademe ont complété à hauteur d’1 M€. Plusieurs entreprises interviennent : bureau d’études EODD, spécialisé en transition écologique et en valorisation et stockage de déchets ; SARPI Remédiation France (Veolia) pour le traitement de la dépollution, en association avec Buesa. Les travaux sur les points de pollution concentrée sont finalisés. D’ici à février, se déroule un traitement par thermopile, criblage et remblaiement. Ce nouveau foncier d’activité, une denrée rare sur Alès Agglomération vu la demande et les contraintes du Zan, sera réceptionné « mi-avril 2025 au plus tard ». Les parcs Oze, en Occitanie, représentent 40 parcs d’activité, accueillant 1.350 entreprises et 23.000 emplois.
Le Mouvement Impact France liste 120 entreprises prometteuses, dont 5 en Occitanie
Mouvement Impact France, qui fédère et représente l’ensemble des entrepreneurs à impact social et écologique, identifie dans un rapport publié sur son site internet 120 entreprises prometteuses à suivre dans leur accélération pour potentiellement devenir des “licornes à impact”.
Parmi elles, 5 sont basées en Occitanie :
- ilek (fondateurs : Julien Chardon et Rémy Campanyo), qui fournit de l’énergie renouvelable et française, basé à Toulouse.
- Le Drive tout nu basé à Toulouse (co-fondé par Salomé et Pierre Geraud) qui propose un réseau de drives et de supermarchés répondant à trois critères : le zéro déchet, le local, et la qualité de produit.
- Artyzen* (fondateur : Pierre Minodier), basée à Clapiers (34) spécialisée dans le ménage écologique n’utilisant que des produits d’entretien naturels.
- Sweep (co-fondateurs : Rachel Delacour, Raphaël Güller, Yannick Chaze), startup montpelliéraine développant un logiciel qui aide les entreprises à mesurer leur impact sur l’environnement et à réduire leurs émissions de CO2.
- MagicPallet (fondateur : Pierre-Édouard Robert), solution dédiée à l’optimisation des retours palettes, grâce à une plateforme d’échanges entre professionnels, basée à Montpellier.
* Artyzen a été récompensée par la CPME 34 lors de la 4e édition des prix ERE, à (re)lire dans Les Indiscrétions du 15 juillet.
La ligne ferroviaire de l’Aubrac à nouveau ouverte
Après huit mois de travaux et un investissement à hauteur de 43 M€ (8,5 % de SNCF Réseau, 91,5 % de l’État) pour réhabiliter le tronçon entre Loubaresse (07) et Andelat (15), la ligne ferroviaire de l’Aubrac est à nouveau entièrement fonctionnelle, de Saint-Chély-d’Apcher (48) à Neussargues (15). Ce train rétablit un accès plus facile à la Lozère et au Cantal et circulera à nouveau sur le viaduc de Garabit, construit par Gustave Eiffel. Cette ligne est stratégique et essentielle à plusieurs niveaux : interrompue depuis plusieurs années dans sa partie nord, elle traverse l’Hérault, l’Aveyron, la Lozère et le Cantal. Un train circulera chaque jour dans les deux sens. À 9h33 au départ de Béziers, à 14h36 depuis Neussargues.
À cette occasion, l’association Les Amis du Viaduc de Garabit a organisé un trajet inaugural (220 passagers) sur la totalité de la ligne des Causses, au départ de Béziers ce 9 novembre, lit-on dans un communiqué de presse.
À Montpellier, le Marché d’intérêt national inaugure l’extension de son pôle transformation
Ouvert en 2017, le pôle de transformation du Marché d’intérêt national (MIN) de Montpellier voit sa surface doubler (de 2.000 à 4.000 m²), lit-on dans un dossier de presse de la Métropole de Montpellier du 5 novembre. Désormais, il accueillera une trentaine d’entreprises, réparties équitablement entre les espaces privatifs et les espaces partagés. Le MIN de Montpellier est le premier en France à se doter d’un pôle de transformation. La zone, financée par la Somimon à hauteur de 3,7 M€ (dont 23 % de l’État, et 80.000 € de la Région Occitanie), permet la création de 100 emplois directs.
Implanté sur 9 hectares, le MIN alimente en fruits, légumes, produits laitiers et carnés, fleurs et plantes, un bassin de consommation de plus d’un million d’habitants, sur quatre départements. Chaque année, le MIN voit défiler plus de 3.000 acheteurs auprès de 220 entreprises présentes sur site. Au total, il génère plus de 175 M€ de transactions par an.
Le MIN concentre 520 emplois directs. « Notre objectif pour 2026 : que 100 % des aliments servis dans les 87 cantines de la ville soient issus du bio et/ou du local », indique Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole.
Le Scot du Bassin de Thau bientôt transmis au préfet de l’Hérault
Le Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Bassin de Thau est arrêté lors du dernier Conseil syndical. La SMBT, qui porte le document, va maintenant le transmettre aux personnes publiques. « C’est uniquement à ce moment-là que seront connus les avis, dont celui de l’Etat (préfet de l’Hérault) », apprend-on de source proche. Il sera ensuite soumis à enquête publique avec ces avis.
Robert et Raymond à Béziers
Joli lapsus, ce 12 novembre, d’André Deljarry, président de la CCI Hérault, lors de la présentation du portrait de territoire de l’agglomération de Béziers Méditerranée : « Merci Raymond… euh, Robert Ménard ». Réaction de Robert Ménard, maire SE de Béziers et président de Béziers Méditerranée : « Tu serais donc un homme du passé… du passif, même ! » Raymond étant le prénom de l’ancien maire de Béziers, Raymond Couderc. Ce dernier avait lancé Élie Aboud pour lui succéder, sous l’étiquette UMP, en 2014. Robert Ménard, alors soutenu par le FN, avait remporté le scrutin.
Medef Béziers : réélu, Matthieu Ourliac place son mandat sous le signe de la souveraineté
Matthieu Ourliac est réélu pour trois ans à la présidence du Medef Béziers, ce 7 novembre lors de l’AG du syndicat professionnel. Après avoir porté le thème de la valeur travail lors de son premier mandat, le 2e mandat sera consacré à la souveraineté. « Il faut sortir de notre naïveté européenne. La géopolitique mondiale est tendue, avec des conséquences dans notre pays. Nous ne pouvons pas continuer à penser que le monde vivra en paix éternellement. » Le cofondateur, avec Romain Planès, du groupe Caminarem (RH, portage salarial, intérim), veut « tisser des liens avec l’Armée, qui est un marché pour les entreprises, et un interlocuteur indispensable lorsque les entreprises veulent exporter, pour faire respecter un juste libre-échange et la démocratie ». Autre thème cher à Matthieu Ourliac, la réouverture de mines. « Notre économie a besoin de matériaux rares pour la transition écologique. Ces matériaux sont extraits à l’étranger, dans des conditions souvent sujettes à caution. Il faut en exploiter ici. Je sais que le sujet est clivant. Mais les mines, ce n’est pas un roman de Zola, c’est de l’industrie 3.0 ! » Une journée thématique sera organisée à Bédarieux, un ancien bassin minier. La souveraineté consiste aussi « à rapprocher la finance des emplois. Il faut rendre la finance plus proche, plus humaine. Confier les entreprises à des fonds étrangers ne permet pas de monter en souveraineté, de garder nos emplois et nos richesses ».
« Le Medef Béziers est l’un de ceux, en France, qui a le plus fort taux de pénétration, avec 400 adhérents », relève Samuel Hervé, président du Medef Occitanie.
« 3 millions de micro-entrepreneurs, c’est trop ». Dans son discours, tenu devant environ 300 adhérents, Matthieu Ourliac a alerté sur une « situation économique inquiétante, avec 60.000 dépôts de bilan en 12 mois en France. On n’en parle pas assez dans les médias. Mais les plans sociaux arrivent, ainsi que les demandes d’étalement à l’Urssaf. Le gouvernement souhaite augmenter la fiscalité et les charges sociales. Nous y sommes opposés au Medef. Ce serait préjudiciable pour l’emploi, pour notre économie, et pour la redistribution de richesses, au final. Les entrepreneurs qui réussissent devraient être un modèle. Il faut défendre l’idée que la prise de risque, l’entrepreneuriat, doivent être récompensés. Même si je pense que la loi de finances 2025 sera finalement moins sévère, ces annonces sont dramatiques. Elles génèrent un gel des investissements et de la création d’emploi. »
Selon lui, le statut de micro-entreprise doit rester un tremplin vers l’entrepreneuriat. « Il y a 3 millions de micro-entrepreneurs. C’est beaucoup trop. Ce statut est désormais utilisé par les politiques pour affirmer que la France est une nation d’entrepreneurs, et faire baisser les chiffres du chômage. Mais la micro-entreprise génère une baisse de cotisations sociales. Alors que l’on demande aux entreprises d’augmenter les cotisations sur les bas salaires. Il y a une forme d’incohérence. »
Assouplir la Zan et la RE 2020. La crise du logement est selon lui « terrible. Je n’ai pas vu cela depuis 30 ans, en termes de destruction d’emplois et de marges. Les matériaux et les salaires augmentent, mais pas les prix. Il faut absolument assouplir des lois comme la Zan et la RE 2020 ».
Les tours de la Cité Matisse (Nîmes) démolies le 6 avril
La démolition des tours de la Cité Matisse, dans le quartier Pissevin, à Nîmes, est programmée au 6 avril prochain, informent la préfecture du Gard, l’Établissement public foncier d’Occitanie, la Ville de Nîmes, Nîmes Métropole et le dispositif Orcod-In (Opération de Requalification des Copropriétés Dégradées d’Intérêt National) Nîmes le 25 octobre. Les tours seront détruites par foudroyage, technique qui permet un effondrement contrôlé des tours sur elles-mêmes en quelques secondes. Contrairement aux méthodes traditionnelles de déconstruction, comme le grignotage et l’écrêtage, qui se déroulent sur plusieurs mois, « cette opération concentrera les travaux destructifs sur une seule journée. Cela réduira ainsi l’impact sonore, les poussières et les perturbations de circulation », indique la préfecture du Gard. L’entreprise mandatée pour les travaux de démolition est le Groupement 4D-DSD. « 2 tours en R+12 et disposant de 2 niveaux de sous-sol sont concernées par cette démolition. Le coût prévisionnel de ces démolitions est de 3 M€, entièrement pris en charge par l’EPF Occitanie », détaille la préfecture du Gard aux Indiscrétions. Plus à lire dans Les Échos.
Industries culturelles et créatives : de Vendargues à Terre de Camargue
Ce vendredi 15 novembre, pose de la première pierre des nouveaux studios de France Télévisions (extension), en présence de Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions, de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et de Michaël Delafosse, maire-président de 3M. Le 19 mai 2023, le projet de France.tv studio a été retenu dans le cadre de l’appel à projet France 2030 la Grande Fabrique de l’image. France.tv studio, filiale commerciale et de diversification de France Télévisions, développe un second studio de tournage « encore plus ambitieux sur son site historique de Vendargues (V Studios), qui permettra d’accueillir de nouvelles productions dès la fin 2025 », indique le groupe audiovisuel public aux Indiscrétions.
Les Indiscrétions révélaient, à la rentrée, le choix montpelliérain de M6 pour sa future série quotidienne (« Série télé : M6 choisit Montpellier au détriment de La Ciotat », le 9 septembre, en cliquant là).
Les ICC, c’est également, en Occitanie, Sète, Toulouse, et aussi un nouveau bureau d’accueil des tournages, depuis le début de l’année à Aigues-Mortes (30). « Face à l’augmentation constante des demandes d’autorisation de tournages sur l’espace public d’Aigues-Mortes, le bureau vise à promouvoir la commune en tant que lieu de choix pour les productions de films, documentaires, publicités, clips musicaux… », indique la Ville d’Aigues-Mortes (30) sur son site web.
Un industriel de l’aviation s’installe au Galaxia à Blagnac (31)
Un industriel de l’avionique et de l’électronique de défense s’installe au cœur de l’ensemble Galaxia, sur la zone aéroportuaire de Blagnac (31), lit-on dans un communiqué de presse ce 6 novembre, sans toutefois révéler le nom de l’entreprise. Déjà présente à Toulouse, l’entreprise occupe le bâtiment C Cassiopée en intégralité, soit une surface de 4.280 m². La transaction a été assurée par Tourny Meyer, acteur de l’immobilier d’entreprise, dans le cadre de son partenariat avec JLL, mandataire exclusif de l’industriel pour ses projets immobiliers.
Perpignan : Payote et LCS Groupe créent leurs centres de formation dédiés au textile
Pour faire face aux difficultés de recrutement notamment sur des métiers techniques tel que couturier, machiniste, etc., certaines entreprises du textile font le choix de former elles-mêmes leurs futurs salariés. C’est notamment le cas des entreprises perpignanaises Payote (fabrication d’espadrilles) et LCS Groupe (personnalisation textile) qui vont ouvrir leurs propres centres de formation afin de former des personnes selon leurs besoins. LCS Groupe (38 salariés, 3,1 M€ CA 2023) va ouvrir, en partenariat avec École Sud, un centre de formation en février 2025 avec une douzaine de places disponibles. Du côté de Payote, l’ouverture est prévue en septembre 2025. Plus à lire dans le numéro de novembre d’Occitanie News, newsletter mensuelle de la Région Occitanie, qu’Agencehv corédige avec Telmi Studio (Toulouse). Inscription ici.
Les Rencontres de l’immobilier reviennent au Polygone de Béziers le 7 décembre
Les prochaines Rencontres de l’Immobilier se tiendront au centre commercial Polygone de Béziers, le 7 décembre, apprend-on dans une invitation presse. Thème : Investir Béziers. Marin Laval, membre du bureau de l’association organisatrice, évoque plusieurs signaux positifs propices au retour de cet événement : « la baisse des taux d’intérêt, un ministère entièrement dédié à l’immobilier, et la bonne dynamique de l’agglomération Béziers Méditerranée ».
Alès : l’hypermarché Cora devient Carrefour
À compter de ce 14 novembre, le magasin Cora d’Alès devient Carrefour Alès (30), apprend-on dans un communiqué de presse du 12 novembre (à lire ici). L’hypermarché s’étend sur 10.000 m² et emploie 250 salariés. Il est dirigé par Philippe Jeannin. Le groupe Carrefour compte plus de 14.000 magasins à travers 40 pays et a réalisé un CA de 94,1 Md€ en 2023.
Rugby / ProD2 : l’AS Béziers Hérault repris par un consortium anglo-saxon, le Top 14 ciblé
À l’occasion d’une conférence de presse, le 7 novembre, dans une salle du stade Raoul-Barrière, Robert Ménard, maire (SE) de Béziers (34), annonce la cession de l’AS Béziers Hérault, club de rugby de la ville (voir la conférence de presse en ligne, ici). Pour un montant non divulgué, le fonds d’investissement Strangford Capital rachète 75 % des parts du club.
Ce consortium, fondé par Eddie Jordan, ancien patron de Formule 1, associé à d’autres investisseurs, porte un projet de reprise du club mené par deux légendes du rugby : Andrew Mehrtens (70 sélections avec la Nouvelle-Zélande et ancien coach de Béziers de 2011 à 2013), et Bobby Skinstad (42 sélections avec l’Afrique du Sud, champion du monde 2007). La Ville conserve 2 % du capital afin de conserver un droit de regard (trois places d’élus au sein du conseil de surveillance de la société anonyme sportive professionnelle). La municipalité subventionne le club à hauteur de 1,5 M€ chaque année, rappelle Robert Ménard.
Pour rappel, la Ville de Béziers était propriétaire du club depuis 4 ans, après le projet de reprise avorté porté par le regretté Christophe Dominici, ex-international français de rugby.
L’objectif du consortium est de faire accéder Béziers au Top 14 à l’horizon 2030, « grâce à leur connaissance solide du rugby, la crédibilité de leur offre et une volonté de miser sur la formation », indique Robert Ménard.
Augmentation du budget. Mais, pour y parvenir, « le budget annuel devra augmenter de 9 M€ aujourd’hui à environ 20 M€ à terme. C’est un minimum pour faire bonne figure dans l’élite », prévient l’élu.
La Ville avait repris le club, via une Scic (société coopérative d’intérêt collectif), en 2021. Un pari controversé et coûteux : près de 5 M€ de deniers publics ont ainsi été injectés pour assainir les finances du club. « Je l’admets, ce n’est pas la vocation d’une collectivité d’être propriétaire d’un club sportif professionnel. Le montage était ‘border line’ ». Montage d’ailleurs épinglé par un récent rapport de la chambre régionale des comptes d’Occitanie, qui estime que « la solution, présentée comme transitoire, n’est pas en accord avec les dispositions légales qui encadrent les participations des collectivités dans les sociétés commerciales ». Réponse de Robert Ménard aux Indiscrétions : « Le rugby, à Béziers, fait partie de l’histoire de la ville. Il joue sur le moral des habitants, ainsi qu’un rôle d’insertion dans les quartiers difficiles. Nous avons pris un risque et l’avons gagné. Faire de la politique, c’est aussi cela. Mon opposition municipale a critiqué mon choix, mais se pavane au stade les soirs de match. L’ASBH a apuré ses dettes, est performant sur le terrain et les nouveaux actionnaires connaissent le monde du sport. »
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Le club biterrois a remporté 11 titres de champion de France de 1961 à 1984, et n’a plus joué dans l’élite du rugby français depuis la saison 2004-2005.
La saison dernière, Béziers a frôlé la montée en Top 14, en perdant en demi-finale face à Vannes. « Bien que fervents supporters, nous espérions tous de ne surtout pas gagner, sourit Stéphane Bozzarelli, biterrois et président de Dev’EnR (énergies renouvelables), PME partenaire du club. Une accession au Top 14 se prépare plusieurs années à l’avance. Sinon, il y a le risque de redescendre aussitôt. Le club trouve enfin des repreneurs, qui semblent cohérents et dans une bonne dynamique. »
L’ASBH est aussi une PME, employant 70 salariés, entre les joueurs, le staff sportif et médical et l’équipe administrative. Les ressources proviennent du sponsoring (40 %), avec pour principaux partenaires Hectare, Suez, Eden Auto BMW, Buesa et Sietel, des droits TV (25 %), des collectivités (15 %), des recettes liées aux matchs et autres (20 %).
Résilience des campings : Habilev et 2YL primées lors des Sett d’Or
Lors de la cérémonie des Sett d’Or 2024, organisée par la Fédération de l’Hôtellerie de plein air Occitanie le 5 novembre au parc des expositions de Montpellier, deux entreprises occitanes sont distinguées, apprend-on dans un communiqué de presse du 6 novembre.
Habilev, entreprise basée à Perpignan (66), remporte un Sett d’Or pour son dispositif éponyme qui permet un rehaussement des mobil-homes de deux mètres en cas d’inondation. Il existe deux versions de ce système : manuelle et automatique. La société, créée en avril 2023 (PDG : Gérard Sempéré), livrera ses premières commandes au printemps, lit-on dans un post LinkedIn de l’entreprise.
À Terssac (81), 2YL reçoit également un Sett d’Or pour son innovation nommée « Ecoludik ». Cette dernière offre aux campings un écran connecté permettant de sensibiliser les vacanciers à leur consommation d’eau et d’électricité. 2YL a vu le jour en décembre 2020, sous l’impulsion de Yan Lacam.
Préservation de la ressource en eau : « Avenir Littoral 2024 » distingue les projets MARS et Eco-Guard
Dans le cadre du Salon du Littoral, organisé par le groupe La Dépêche / Midi Libre, ce 5 novembre, à La Grande-Motte (34), Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, et Christophe Manas, président de la commission Méditerranée de la Région Occitanie, dévoilent les deux lauréats de l’appel à projets « Avenir littoral 2024 », lit-on dans un communiqué de presse. Cette année, les projets se concentrent sur l’optimisation de la ressource en eau, et une subvention totale de près de 140.000 € est versée par l’État et la Région Occitanie.
Le projet MARS. Porté par les sociétés Bio-UV Group (Lunel – 34, PDG : Laurent-Emmanuel Migeon) et Coldep (Lattes – 34, président : Julien Jacquety), le projet MARS vise à développer une solution de traitement d’eaux résiduaires des stations d’épuration du littoral à destination de plusieurs usages : arrosage, irrigation de cultures ou encore carénage et nettoyage de coques de bateaux. Ce projet remporte une subvention à hauteur de 87.567 €.
Le projet Éco-Guard. Porté par la société SNT – Acqua écologie (Mèze – 34, président : Romain Salza), le projet Éco-Guard réfléchit à une solution de collecte et de pompage d’eaux souillées générées par des activités portuaires. Cette initiative doit permettre de réutiliser 100 % de l’eau traitée sans produit chimique. Elle reçoit un soutien financier de 50.400€.
Depuis 2019, l’appel à projets « Avenir littoral » accompagne 36 projets portés par plus de 87 acteurs, avec 5,4 M€ d’aides allouées. Cet outil a permis la création ou le maintien de 30 emplois et le dépôt de 5 brevets.
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Une info passée au crible
Hydrogène décarboné : Genvia va tester ses électrolyseurs sur le site lozérien d’ArcelorMittal
Spécialisé dans la fabrication d’électrolyseurs haute température pour la production d’hydrogène décarboné dans l’industrie, Genvia va tester un démonstrateur sur le site lozérien d’ArcelorMittal. L’objectif est de réutiliser la chaleur de l’usine pour abaisser le coût de la molécule d’hydrogène. Un pas important en vue de la commercialisation de la technologie de Genvia, toujours en développement.
Alliance industrielle entre deux sites historiques de Béziers et Saint-Chély-d’Apcher. Récupérer la chaleur d’une aciérie, pour la transformer en hydrogène décarboné. C’est l’objet du partenariat, signé ce 4 novembre à Béziers entre Genvia, startup industrielle spécialisée dans la fabrication d’électrolyseurs haute température, et ArcelorMittal. Un démonstrateur de Genvia, baptisé SOEL200, incluant des unités de récupération de chaleur et de purification et compression d’hydrogène, va être testé à partir de fin 2025 dans l’usine de l’aciériste à Saint-Chély-d’Apcher (Lozère), produisant des aciers électriques. Il produira de l’hydrogène par électrolyse de vapeur d’eau, en exploitant la chaleur résiduelle de l’usine. Ce sera l’un des premiers démonstrateurs installés sur site, pour un test en situation réelle. Sur un marché international bagarré, marqué notamment par la concurrence de Sunfire, Florence Lambert, PDG de Genvia, place sa technologie « sur le podium mondial. Nous visons le marché de la décarbonation de l’industrie. Transformer la chaleur industrielle permet de faire tomber le coût de la molécule d’hydrogène, car nous utilisons moins d’électricité ».
Cet équipement, assemblé à Béziers, sera composé de plusieurs modules de taille imposante (15 mètres sur 20 mètres), pesant plusieurs tonnes et comprenant des éléments (stacks) en céramique et métal.
Premiers pas vers une activité industrielle. Les travaux de génie civil se dérouleront l’an prochain dans l’usine d’ArcelorMittal. Avec une capacité de production de 300 kW, soit 200 kilos d’hydrogène par jour, le démonstrateur « pourra couvrir la quasi-totalité des besoins énergétiques de l’usine », souligne l’ingénieure. Pendant la durée de l’essai, l’hydrogène traditionnel, produit par reformatage de gaz naturel, sera remplacé par de l’hydrogène bas carbone, via électrolyse. Les deux pourront aussi être couplés à la demande. « C’est une opportunité pour l’utilisation à grande échelle de l’hydrogène dans la sidérurgie », déclare Bruno Ribo, directeur technique d’ArcelorMittal en Europe.
Vers une plus grande puissance. Ce prototype ne correspond pas au produit final ciblé par Genvia. La R&D travaille à la conception d’équipements de plus grande puissance, à même de produire 1 MW, soit 600 kilos d’hydrogène par jour, toujours pour des acteurs de l’industrie. Genvia entend intégrer sa technologie dans les process industriels et les circuits de chaleur de ses clients. C’est le cas avec Airbus, dans le cadre des procédés de fabrication des carburants du futur. La technologie de Genvia est, selon Florence Lambert, « éprouvée, après plus de 10.000 heures cumulées. Il n’y a plus de verrou. Nous en sommes au stade des tests opérationnels et de recherche de la performance maximale dans le mode de fonctionnement ».
La ligne pilote (test des procédés de fabrication, amélioration continue) restera en service, même après que la future usine, prévue sur la Zac Mazeran, sera mise en service.
Céramique. La céramique, cœur de la technologie, « permet le rendement du stack. La cellule vient sur une grille, qui permet de faire passer l’oxygène et l’eau, pour décomposer l’hydrogène. Chaque stack est composé de 75 couches assemblées, et chaque module est composé de 4 stacks, pour produire l’hydrogène », indique la communication de Genvia, lors d’une visite du site à Béziers, le 7 novembre.
À Grenoble se trouvent les services R&D et V&V (Validation&Verification). Les stacks assemblés à Béziers sont ensuite « maltraités, triturés. Les équipes de Grenoble leur font passer des heures dans des fours, pour éprouver leur robustesse. Et elles les renvoient à Béziers avec des préconisations d’améliorations ». Le site de Clamart est, lui, dédié à l’ingénierie, (partie aval de la production, plus proche du marché).
Dérisquer la technologie. « On est au même niveau d’avancement que SunFire. Aucun de nous deux n’est déployé chez un client. ArcelorMittal est un partenariat de test. Ce que l’on cherche, c’est de dérisquer la technologie sur un site industriel, la tester pendant des milliers d’heures, tester et évaluer son rendement, avant de pouvoir le vendre », explique Florence Lambert.
Que trouve-t-on dans le démonstrateur, actuellement en fonctionnement à Béziers ? « Un module fait de l’eau pure. Puis, on fait de la vapeur d’eau à 700 degrés. Puis, cette vapeur d’eau est mise sous bonne pression, détaille Florence Lambert. Cela suppose un traitement des gaz, une distribution dans une structure rigide. Les circuits de gaz sont très précis, avec des points de contrôle réguliers. Plus d’une centaine de connexions sont opérées. Tout a été testé deux fois. Un poste de haute tension est également présent (jusqu’à 1 MW). Le dernier module est un centre de supervision, avec plus de 500 capteurs embarqués. Notre produit est digital. Les informations remontent dans un cloud souverain. Nos ingénieurs pourront suivre nos clients à distance. »
90 salariés à Béziers. Détenue par le CEA, SLB, Crédit Agricole du Languedoc, Vicat, VINCI Construction et l’ARIS (Région Occitanie), Genvia emploie 170 salariés, dont 90 sur son siège de Béziers. Les effectifs restants sont basés à Grenoble et Clamart. À Béziers, la construction d’une gigafactory est prévue à partir de 2027, en vue d’un passage à une ère commerciale. Le projet est soutenu par l’État dans le cadre de France 2030. L’activité de Genvia est actuellement hébergée au sein du centre technologique de SLB, qui fabrique des équipements pour le secteur de l’énergie.
Sang neuf
Nos jeunes d’Occitanie ont du talent
Lisa Cauquil (Imerir, Perpignan) confie sa flamme pour la robotique
Plus jeune, elle voulait travailler dans le corps médical. Ce sera finalement la robotique, et la preuve que ces métiers ne sont pas que pour les mecs. Lisa Cauquil, Toulousaine de 21 ans, qui a été scolarisée au lycée Saint-Sernin, est inscrite en première année de master « Cybersécurité, objets connectés et robotique » à l’Institut Méditerranéen d’Études et de Recherche en Informatique et Robotique (IMERIR) à Perpignan (66). Une école qu’elle a connue « par l’intermédiaire d’un copain ». Actuellement alternante développeuse robotique au sein de Naïo Technologies (robots agricoles, Escalquens – 31). L’alternance la conduit à concevoir une application d’analyse de données capable d’identifier et de résoudre les pannes des robots en temps réel.
Malgré son inclination pour le milieu médical, Lisa Cauquil a changé de cap. « Le monde médical est un milieu difficile qui n’est pas fait pour moi, analyse-t-elle. Mais la robotique me permet quand même aussi d’aider les gens. Chez Naïo Technologies, avec nos robots agricoles, nous permettons aux agriculteurs d’automatiser leurs tâches. C’est un métier qui a du sens. » Elle envisage un métier de roboticienne… dans le secteur médical, souhaitant contribuer à des avancées comme les prothèses robotisées, encore peu développées en France.
Lisa Cauquil intègre l’IMERIR (directeur : Laurent Denet) en septembre en master « Cybersécurité, objets connectés et robotique », après un IUT en génie informatique à Toulouse. Pourquoi ce diplôme ? « Je suis curieuse, et ce master m’offre des opportunités dans le prototypage et les innovations technologiques, en parallèle de la robotique », explique-t-elle aux Indiscrétions.
Résoudre les pannes des robots agricoles
En alternance chez Naïo Technologies depuis 2022 au poste de technicienne au sein du pôle support, l’étudiante en robotique voit son poste évoluer pour devenir développeuse en robotique. « Jusque-là, j’étais chargée d’analyser les données des robots pour diagnostiquer des problèmes. Cet été, j’étais seule à gérer les tickets de dysfonctionnement et à vérifier les paramètres techniques, comme la consommation des moteurs », pose Lisa Cauquil.
Sa nouvelle mission : concevoir une application d’analyse de données capable d’identifier et de résoudre les pannes des robots en temps réel. « Le but est de permettre aux agriculteurs de gérer les dysfonctionnements directement depuis leurs exploitations. Je suis la seule de l’entreprise sur ce projet, au sein de l’équipe R&D, et cela me donne beaucoup de responsabilités, ce qui rend le défi d’autant plus motivant », se réjouit Lisa Cauquil.
En France, « des réglementations font que nous sommes limités dans ce que nous pouvons proposer aux agriculteurs », observe-t-elle. Par exemple, les robots ne peuvent pas travailler en autonomie dans les champs situés en bordure de route, contrairement aux États-Unis, où les robots agricoles sont plus autonomes.
La HV Touch
Conseil RP
« Hubert, nous vous proposons un point informel avec… (prénom du dirigeant de l’entreprise, de préférence, pour introduire un subtil effet de proximité, note). Aucune obligation de parution derrière… » Cette technique RP est rudement efficace. Car indirecte. L’entretien étant informel, il est généralement fructueux. Et, ne se sentant pas « tenu » d’écrire un article, le journaliste est vite rattrapé par sa conscience professionnelle. Qui le pousse à trouver un angle, pour en faire quelque chose. Après tout, je suis là pour ça.
La phrase
« Crédit Agricole Languedoc Patrimoine (foncière du CAL) va créer une zone d’activité pour des locaux artisanaux, sur la friche de l’ancien siège social du Crédit Agricole à Nîmes, au Mas du Cheylon. »
Christophe Pouzol, directeur du développement de l’immobilier, Crédit Agricole du Languedoc.
Il intervient ce 14 novembre lors du Lab Immo de Midi Libre / evelyne., portant sur le thème du Zan (zéro artificialisation nette) et de la nécessité de reconstruire la ville sur elle-même. Hubert Vialatte (Agencehv) aura le plaisir d’animer les débats. Nos références d’animation à croquer en cliquant là.
On s’en fout
On fait de la RSE sans le savoir. Deux exemples tout chauds. Hubert Vialatte et Amélie Cazalet sont intervenus le 7 novembre à Polytech Montpellier) Université de Montpellier), pour parler innovation et médias.
Nous avons en effet exposé, auprès des étudiants de 5e année du parcours informatique, les besoins d’Agencehv en matière d’automatisation (sourcing, veille, prise de notes et une partie de la rédaction de contenus). Avec une posture d’humilité, et beaucoup plus de questions que de réponses. En quoi l’IA pourrait-elle nous aider au quotidien, au-delà du Dieu autoproclamé ChatGPT ? Et peut-elle seulement nous aider ? Si oui, comment ? Quels outils privilégier en restant dans une éthique journalistique ? Qu’est-ce que nous ne savons pas, en matière d’apport de l’IA dans la presse ? Pourriez-vous réaliser une étude comparative des solutions IA existantes sur le marché et/ou open source, et adaptées à nos besoins spécifiques ? Dire qu’on a besoin d’aide et qu’on sait qu’on ne sait pas, c’est déjà un début de cheminement.
Après 25 ans de journalisme, faire un pitch court (10 mn) devant de futurs ingénieurs a été une première. Et une formidable expérience. Car il s’est bien agi d’un pitch : sur 25 projets présentés dans la matinée, seule une quinzaine sera retenue par les binômes d’étudiants. Ils consacreront ensuite 8 semaines au projet choisi, dans le cadre de leur PFE (Projet de Fin d’Etudes).
Pour reprendre la citation inscrite sur les murs de Polytech, dans le campus Triolet : « Quand on ose, on se trompe souvent. Quand on n’ose pas, on se trompe toujours. » (Romain Rolland). La preuve en images, en cliquant ici.
RSE toujours. Soleil revenu et foulées solidaires pour Les Indiscrétions, ce 10 novembre au matin à l’occasion de La Courstache Montpellier. Cette course caritative permet de financer la recherche dans la lutte contre les cancers masculins (prostate et testicules). Fait marquant, observé au départ et pendant les 2 tours de 4 km chacun : beaucoup de jeunes filles et garçons ont participé, donnant à l’événement un souffle d’espoir et d’avenir. La preuve encore en images, en cliquant là. On ne parlera pas du temps réalisé pour couvrir la distance. Ça, on s’en fout.
Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
Mende (48) : coup d’envoi des travaux du campus Entreprises et Compétences de la CCI Lozère
Le chantier du campus Entreprises et Compétences porté par la CCI Lozère (président : Thierry Julier) est lancé ce 13 novembre avec la pose de la première pierre sur les hauteurs de Mende dans une zone d’activités qui abrite déjà le centre de formation de la CCI, Purple Campus, apprend-on dans une invitation presse. « Le futur campus, qui sera livré en septembre 2025, s’étend sur 1.263 m² de surface de plancher » explique aux Indiscrétions Mathieu Rissoan, responsable Territoires, mission emploi/RH et observatoire économique à la CCI Lozère. Architecte : Bonnet-Teissier (Mende). Les entreprises mandatées pour ce projet sont essentiellement basées dans le département : SAS Mathieu (Saint-Alban-sur-Limagnole, 48) est en charge du gros œuvre, Maliges Construction (Marvejols, 48) de la charpente, Salles & Fils (Marvejols) du terrassement, Dos Santos Barroso (Florac, 48) du traitement des façades, Atelier Design Bois Dérivés (Mende, 48) des menuiseries extérieures bois, Lulu Sols & Murs (Mende) du revêtement des sols…
Ce campus abritera « le siège de la CCI avec ses 20 collaborateurs, un hôtel d’entreprises avec 7 bureaux, des espaces dédiés aux jeunes pour accompagner l’activité de Purple Campus, et une salle pouvant accueillir jusqu’à 150 personnes avec une terrasse accolée », détaille Mathieu Rissoan. Le montant de l’investissement s’élève à 3,5 M€, avec le soutien de l’État (697 k€), la Région Occitanie (557 k€), le Département de la Lozère (400 k€) et la communauté de communes Cœur de Lozère (60 k€). « La CCI Lozère supportera le reste en autofinancement grâce à la vente du bâtiment actuel et à l’emprunt », précise Mathieu Rissoan.
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Avec ce bâtiment, la CCI Lozère ambitionne d’obtenir la labellisation « bâtiment à énergie positive » et la certification or en bâtiment durable Occitanie (label d’Envirobat Occitanie). « Il produira plus d’énergie qu’il n’en consomme pour son fonctionnement sur une période lissée d’une année. Il devra également permettre de baisser les charges courantes de la CCI de plus de 40 k€ par an par rapport à l’usage actuel », dépeint Mathieu Rissoan.
Casa Volante, Kodama, M&A, Atmosphère : M&A dévoile ses nouveaux programmes
M&A, filiale d’Icade, dévoile le 24 octobre ses derniers programmes, lors d’une soirée à L’Arbre Blanc (Montpellier). Kodama, accolé à l’Université Paul-Valéry de Montpellier, déploiera 128 logements étudiants (T1), avec beaucoup de services (salle de sport, espace de coworking, club house, parc arboré, laverie, terrasses communes à chaque niveau…). « L’emplacement est idéal pour une résidence étudiante, qui sera livrée au 3e trimestre 2027 », explique Laurent Romanelli, président de M&A. L’exploitant sera IGS. Architecte : BPA Architecture.
L’expectative des investisseurs pendant l’été. Le programme Château Bon, porté par LRI Invest (et non par M&A), est par ailleurs relancé à la vente (Les Indiscrétions du 8 avril, à croquer en cliquant ici), pour des investissements spécifiques dans la réhabilitation de biens historiques (déficit foncier). « Les investisseurs étaient dans l’expectative cet été, après les législatives et la longue absence de gouvernement. Une nouvelle loi de Finances arrive. Les réseaux bancaires nationaux ont validé le projet », détaille Laurent Romanelli aux Indiscrétions.
Casa Volante : reconversion d’une friche commerciale et désimperméabilisation des sols. La commercialisation de Casa Volante, à Lattes, sur l’avenue Georges Frêche au pied de la ligne 3 du tramway, est imminente, même si la déclaration de projets fait l’objet de deux recours de riverains. Ce « petit quartier, répondant aux enjeux de reconstruction de la ville sur elle-même, comprendra 330 logements (réalisation en une seule tranche), des commerces, des bureaux, avec le Pôle Autonomie Santé, qui est lui sorti de terre… On passera d’une zone commerciale, totalement imperméabilisée, à une zone perméable à 43 %, en recréant une forêt urbaine ». Architecte : Reichen.
À Frontignan, environ 400 logements vont être bâtis au Mas de Chave, en diffus, sur 8,5 ha, via une OAP (opération d’aménagement et de programmation). Architecte : Nicolas Gervais.
Des rooftops face à l’Hôtel de Ville de Montpellier. Face à l’Hôtel de Ville de Montpellier, la commercialisation de Villa Laurès, où M&A déménagera en rez-de-chaussée fin 2026, est en cours. Restent disponibles des T2 et des rooftops (T4 et T5) avec terrasses piscinables.
Anticipation de la fin du Pinel. Malgré la conjoncture exécrable dans l’immobilier neuf, « M&A est 20 % au-dessus de ses objectifs sur les trois dernières années, confie Laurent Romanelli. Quand on a senti que Macron allait réellement arrêter le dispositif Pinel, et pousser le logement locatif intermédiaire, nous avons réorienté notre offre. La plupart de nos confrères ont cru que le Pinel allait revenir, et veulent rester indépendants vis-à-vis de CDC Habitat (Caisse des Dépôts), ce que je peux comprendre. Cela n’a pas été notre choix. »
Recrutement d’un DGO en cours. Icade reprend le développement du concept de résidences seniors Silver au national, M&A se concentrant essentiellement dans la région de Montpellier. Un directeur général opérationnel est en cours de recrutement.
Villeneuve-lès-Maguelone (34) : Cirrus Pégase obtient le permis de construire pour de nouveaux locaux d’activités
Le promoteur immobilier Cirrus Pégase (Grabels, 34) obtient le permis de construire pour son projet “Workspace” à Villeneuve-lès-Maguelone (34), lit-on dans un post LinkedIn. L’ensemble, étalé sur 7.891 m², comprendra 21 locaux d’activités avec une surface minimale de bureaux de 51 m². Les lots seront disponibles à partir de 179.000 €. L’architecture est assurée par le cabinet Archigroup Grand Sud (Christophe Blouet), basé à Saint-Jean-de-Védas. « Les travaux vont démarrer en février prochain pour une livraison prévue fin 2026. Nous acterons prochainement les entreprises retenues pour réaliser les travaux », glisse Julien Eybalin, directeur général adjoint du groupe, aux Indiscrétions. Le montant de l’investissement n’est pas communiqué.
Une résidence étudiante à Rodez pour l’été 2026
Éclisse Promotion, filiale spécialisée dans la promotion immobilière du groupe Procivis SMC TP, va construire une résidence étudiante à Rodez (12), rue de la Gare, lit-on sur leur site internet. « Elle s’étendra sur 2.005 m² comportant 60 logements, répartis sur 5 niveaux », détaille aux Indiscrétions Nicolas Frugnac, directeur commercial d’Éclisse Promotion. Architecte : Sarl Atelier Triade (Rodez). Les travaux vont débuter au premier trimestre 2025 pour une livraison à l’été 2026 « pour coller à la rentrée étudiante », justifie Nicolas Frugnac. « Il s’agit de la première résidence étudiante à Rodez qui comprend des grands espaces communs (salle de coworking, terrasse, buanderie, salle de sport…) », se réjouit-il. Les logements sont disponibles à l’achat, avec des prix à partir de 90 k€ pour les studios, et 140 k€ pour les T2. « Avec l’augmentation du nombre d’étudiants et la création d’un nouveau campus en ville regroupant plusieurs établissements sur un même site, Rodez connaît un besoin urgent en logements adaptés. Ce projet vient répondre à cette demande », explique Nicolas Frugnac. Procivis SMC TP emploie 100 collaborateurs et réalise 39 M€ de chiffre d’affaires. Créé en 1913, le groupe est présent dans 8 départements français.
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