B2_Myriagone Conseil_17fev2025

Les indiscrétions

C’est le printemps, on se détend

Semaine du 17 mars 2025

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Laurence Schwob, Groupe France TV / détaille V-Studios

Laurence Schwob, Groupe France TV / détaille V-Studios

Le 12 mars, lors du Mipim (Cannes), la directrice du développement du Groupe France TV détaille le doublement des capacités de V-Studios (Vendargues – 34 ; Les Indiscrétions du 18 novembre dernier, à croquer ici). « Dans un peu moins d’un an, V-Studios compteront au total dix studios, entre les existants et les nouveaux, presque 7.000 m2 de studios, des ateliers de construction de décor et de peinture, des espaces de stockage et de post-production. » Cet « outil intégré » accueille aussi bien ‘Un si grand soleil’, série-culte du groupe audiovisuel public, que le futur feuilleton quotidien de M6, des clips, des productions documentaires « via notre structure Les Tontons truqueurs », des tournages publicitaires, ou encore ZQSD, le producteur de contenus et d’événements Twitch (« Z’Event, événement caritatif, traduit la dynamique des ICC »). Ce pôle audiovisuel de Vendargues sera complété « par des prestataires, des sociétés de production et une école », complète Laurence Schwob. On la retrouve dans « La Rédac’ se mouille ». 
> Sur le même thème : « Nicolas Di Martino, ZQSD », Les Indiscrétions du 27 mai 2024, lire en cliquant ici  

Carole Drucker-Godard, Rectorat d’Occitanie

Carole Drucker-Godard, Rectorat d’Occitanie

Par décret du président de la République, Carole Drucker-Godard, professeure des universités, est nommée rectrice de la région académique Occitanie, rectrice de l’académie de Montpellier. Elle a été pendant 4 mois directrice du cabinet de la ministre de l’Éducation nationale Elisabeth Borne et, auparavant, rectrice de l’académie de Limoges jusqu’en septembre 2024. Elle succède à Sophie Béjean, nommée rectrice de la région académique Hauts-de-France, rectrice de l’académie de Lille, à compter du 26 mars.

Carole Delga, alerte sur la réforme des tarifs photovoltaïques

Carole Delga, alerte sur la réforme des tarifs photovoltaïques

Dans un courrier adressé au ministre de l’Industrie et de l’Energie Marc Ferracci, la présidente PS de la Région Occitanie exprime son opposition à la décision prise par le gouvernement de réduire le tarif de rachat de l’électricité produite par les centrales solaires en toitures et en ombrières (tarif S21), indique Tecsol (Perpignan) dans sa newsletter, le 12 mars. « Cette décision risque de mettre à l’arrêt toute une partie d’une filière en plein essor, créatrice d’emplois (…). En plus du secteur solaire, de nombreux emplois dans le secteur du BTP vont être détruits. Je pense aussi aux risques que cette réforme fait peser sur les agriculteurs, qui ne pourront plus bénéficier de ce complément de revenu parfois vital, mais aussi des particuliers, des entreprises, des collectivités locales qui pouvaient jusqu’alors se protéger des variations de prix de l’électricité et renforcer leur autonomie énergétique (…). Cette réforme des tarifs photovoltaïques menace la majorité des nombreux projets portés ici en Occitanie et ailleurs. A l’heure où nous nous battons pour une production de panneaux et de leurs composants en France et en Europe, cette décision est à contre-courant. » Plus à lire en cliquant ici
> Sur le même thème : Agencehv organise un débat « Transition énergétique : comment dépasser les difficultés ? », le 27 mars à Horizon Resort Massane (Baillargues – 34) à partir de 8h. Inscription obligatoire en cliquant là 

Nicolas Durand, CPME Haute-Garonne

Nicolas Durand, CPME Haute-Garonne

Président de Cozynergy (solutions de rénovation énergétique globale des logements ; Toulouse), Nicolas Durand succède le 12 mars à Vincent Aguilera à la présidence de la CPME Haute-Garonne, lit-on dans un communiqué (à croquer là). Sur sa feuille de route : « le lancement d’une plateforme d’assistance juridique, la création d’une vice-présidence dédiée aux transitions, la mise en place d’une cotisation territoire pour les entreprises les plus éloignées de la métropole toulousaine… », détaille-t-il.

Le bureau se compose de 7 vice-présidents : Martine Labadie, en charge du trésor ; Johan Clochet, de l’industrie ; Steve Gallais, des services ; Benoît Richart, de l’artisanat ; Nicolas Evrard, du commerce ; Matthieu Widemann, des professions libérales ; et Maxime Garrigues, des transitions. Par ailleurs, Gilles Nakache est président d’honneur, Mathilde Iclanzan secrétaire, et Marie-Laure Quaranta présidente de la commission des mandats. La CPME Haute-Garonne compte près de 1.500 adhérents.

Christine Arrighi, contre l’A69

Christine Arrighi, contre l’A69

« L’A69, chronique d’un fiasco » : c’est le thème de la réunion publique organisée par la députée écologiste de Haute-Garonne Christine Arrighi, le 4 avril, salle du Sénéchal (Toulouse), après que le tribunal administratif a ordonné l’arrêt des travaux de l’infrastructure entre Toulouse et Castres, pourtant réalisée aux deux tiers. Selon la députée, s’exprimant dans un mail tout vert, ce projet «privilégie l’artificialisation des terres » et relève « des infrastructures du passé. Plusieurs autorités indépendantes ont alerté sur la fragilité financière de cette infrastructure autoroutière, avec des péages qui ne suffiront pas à couvrir les coûts, obligeant l’État et les collectivités locales à intervenir au détriment des contribuables. Face aux impératifs climatiques et sociaux, il est urgent de réorienter nos politiques vers des alternatives viables: renforcer les infrastructures ferroviaires, aménager et moderniser le réseau routier existant, préserver nos espaces naturels et agricoles ». 
> Sur le même thème : « A69 : le chantier arrêté, autoroute de réactions en région », Les Indiscrétions du 3 mars, à croquer ici ; Et, dans cette newsletter, lire le « Trois questions à… Michaël Delafosse ».

Bruno Vic, CAF Hérault

Bruno Vic, CAF Hérault

Représentant le Medef, il est élu le 12 mars président du conseil d’administration de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) de l’Hérault, apprend-on le 14 mars, à lire ici. Il succède à Laurent Teissier. À ses côtés sont élus Jean-Luc Nègre, 1er vice-président représentant l’UDAF, Sébastien Monvois, 2e vice-président représentant la CPME, et Jean-Marie Bridier, 3e vice-président représentant le CFTC. Âgé de 57 ans, Bruno Vic est consultant et réalise des audits sur les normes Qualité (Qualirépar). Il est par ailleurs membre du Medef Béziers (président : Matthieu Ourliac) depuis 1994. Directeur de la CAF de l’Hérault : Thierry Mathieu

Denis Carretier, CRAO

Denis Carretier, CRAO

Il est réélu à la présidence de la Chambre régionale d’agriculture Occitanie, le 13 mars. Installé dans la foulée par le préfet de région, Denis Carretier (liste FDSEA/JA, viticulteur à Olonzac-Minervois, 34) repart pour un mandat de 6 ans. Nous parlions déjà de ses grandes chances d’être réélu au moment du Salon international de l’agriculture (à croquer dans Les Indiscrétions du 3 mars). Denis Carretier est président la chambre régionale d’agriculture Occitanie depuis 2016. « En Occitanie, les revenus agricoles sont toujours trop bas, les charges d’exploitation trop élevées, je souhaite positionner l’Occitanie comme un acteur majeur des débats agricoles en France et en Europe », insiste-t-il.

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11 des 13 présidents de chambres départementales d’Occitanie composent le bureau : Magali Saumade (1re vice-présidente, Gard), Laurent Saint-Affre (2e vice-président, Aveyron), Fabienne Bonet (3e vice-présidente, Pyrénées-Orientales), Ludovic Roux (4e vice-président, Aude), Jean-Philippe Viguie (5e vice-président, Tarn-et-Garonne), Jérôme Despey (secrétaire général, Hérault), et cinq secrétaires adjoints : Christian Déqué (Haute-Garonne), Christian Fourcade (Hautes-Pyrénées), Philippe Lacube (Ariège), Stéphane Pons (Lot) et Christine Valentin (Lozère). 

Marc Sztulman, l’IA en tête de délégation

Marc Sztulman, l’IA en tête de délégation

Le conseiller régional délégué au numérique voit son nom de délégation évoluer, lit-on dans un post LinkedIn du principal intéressé, ce 10 mars. Il devient conseiller régional « délégué au numérique et à l’intelligence artificielle ». « Cela représente une étape stratégique dans l’accélération du Plan IA 2024-2028, que notre Assemblée régionale a adopté en juillet dernier », souligne celui qui est également président de Cyber’Occ (cybersécurité à destination des organisations d’Occitanie).

Michel Peinado, reprend Arthur Loyd Toulouse

Michel Peinado, reprend Arthur Loyd Toulouse

Déjà directeur associé d’Arthur Loyd (immobilier d’entreprise) Occitanie Méditerranée, il prend la direction d’Arthur Loyd Occitanie, avec le soutien de Ziemko Pawlowski (Arthur Loyd Béziers) pour le développement, indique Michel Peinado sur le Mipim à Cannes, le 13 mars. « Nous reprenons Arthur Loyd Toulouse, qui était sous concession du Groupe Carrère (placé en redressement judiciaire, Les Indiscrétions du 27 janvier dernier, lire en cliquant ici). Nous allons créer des synergies entre les deux métropoles, Toulouse et Montpellier, déclare-t-il aux IndiscrétionsL’équipe de Toulouse reste en place. » Arthur Loyd compte 5 agences en Occitanie (Montpellier, Toulouse, Nîmes, Béziers, Perpignan), et emploie 25 collaborateurs.

Julien Tognola, Dreets Occitanie

Julien Tognola, Dreets Occitanie

« Avec 12 ouvertures nettes d’industries (23 ouvertures ou extensions significatives, 11 fermetures) en 2024, l’Occitanie figure toujours parmi les trois régions les plus dynamiques dans le baromètre industriel national », indique le directeur régional de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités Occitanie. 
Le baromètre, publié le 13 mars, est disponible en cliquant ici. On y apprend notamment que l’Auvergne-Rhône-Alpes (+ 32) et la Nouvelle-Aquitaine (+ 24) devancent l’Occitanie. Les Régions Grand Est (- 3) et Hauts-de-France (- 2) « observent des fermetures et réductions significatives d’usine, dans un contexte de transformation profonde de leur tissu industriel ». 
Au niveau sectoriel national, l’industrie verte (+ 27) « porte l’effort de réindustrialisation : elle constitue un tiers des ouvertures nettes nationales en 2024. Dans ce domaine, une implantation industrielle sur deux concerne la chaîne de valeur des technologies de production d’énergie décarbonée (batteries, photovoltaïque, pompes à chaleur, éolien, hydrogène) ». En revanche, « les secteurs les plus énergo-intensifs, la plasturgie (-2), la mécanique (-2) et le transport (-12), se contractent nettement et représentent la majorité des fermetures ou réductions significatives d’usines ». 

M.FKM, une artiste sétoise à Badabing Tattoo Shop

M.FKM, une artiste sétoise à Badabing Tattoo Shop

L’artiste plasticienne sétoise M.FKM expose une vingtaine de ses œuvres à Badabing Tattoo Shop (1 ter, avenue du Pont Juvénal, tramway Duguesclin ou Saint-Roch), du 21 au 28 mars, indique David Schnee, gérant de ‘Badabing’, et tatoueur pionnier à Montpellier – depuis 30 ans. Le vernissage, ouvert et gratuit, se déroule ce vendredi 21 mars à partir de 16h, jusqu’à 23h. « Je souhaite valoriser des artistes locaux, à un rythme trimestriel, confie-t-il aux Indiscrétions. Par mon métier d’artiste tatoueur, je suis sensible au street art et à la peinture. J’apprécie les collages et le côté street-art de M.FKM, ancienne cliente du shop. » Originaire de Saint-Germain-en-Laye, David Schnee a posé ses valises dans les années 90 à Montpellier, pour ne plus en partir. Badabing Tattoo Shop compte 7 artistes tatoueurs.

Jacques Gravegeal, Vins IGP Pays d’Oc / anti-Trump

Jacques Gravegeal, Vins IGP Pays d’Oc / anti-Trump

« La menace d’une taxe de 200 % sur les vins européens, et en particulier sur les vins IGP Pays d’Oc, est totalement démesurée et met en péril l’ensemble de la filière viticole française. C’est une attaque directe contre notre compétitivité aux États-Unis, un marché essentiel pour nos vignerons », déclare le 14 mars Jacques Gravegeal, président des vins IGP Pays d’Oc. Lors du premier mandat de Trump, déjà marqué par des taxes aux frontières en 2020, les vins Pays d’Oc IGP avaient vu leur part de marché reculer de 30 % outre-atlantique, indique le syndicat. 42 % des volumes de vins produits en Pays d’Oc sont exportés à travers le monde. Les États-Unis représentent 6 % des parts de marché en volume de l’IGP Pays d’Oc. C’est le sixième marché de cette indication, après l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suisse. Chaque année, les États-Unis importent l’équivalent de 15 millions de bouteilles, avec une préférence marquée pour le rosé, qui représente plus de 97 % des volumes.

Simon Ledun, l’appétit du groupe Tandem

Simon Ledun, l’appétit du groupe Tandem

Il est le nouveau responsable commercial du groupe Tandem (restauration, PDG : David Karouby, Montpellier), apprend-on dans un post LinkedIn du mardi 11 mars (avec une vidéo hommage à l’émission Question pour un champion qui vaut le détour). Il s’agit d’une création de poste. Le groupe possède plusieurs établissements autour de Montpellier parmi lesquels Ébène Coffee Shop, la Casa di Giorgio, Café Joseph ou La Notte. Simon Ledun était responsable des partenariats sportifs et culturels de l’aménageur et promoteur immobilier Hectare.

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« Au total, Tandem représente 180 personnes », souffle Simon Ledun, aux Indiscrétions. « Le groupe Tandem a également racheté un nouveau lieu, sur Lattes, mais je ne peux pas en dire plus tant que le projet n’est pas plus avancé. L’objectif est d’y organiser de gros séminaires d’entreprise », ajoute celui qui est également président du club de football du P.I. Vendargues, de l’association Espoir, et de la marque de vêtement Shop Espoir qui soutient les personnes atteintes d’une Sclérose Latérale Amyotrophique (maladie de Charcot), une maladie neurodégénérative sans traitement à l’heure actuelle.


Sabrina Jean, CPME Gard

Sabrina Jean, CPME Gard

Sabrina Jean est réélue ce 12 mars pour un mandat de 3 ans à la tête de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) du Gard, apprend-on dans un communiqué de presse. Après un premier mandat où elle se concentre sur la valorisation des entreprises et leur dirigeant, elle entend, pour ce deuxième mandat, promouvoir un « entrepreneuriat durable » et renforcer la proximité des adhérents. Autre priorité, intensifier l’accompagnement des chefs d’entreprise, confrontés à une fatigue morale grandissante. « Depuis quelques mois, de plus en plus de chefs d’entreprise nous sollicitent parce qu’ils sont à bout. Nous devons leur apporter des solutions concrètes, car quand un dirigeant vacille, c’est toute son entreprise qui est en danger », partage Sabrina Jean aux Indiscrétions
Deux nouveaux vice-présidents sont également désignés : Vincent Martin, nommé vice-président commerce et Amandine Rizzo, vice-présidente services. 

> Sur le même sujet : « Les dirigeants passent 30 % de leur temps à s’occuper des démarches administratives », alerte la CPME Gard dans Les Indiscrétions du 16 septembre 2024.

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Elle mise pour y répondre sur la commission C2A, récemment réactivée, qui aide les entrepreneurs en difficulté à surmonter leurs blocages et à trouver des solutions adaptées. L’accent va être également mis sur le renforcement des échanges entre adhérents. L’objectif : recréer du lien et préserver le dynamisme entrepreneurial du territoire.


Thierry Aznar, In Medio, pour loger les salariés

Thierry Aznar, In Medio, pour loger les salariés

Loger les salariés des entreprises, pour donner envie à celles-ci de s’implanter et de se développer sur le territoire : c’est le concept porté par la nouvelle foncière immobilière In Medio, développée par Aeko (Thierry et François Aznar), Opalia (Cyrill Meynadier) et Altémed (Les Indiscrétions du 27 janvier, à croquer ici). Un premier projet de 55 logements va sortir à Castelnau-le-Lez (34) – dépôt de permis de construire en avril, pour une livraison fin 2026. « Environ 400 logements sont en projet, dans le secteur diffus, sur les 4 prochaines années », indique aux Indiscrétions Thierry Aznar, interrogé sur le Mipim (Cannes) à ce sujet.

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Le promoteur projette des loyers de « 11 euros / m2 / mois, soit un loyer intermédiaire. Ce loyer, nous y sommes arrivés après un an de travail, via un montage particulier, en attaquant tous les postes du bilan d’une opération, y compris notre rémunération. Le logement des salariés devient un enjeu colossal pour les entreprises. Et la difficulté va s’aggraver dans les trois prochaines années. D’après le Medef, un emploi sur trois n’est pas pourvu, et des étudiants doivent arrêter leur cursus, du fait des difficultés des logements ». 

Tacle glissé à l’attention de ses confrères qui critiquent le capital d’In Medio (public-privé) : « Faites-le. Acceptez, comme nous, de gagner moins d’argent, en lançant un concept innovant. La Serm (Altémed, ndlr) a dit être prête à rentrer au capital. Elle a senti le besoin de logement des salariés, et que leurs difficultés de logements posent un vrai problème de développement économique. » 


David Douillet, Harvey

David Douillet, Harvey

L’ex-ministre des Sports David Douillet fait une halte remarquée sur le stand de Montpellier, le 13 mars sur le Mipim (Cannes). Il espère implanter son concept d’immobilier sportif et éducatif Harvey, cofondé avec le bordelais David Inquel (président de la marque), dans la métropole languedocienne. « Montpellier est une cible pour nous, et je suis convaincu que la ville a besoin de notre service », glisse aux Indiscrétions l’ex-double champion olympique de judo. Harvey est déjà implanté à Bordeaux, Paris, Biscarosse, Chartres, Angers et Strasbourg. Le promoteur Harvey, qui fait appel à l’investissement participatif immobilier, est porté par David Douillet, David Inquel, Romaric Gaudemer et Miriam Annoni

François-Daniel Lamazière, SND (M6)

François-Daniel Lamazière, SND (M6)

Le 12 mars sur le Mipim, le producteur de SND (Groupe M6) annonce le démarrage « très prochain, au printemps », du tournage de la première série quotidienne de M6, dans la région de Montpellier. « Il y a un vivier très développé de compétences dans ce secteur, et nous allons attirer de nouvelles personnes. Nous prévoyons 260 épisodes par an », déclare-t-il, tout en relevant qu’il y a « peu de studios dans le Sud de la France ». Le tournage s’effectuera sur trois sites : studios de France Télévisions à Vendargues, ex-entrepôt de Chronopost à Garosud (Montpellier) pour le backlot (décors extérieurs permanents, Les Indiscrétions du 6 janvier, à relire ici) et, plus sexy, le Château Capion à Aniane. 

Nabil El Hamdouni, 7000e abonné des Indiscrétions sur LinkedIn

Nabil El Hamdouni, 7000e abonné des Indiscrétions sur LinkedIn

Le directeur des nouvelles technologies chez Hiotee (Montpellier, 34, solutions de communications satellite pour l’internet des objets) est le 7.000e abonné de la page Les Indiscrétions sur LinkedIn. Vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à suivre cette page. Complément de l’envoi par mail, la page LinkedIn de notre webmédia vit chaque semaine, à travers 5 à 8 posts diffusés du mardi au samedi. Chaque semaine, la page gagne environ 40 nouveaux abonnés (nous en sommes d’ailleurs déjà à 7.030 ce lundi 17 mars). Merci à Nabil, et à tous nos abonnés actuels et futurs !

Stéphanie Andrieu, soirée « Entreprises et territoires »

Stéphanie Andrieu, soirée « Entreprises et territoires »

Présidente de la commission Transition écologique et développement durable de la CCI Hérault et cofondatrice d’Urbasolar (énergie photovoltaïque, revendue à Axpo, Montpellier), Stéphanie Andrieu intervient ce 18 mars lors de la soirée « Entreprises et territoires », organisée par la CCI Hérault, le Medef Montpellier et l’agence de développement et des transitions, à Horizon Resort Massane (Baillargues, 34).

Pour connaître le programme

Au programme, une table ronde « Quels projets territoriaux vertueux dans lesquels investir ? », avec l’intervention de Jean-Marc Oluski, Christèle Martinez (Medef Montpellier), Yann Fortunato (Racines de France), Stéphan Rossignol (Pays de l’Or), Alain Barbe (communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup)… S’ensuivra un éclairage de Christophe Chuecos-Font, vice-président du Conseil régional de l’ordre des experts-comptables d’Occitanie, sur le mécanisme de défiscalisation des actions de mécénat et RSE. Lire le programme détaillé de l’événement ici, et inscrivez-vous en cliquant juste là

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La rédac’ se mouille

On aime

La présentation de V-Studios (Vendargues – 34) par Laurence Schwob,directrice du développement du Groupe France TV, le 12 mars au Mipim (Cannes). Pour changer, à voir et à entendre plutôt qu’à lire :

On n’aime pas

Notre propre faiblesse, journalistique s’entend, à ne pas alerter en amont sur les faiblesses pourtant criantes du club de foot de Montpellier, condamné à la relégation en Ligue 2 après la soirée cauchemardesque du 16 mars (match arrêté contre Saint-Etienne, après des incidents et incendies survenus dans la tribune Etang de Thau).
Trop de proximité fait parfois perdre de vue l’essence même du journalisme, qui consiste à poser les vraies questions, quitte à faire mal et à se fâcher. Des questions du type : Pourquoi le centre de formation et la cellule de recrutement sont-ils de moins en moins performants ? Pourquoi ne pas recruter des coachs modernes et innovants ? Pourquoi ne pas ouvrir le capital du club, alors que tous les autres clubs le font ? Pourquoi ne pas s’être entouré d’une pointure nationale de l’immobilier pour tenter de faire aboutir le projet de nouveau stade, aujourd’hui enlisé ? Bref : pourquoi ne pas avoir posé toutes ces questions, avant ?

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Décodage

On perce le coffre-fort

Petits réacteurs nucléaires : newcleo va créer 100 emplois dans le Gard Rhodanien

newcleo - Les indiscretions
©Pininfarina

Le 13 mars, newcleo (PDG : Stefano Buono), qui vise à fermer le cycle du combustible nucléaire, annonce l’acquisition d’un foncier d’un hectare à Chusclan (30), pour y construire un centre d’innovation et de formation de 4.500 m2. Début des travaux en septembre, livraison fin 2026. L’investissement n’est pas communiqué. La conception sera signée par l’italien Pininfarina, spécialisé dans les domaines automobile, industriel et architectural. Ce centre, exempt de matière nucléaire, doit « soutenir le développement de sa ligne pilote de fabrication de combustible innovant en France, indique l’entreprise. Le centre Faster (nom du projet, signifiant ‘Fuel process Assembly Storage Training and Enhanced Reality’, pour « Formation au stockage, à l’assemblage et à la réalité augmentée des procédés de combustible ») sera dédié à l’accélération du développement de sa ligne pilote de fabrication de combustible innovant ».

Concrètement, l’activité portera sur des tests de performance sur équipements et préfabrication pour sécuriser les plannings et anticiper les essais fonctionnels ; Le design et prototypage (réalité virtuelle, impression 3D, maquettage) ; La formation des exploitants et mainteneurs, en préparation de l’usine MOX ; Un showroom et accueil des parties prenantes, renforçant visibilité et crédibilité du projet.

Une centaine d’emplois seront créés, autour de l’ingénierie et de la maintenance. Des infrastructures de formation immersive et l’expérimentation des nouvelles technologies sont prévues, ainsi que des ateliers de développement et de qualification, conçus pour tester et optimiser les processus de fabrication en utilisant des technologies de pointe telles que l’impression 3D.
newcleo ambitionne de concevoir, construire et exploiter des réacteurs modulaires avancés de génération IV (AMR) refroidis par du plomb liquide et alimentés par des matières nucléaires valorisables. CA 2024 : 50 M€. Le groupe, créé en 2021, compte 1.100 collaborateurs, et affiche 537 M€ de financements privés. 

Nautisme : Tenderlift inaugure son nouveau site de Canet-en-Roussillon (66)

Spécialiste des solutions hydrauliques pour le nautisme (plateformes hydrauliques pour voiliers, vérins hydrauliques carbone, conceptions mécaniques complexes), Tenderlift inaugurera le 27 mars son nouveau bâtiment de Canet-en-Roussillon (66), étendu sur 2.250 m2. En 4 ans, l’entreprise a investi 7 M€, et est passée de 17 à 60 salariés, avec un objectif de 100 salariés à 3 ans. « Tenderlift affiche un potentiel de développement dans la marine commerciale et militaire », indiquent aux Indiscrétions Benoît (ex-DG de la Verrerie d’Albi) et Hélène Châtillon, repreneurs de Tenderlift en 2020. 

Mucoviscidose : le CHU de Montpellier avance sur la thérapie génique

Le CHU de Montpellier indique le 14 mars avoir réalisé une « avancée historique » vers la guérison de la mucoviscidose, avec la thérapie génique pour corriger le gène CFTR défectueux. Le 4 février, un patient français a reçu la première dose de ce traitement, devenant ainsi le deuxième patient au monde à bénéficier de cette thérapie.
« En apportant une copie saine du gène CFTR directement dans les cellules des patients, cette approche pourrait offrir un traitement universel, quelle que soit la mutation génétique spécifique du patient », indique le CHU de Montpellier. Plus à lire sur LinkedIn, en cliquant ici 

medFEL 2025 : 50 acheteurs internationaux attendus pour stimuler les échanges à Perpignan 

medfel 2025 ©Ad'Occ
Perpignan accueille la 15e édition du medFEL, les 23 et 24 avril ©Ad’Occ

5.000 visiteurs, 50 acheteurs internationaux, conférences, job dating, soirée Sud de France… Le medFEL, salon dédié à la filière des fruits et légumes, revient au parc des expositions de Perpignan les 23 et 24 avril pour une 15e édition. À l’approche de l’événement, tour d’horizon des temps forts qui vont rythmer le salon. 

250 exposants. 5.000 visiteurs sont attendus pour la 15édition du salon BtoB consacré à la filière des fruits et légumes, le medFEL, qui se tiendra les 23 et 24 avril au parc des expositions de Perpignan. « 2250 exposants vont s’installer dans les allées du medFEL, avec des secteurs variés : transport-logistique, emballage, équipement, production, import-export… », explique Vadhana Khath, directeur du salon medFEL, lors d’une conférence de presse le 11 mars. Parmi les nouveaux exposants : Azura (Maroc), Interfel (Île-de-France), Pépinières Cros-Viguier (Occitanie), San Lucar (Espagne), Syndicat de l’abricot des Baronnies IGP (Auvergne-Rhône-Alpes), Syndicat du melon de Cavaillon (Paca), Terra Vecchia (Corse)… 

Nouveauté 2025. Pour la première fois, le salon medFEL prévoit une nocturne le premier jour du salon, baptisé medNight. « Il s’agit d’une soirée Sud de France où exposants et visiteurs sont conviés pour continuer leurs échanges », sourit Vadhana Khath. 

Acheteurs internationaux. 50 acheteurs internationaux provenant de plus de 25 pays différents seront présents. « Ils représentent des opportunités d’affaires majeures pour les producteurs. Afin d’optimiser les échanges, un programme BtoB est mis en place. Il s’agit d’un accélérateur de business entre les exposants du salon et ces acheteurs internationaux », explique Vadhana Khath. 

Enjeux de la filière. Prévision des récoltes, transformation, prix, nouveaux concepts de distribution, labellisation… « Durant le medFEL seront organisés des conférences et tables rondes traitant des sujets d’actualités et des enjeux pour la filière des fruits et légumes », assure Vadhana Khath. Au programme : « Transformation : développer l’origine France sur les fruits et légumes transformés », « Les fruits et légumes sont-ils chers ? », « Filière bio : quel est l’impact des nouveaux concepts de distribution ? »… 

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Les réseaux sociaux pour attirer les talents. Pour la deuxième édition du medEmploi, un job dating qui doit permettre aux entreprises de rencontrer de potentiels candidats, 4 ateliers et une conférence sont prévus. « Les deux premiers ateliers seront consacrés à l’impact des métiers et des ressources humaines, avec un focus sur les métiers de chef de culture et d’acheteur, glisse Christine Schmitt, directrice de la Fédération des fruits et légumes d’Occitanie. Le troisième atelier sera relatif à la place de la femme, qui représentent moins de 30 % des chefs d’exploitation. Enfin, le dernier atelier concerne la marque employeur et la valorisation de l’engagement social. Ce sont des éléments recherchés par la jeune génération : qualité de vie au travail, avantages sociaux, valeurs de l’entreprises, RSE, politique d’inclusion de la diversité… ». À l’issu de ces ateliers, une conférence sur le thème « Les réseaux sociaux pour attirer les talents » sera tenue par Léo Bernard, spécialisé dans les formations en recrutement et co-auteur du livre Permis de recruter (Éditions Eyrolles). 

De la cuisine pour ses amis à près de 20 M€ de chiffre d’affaires : la success story de la Brigade de Véro

La Brigade de Véro s'est équipé d'une machine pour se passer de conservateurs. © Jules Mestre
La Brigade de Véro s’est équipé d’une machine pour se passer de conservateurs. ©Jules Mestre

« Aujourd’hui, nous comptons 5.000 clients hebdomadaires, et 40.000 au total, pour 70.000 barquettes de plats préparés qui sortent de ces locaux chaque semaine », se félicite Romain Roques, directeur général et co-fondateur de la Brigade de Véro. L’entreprise, née à Alès (30), installée à Montpellier (80 salariés, environ 100 d’ici fin 2025), propose à ses clients des abonnements pour recevoir des plats préparés, en livraison ou en click and collect. Le parti pris : « Nos produits sont frais, de saison, préparés dans nos locaux, et de proximité, dans la limite du possible », assure Romain Roques. Visite des coulisses d’une histoire qui a commencé dans la cuisine de Véro, fondatrice de l’entreprise. 

+ 100 % de chiffre d’affaires en un an. Les chiffres peuvent donner le tournis : La Brigade de Véro a vu son chiffre d’affaires passer de 8,7 M€ en 2023 à 16,4 M€ en 2024. Une augmentation de près de 100 %. Pour 2025 : « Nous prévoyons 23 M€. Actuellement, nous faisons 5 % de notre chiffre en Belgique, nous espérons passer à 10 % rapidement », souffle Romain Roques.

Une technologie pour se passer de conservateurs. « Nous avons une salle blanche qui a nécessité beaucoup de R&D. Elle est en surpression, ça nous permet de nous passer de conservateurs. On retire l’oxygène, on remplace par de l’azote et du CO2. Nos dates limite de consommation s’étendent désormais à 14 jours », explique Romain Roques. 

Des produits locaux. « Chaque semaine, on reçoit 30 tonnes de marchandises, 20 tonnes de barquettes sortent. Sur les viandes, nous nous servons chez Guasch et Fils (Perpignan, 66), pour les légumes, auprès de l’association des producteurs d’Occitanie, le riz vient de Camargue », énumère Romain Roques. Et d’ajouter : « Chaque jour, un camion part pour Rungis. Le reste est destiné aux clients du coin ». 

Des investissements réguliers. Depuis son installation à Montpellier qui a mobilisé 2 M€ de dépenses, l’entreprise continue d’investir. En 2025, La Brigade de Véro prévoit 400.000€ pour de nouveaux équipements. « Dans ces locaux de 2.500m2, nous pouvons monter à 150.000 barquettes par semaine », assure Romain Roques. 

Twitch, marché inattendu. « Il y a quelques temps, on s’est rendu compte qu’un streamer (MoMan, note) assez suivi de Montpellier suivait nos régimes, et qu’il en faisant la pub au cours de ses retransmissions en direct, auprès de plusieurs milliers de spectateurs. Aujourd’hui, 10 % de nos clients viennent de Twitch », raconte Romain Roques. Pour la petite histoire, l’entreprise montpelliéraine propose désormais une réduction de 50 % sur une première commande grâce au code « Moman ». 

« On a monté cette boîte avec 3 bouts de ficelle ». « Au début, j’ai dit à Arthur, mon fils, et Romain que je n’allais pas demander un prêt à la banque avec moins de 150 clients par semaine », explique Véronique Capon, fondatrice de l’entreprise. Une campagne promotionnelle sur Facebook plus tard, La Brigade de Véro passe de 40 à 150 clients hebdomadaires. « Ils m’ont convaincu d’aller demander 17.500 € à la banque, à l’époque… Ces chiffres paraissent dérisoires au vu de notre croissance maintenant », rigole Véronique Capon.

Revel (31) : le groupe T3M grandit en absorbant Occitaine Agri 

Le groupe revélois T3M (machinisme agricole, CA 2024 : 145 M€, 318 collaborateurs, président : Pierre Lavail, Revel – 31) acquiert Occitaine Agri (Saint-Aunix-Lengros, 32, CA 2024 : 18 M€, 39 collaborateurs), un concessionnaire gersois de matériels agricoles, lit-on dans un communiqué de presse du 11 mars. Grâce à cette croissance externe, le groupe T3M compte désormais 24 agences, en France, en Espagne et au Chili, et 350 collaborateurs. En 2024, T3M a recruté 56 nouveaux employés. En 2025, le groupe haut-garonnais vise un chiffre d’affaires consolidé de 170 M€. 

À Toulouse, les cryptos dans le métro 

Le réseau de transports en commun toulousain Tisséo est le premier d’Europe à accepter les paiements en cryptomonnaies, lit-on dans un article de La Dépêche, ce lundi 17 mars. Le réseau de transports toulousain compte 250.000 usagers quotidiens. « Si on estime que 10 % des français possèdent un portefeuille de cryptomonnaies, cette opération peut concerner 25.000 personnes chaque jour », estime Sacha Briand, élu en charge des finances à la Métropole et à Tisséo.

Il y a un an, Tisséo généralisait déjà la validation par carte bancaire sur l’ensemble de son réseau. Une innovation qui a permis 4 millions de validation (7 % des recettes) en 2024. 

>Sur le même thème, dans Les Indiscrétions du 6 janvier : Global Pos amorce le paiement en crypto-monnaies dans les magasins

Hapo va distribuer ses exosquelettes en chirurgie esthétique aux États-Unis

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En pleine guerre commerciale entre l’Europe et les États-Unis, le cévenol Hapo (Anduze), spécialiste des exosquelettes non motorisés (ou passifs), annonce le 12 mars la signature d’un contrat de distribution avec MicroAire, entreprise américaine spécialisée dans les solutions pour la chirurgie esthétique et détenue par le groupe Marmon (membre de Berkshire Hathaway). « Ce partenariat représente un CA annuel de 500.000 dollars et marque une avancée majeure pour Hapo sur le marché américain », déclare Samuel Corgne, fondateur et PDG de Hapo. Les pièces détachées sont fabriquées à Anduze, puis assemblées dans son usine américaine située à Wilmington, en Caroline du Nord.
Les exosquelettes passifs de Hapo sont dédiés à la réduction de la pénibilité au travail dans plusieurs secteurs, dont la chirurgie. L’entreprise conçoit et fabrique des solutions innovantes pour améliorer le confort et la performance des professionnels.

Réduire la pénibilité des gestes répétitifs. Pour Jérôme Barillon, PDG de MicroAire, l’intégration des exosquelettes Hapo dans leur catalogue constitue « une opportunité d’élargir notre gamme de produits. En proposant aux chirurgiens des solutions innovantes pour réduire la pénibilité de leurs gestes répétitifs, nous répondons à un besoin crucial dans le domaine médical ».
Le chiffre d’affaires de Hapo France s’élève à 3 M€ en 2024, avec un prévisionnel compris entre 4 et 5 M€ cette année. La PME emploie 40 salariés. Elle fait partie du groupe ErgoSanté (300 salariés au total), fabricant français de meubles de bureau ergonomiques sous la marque Manufacture des Cévennes, également fondé par Samuel Corgne.

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« Ce partenariat avec MicroAire confirme ce que nous avions anticipé : notre technologie composite est adaptée aux exigences de la chirurgie, affirme Samuel Corgne. Cette adoption par les professionnels valide notre approche par spécialités et renforce notre ambition aux États-Unis, avec la montée en puissance de notre atelier de fabrication américain, ce n’est qu’un début. »
Hapo entend développer aux États-Unis d’autres partenariats, « spécialité par spécialité », ajoute le dirigeant, franco-américain. « D’ici à trois ans, le chiffre d’affaires à l’international devrait représenter environ 50 % de l’activité de Hapo, alors que nous commençons tout juste à attaquer le marché américain. » 

Jeux vidéo : Sandfall Interactive, nouveau Ubisoft ?

Le studio de jeux vidéo Sandfall Interactive, un nouveau Ubisoft ? C’est le rêve secret du côté de la métropole de Montpellier, qui accompagne cette start-up fondée en 2020. Leur jeu vidéo, « Clair Obscur : Expedition 33 », va sortir le 24 avril. Les fans l’attendent impatiemment sur la plateforme de jeu en ligne Steam. « Si le jeu est à la hauteur des attentes, Sandfall Interactive peut être une ‘success story’ digne d’Ubisoft », glisse aux Indiscrétions une source à Montpellier Méditerranée Métropole. La vague de cette nouvelle économie a été confirmée par le succès de l’exposition Arcane (27 janvier – 21 février, hall de l’Hôtel de Ville), série phénomène du studio Fortiche (implanté à Montpellier), inspirée du jeu vidéo « League of Legends ». « D’habitude, pour les expositions à la mairie, nous avons un public d’habitués. Là, on a vu des centaines de jeunes affluer, entre l’accueil et le service de l’État civil », relève Michaël Delafosse, maire de Montpellier, sur le Mipim (Cannes). 

Bessan (34) : le parc d’activités Héliopôle commercialise deux nouveaux programmes de locaux d’entreprises 

L’agence de développement économique Blue Invest (directeur général : Pascal Pintre) lance un appel à candidatures pour implanter des activités tertiaires et artisanales au sein du parc d’activités économiques Héliopôle, à Bessan (34). Dans ce cadre, deux nouveaux programmes immobiliers sont mis en commercialisation, offrant la possibilité d’achat et de location de locaux d’entreprise, lit-on dans un communiqué de presse ce 11 mars. 

Une offre pour les entreprises tertiaires et de services. Black Pearl Group propose 14 lots modulables de 35 à 240 m², répartis sur trois niveaux. La cession est disponible à partir de 2 600 € HT/ m², avec des aménagements et un parking inclus. La livraison est prévue pour la fin du premier semestre 2026. 

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Un programme visant l’artisanat et professionnels. La société Archipel Green Factory propose 20 lots de 200 à 250 m², également cumulables. Ces espaces sont disponibles à la location à partir de 9 € HT/ m² par mois ou à la vente dès 1 450 € HT/ m². La livraison est prévue pour début 2026 afin de proposer une solution adaptée aux besoins des métiers de l’artisanat. 

Ces deux programmes s’inscrivent dans le projet de la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée et de Blue Invest d’accompagner le développement économique et la création d’emploi sur le territoire. Les entreprises et porteurs de projets intéressés peuvent déposer leur candidature à contact@investinblue.fr

Sète Agglopôle Méditerranée : un budget 2025 tourné vers la transition écologique 

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Présidée par François CommeinhesSète Agglopôle Méditerranée prévoit un budget 2025 marqué par une forte ambition écologique, lit-on dans un communiqué de presse ce 10 mars. Avec 249 € investis par habitant, l’agglomération entend accélérer la transition écologique tout en maintenant une gestion financière maîtrisée. 

243,4 M €. Tel est le budget total de l’agglomération, qui inclut sept budgets annexes pour des services essentiels comme les transports, l’eau ou les déchets. L’investissement global atteindra 82,2 M €, soit 636 € par habitant. Malgré un recours à l’emprunt, l’épargne brute reste solide à 21,3 % avec une capacité de désendettement de 5,1 années. 

La transition écologique au cœur des priorités. Eau potable (2,3 M €), traitement des eaux usées (11,9 M €), eaux de pluie (2,5 M €), travaux dans les déchetteries (1,2 M €) et aménagements des espaces naturels (1,1 M €) : voilà la répartition du budget consacré à l’environnement par l’agglomération. Elle mise sur le report modal, avec le développement des mobilités douces et la réduction des émissions carbone. Parmi les projets majeurs, la création de voies de bus prioritaires entre Sète (34) et Balaruc-le-Vieux (34), des nouveaux équipements pour les déchetteries, avec un accès restreint aux résidents via la carte « Sam Pass ». Le déploiement de six aires de compostage partagées est également mis en place avec la mise en service de l’unité de valorisation énergétique (UVE) des eaux blanches, qui permet de transformer les déchets non recyclables en énergie. 

Plus de 19 M € investis dans la gestion de l’eau. Une attention particulière est portée au sujet de la ressource en eau. En témoignent les travaux d’assainissement et réduction des pollutions dans la lagune de Thau, la finalisation de la station d’épuration Thau Maritima, qui va traiter les eaux usées de l’équivalent de 164.000 habitants et réutiliser ses eaux traitées pour le nettoyage urbain. Des aménagements pour la biodiversité sont prévus, dont une passe à anguilles sur le Vène et des actions de restauration écologique. 

L’orientation budgétaire de Sète agglopôle Méditerranée cherche à concilier la croissance et la durabilité avec une gestion rigoureuse des ressources. Ces investissements visent à assurer un cadre de vie plus résilient pour les 129 982 habitants (chiffres INSEE janvier 2025) de l’agglomération.

Banques Populaires du Sud et Occitane : chiffres-clés et analyses

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Catherine Mallet et Christophe Bosson ©DR

En Occitanie Ouest, la Banque Populaire Occitane (DG : Christophe Bosson ; président : Catherine Mallet, 1.972 collaborateurs) affiche 613.334 clients et 199.160 sociétaires, avec un exercice stable (+ 0.09 % pour les crédits et de + 0.27 % pour les dépôts), lors du bilan annuel communiqué le 14 mars. Au 31 décembre 2024, ses parts de marché sont de 16,17 % pour les crédits et 13,52 % pour les dépôts. Le volume de crédits immobiliers s’élève à 0,9 milliard d’euros : 5.589 acquisitions en résidences principales ont été financées, au lieu de 9.000 en 2023. Au total, 40.000 projets ont été financés (crédits immobiliers, crédits équipements et crédits à la consommation), là aussi stable par rapport à 2023 (+ 0,7 %). Le produit net bancaire s’élève à 370 M€ (+ 5,2 %) et le coût du risque explose à 36,2 M€ (+ 62,2 %). « 90 % des bénéfices sont réinvestis dans les fonds propres, ce qui garantit notre solidité financière dans la durée, tout en développant nos capacités à financer les projets de notre territoire », souligne Catherine Mallet. L’assemblée générale est programmée le 22 avril à Tarbes (65). 400 sociétaires y sont attendus. La Banque Populaire Occitane est implantée dans huit départements : Aveyron, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn, Tarn-et-Garonne.
L’analyse 2025 de Christophe Bosson : « La baisse progressive des taux directeurs de la BCE devrait faciliter l’accès au financement pour les entreprises comme pour les ménages et ainsi générer une reprise du crédit. Toutefois, des défis subsistent. Les incertitudes géopolitiques, la fragilité de certaines filières économiques et la vigilance nécessaire face au risque de défaillance des entreprises exigent une gestion avisée et agile. »

Banque pop du sud - Les indiscretions
Cyril Brun ©DR

En Occitanie Est, Cyril Brun, directeur général de la Banque Populaire du Sud (BPS, présidente : Karine Puget, 227.000 sociétaires), revendique, le 4 mars, sa banque comme « la première banque des entreprises, avec 6 entreprises sur 10 déclarant que nous sommes leur banque principale. Nous sommes implantés à Nîmes, Montpellier et Perpignan, et sommes un observateur de premier rang de la vie économique des entreprises ». Au rang des défaillances d’entreprises, 3.119 sont enregistrées au 31/12/2024 (2.494 au 31/12/2019, avant le Covid). Entre ces deux périodes assez comparables, les défaillances progressent de 37 % dans l’Hérault, de 39 % dans les Pyrénées-Orientales. Le Gard résiste bien mieux (- 1 %). « Il y a une accélération très forte des défaillances. Nous avons monté Sud Service Accompagnement (8 personnes), pour réaménager les prêts, négocier l’endettement, envisager le rebond, avant de devoir aller vers le dépôt de bilan et la liquidation. C’est une décision prise il y a deux ans déjà, en avance de phase. On ne peut pas être une banque de l’entreprise, si on n’est pas aussi là dans les mauvais moments », déclare Cyril Brun.

Il indique la création d’une banque d’affaires, au printemps. « L’idée est d’offrir un hub de solutions pour les ETI et futures ETI du territoire, en leur proposant un collectif d’experts sur trois pôles : grandes entreprises et ingénierie patrimoniale ; Financements spécialisés et activités haut de bilan ; Professions de l’immobilier et equity immobilier. »

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Baisse globale de projets financés. 34.000 projets (prêt étudiant, prêt entreprise, prêt à l’habitat, prêt voiture…) ont été financés en 2024, pour 2,1 Md€, soit une baisse de 7,8 % par rapport à 2023. « C’est une baisse, mais relative par rapport au contexte. Et les tendances sont diversifiées : – 28 % pour les prêts immobiliers (5.049 crédits, pour 658 M€), + 6,5 % pour les crédits professionnels et entreprises (9.330 crédits, pour 1,2 Md€) », compare l’expert.

Immobilier : des signes de reprise. Plusieurs signaux objectifs de reprise se manifestent sur l’immobilier, depuis juillet 2024 : « Le volume hebdomadaire accordé est supérieur par rapport aux mêmes semaines en 2023 ; Au fil de 2024, il y a eu une montée en puissance des crédits à l’habitat, et la semaine la plus forte en volume accordé a été en décembre 2024, alors qu’elle se situe d’habitude en juin-juillet, lors des mutations ; Par ailleurs, le volume accordé sur les deux premiers mois de 2025 augmente de + 75 % par rapport à la même période en 2024 ; Enfin, l’exclusivité du produit Banque Populaire permet de doubler son PTZ », égrène Cyril Brun.

Couvrant une partie de l’Occitanie exposée au stress hydrique, la BPS souhaite « accompagner en local les enjeux liés à l’eau et à son utilisation durable ». Quatre leviers pour ce faire : financeur (Crédit Maritime Méditerranée), investisseur (Sud Mer Invest, fonds de 7 M€, pour entrer au capital d’entreprises qui investissent dans l’eau), promoteur (Casden et Project Rescue Ocean) et catalyseur (MedVallée Montpellier).

Transition énergétique : explosion depuis 2022. La partie transition énergétique voit son activité décoller : 25,3 M€ de prêts en 2022, 110,3 M€ en 2023, 156 M€ en 2024.

150 prêts « Zéro désert médical ». Ce prêt à 0 %, destiné à accompagner les professionnels de santé et né en avril 2024 avec un projet financé à Saint-Paul-de-Fenouillet (66), « permet à un village, ou un quartier, de voir l’installation d’un professionnel de santé. Les déserts médicaux ne touchent pas que le monde rural, mais aussi des zones urbaines », insiste Cyril Brun.

IA : 20 % de temps commercial gagné. L’IA est qualifiée de « défi majeur. Elle nous amène à former davantage nos conseillers. Nous investissons 7 fois plus que le minimum légal en matière de formation. Tout en sachant que les attentes des clients sont hybrides : 8 sur 10 téléchargent et utilisent nos applications, mais 8 sur 10 veulent un modèle bancaire physique et digital à la fois ». Un outil d’IA générative sécurisée a été mis en place à l’échelle du groupe le 30 janvier. La Banque Populaire propose à ses clients l’IA comme assistant facilitateur dans son application mobile. « D’ici à 2027, l’objectif est de gagner 20 % de temps commercial pour les conseillers, grâce à l’IA. Cette productivité commerciale gagnée doit permettre de renforcer la personnalisation des prises en charge des clients. »

> Les chiffres de la BPS à lire en cliquant ici

Industrie nucléaire : repris par des salariés, le gardois Défi Systèmes diversifie sa clientèle

Défi Systèmes industrie - Crédit Amélie Cazalet
©Amélie Cazalet (Les Indiscrétions)

Dans le cadre de sa reprise par 4 salariés en novembre dernier, Défi Systèmes, spécialisée dans la fabrication d’équipements spécifiques notamment pour le nucléaire, obtient un prêt à taux zéro de 100 k€ de TotalEnergies le 5 mars dans ses locaux, au cœur de la zone d’activité Georges Besse à Nîmes (Gard).

Le prêt à taux zéro de 100 k€ accordé à Défi Systèmes permet de « conserver des emplois, de recruter 8 nouveaux collaborateurs, et de procéder à l’acquisition de machines industrielles », se réjouit David Soriano, repreneur aux côtés de Jules Barnouin, Cédric Finat et Philippe Montel, et président de la société nîmoise. Parmi les acquisitions envisagées : « une machine à souder automatisée, qui coûte environ 40 k€ » confie-t-il aux Indiscrétions. «TotalEnergies accompagne les porteurs de projets qui créent ou reprennent une entreprise, et la développe sur le territoire occitan via un dispositif de prêt à taux zéro, rappelle Sylvain Panas, directeur régional Occitanie de TotalEnergies. En accordant à Défi Systèmes un prêt à taux zéro d’un montant record de 100 k€, nous démontrons qu’il est possible de faire de l’industrie et de créer de l’emploi local dans le Gard. » En parallèle, Défi Systèmes reçoit un prêt de 80 k€ d’Initiative Gard, lit-on dans un communiqué (à croquer ici). Défi Systèmes emploie 70 personnes et réalise 7,8 M€ de CA en 2024, dont 60 % est réalisé pour le compte de clients dans le secteur du nucléaire tels que le CEA ou Orano. 

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« Le CEA est notre plus gros client. Nous essayons de nous diversifier pour ne pas être trop dépendant d’eux en travaillant pour EDF, Cegelec, Elogen, IFP énergies nouvelles… », glisse David Soriano. La particularité du CEA : « nous fonctionnons exclusivement avec des appels d’offres. Nous avons deux ingénieurs qui travaillent pendant deux mois à temps pleins pour répondre à un appel d’offre, sans avoir la certitude que nous remporterons le marché. Si nous ne gagnons pas, c’est du temps de travail perdu », pousse-t-il. Néanmoins, l’industriel gardois assure « gagner 2 appels d’offre sur 3 en moyenne », assure David Soriano. Pour la période 2025-2026, Défi Systèmes a un carnet de commande de 14 M€. 

> Sur le même thème : Les Indiscrétions du 16 décembre « ENR : TotalEnergies acquiert VSB »

Plus de décodages

Risques climatiques, numériques, économiques… comment le métier d’assureur s’adapte-t-il ?  

Avec 10 000 clients et 11 000 véhicules assurés, SABBA Assurances (ancien « cabinet Jacques Assurances » repris par Julien Sabatier et Matthieu Bataille), affiche 10 M € de primes par an, porté par une équipe de 14 collaborateurs. Elle se spécialise dans l’assurance des véhicules de prestige, la gestion des risques professionnels et la gestion patrimoniale. 

Comment évolue le métier d’assureur face aux défis actuels ? La cybersécurité devient un enjeu majeur, avec une explosion des cyberattaques, dont plus de 60 % en 2024. « Nous avons développé une offre spécifique pour répondre à cette menace, qui intègre une garantie complète et une assistance 24/7 », confie Julien Sabatier aux Indiscrétions. Autre défi : les risques climatiques et géologiques. Le Gard est particulièrement touché, avec une hausse des sécheresses et du phénomène de retrait-gonflement des argiles qui fragilise les habitations. Le régime des catastrophes naturelles est déficitaire depuis 2015, de 703 M € en 2023. « Pour anticiper les risques, nous avons mis en place un dispositif préventif, incluant un système d’alertes SMS permettant d’informer nos clients en amont de l’arrivée d’événements climatiques. Aujourd’hui, la gestion du risque est devenue aussi importante que l’indemnisation », précise Julien Sabatier. 

L’IA, au service de l’assurance ? L’intelligence artificielle est en train de transformer le secteur : « Elle permet d’anticiper les sinistres grâce à l’analyse prédictive et adapter nos offres en conséquence », souligne Julien Sabatier. L’entreprise mise sur des outils innovants pour optimiser la souscription et la tarification, ainsi que sur les chatbots. « Nous allons lancer, dans les prochaines semaines, une IA qui répondra et prendra les demandes de nos clients pour préparer le travail et les réponses de nos collaborateurs », annonce-t-il.

Quels projets de développement pour 2025 ? Ayant recruté quatre collaborateurs depuis le début de l’année pour renforcer la gestion patrimoniale, l’entreprise prévoit d’ouvrir de nouveaux bureaux à Montpellier en 2025. Un nouveau siège, trois fois plus grand que les locaux actuels, est également prévu en 2026, avant une possible implantation à Paris ou Lyon en 2027 pour « accompagner notre croissance et la proximité avec nos clients », conclut-il. 

Conecsio rachète les parts d’Edop 

La société Conecsio (Castelnau-le-Lez, sécurisation et accélération de la recherche clinique) rachète les activités d’Edop (Montpellier, digitalisation d’essais cliniques), apprend-on dans un communiqué de presse du 10 mars. « Un tiers des données créées dans le monde sont des données de santé et seul 1% est réutilisable par la recherche médicale. Nous voulons casser ce plafond de verre. Combiner les solutions d’Edop et de Conecsio nous permet d’adresser toute la verticale de l’usage des données de santé », indique Philippe Smolders, PDG de Conecsio.

De son côté, Maëva Dupré, PDG d’Edop, entend « simplifier l’inclusion des patients dans les essais cliniques ». Et maintenant ? « Avec cette opération, Edop devient une filiale de Conecsio, avec 10 personnes qui travaillent au total dans ces structures, en comptant salariés ou associés, indique Philippe Smolders, aux Indiscrétions. Désormais, nous voulons lancer un développement commercial digne de ce nom pour les solutions d’Edop, et finaliser la R&D de la solution portée par Conecsio ». 

Lutte contre la fraude : 13,6 M€ économisés à la CAF de l’Hérault en 2024 

Sur l’année 2024, 148.535 allocataires de la CAF de l’Hérault (président : Bruno Vic, à lire en « À l’affiche » ; directeur : Thierry Mathieu) ont fait l’objet d’au moins un contrôle, soit 49 % des allocataires, dévoile le 11 mars la CAF de l’Hérault dans une étude portant sur la prévention et la lutte contre la fraude. Ces contrôles ont permis de détecter 1.441 fraudes représentant 13,6 M€ (montant moyen de la fraude : 9.419 €). « Les fraudes concernant principalement le RSA, la prime d’activités, les aides au logement et l’allocation aux adultes handicapés », précise la caisse départementale. En 2024, la CAF de l’Hérault a versé 1,85 Md€ à 301.147 allocataires. Plus d’infos à croquer juste ici

Cafés Bibal cherche à doubler la superficie de ses locaux 

« Nous cherchons un bâtiment complémentaire de nos locaux actuels, à Saint-Aunès, souffle aux Indiscrétions Thomas Bertrand, PDG de Cafés Bibal (distribution automatique de cafés, Saint-Aunès, 34, 220 salariés, CA 2024 : 35 M€). Pour l’instant, nous louons un bâtiment qui relâche un peu la pression, mais ce n’est qu’une solution temporaire. Nous avons 3.000 m2 dans nos locaux principaux, et j’en voudrais 3.000 m2 de plus. » Parmi les pistes privilégiées, l’extension de l’écoparc de Saint-Aunès.
Le dirigeant indique en effet vouloir rester dans le périmètre de Saint-Aunès. « J’attache une grande importance à ne pas délocaliser notre activité pour le confort de mes collaborateurs. Je cherche au niveau de Saint-Aunès, à proximité de l’autoroute. Ça peut être à une sortie d’autoroute d’écart, à Sommières par exemple, s’il faut étendre les recherches », explique-t-il.

Selon l’occasion, le chef d’entreprise indique pouvoir injecter une somme comprise entre 2 M€ et 5 M€. « Ça dépend évidemment de ce qu’on trouvera. Le marché est extrêmement tendu en ce moment », précise-t-il.

Pour la suite, il indique que Cafés Bibal réfléchit à plusieurs projets de croissance externe. « Le café aussi connaît ses crises. Ma stratégie, c’est de racheter des boîtes qui travaillent dans la distribution automatique, pour nous permettre d’étendre notre activité et de mettre en place tout un flux logistique », livre-t-il. 

Pays de l’Or : des rencontres publiques autour de « Pépite », le nouveau projet du territoire 

L’Agglomération du Pays de l’Or présente « Pépite », son nouveau document stratégique, conçu pour définir les grandes orientations du développement de territoire pour les années à venir, apprend-on dans un communiqué de presse ce 10 mars. Stéphan Rossignol, maire (LR) de La Grande-Motte et président de l’Agglomération, accompagne cette initiative élaborée en concertation avec les élus, habitants et acteurs locaux.

Avec ses 18 km de littoral et son attractivité touristique croissante, le Pays de l’Or mise sur ses richesses naturelles et économiques pour bâtir un avenir durable. Des rencontres publiques sont organisées dans les huit communes de l’Agglomération du Pays de l’Or afin d’échanger sur le nouveau projet du territoire.

> Je découvre les dates des concertations. 

  • Le 19 mars à 18h, à La Grande Motte, salle haute plage. 
  • Le 25 mars à 18h, à Saint-Aunès, salle polyvalente. 
  • Le 28 mars à 18h, à Mudaison, salle La Cave. 
  • Le 1er avril à 18h, à Mauguio, salle Prévert. 
  • Le 2 avril à 18h, à Valergues, salle Polyvalente Lucien Rioust. 
  • Le 9 avril à 18h, à Candillargues, salle Simone Veil. 
  • Le 15 avril à 18h, à Lansargues, salle Simone Signoret. 
  • Le 17 avril à 18h, à Palavas-les-Flots, salle du Nautilus. 

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Zoom

Une info passée au crible

ICC, Medvallée, Cambacérès : ce qu’il faut retenir du Mipim 2025

Photo Zoom 17 03 - Les indiscretions
Jacques Ferrier et Michaël Delafosse
©Hubert Vialatte (Les Indiscrétions)

Les Indiscrétions ont arpenté les allées du Mipim 2025 (Cannes), les 12 et 13 mars. En l’absence de Toulouse Métropole – vrai souci de réduction budgétaire ou prudence politique sur les dépenses, scrutées par les oppositions, en vue des élections municipales 2026 ? -, la métropole de Montpellier a eu le champ libre pour vendre ses atouts aux investisseurs nationaux. Avec quelques chiffres ronds pour attirer le chaland (Barcelone à 1h20 en 2040 par le TGV, 10.000 emplois par ci, 10.000 emplois par là). Morceaux choisis.

Cambacérès (gare TGV Sud de France) : 10.000 salariés à l’horizon 2030. « En 2024, 18 entreprises, soit 38 % des implantations tertiaires dans la métropole de Montpellier, ont fait le choix de s’implanter dans le quartier d’affaires Cambacérès, souligne Michel Peinado (Arthur Loyd Occitanie). Au total, ces transactions ont représenté 44.200 m2, sur un total de 116.000 m2. À l’horizon 2030, ce nouveau hub économique de Montpellier devrait compter 10.000 salariés et 10.000 étudiants. On note une concentration de grues en ce moment, avec 50.000 m2 de programmes en chantier : Halle Nova et campus Anima de MBS. Et 32.000 m2 ont déjà été livrés. » Si la zone manque encore de services et de commerces, elle sera desservie par le tramway à partir d’octobre prochain. Et des pôles d’activité émergent clairement : Numérique&IA (CapGemini, Dassault Systèmes, Halle de l’Innovation), EnR (Qair, Engie Green, Gensun), services aux entreprises (Ingerop, Crédit Agricole du Languedoc à venir, Banque Populaire du Sud déjà installée, Flexo, Regus), ICC (Midgar, Smartale Games), enseignement supérieur et formation (Montpellier Business School à travers le campus Anima, Collège de Paris, Ynov).

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Michel Peinado (Arthur Loyd Occitanie) présente le baromètre d’attractivité 2024 des métropoles. ©Hubert Vialatte (Les Indiscrétions)

Il fallait y croire. « Les premières visites, en 2020, se déroulaient au milieu des champs. Ce n’était pas simple de convaincre les investisseurs. Ils y ont cru, ce qui a permis de lancer des programmes, et d’accueillir les entreprises », rappelle Michel Peinado. Le lot E2 (18.000 m2 de surface de plancher) est par ailleurs en cours de commercialisation. La Zac doit aussi s’étendre au sud.

Barcelone. Michaël Delafosse anticipe « la liaison avec Barcelone à grande vitesse. En 2040 (2044 au mieux pour la liaison Béziers-Perpignan selon la SNCF, ndlr), Montpellier se trouvera à 1h20 de la capitale économique de l’Espagne ». Info, vous l’aurez compris, à mettre au conditionnel.

Santé globale : 7.500 emplois sur le territoire. La santé globale (santé, environnement, agroécologie) pèse 7.500 emplois, et pourrait peser « 10.000 emplois en 2030 », anticipe Michaël Delafosse. Le territoire s’enorgueillit, entre autres, de 2.700 chercheurs et enseignants, 200 entreprises de la medtech, d’une banque unique de conservation de plantes cultivées méditerranéennes et tropicales (centre de ressources génétiques Arcad), le pôle de compétitivité Unesco Icireward. « L’enjeu est de connecter des pôles mondiaux, comme Boston, Heidelberg, Tel Aviv, Shanghai. Nous voulons pousser les chercheurs à créer des entreprises, et devenir des référents en matière d’IA et de santé. Des infrastructures immobilières et technologiques répondent à des besoins spécifiques : animaleries, industries de pointe à Cap Gallargues (Gallargues, Gard, Zac aménagée par Altémed), laboratoires, liens avec des organismes de recherche… Et il faut penser en tant qu’européen. Vu les turbulences géopolitiques du moment, nous devons contribuer aux enjeux de souveraineté », indique l’élu.

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Biopôle, CRIBS et CTIO. Trois grands équipements sont programmés : le futur nouveau biopôle (8.500 m2, livraison en 2027, porté par Altémed), le centre de ressources biologiques CRIBS (15.000 m2 dédiés aux activités de biologie hospitalière) et le futur Centre de transfert de l’innovation en oncologie (CTIO), chaînon manquant entre la recherche fondamentale (laboratoire) et la recherche clinique (appliquée aux patients), avec un espace dédié aux startup travaillant sur le cancer, et devant permettre aux chercheurs de devenir entrepreneurs. La première pierre du CTIO sera posée prochainement, indique Michaël Delafosse.

ICC : Mathematic Studio place Montpellier « au centre ». La société de production vidéo Mathematic Studio (300 salariés à Paris, Montpellier, Los Angeles, New York et Montréal) place Montpellier « au centre de son dispositif de fabrication », selon Guillaume Marien, son fondateur. Citant quelques références : O’Dessa, The New Look, Disclaimer, Lunel de miel avec ma mère, Vesper Seeds (réalisé par Bruno Samper, vivant à Montpellier et incarnant la partie créative sur le thème de l’IA). Travail en cours : Le Marsupilami (pour Pathé), dont une partie de l’animation 3D est réalisée à Montpellier. Mathematic Studio vise 150 salariés en 2030, soit un tiers de ses salariés à cet horizon (300 à l’heure actuelle). L’écosystème est jugé mature, entre Esma, Ubisoft etc.
« S’implanter à Montpellier nous a permis de conserver des compétences : à la fois ceux qui voulaient quitter Paris, ou d’autres qui rentraient du Canada et ne souhaitaient pas s’installer à Paris », confie-t-il.
L’IA ne peut pas être éludée dans cette industrie. « Il faut créer des liens entre universités, recherche et IA. Dans ce cadre, nous allons mener à bien des développements à Montpellier. » Autre point, sur le plan immobilier : « Les équipes de la métropole nous ont proposé un plan de développement en plusieurs étapes, répondant à nos contraintes économiques. Nous n’avons pas trouvé ce type d’accompagnement ailleurs. »

Le siège d’Altémed dans le quartier Mosson en 2028. Développé sur 7.000 m2, avec trois cellules commerciales en rez-de-chaussée et 3.500 m2 de bureaux, le futur siège d’Altémed sera livré fin 2027. Le permis de construire doit être obtenu au 4e trimestre 2025. Architecte : Ferrier Marchetti Studio, Tautem Architecture. Jacques Ferrier, présent sur le stand de Montpellier, a expliqué avoir travaillé « sur la silhouette et la couleur » du bâtiment, dans un quartier marqué par « l’urbanisme de géométrie des années 60 ». La façade sera composée d’un verre « 100 % recyclé par un grand fabricant français de verre ». L’immeuble sera raccordé au réseau de chaleur urbain.

« Oasis » à la Biennale de Venise. La folie architecturale Oasis (Sogeprom-Pragma), prévue dans le quartier Ovalie à Montpellier, « sera présentée à la Biennale d’architecture de Venise », prévue de mai à novembre, annonce Michaël Delafosse. « Les villes ont besoin de marqueurs, comme on l’a eu avec les places, les églises, les beffrois, décrit l’architecte du programme (avec Isabelle Van Haute), Thomas Coldefy. Face au GGL Stadium, Oasis sera justement un marqueur. Participer à une architecture acceptable et désirable est une fierté. Je pense que les Folies architecturales de demain seront inspirées par ce que nous dicte la nature. Sur Oasis, pour imaginer deux émergences verticales, nous nous sommes inspirés de la protection que les arbres nous apportent, en l’occurrence des pins parasols. Il y a aussi un travail avec des matériaux biosourcés, dont du bambou tressé provenant de la bambouseraie d’Anduze, dans le Gard. »

Mini-Ode à la mer le long de la 113 au Crès (34). « Le réaménagement urbain, le long de la RN 113 au Crès, est un projet à 15 ans », glisse, le 12 mars lors du Mipim, Stéphane Champay, maire du Crès et vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole délégué à l’Aménagement durable du territoire, l’urbanisme et la maîtrise foncière. « On sait ce qu’on ne veut pas », faisant allusion, sans la nommer, à l’urbanisation moyennement heureuse, le long de la RN 113, à Castelnau-le-Lez. Celui qui pilote le PLUI-Climat à la métropole prône « de la mixité fonctionnelle et sociale. La densité n’est pas arrêtée », mais elle sera forcément au cœur des débats, avec deux stations de bus tram. Plusieurs enseignes sont concernées : Union Matériaux, des garages, Biocoop, Chronodrive, l’hyper Carrefour, des concessionnaires automobiles…. « Tous ne vont pas partir, mais la zone est gelée. Une étude est menée en collaboration avec 3M. La gestion de cet endroit se fera de façon collective, et non pas à la parcelle. 3M préempte dès qu’elle peut en cas de vente, pour anticiper par rapport à la problématique hydraulique, pour aménager des drains et des bassins de rétention, afin que les eaux de pluie se déversent dans le Salaison. Aujourd’hui, les aménagements hydrauliques sont sous-calibrés dans le secteur. Il faut d’abord régler cette question, qui est trop importante. »
> Sur le même sujet : « Reconquête urbaine : un mini Ode à la mer au Crès le long du bus tram », Les Indiscrétions du 22 janvier 2024, lire en cliquant là

Mipim off. « Il y a un ‘Mipim off’ cette année, glisse Michaël Lalande (Idealys). À l’intérieur du palais des festivals, dont l’accès est payant, ça parle beaucoup anglais. À l’extérieur, des boîtes françaises, qui surveillent leur trésorerie, mais qui veulent quand même en être, donnent des rendez-vous dans des cafés. Aujourd’hui (12 mars, ndlr), entre le Mipim officiel, pour lequel je me suis inscrit, et ces rendez-vous extérieurs avec des clients et prospects, tenus par mes équipes, j’ai dû parcourir 10 km ! »

Docs sur demande. Les documents projetés par Montpellier Méditerranée Métropole lors des différentes séquences du Mipim 2025 sont disponibles sur demande en nous contactant sur julie@agencehv.com et hvialatte@gmail.com

3 questions à

Michaël Delafosse, maire et président de Montpellier Méditerranée Métropole

Michael Delafosse 002 - Les indiscretions

« Il faut qu’on soit guerriers sur les sujets de mobilité »

Prime aux maires bâtisseurs, stratégie d’attractivité, urgence des infrastructures sur le territoire… Michaël Delafosse, maire-président de la métropole de Montpellier, a échangé longuement avec la presse, lors du Mipim à Cannes, le 12 mars. Un Mipim 2025 marquée par l’absence de nombreuses métropoles – dont Toulouse -, et au cours de laquelle l’élu PS a vendu son territoire, enchaînant les interventions sur le stand de Montpellier ou dans l’une des salles de conférence du Palais des Festivals : santé, industries culturelles et créatives, émergence du quartier d’affaires Cambacérès (gare TGV Sud de France).

Comment réagissez-vous au rétablissement de la prime aux « maires bâtisseurs », portée à 100 M€ dans le budget 2025 de l’État ?
Cette ligne de crédit de 100 M€ pour les maires bâtisseurs est très appréciable dans le contexte budgétaire, qui est contraint. En 2020, pendant le Covid, au sein de France Urbaine, c’est François Rebsamen, maire et président de la métropole de Dijon, qu’au demeurant que je connais très bien, qui avait défendu cette idée. Parce que quand vous construisez un logement, vous n’êtes pas payé. Vous avez des frais sur l’école, la crèche, les services publics afférents. Et d’une certaine manière, il y a une sorte de prime à l’égoïsme de la part des maires. Et François Rebsamen avait proposé cette mesure et Jean Castex l’avait mise en place pendant deux ans. Par exemple, la ville de Montpellier avait reçu deux fois 1 M€, en 2021 et 2022, parce qu’on délivre des permis de construire. Ça aide les finances des communes qui font le choix du logement, comme la métropole de Montpellier le fait. Cette prime avait été supprimée. Macron, le logement, ce n’est pas son sujet.

> Lors d’un échange avec Michaël Delafosse, le 12 mars sur le stand de Montpellier, la ministre du Logement, Valérie Létard déclare, à propos de cette prime : « On va faire en sorte que les préfets aient un peu de souplesse d’utilisation pour pouvoir s’adapter aux réalités de chaque territoire. Mais en tout cas, les 100 M€ seront là. Et il faut aller les chercher. C’est un des signaux du budget et je le dis parce que c’est très positif. On va attaquer des propositions de loi, normalement en mai à l’Assemblée nationale, et du réglementaire aussi. On va essayer de sortir un décret. Tout ce que l’on peut réduire en délais, en recours, en simplification, sur les permis de construire, tout ce qu’on peut essayer de rationaliser un peu, vous verrez qu’on a essayé d’y toucher. » 

L’enquête publique du PLUI-Climat de Montpellier Méditerranée Métropole s’est clôturée fin février. Qu’en ressort-il, selon vous, dans les grandes lignes ?

10 % de la population métropolitaine s’est exprimée, ou qui a téléchargé des documents.

Donc, c’est une véritable appropriation, un mouvement démocratique. Il y a eu des critiques (sur le fond, et aussi sur la forme, à propos de la lisibilité des documents, ndlr), comme il y a eu aussi beaucoup d’expressions très positives sur le fait que c’était un mouvement ambitieux, un mouvement protecteur, résilient. Ce document donne les grands objectifs, notamment deux tiers d’espace naturel ou agricole, et la priorité au réinvestissement urbain. Notre métropole participe à la stratégie du ZAN.
Il y a des gens qui contribuent de manière anonyme. Je pense qu’il faut que ça s’arrête, car ces contributions, c’est du type « Les Arabes dehors », « pas de pauvres chez moi ». Il y a des choses assez insupportables que l’on doit traiter.
Je veux saluer plusieurs points. Il y a eu des contributions de corps constitués, des promoteurs. Il y a eu aussi les opérateurs du logement solidaire qui ont fait une contribution, et je les en remercie.

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Il y a eu des contributions d’élus du conseil de métropole, des organisations étudiantes, qui ont exprimé des positions autour des enjeux du logement… et même de l’État (un brin agacé, ndlr). Pourtant, le préfet de l’Hérault avait tweeté en disant « bravo la métropole pour son PLUI ». Le préfet est très conscient qu’il faut que ce document arrive pour justement produire du logement.

À présent, ce qui se profile, c’est un travail, et technique, administratif et politique, avec l’ensemble des collègues maires de la métropole, pour voir ce qui est possible, ce qu’on veut, quelle réponse, quel argument, quelle adaptation. Une réponse est prévue mi-avril. Puis, la commission d’enquête rendra son avis, nous espérons à la mi-mai. C’est Stéphane Champay, vice-président et maire du Crès (présent à ses côtés, ndlr), qui porte ce travail à métropole. Le but, c’est de mettre le PLUI-Climat au vote, le lors d’un conseil métropolitain, le 16 juillet. Ce document représente 10 ans de travail, et sera là pour 20 ans. Le 16 juillet, sera aussi votée la question des déchets, avec la transformation d’Ametyst et la création d’une chaudière de combustion solide de récupération (CSR, incinérateur, ndlr).
Je pense qu’il ne faut plus de recours possibles après l’adoption. C’est ce qu’a dit la ministre Valérie Létard, et je la salue sur ce point. Parce que, derrière, je ne suis pas là pour enrichir les avocats (sic). Un PLUI ne peut pas être une machine permanente à contentieux. Il faut de la stabilité pour les acteurs économiques, pour les habitants. À Toulouse, Jean-Luc Moudenc ne cache pas avoir souffert des recours contre le PLUI, et du retard pris.

Vous répétez souvent que « La France des procédures tue la France des projets ». Que vous inspire l’arrêt du chantier de l’A69 (Toulouse-Castres) ?
 Est-ce que vous craignez que cela ait des répercussions sur les projets d’infrastructure côté Occitanie Est, notamment le contournement ouest de Montpellier ou la LGV Montpellier-Perpignan ?

On est dans une situation ubuesque. Je respecte les positions des uns et des autres sur ce dossier, mais en plein milieu des travaux, avoir un arrêt de chantier qui impacte 1.000 personnes, ça ce n’est pas possible. On ne peut pas fonctionner comme ça. Une fois qu’un projet a été validé par une enquête publique, qu’il a été porté par les élus, on ne discute plus, et on avance. Sinon, comment fait-on ?
Le contournement ouest de Montpellier (concédé par l’État à Vinci Autoroutes, ndlr) doit se faire. Je veux sortir le trafic de transit de Montpellier. Pour les habitants de Montpellier, de Juvignac et de Saint-Jean-de-Védas, c’est indispensable. En plus, c’est l’élargissement d’une voirie existante. Ça n’a rien à voir avec l’A69. Il y a une constance de la parole de l’État sur ce dossier. Dans quelques semaines, je vais m’exprimer sur les grandes infrastructures structurantes du territoire. Mon devoir, comme président de la Métropole, c’est de dire à l’ensemble des habitants du grand territoire que nous ne pouvons pas nous fragiliser sur les projets structurants à l’horizon 2035-2040. Aujourd’hui, trop de gens sont dans la difficulté pour le droit à la mobilité.
Donc, sur le Serm (Service express régional métropolitain), la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, le contournement ouest, l’aéroport Montpellier Méditerranée : il ne faut pas qu’on passe à côté des enjeux. Le cadencement du TER est indispensable pour Frontignan, Villeneuve-lès-Maguelone, Sète, Béziers.
Ce territoire doit contribuer à la question climatique. Et les enjeux de mobilité sont structurants pour l’attractivité et le développement économique du territoire. Si Toulouse est connecté à Paris avec la LGV (via le projet GPSO, ndlr), avant la mise en service de la LGV Montpellier-Béziers (prévue en 2034, ndlr), ce sera un échec collectif.
Par ailleurs, en termes d’emplois, sans ses chantiers, on ne va pas pouvoir mobiliser pour l’insertion, et c’est très important pour aider les finances du Département. Le feu Languedoc-Roussillon ne va pas continuer à rester la région la plus pauvre (l’une des plus pauvres, ndlr) de la France métropolitaine. Il faut qu’on se batte, qu’on soit guerriers sur ces sujets. Sur l’aéroport, la métropole ne peut pas être qu’à 0,5 % au capital de la société. Je suis censeur au conseil d’administration. J’ai à côté de moi des administrateurs de l’État qui siègent, et je ne sais pas s’ils situent l’aéroport de Montpellier sur la carte.

La HV Touch

Conseil RP

Conseil tout simple, mais pas toujours suivi : pensez à envoyer aux journalistes des photos qui illustrent concrètement l’activité de l’entreprise ou organisme évoquée dans vos communiqués. On reçoit souvent des portraits de dirigeants, ou d’équipes heureuses de vivre avec tout le monde qui saute en même temps, ou encore des logos purement publicitaires (et donc inutilisables)… Mais ce qu’on veut, c’est une photo qui permette au lecteur de comprendre ce que fait votre client ! Exemple : pour des objets connectés, l’idéal est une photo d’un technicien en train d’installer un capteur sur un objet. 

La phrase

« L’État met en place de nombreuses initiatives pour soutenir la fabrication française, et c’est une vraie opportunité pour nos entreprises. Mais il y a un paradoxe : les lois européennes empêchent les achats publics de privilégier le Made in France au nom de la libre concurrence. Une contrainte qui freine notre industrie et qui, en réalité, nous pénalise. Comment peut-on valoriser le savoir-faire français si nos propres institutions ne peuvent pas en être les premiers clients ? Il est temps que ces règles évoluent pour que nos entreprises puissent vraiment en tirer parti. »

Samuel Corgne, fondateur et président d’Ergosanté et de Hapo (Anduze – 30)

On s’en fout

Vous avez déjà remarqué : ces interlocuteurs qui se sentent obligés de vous détruire les phalanges, tout en vous gratifiant d’un grand sourire avec les dents qui brillent (ou pas). Ça m’est encore arrivé une dizaine de fois en deux jours, la semaine dernière sur le Mipim à Cannes. « En plus, on te broie la main droite, celle avec laquelle tu écris. C’est ciblé ! », relève avec humour Valentina Volle, stagiaire chez Agencehv, à qui je racontais l’anecdote.

Mais pourquoi certaines personnes, à 99 % des hommes, broient-ils ainsi la main de leur congénère ? N’étant ni psychiatre ni psychologue de profession, j’en suis réduit à des supputations : la personne veut affirmer son pouvoir ; Elle manque de confiance en elle ; Elle veut m’intimider ou établir un rapport de force ; Je l’ai embêtée avec un article récent, elle ne peut pas me le dire parce qu’il n’y a rien à redire sur le fond, alors cette empoignade virile une façon tacite de signifier son mécontentement ; Ou, version plus optimiste / naïve, cette force tactile traduit une grande satisfaction de me retrouver là. Mais, allez savoir pourquoi, je n’y crois guère.

Les femmes se plaignent souvent des bises plus ou moins imposées sur le lieu de travail. Je veux bien les comprendre. C’est une pratique intrusive, inutile et archaïque. Comme nous vivons une époque merveilleuse d’égalité entre genres, je demande pour ma part qu’on relâche l’étau des poignées de main hypermasculinisées, au risque de lancer un #Metoo. Ou alors, plus vicieux : les prochaines fois, je poserai la main gauche avec délicatesse sur la main broyeuse, histoire d’avoir le dernier mot. C’est le printemps, on se détend.

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

Toulouse : première pierre de la future station de métro Labège Madron, interconnexion des lignes B et C

Toulouse opte pour le metro aerien ©Service Presse Tisseo.Webp - Les indiscretions
©Service Presse Tisséo

Les travaux de la stratégique future station Labège Madron, future interconnexion des lignes B et C du métro toulousain, ont démarré à l’été dernier, mais c’est ce jeudi 13 mars que plusieurs élus en ont posé la première pierre, à l’occasion de la présentation du projet global, lit-on dans un communiqué de presse de Tisséo. Au total, le projet de connexion entre les lignes B et C devrait coûter 249,3 M€ (Tisséo : 143,8 M€, conseil départemental : 65 M€, Région Occitanie : 20 M€, État : 20 M€).

À cette occasion, Laurent Chérubin, maire (PRG) de Labège et vice-président du Sicoval en charge du développement économique, Christophe Lubac, maire (Génération.s) de Ramonville Saint-Agne et vice-président du Sicoval en chargé des transports, et Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités et Tisséo Ingénierie, signent une charte de Haute ambition environnemental au sujet de la Connexion Ligne B.

La future station Labège Madron mesurera 36 m de large, 55 m de long et 15 m de haut, pour accueillir le viaduc aérien de la ligne de métro. Le bois (transformé et usiné en France) est un élément important de la conception de la station, avec une partie supérieure se présentant sous forme de portiques en bois lamellé collé. Le volume global de bois est de 300 m3 soit le volume de 6 piscines individuelles ou environ 150 tonnes. Cette station desservira des sites d’enseignement supérieur comme l’Institut national de polytechnique de Toulouse, ou le centre commercial Labège 2. À noter que des travaux pour 4 autres stations dites « aériennes » sont également en cours : la station Parc du Canal (extension de la Ligne B), mais aussi les stations Aerospace Campus, Diagora et Labège Gare sur la future Ligne C.

La future station Labège Madron ouvrira partiellement en septembre 2027 et deviendra le nouveau terminus de la Ligne B, qui va pour l’instant jusqu’à Ramonville-Saint-Agne. La deuxième partie, donnant accès à la correspondance à la Ligne C, sera ouverte à partir de la mise en service de cette dernière, pour la fin de l’année 2028.

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Pour rappel, le coût de la Ligne C s’élève à plus de 3 Mds€. Maître d’ouvrage : Syndicat mixte des transports en commun (SMTC). Le projet co-financé par Tisséo à 86 %, l’État à 6 % (environ 200 M€ de subvention dans le cadre de France Relance), la Région Occitanie à 4 % (environ 130 M€), le conseil départemental à 3 % (102 M€), et l’Europe pour un peu moins de 1 % (21,1 M€).

Linkcity lance Neoz à Castelnau-le-Lez (34)

Neoz linkcity credit RCA Architectes - Les indiscretions
©RCA-Architectes

Linkcity (directeur à Montpellier : Éric Boiraud) lance les travaux de la résidence services Neoz (112 logements), dans la Zac Eurêka à Castelnau-le-Lez (34), sur la future place Aristote, apprend-on dans les allées du Mipim (Cannes), le 13 mars. Le concept proposera des chambres d’amis, une salle de coworking, une conciergerie, une grande cuisine équipée… Surface de plancher : 7.500 m2. Architecte : RCA-Architectes (Montpellier). Les travaux sont lancés, pour une livraison début 2027.

Street-art sur la palissade. Ces 17, 18 et 19 mars, le street artist Laurent Jacquet (Jakè Artwork Company) réalise une fresque de 80 mètres de long sur 2 mètres de haut, sur la palissade du chantier, le long du boulevard Philippe Lamour. « L’idée est que l’art soit présent dès le démarrage du projet », explique Éric Boiraud. Et, accessoirement, ça évitera les tags atroces. 

Bientôt un nouvel hôtel 5* à La Grande-Motte (34)

FACADE ENTREE - Les indiscretions
©Agence Fontès Architecture

Les investisseurs héraultais Bertrand Pagès, cofondateur de Mediprix et Medesign, et fondateur de Calli Group, et Thierry Aznar (Aeko), maîtres d’ouvrage, lancent les travaux d’un nouvel hôtel 5 étoiles à La Grande-Motte (34) sur le site de la capitainerie du port de plaisance, apprend-on auprès de Thierry Aznar. Architecte : François Fontès (Montpellier). Exploitant : Calli Group. L’ensemble développera 33 chambres, avec un restaurant, deux roof tops, un bar, une salle de séminaire et un grand spa. Investissement : 13 M€.

Avec Workspace, Cirrus Construction mise sur « l’activité verticale »

Pers HD 1 - Les indiscretions
©Archigroup Grand Sud 

Des locaux d’activité verticaux, permettant d’allier sobriété foncière et développement économique : c’est le concept que le promoteur immobilier et contractant général Cirrus Construction (Grabels – 34) développe, avec Workspace en éclairage et Eurêka Factory en ligne de mire.

Workspace à Villeneuve-lès-Maguelone : lancement des travaux. Cet ensemble, développé sur la Zac Charles-Martel (aménageur : Altémed), développera 8.000 m2. Architecte : Archigroup Grand Sud (Christophe Blouet). Il sera composé de locaux d’activité, de bureaux et d’une micro-crèche. Livraison prévue au 3e trimestre 2026. « Le socle sera réalisé en béton afin d’assurer la reprise de charges lourdes (1,5 tonne / m2), tandis que le niveau R+1 sera complètement en ossature et charpente bois, pour répondre au défi environnemental et minimiser l’impact de son poids sur les lots du rez-de-chaussée, explique Julien Eybalin, DG adjoint de Cirrus Construction (PDG : Pascal Brunel). Les entreprises installent leurs activités de production au rez-de-chaussée, et leurs activités de R&D, demandant des vues dégagées, à l’étage. Une rampe d’accès dessert le second niveau. Un monte-charge relie les deux étages. Premier projet de locaux d’activités verticalisés sur la région, ce concept innovant répond aux enjeux du Zan (zéro artificialisation nette) sur des projets initialement très consommateurs de surfaces imperméabilisées. »

Comment faire coexister des locaux d’activité dans un ensemble vertical ? « Nous veillons, lors de la commercialisation, à une complémentarité entre elles. Les entreprises s’y retrouvent, notamment à travers des équipements mis en commun qu’elles n’auraient pas pu financer seules, comme un quai de déchargement mutualisé ou un chariot élévateur. Ce type d’équipement accessible à moindre coût ouvre de nouveaux champs d’activité aux PME », détaille Julien Eybalin. Et d’ajouter : « Les locaux d’activité sont souvent le parent pauvre de l’immobilier d’entreprise. Nous souhaitons y amener de l’architecture, des services et du confort d’utilisation, sur des emplacements premium. »
À venir, toujours avec ce concept d’activités verticales, le dépôt imminent du permis pour Eurêka Factory à Castelnau-le-Lez. Le projet est en cours de finalisation. Il intègrera notamment le technocentre de Cykero (reconditionnement électronique, Les Indiscrétions du 16 décembre 2024, à croquer là). Plus à lire dans de prochaines Indiscrétions.

Autres projets dans le Vaucluse. Dans le Vaucluse, à proximité d’Avignon, deux permis de construire sont déposés, pour 9.000 m2 au Pontet et 4.500 m2 à Morières-lès-Avignon.

Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?

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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

Aménagement 🏗️

BTP 👷‍♀

Occitanie Est 

La commune du Barcarès lance un avis pour la mission de maîtrise d'œuvre pour la rénovation énergétique partielle du mas de l'Ille.  

La SPL Arac Occitanie lance un avis pour la restructuration des bâtiments B2 et extension des espaces extérieurs du lycée Jena Moulin à Béziers

Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour la mission de maîtrise d'œuvre pour des études de conception, le suivi de la réalisation des travaux à la déchèterie de Saint-Jean-de-Védas et la réhabilitation et extension de la déchèterie de Grabels

La mairie de Villeneuve-lès-Maguelone lance un avis pour la mission de maîtrise d'œuvre pour des travaux de renforcement des fondations au groupe scolaire Françoise Dolto

La mairie de Saint-Laurent-de-la-Salanque lance un avis pour les travaux de l'extension du complexe Jo Maso

Sa3m lance un avis pour les travaux de création d'un parc public et ses abords sur la parcelle Ms322 dans le quartier Cévennes à Montpellier

La mairie de Vauvert lance un avis pour le marché de travaux d'aménagements extérieurs du centre commercial. 

La Ville de Balaruc-Les-Bains lance un avis pour la maîtrise d'œuvre pour la réhabilitation de la Maison du Peuple

Béziers&Co lance un avis pour le concours de maîtrise d'œuvre pour réalisation des réserves muséales de la ville de Béziers.  

Occitanie Ouest 

Le CNRS délégation Midi-Pyrénées lance un avis pour le concours restreint destiné à confier une mission de maîtrise d'œuvre pour la construction neuve d'un bâtiment "BAT INNOV" pour le compte du CNRS-LCC à Toulouse

Le Crous de Toulouse-Occitanie lance un avis pour les travaux de rénovation de la toiture terrasse au restaurant universitaire médecine

Le Département de l'Aveyron lance un avis pour la restructuration du palais Episcopal à Rodez

La SPL Audeo, pour le compte de l'agglomération Gaillac-Graulhet, lance un avis pour les travaux d'extension et de restructuration du bâtiment V'Innopole à Peyrole (81)

Toulouse Métropole lance un avis pour la construction d'un bâtiment de stockage sur l'usine de dépollution des eaux usées de Toulouse-Ginestous-Garonne

Eau / Assainissement 💧

Occitanie Est 

La communauté de communes du Clermontais lance un avis pour la réalisation de travaux de renouvellement et de renforcement des réseaux d'eau potable et d'assainissement

Occitanie Ouest 

La mairie de Pamiers lance un avis pour la concession du service public d'eau potable

Services 📋

Urbanisme 🏙️️

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

La Ville d'Amélie-les-Bains – Palalda attribue le marché de délégation de service public portant sur la gestion de la résidence autonomie "Gorgeon" à la SAS PHILOGERIS SERVICE PUBLIC. Valeur totale du marché : 6 867 300 euros. 

La Ville de Toulouse attribue le marché de travaux de réhabilitation du groupe scolaire Rangueil à CARRERE. Valeur totale du marché : 391 820,76 euros. 

L'Agence publique pour l'immobilier de la Justice attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour la réhabilitation et l'extension du palais de justice de Perpignan à AAVP ARCHITECTURE. Valeur totale du marché : 8 077 848 euros. 

Le Syndicat audois d'énergies et du numérique attribue le marché de fourniture, installation, raccordement et mise en service d'ombrières photovoltaïques de parking dans l'Aude à Spie Citynetworks. Valeur totale du marché : 345 076 euros. 

Le Groupement Hospitalier de Territoire du Gers attribue le marché de maintenance préventive et corrective des équipements de traitement d'eau des établissements du Ght du Gers à Resonet Services. Valeur totale du marché : 221 000 euros. 

La Région Occitanie attribue le marché d'étude de sécurisation de l'accès à l'eau du littoral de l'Occitanie au groupement EAUCEA. Valeur totale du marché : 249 800 euros. 

Plus de marchés ici

La Ville de Cahors attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour la restauration du Pont Médiéval Fortifié sur le lot dit "Pont Valentré" à STEPHANE THOUIN ARCHITECTURE. Valeur totale du marché : 383 500 euros. 

Hérault Méditerranée attribue le marché de gestion et exploitation du service de transport public de l'agglo à KEOLIS SA. Valeur totale du marché : 22 993 924,07 euros. 

Réseau 31 attribue le marché de fourniture de matériels de branchement pour les réseaux d'eau potable à Nemso. Valeur totale du marché : 700 000 euros. 

L'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées attribue le marché de prestation de services pour l'exploitation des ouvrages d'eau potable du secteur Nord à la SAUR. Valeur totale du marché : 354 542 euros. 

La communauté de communes Bassin Auterivain Haut-Garonnais attribue le marché de fournitures liées à la précollecte des ordures ménagères résiduelles et emballages recyclables ainsi qu'au compostage à CONTENUR SL, milhe et avons, Container Trading WFW GmbH. Les autres lauréats sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 682 129,5 euros. 

Le Syded du Lot attribue le marché de construction d'une chaufferie bois énergie avec réseau de chaleur à Souillac à HARGASSNER FRANCE SUD-OUEST. Valeur totale du marché : 1 219 925 euros. 

Toulouse Métropole attribue le marché d'aménagement de la place Pinel et la rue Ferdinand Bébel à Colas France Etablissement de Toulouse Nord et Idverde Toulouse Creation. Valeur totale du marché : 2 317 045,02 euros. 

La mairie de Clermont l'Hérault attribue le marché de concession de service public relatif à la construction, l'exploitation et le financement d'un crematorim à SOCIETE NOUVELLE DE CREMATION. Valeur totale du marché : 4 648 884 euros. 

L’agenda

Vos événements en Occitanie.

Lundi 17 mars :

Table ronde "L'Occitanie, paradis de l'audiovisuel ?" organisée par le Club de la presse Occitanie à l'école ARTFX (Montpellier) à partir de 17h30. Infos et inscription ici.

Mardi 18 mars : 

Séminaire régional « Emploi et Entrepreneuriat au cœur des QPV », organisé par la Dreets Occitanie, la Région Occitanie et le centre de ressources Villes et Territoires Occitanie, à 9h à la Maison des Jeunes et de la Culture / Centre International de Séjour à Narbonne. Plus d'infos et inscription ici.

Atelier collectif "Piloter ma jeune entreprise" organisé par la CCI Aude au 3 Bd. Camille Pelletan à Carcassonne. Inscription obligatoire ici.

Mercredi 19 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Nîmes (Gard). Plus d'infos ici.

Mercredi 19 et jeudi 20 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Toulouse (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.

Salon Cycl'eau Montpellier Occitanie 2025 organisé par Ad'Occ au parc des expositions de Pérols (34). Informations et inscription ici.

Soirée "Club pro" autour du management intergénérationnel organisée par Via Innova et le Medef Hérault Montpellier au lycée Victor Hugo à Lunel (34) à 18h30. Inscription ici.

Atelier collectif "Piloter ma jeune entreprise" organisé par la CCI Aude au 1 Av. du Forum-Croix Sud à Narbonne. Inscription obligatoire ici.

Jeudi 20 mars :

20ᵉ édition d'Occitanie Invest à La Cité (Toulouse) organisée par Ad'Occ. Inscription ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Mende (Lozère). Plus d'infos ici.

Soirée "Quand l'armée inspire l'entreprise" organisée par le Medef Hérault Béziers de 18h à 23h au domaine des Hautes Vignes (Béziers). Informations ici et inscription là.

Rendez-vous éco "Sourcing et recrutement" organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Albi (81). Informations ici.

Plus d'événements ici

Vendredi 21 mars :

Evénement de lancement du mouvement Femmes du Medef, piloté par le Réseau Medef Hérault Montpellier. Table ronde en présence de Marlène Schiappa à l'auditorium d'IBM (Montpellier) de 15h à 17h. Informations ici et inscription obligatoire là.

Mardi 25 mars :

Rendez-vous éco "matinale CEA" organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Rodez (12). Informations et inscription ici.

Mercredi 26 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Millau (Aveyron). Plus d'infos ici.

Mercredi 26 et jeudi 27 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montpellier (Hérault). Plus d'infos ici.

Jeudi 27 mars : 

Table ronde « Transition énergétique : comment dépasser les difficultés ? », organisée par Agencehv, en partenariat avec TotalEnergies, Enedis et la Région Occitanie, de 8h à 10h30 à Horizon Resort Massane (Baillargues, 34). Inscription gratuite ici (places limitées).

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saverdun (Ariège). Plus d'infos ici.

Rendez-vous de l'Éco « Anticipez les changements pour les salariés et les TNS de la Sécurité Sociale 2025 : ce que chaque entreprise doit savoir », organisé par la CCI Hérault et la Maison de ma Région Hérault à Béziers (44 bis allée Paul Riquet). Plus d'infos et inscription ici.

Vendredi 28 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Plus d'infos ici.

Lundi 31 mars : 

Webinaire « Adoptez une vision socialement responsable pour vos achats », organisé par la Cress Occitanie, le marché de l'inclsion et le Coorace Occitanie à 16h. Informations et inscription ici.

Mardi 1er avril : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Narbonne (Aude). Plus d'infos ici.

Événement "Sauver la planète et mon résultat net" organisé par MEDEF Haute-Garonne à partir de 17h à Toulouse (Haute-Garonne). Informations et inscriptions ici.

Mercredi 2 avril :

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Rodez (Aveyron). Plus d'infos ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.

Jeudi 3 avril : 

Journée de rencontres avec le Ministère des Armées et des anciens combattants dédiée aux achats stratégiques et aux rencontres B to B, organisée par Leader Montpellier dès 9h à Montpellier. Toutes les informations ici. Inscription là.

Lundi 7 avril :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Bien-être mental et émotionnel" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mardi 8 avril :

Journée thématique dédiée à l'achat durable et à l'économie circulaire dans le secteur du BTP, organisée par le Réseau Régional RES'OCC, Envirobat Occitanie et la Communauté de communes La Domitienne Envirobat Occitanie. Plus d'informations ici et inscription là.

Mercredi 9 avril : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Auch (Gers). Plus d'infos ici.

Matinée "Occitanie, Terre de Bâtisseurs - Acte 2" autour du logement et des territoires au Belvédère, à l'Amphithéâtre Toulouse Garonne. Inscription gratuite ici.

Jeudi 10 avril : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Béziers (Hérault). Plus d'infos ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Figeac (Lot). Plus d'infos ici.

CibleWeb Connect à Toulouse, organisé par l'agence Cibleweb (Béziers), Novotel Toulouse Compans Caffarelli. Inscription ici.

Mardi 20 mai :

19ᵉ Assises Nationales du Centre-Ville à l'Université de Médecine de Montpellier à 18h30. L'événement s'étendra jusqu'au jeudi 22 mai. Informations ici et inscription .

Mercredi 21 mai :

Soirée organisée par Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée pour mettre à l'honneur ses 31 lauréats 2024 au phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi, 30) à partir de 18h. Inscription ici.

Jeudi 22 mai :

Rencontre acheteurs-fournisseurs de la filière textile organisée à la CEMD de Montpellier par la CRESS Occitanie, la Métropole de Montpellier, RECYCL’Occ Textile et RES’OCC. Inscription ici.

Du vendredi 13 au dimanche 15 juin :

Salon des agricultures méditerranéennes à Villeveyrac (34) organisé par Midi Events et Sète Agglopôle Méditerranée. Plus d'informations ici.

Samedi 14 et dimanche 15 juin :

8ᵉ édition des 24H Saint-Pierre. Plus d'infos ici.

Lundi 16 juin : 

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mardi 8 et mercredi 9 juillet :

Rendez-vous “Rencontres nationales de l’ingénierie territoriale” organisé par l’AITF et le Centre national de la fonction publique territoriale, au Centre Pierre Baudis à Toulouse (Haute-Garonne). De 9h à 17h. Plus d’infos ici. 

Lundi 8 septembre :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.

Lundi 17 novembre :

Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.

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Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

JOURNALISME

Pour Les Échos :

  • Les ambitions de Synox (objets connectés) à l’international
  • EcoMatelas inaugure sa nouvelle usine de matelas recyclés
  • La nouvelle stratégie du Groupe PSI Sécurité
  • Portrait de Jalil Benabdillah, nouveau président de la fédération nationale des agences d’attractivité

Pour ToulÉco :

  • Parcs d'attraction : Fabrikus World sur les traces de Spirou Provence
  • Interview longue de Florence Lambert (Genvia)

BoisMAG :

  • Enquête nationale sur les terrasses bois, parution en avril.

RÉDACTIONS

Occitanie News (Région Occitanie) : pour mars 2025 , rédaction du portrait de Nadia Landry (Fédération des entreprises d'inserion), et de deux brèves sur The Game Bakers (studio de jeux vidéo) et Slice (projet scientifique d'analyse de la salive des astronautes porté par le CHU de Montpellier et l'Université de South Wales). La newsletter Occitanie News de février est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.

Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.

Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massanne (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).

Septeo : rédaction de deux articles : entretien avec Anne Grimaud, nouvelle directrice commerciale, et article sur la digitalisation de la comptabilité générale des études de commissaires de justice (février 2025).

 

ANIMATIONS

27 mars : petit déjeuner sur la transition énergétique, organisé par Agencehv à Baillargues (34), de 8h à 10h30. Inscription ici.

8 avril : Lab Immo Midi Libre, CCI Hérault (site de Montpellier).

10 avril : CibleWeb Connect à Toulouse, organisé par l'agence Cibleweb (Béziers), Novotel Toulouse Compans Caffarelli. Inscription ici.

28 avril : animation d’une journée Sécurité sur le site de Carte Noire à Lavérune (34).

20-21 mai : séquences sur les Assises nationales du Centre-Ville, Opéra Comédie, Montpellier.

23 mai : congrès régional des DGS, au Kiasma à Castelnau-le-Lez (34).

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