B2-Region Occitanie-4 mars 2024

Les indiscrétions

Fruits de la passion

Semaine du 25 novembre 2024

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Célia Belline, Cilcare 

Célia Belline, Cilcare 

Cilcare, entreprise spécialisée en biotechnologie auditive basée à Montpellier et à Boston (États-Unis), va annoncer une importante levée de fonds de plusieurs millions d’euros, apprend-on ce 25 novembre. L’opération « est complémentaire aux 15 M€ obtenus en mai dans le cadre d’un accord d’option de licence exclusif avec Shionogi », indique Célia Belline, PDG et cofondatrice de Cilcare. Ce financement permettra d’accélérer le développement clinique du candidat-médicament CIL001 pour traiter la synaptopathie cochléaire et protéger le nerf auditif pour les acouphènes. Les fonds soutiendront en parallèle le développement de CIL003, thérapie innovante ciblant d’autres troubles auditifs encore inexplorés. Une seconde tranche de 10 M€ devrait suivre, destinée à enrichir le portefeuille de médicaments et à déployer une plateforme d’intelligence artificielle (IA).  
« Les acouphènes, qui touchent un adulte sur dix, sont reconnus comme un enjeu majeur de santé publique. Mais leur origine reste floue, compliquant encore leur prise en charge », déclare Célia Belline, membre du Medef Montpellier Hérault et conseillère du Commerce extérieur de la France. La technologie combine une plateforme R&D, un portefeuille de candidats-médicaments et l’utilisation de l’IA et de machine learning pour identifier les pertes d’audition. La technologie est aussi mise à disposition des industriels et des chercheurs en Europe, aux États-Unis et en Asie. « Lors de notre implantation aux États-Unis, en 2017, nous avons décidé de créer une société américaine. Ce n’est pas du tout la même approche que d’implanter une entreprise française outre-Atlantique », détaillait, en novembre 2023, Célia Belline, lors d’Occitanie Export Tour (CCI Occitanie, à relire en cliquant ici). À lire dans Les Échos : « Biotech : Montpellier-Boston, le voyage gagnant de Cilcare », en cliquant là. Cilcare a été créée il y a 10 ans par trois anciennes cadres de Sanofi, Célia Belline, Marie-Pierre Pasdeloup et Sylvie Pucheu.  

Éric Gillis, Ordre des experts-comptables d’Occitanie

Éric Gillis, Ordre des experts-comptables d’Occitanie

Actuel vice-président, Éric Gillis est désormais élu président de l’ordre des experts-comptables d’Occitanie, indique-t-il dans un post LinkedIn.   
Il fait partie des cofondateurs du réseau d’expertise-comptable DK Partners, et est associé au sein de l’antenne toulousaine. À ses côtés, Marc Sire, expert-comptable associé chez Ducup Sire Audit, à Perpignan, aura la charge de la partie Occitanie-Est. Ils succèdent tous deux à Pascal Castanet et Freddy Nicolas, pour une durée de 4 ans. « Nous souhaitons défendre notre profession et faire rayonner la marque “expert-comptable” au-delà de nos frontières professionnelles », indique Éric Gillis dans son post Linkedin. 

Patrick Jacquot, Cress Occitanie 

Patrick Jacquot, Cress Occitanie 

Le PDG de la structure mutualiste La Mutuelle des Motards (Pérols – 34) et président de France Airdie Occitanie est élu* pour trois ans président de la Cress (Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire). Il succède à André Ducournau. Il ambitionne de faire de la Cress Occitanie la 4ᵉ chambre consulaire régionale, derrière la CCI, la CMA et la Chambre d’Agriculture. Parmi ses priorités, « tisser des liens plus forts entre l’ESS, les collectivités et les entreprises privées. Le potentiel de collaboration est immense ! », déclare Patrick Jacquot dans une interview à Mutualité Française Occitanie (à lire en cliquant ici). Le ‘mois de l’ESS’ bat son plein dans un contexte délicat : Le Projet de loi de finances (PLF) 2025 « pourrait porter un terrible coup aux structures de l’ESS, indique la Cress Occitanie. Le PLF initial prévoyait une baisse de 25 % des financements nationaux alloués au secteur, soit une réduction de 5 M€ sur les 19 M€ actuels ». « Si la baisse de 25 % du budget ESS devait revenir à l’ordre du jour, ce serait désastreux, déclare Patrick Jacquot. Comment peut-on soutenir la transition écologique et l’inclusion sociale en affaiblissant les acteurs qui les incarnent sur le terrain ? » Il se dit néanmoins « confiant, après les dernières déclarations de la ministre déléguée à l’ESS, Marie-Agnès Poussier-Winsback ». En Occitanie, l’ESS représente 12 % de l’emploi salarié et emploie plus de 235.000 personnes.
La Mutuelle des Motards (255.000 sociétaires) emploie 472 salariés sur le territoire national, dont près de 350 à Pérols. Le chiffre d’affaires 2023 s’élève à 135 M€.
* L’élection remonte au 3 juillet, mais l’information n’a été divulguée aux médias que la semaine dernière, allez savoir pourquoi.  

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Des subventions destinées à des initiatives sociales « comme les contrats aidés, les pôles territoriaux de coopération économique et le Dispositif local d’accompagnement pourraient être en péril, avec des répercussions pouvant mener à la disparition de crèches, Ehpad, ressourceries ou épiceries solidaires, clubs de sport amateur, radios associatives ou établissements culturels, colonies de vacances ou banques alimentaires », égrène la Cress Occitanie. 

Aline Régnier, Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée

Aline Régnier, Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée

Ex-secrétaire générale de l’UPE 30 (Medef 30) entre 2021 et fin 2023, elle prend la direction de Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée à compter du 1er janvier 2025, dévoile le réseau dans une vidéo postée sur LinkedIn (visionner ici). Sur sa feuille de route : « continuer le travail initié, renforcer la notoriété de l’association et développer le nombre de membres », déclare-t-elle. Aline Régnier succède à Gilles Capella qui occupait cette fonction depuis août 2016. Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée est présidé depuis décembre 2023 par Julien Bosch, également président fondateur de Cause à Effet (collecte de fonds en face-à-face pour les associations de solidarité internationale). Depuis sa création en 2008, l’association a prêté près de 6 M€ et a contribué à la création ou la sauvegarde de 3.000 emplois. 

Delphine Amilhau, préfecture de région Occitanie

Delphine Amilhau, préfecture de région Occitanie

Elle est la nouvelle cheffe du service régional de la communication interministérielle de la préfecture de région Occitanie. Elle était auparavant cheffe du pôle relations presse, toujours à la préfecture de région à Toulouse. Delphine Amilhau succède à Marie Latreille de Fozières, nommée responsable relations institutionnelles et communication pour la ligne nouvelle du Sud-Ouest (GPSO, SNCF Réseau, Les Indiscrétions du 21 octobre).

Domitien Détrie, Voies Navigables de France

Domitien Détrie, Voies Navigables de France

L’ex-directeur général de l’Agence des Pyrénées est nommé directeur territorial Sud-Ouest de Voies Navigables de France (300 salariés). Basé à Toulouse, il succède à Henri Bouysses, nommé en septembre directeur départemental des territoires dans le Lot-et-Garonne. Sa mission : « Œuvrer à la gestion et à la valorisation du canal des deux Mers, patrimoine fluvial réunissant le canal du Midi classé à l’Unesco, le canal latéral à la Garonne – et leurs systèmes alimentaires – ainsi que la Garonne et l’Hérault, soit plus de 600 km de canaux et sections de fleuves navigables », indique-t-il sur LinkedIn. Quant aux défis, il identifie « le tourisme fluvial et la valorisation patrimoniale au service du développement des territoires, la gestion raisonnée et partagée de la ressource en eau dans un contexte de changement climatique, la transformation et modernisation des infrastructures et des métiers ». Son successeur à l’Agence des Pyrénées sera connu « début 2025 », précise-t-il aux Indiscrétions.  

Vincent Garel, CRTL Occitanie  

Vincent Garel, CRTL Occitanie  

Il est réélu à la présidence du Comité régional du tourisme et des loisirs (CRTL) Occitanie le 20 novembre, lit-on dans un communiqué. Vincent Garel assure cette fonction depuis avril 2020. « Je serai aux avant-postes pour travailler sur la création de la future agence d’attractivité souhaitée par la Région Occitanie à l’horizon 2026 en mettant tout en œuvre pour que la composante tourisme y trouve la place qu’elle mérite en tant que seconde économie régionale, juste après l’agro-alimentaire et devant l’aéronautique », précise Vincent Garel. En effet, la Région a annoncé la fusion d’Ad’Occ et du CRTL pour créer une agence de développement économique et d’attractivité englobant le tourisme. On en parlait dans Les Indiscrétions du 4 novembre, à lire ici. Vincent Garel est par ailleurs conseiller régional et élu tarnais.

Mohed Altrad, Groupe Altrad  

Mohed Altrad, Groupe Altrad  

Le groupe Altrad (co-directeur général : Ran Oren & Jan Vanderstraeten), spécialiste des services à l’industrie (Montpellier), finalise l’acquisition de Beerenberg AS (directeur général : Arild Apelthun), apprend-on ce 20 novembre (lire le communiqué ici). Beerenberg AS, entreprise norvégienne, est un prestataire de services de maintenance et de travaux. Elle emploie 2.350 salariés et possède des filiales en Pologne, au Royaume-Uni, au Brésil, et en Asie. Altrad réalise un CA de 5,3 Md€ en 2023 et mène des activités dans plus de 100 pays. Le groupe présidé par Mohed Altrad, actionnaire majoritaire, emploie plus de 52.000 salariés dans le monde. 

Julien Descottes, Bon Voyage USA

Julien Descottes, Bon Voyage USA

Cet ancien cadre de Disney, spécialiste de la conception de spectacles et d’attractions, témoigne, ce 28 novembre à Nîmes (Chambre de métiers et de l’artisanat) dans le cadre du mois « Entreprenez en Occitanie » d’Ad’Occ, sur la création de son entreprise « Bon Voyage USA », spécialisée dans les road trips personnalisés aux États-Unis. « Je connais très bien les États-Unis, y ai travaillé et vécu. À Disney, je collaborais avec des éclairagistes, cinéastes, graphistes, scénaristes, concepteurs 3D, coloristes, architectes, chefs de projets… Un jour, j’ai organisé un voyage sur mesure aux États-Unis, pour une amie. L’idée étant de ne pas lui proposer des visites trop touristiques, de bien anticiper les distances, de trouver des activités inédites et adaptées. Elle a trouvé cette expérience formidable, et m’a suggéré d’en faire un business. Tout est parti de là », confie-t-il aux Indiscrétions. Adieu le statut de cadre dans un groupe international, bonjour la galère de l’entrepreneuriat et les week-end de travail acharné. Et le pire, c’est que, trois ans plus tard, il ne regrette rien. Il nous raconte tout ça à partir de 9h15 ce jeudi, aux côtés de Clément Richard (Ticket for Road, restauration de vieilles voitures via du financement participatif), Maria Tudela (boutique de créations et d’accessoires) et de Benoît Laplanche, chargé de développement économique à la CMA 30.
Plus d’infos en cliquant ici. J’aurai le plaisir d’animer les débats. Nos références en matière d’animation sont accessibles en cliquant là.  

Simon Casas, Arènes de Nîmes 

Simon Casas, Arènes de Nîmes 

Casas and Co (Simon Casas) remporte la délégation de service public pour la gestion des spectacles tauromachiques dans les arènes de Nîmes sur la période 2025-fin 2028. L’équipe est notamment constituée de l’entrepreneur gardois Denis Allegrini (restaurants, The Social Club, lire Les Indiscrétions du 21 mai 2024 en cliquant là), de l’ancien raseteur Hadrien Poujol et de l’Espagnol Robert Piles.  
La nouvelle n’est pas des plus surprenantes. En septembre 2023, Les Indiscrétions écrivaient : « Plongée savoureuse du Canard Enchaîné du 6 septembre dans l’univers de la tauromachie régionale. «  Sanglante, la concurrence dans le milieu de la corrida ? Pas vraiment, livre Guillaume Mollaret, collaborateur régulier de l’hebdo. Alors que les appels d’offres sous formé de délégation de service public devraient stimuler la bataille entre opérateurs privés, trois organisateurs, la famille Margé, la famille Jalabert et Simon Casas, les remportent systématiquement dans les arènes de Béziers, Arles et Nîmes depuis plus de 20 ans. (…)«  ».

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Fabien Barboteu, LP Promotion

Fabien Barboteu, LP Promotion

Il est nommé le 20 novembre directeur régional Auvergne-Rhône-Alpes du promoteur toulousain LP Promotion, annonce l’entreprise dans un communiqué (lire ici). Il succède à Éric Persiani, dirigeant d’EP Holding (holding de prise de participation et support/investisseur dans des projets innovants). Fabien Barboteu a débuté sa carrière immobilière à Montpellier en 1999 en tant que directeur régional Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées chez Arcade-Vyv. Il a ensuite occupé des postes à responsabilités au sein de plusieurs groupes : Marignan, Océanis Promotion, Gecina, Ametis Groupe… LP Promotion emploie 250 collaborateurs répartis dans 9 agences en Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Pays de la Loire.  

Anne Loubes, CRGE Occitanie

Anne Loubes, CRGE Occitanie

Professeure à l’IAE de Montpellier et spécialiste du sens au travail et de la gestion des RH territoriales, Anne Loubes donne une conférence le 2 décembre à La Cité à Toulouse sur le thème « Grande démission, travail à la mission, mise à disposition : Comment les Groupements d’Employeurs répondent aux évolutions du travail ? ». Cet événement s’inscrit dans le cadre de la semaine des groupements d’employeurs, organisée par le CRGE (Centre de ressources des groupements d’employeurs ; président : Benjamin Chevalier) Occitanie du 2 au 6 décembre afin de comprendre et anticiper les évolutions du travail. Plus d’infos et inscription ici.  

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La rédac’ se mouille

On aime

La façon dont sont décidés des sujets de pleine page pour Les Échos. Un échange de mails presque télégraphique, suivi d’un coup de téléphone n’excédant pas les 3 minutes. Et pourtant, rien n’est laissé au hasard. C’est juste fluide. On sait de quoi on parle. On surveille surtout les angles morts. Surtout, ne pas oublier de parler de ça, et surtout, ne pas tomber dans tel ou tel travers. La pression du rythme quotidien nous pousse à aller à l’essentiel. Bref, on aime, c’est le nom de la rubrique.  

On n’aime pas

Les allées du Simi Paris. Ce salon professionnel (immobilier d’entreprise) est aussi intéressant qu’il se mérite. Côté pile, un Palais des Congrès (Porte Maillot) sans lumière naturelle, biscornu et blafard. Idéal pour attraper son petit virus avant Noël. On est loin des yachts et de la lumière cannoise du Mipim, autre grand rendez-vous de l’immobilier, en mars.  
Côté face, il faut l’admettre, le Simi vaut le détour. On y apprend des choses. Et, dans un contexte économique et politique anxiogène, analyser les réactions des investisseurs et des collectivités sera cette année riche d’enseignements. Vous l’avez deviné : j’hésite à m’y rendre.  

Décodage

On perce le coffre-fort

EnR : le préfet de l’Hérault demande aux développeurs d’intégrer davantage la biodiversité

francois xavier lauch
François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault, le 21 novembre au Planet Ocean (Odysseum, Montpellier), lors d’une rencontre avec les développeurs d’énergies renouvelables. ©Hubert Vialatte (Agencehv).

« Dans les projets que vous déposez, les questions de biodiversité ne sont pas assez étudiées. On regarde trop peu la chute de la biodiversité en France. Cet enjeu doit être intégré à la base de vos projets, car je vois se multiplier les contentieux sur les sujets de biodiversité, autour des projets photovoltaïques et éoliens », lance, le 21 novembre, François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault, lors d’une rencontre organisée par l’État avec les développeurs d’énergies renouvelables, à Planet Ocean (Montpellier). Avant d’ajouter : « Si la biodiversité n’est pas assez considérée en amont, le juge judiciaire finira par bloquer des projets. C’est un risque. »

« Tailler dans les procédures ». De son côté, le préfet entend agir pour accélérer les projets. « J’ai donné instruction aux services de l’État d’accélérer les projets, en taillant le plus vite possible dans les procédures et en accordant les autorisations. L’objectif, c’est aussi de dire tout de suite quand un projet est mauvais, pour que le rejet soit rapide. » François-Xavier Lauch entend exploiter davantage le patrimoine de l’État en matière d’EnR, faisant allusion aux « bordures d’infrastructures routières (A9, A75, A750 pour l’Hérault) et aux toitures des bâtiments de l’État ». Le représentant de l’État invite les développeurs à diversifier leurs projets : « Dans l’Hérault, il faut multiplier par 5 la puissance installée en photovoltaïques. On n’y est pas du tout. Il faut multiplier les projets sur les parkings, les toitures des maisons, l’agrivoltaïsme, mais aussi avec des centrales au sol, dans des espaces qui n’entrent pas en contradiction avec des espaces agricoles, comme des anciennes carrières ou des décharges. »

Pôle EnR : passage obligé. Le pôle EnR, créé en préfecture, est devenu un « passage obligé pour tout projet. Ce pôle se réunit une fois par mois, sous la présidence de Guillaume Raymond, secrétaire général adjoint de la préfecture. Ce pôle réunit la DDTM, la Dreal, l’AMF 34, le Département de l’Hérault, Enedis, la Chambre d’Agriculture… C’est un gain de temps pour les opérateurs ». Le nombre de projets photovoltaïques diminue en 2024 (5 projets présentés, au lieu de 22 en 2023). À l’inverse, le nombre de projets agrivoltaïques augmente : 9 en 2024, au lieu de 6 l’an dernier.

Le projet Solarzac sur la sellette. Sur l’agrivoltaïsme, François-Xavier Lauch estime que « les EnR peuvent être un complément de revenus pour les agriculteurs, sans éliminer la production agricole ». Avec des garde-fous : « Un projet peut être accepté s’il participe directement à l’activité agricole. Je suis frappé du nombre de projets agrivoltaïques ‘alibi’, qui ne servent pas directement l’agriculture ». Et, sans le citer, d’évoquer à mots couverts le projet Solarzac, qui suscite de vives oppositions locales : « Il y a un projet en plein milieu du Larzac, en zone Unesco, selon lequel des panneaux solaires abriteraient les moutons du soleil. Sauf que, dans le secteur, il n’y a pas d’éleveur. Le porteur du projet s’est-il questionné sur la zone de protection Unesco ? Il faut être sérieux sur les éléments de cadrage. »

Zones d’accélération. Cinq communes ont défini des zones d’accélération des EnR (ZAER), soit 12 % des surface de ZAER éolien définies sur la région. Pour la seconde période de définition des ZAER, la préfecture souhaite « davantage étudier les possibilités de ‘repowering’ et les extensions de parcs existants, qui peuvent aussi faire l’objet de ZAER » et « mieux mobiliser la carte des zones favorables à l’éolien, grâce au portail national ». 

Compatibilité avec les documents d’urbanisme. La DDTM insiste sur « la comptabilité des projets d’EnR avec les documents d’urbanisme. Le contact en amont avec les collectivités est essentiel pour que les EnR soient intégrées » dans les schémas d’aménagement. 

Investissements d’Enedis. Enedis prévoit de construire « d’ici à 2030 quelque 80 postes-sources dans l’Hérault, pour le développement des énergies renouvelables », déclare Agnès Gelin, déléguée territoriale d’Enedis dans l’Hérault. À l’échelle de l’Occitanie, 1.000 recrutements sont prévus d’ici à 2027. 

Le Sraddet de la Région Occitanie modifié mi-2025 

Le Sraddet (schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) Occitanie sera modifié mi-2025, apprend-on auprès de la Région Occitanie. Une concertation, lancée « très prochainement« , portera sur le Zan (zéro artificialisation nette), le sujet des déchets, la stratégie logistique et la stratégie aéroportuaire. 

Salon des maires : Soliha Tarn lauréat « Sobriété énergétique » aux Prix de l’Innovation

La solution constructive innovante de l’association Soliha Tarn (réseau associatif national au service des personnes et de leur logement) est lauréate de la catégorie « Sobriété énergétique » lors du concours des Prix de l’innovation du Salon des maires et des collectivités 2024, le 19 novembre à Paris. Soliha Tarn a conçu un mono-mur isolant en béton de chanvre, qui dépasse les exigences de la RE 2020. « Ce procédé réduit l’inconfort d’été de 80 % et les consommations énergétiques de 50 %, tout en optimisant les dents creuses urbaines », relève le jury, présidé par Murielle Fabre, maire de Lampertheim (67) et secrétaire générale de l’AMF.

Vins Pays d’Oc IGP explore des pistes pour réduire les déchets de la filière viticole

« Réduire le coût et l’impact environnemental des emballages, c’est possible ». C’est le nom de la conférence organisée ce mardi 26 novembre, à 9h30, à Lattes, par Inter Oc (interprofession des Vins Pays d’Oc IGP), Adelphe et la coopération agricole d’Occitanie. « Dans le cadre de la prévention des emballages, le réemploi et l’optimisation des déchets, nous réalisons des diagnostics collectifs aux côtés de l’Adelphe depuis 2015, indique Linda Filone, responsable RSE Pays d’Oc IGP, aux IndiscrétionsCe 26 novembre constitue notre 4e session ». Dans ce cadre, cinq établissements ont été sondés : deux caves particulières, le vignoble Lorgeril (Pennautier, 11) et le domaine Grand Chemin (Savignargues, 30), deux coopératives, Muscat de Lunel (34), et les Coteaux du Pic (Saint-Mathieu-de-Tréviers, 34), ainsi que le négociant Badet Clément (21, intervient en Occitanie-est). « Auprès de ces cinq établissements, nous comptons 183 hectolitres de vin, 17 millions de bouteilles 75cl, 680.000 bouteilles d’autres formats. Ils mettent 7.400 tonnes de matière sur le marché, et nous pourrions en économiser 550 tonnes sans changer le process, en reconsidérant simplement les achats », indique Linda Filone. De quoi économiser 301.000 € au total. « L’idée, c’est de restituer cette étude aux autres acteurs de la filière pour décupler ces économies », indique la responsable RSE.

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Pour réduire les déchets, les Vins Pays d’Oc encouragent notamment à la consigne. En Occitanie-est, 7 entreprises sont engagées, pour 1 million de bouteilles consignées. « En plus de cela, on estime à 920.000 le nombre de bouteilles économisées avec les consommateurs qui vont chercher leur vin eux-mêmes dans les caves coopératives », ajoute Linda Filone qui pense que le conditionnement est un poste très émetteur en gaz à effet de serre dans la filière. « Ce serait faux de dire que nous visons le zéro déchet, parce qu’il y en aura toujours, pointe-t-elle. Mais il y a de nombreuses pistes à explorer, comme le développement du vin en tireuse, arrêter de peindre les cartons en blanc quand ce n’est pas nécessaire, ou réutiliser soi-même ses cartons sans les mettre systématiquement au recyclage »

Économie sociale et solidaire : 12 entreprises distinguées par Toulouse Métropole

Le 19 novembre, Toulouse Métropole dévoile les 12 lauréats de son appel à projets Toulouse Métropole Impact, lancé en juin dernier afin de favoriser la création et le développement des structures de l’économie sociale et solidaire (ESS), apprend-on dans un communiqué (à croquer ici). Sept trophées émergences sont remis à des projets de moins de trois ans. Dans la catégorie transition énergétique sont récompensés Les passeurs – Ma bibliothèque d’objets (emprunt d’objets variés), COEO (accompagne les acteurs funéraires dans leur transition écologique), Tousolar (installation de panneaux photovoltaïques) et CPIE Terres toulousaines (actions d’éducation, de formation, de facilitation d’actions communes et d’accompagnement dans le domaine de l’environnement et du développement durable). À côté, la boulangerie Graine des MazadesYouzoo (matériel médical d’occasion pour enfants en situation de handicap) et DEFI Production (association de formations aux métiers plateau du cinéma et à l’écriture de scénarios de fictions et documentaire) reçoivent un prix dans la catégorie transition solidaire. Enfin, cinq projets de plus de trois ans sont distingués avec des trophées engagement. Il s’agit d’Atelier bois associatif (développement d’actions d’insertion avec des chantiers éducatifs), de la coopérative d’électricité Enercoop, de La Maison du vélo (associée consacrée au développement du vélo), de la Milpa (conception, création et entretien des espaces maraîchers et paysagers) et de Topophone (favorise l’accès à la musique au sein des zones prioritaires). 

Comment l’industrie travaille son attractivité en Occitanie

Genvia Industrie Hydrogene Beziers Energie ©SLB 2 - Les indiscretions
Des filières émergent autour de l’économie décarbonée comme ici l’hydrogène à Béziers, avec l’entreprise Genvia ©️SBL

Les fédérations professionnelles des secteurs sous tension, comme l’industrie, l’énergie, la logistique ou le sanitaire et social, rivalisent de méthodes d’attractivité. Comme l’UIMM en Occitanie, dans le cadre de la Semaine de l’Industrie (200 événements en Occitanie), qui vient de s’achever, et qui a mis en lumière les femmes. « Il y a encore, chez les femmes, des a priori sur les métiers de l’industrie, mais le chemin est bien entamé. Les femmes commencent à oser l’industrie », observe Marie Habermacher, responsable communication de l’UIMM Occitanie, en marge d’un événement organisé au pôle formation du syndicat, à Baillargues (34), le 18 novembre (les deux tables rondes, avec des interventions d’apprenties, de salariées et de dirigeantes, est accessible en cliquant ici).
10.000 personnes rencontrées en 2023. L’attractivité, c’est aussi l’action auprès des jeunes et des demandeurs d’emploi. En 2023, l’UIMM a ainsi rencontré en Occitanie « 10.000 personnes : collégiens, lycéens et demandeurs d’emploi, pour les sensibiliser aux métiers de l’industrie, via des escape game, des salons, des interventions dans les écoles, ou encore le dispositif ‘Classe en entreprise’, où les élèves passent trois jours en immersion chez un industriel adhérent ». Il y a de quoi faire : la rectrice de la région académique Occitanie, Sophie Béjean, a rappelé en introduction que les collégiens, en 4e, connaissent en moyenne… dix métiers – l’objectif de l’Éducation nationale étant qu’ils en connaissent 50.
Toujours des difficultés de recrutements. « On a toujours des problématiques de recrutements, même si la situation économique est compliquée, complète Christophe Meyruey, délégué général de l’UIMM Occitanie. Au niveau national, il nous faudra recruter entre 120.000 et 170.000 personnes par an jusqu’en 2035. Il faut les trouver. En Occitanie, il y a une forte dichotomie entre l’ouest, où l’industrie (aéronautique) est très structurée, et l’est, où des filières émergent autour de l’économie décarbonée : éolien flottant dans l’Aude et l’Hérault, hydrogène à Béziers, nucléaire dans le Gard rhodanien… C’est pourvoyeur d’emplois de demain. Or, il n’y a pas encore d’image de l’industrie en Occitanie Est. Elle n’est ni bonne ni mauvaise, elle n’existe juste pas ! Le but est donc de sensibiliser tout le monde, y compris, bien sûr, les femmes, et c’est le thème de cette année. Au moins pour que l’industrie entre en ligne de compte dans les réflexions d’orientation ou de reconversion. D’où l’idée de faire témoigner des femmes, ce 18 novembre, à l’heure où Polytechnique déplore une chute du nombre de femmes dans ses rangs. »
Démonter les idées reçues. Il s’agit de « démonter les idées reçues, sur le côté soi-disant pénible de l’industrie par exemple. Sur les reconversions, grâce aux dispositifs de France Travail basés sur les habiletés, on a en revanche moins de difficultés : tuyauteuse industrielle, soudeuse, reprise de décolletage… Force est de constater que dans des métiers qui demandent une grande précision, la qualité de main-d’œuvre féminine est bien souvent supérieure ». L’industrie a par ailleurs une contrainte spécifique, admet Christophe Meyruey : « Contrairement à d’autres secteurs, l’activité industrielle est délocalisable. Si le chef d’entreprise ne trouve pas des ressources, soit il disparaît, soit il va travailler ailleurs. »

Vinseo dévoile une étude prospective sur l’avenir de la filière vitivinicole en Occitanie d’ici 20 ans 

Comment anticiper et s’adapter aux futurs possibles de la filière viticole en Occitanie à horizon 2045 ? C’est la question que s’est posé Vinseo, réseau professionnel de la filière en Occitanie. Un travail de trois ans auprès des professionnels de la filière vitivinicole d’Occitanie, présenté le 19 novembre, à l’espace Capdeville de Montpellier. Vinseo, à l’issue de plusieurs groupes de travail, table ainsi sur 4 scénarios différents possibles pour la filière à horizon 2045. France Agri Mer, l’Institut Agro Montpellier, ou Vinea Transaction ont participé à cette réflexion. 

Les 4 scénarios en détail :

L’innovation face au changement climatiqueLa filière viticole s’adapte grâce à l’innovation technique et numérique. Les exploitations diversifient leurs activités (œnotourisme, vins sans alcool) et utilisent de nouvelles technologies pour gérer les ressources comme l’eau. Cependant, le changement climatique entraîne des incertitudes sur les rendements, et le vignoble français se déplace progressivement vers le nord ou en altitude. Les coopératives jouent un rôle clé dans la résilience de la filière. 

Gestion durable de la ressourceLa durabilité devient un critère central : réduction des produits phytosanitaires, gestion économe de l’eau et adoption de pratiques respectueuses de l’environnement. Toutefois, les conditions économiques globales restent difficiles, limitant les marges de croissance. Ce contexte favorise les grandes exploitations et groupes capables d’investir, tandis que les petites exploitations peinent à survivre sans transformation de leur modèle. 

Équilibre fragile pour une filière en manque de soutienLa filière viticole doit composer avec une pénurie de main-d’œuvre et un faible soutien public. Les innovations techniques stagnent, et les pratiques s’adaptent plus par contrainte que par choix. La segmentation des marchés s’accentue, avec d’un côté des vins de marque destinés à l’international, et de l’autre des productions locales et artisanales. Les coopératives résistent, mais l’équilibre reste fragile. 

Un secteur en déclin et des pistes de diversificationsDans un contexte de récession économique, la filière peine à progresser vers la durabilité au-delà des labels bio. Les investissements et les innovations sont limités, et l’attractivité du secteur décline, entraînant une baisse des emplois et des acteurs. Cependant, des efforts de diversification, notamment vers l’œnotourisme et d’autres filières agricoles, permettent à certaines exploitations de maintenir leur activité. 

L’étude prospective complète de Vinseo, à déguster ici

Truffus (Maison Henras) reprend la société Roucou (Maison Gaillard)

L’artisan de la truffe Truffus (Maison Henras, dirigeants : Didier Suberbielle, Laurence Rolland), acquiert la société spécialisée dans la truffe Roucou (Maison Gaillard, directeur général : Jean-Luc Clamens) situé à Caussade (82), apprend-on dans un communiqué du 21 novembre de Vaughan Avocats (conseil de Truffus), à lire ici. Truffus, dont le siège réside à Montauban (82), réalise un CA de 3,39 M€ en 2024. Le financement de l’acquisition est sécurisée « via une une levée de fonds auprès des actionnaires historiques de Gruffus, de nouveaux business angels et de la plateforme de crowdfunding Tudigo ». 

« Truffus accompagnée par Ad’Occ, à la conquête de l’Amérique du Nord » en apprendre plus ici.

Thon contaminé au mercure : inquiétude pour la filière pêche occitane après les révélations de l’ONG Bloom

Tollé autour des contaminations de thons au mercure. Dans une enquête publiée le 29 octobre dernier, les ONG de défense environnementale Bloom et foodwatch révèlent avoir testé 150 conserves de thon prélevées dans cinq pays européens : toutes sont contaminées au mercure, une sur dix dépasse la limite fixée pour le thon (1mg/kg), et 57 % donnent un résultat supérieur à la limite maximale pour les autres espèces de poissons (0,3mg/kg). Une actualité très suivie en Occitanie, première région de pêche en Méditerranée, avec 605 navires de pêche. La filière régionale compte 450 entreprises, pour plus de 1.300 pêcheurs et une centaine de pisciculteurs. La flotte occitane comprend notamment des thoniers-senneurs, forcément impactés par d’éventuelles sanctions sur la commercialisation du thon. 
Agencehv finalise la rédaction d’un magazine dédié aux produits de la mer, pour le compte du Groupe Barba (Villeneuve-lès-Béziers). La maquette, mise en page et gestion de projet sont assurés par l’agence Janvier.

J’en apprends plus ici

De son côté, l’Organisation des poissonniers et écaillers de France (OPEF) tient à rassurer dans un article publié le 4 novembre : « Il existe des normes européennes définissant les teneurs maximales de contaminants. En cas de dépassement, le produit n’est pas mis sur le marché ». Pour Frédéric Denhez, journaliste chez Marianne, et auteur du livre « Plus de poisson à la criée », rien de nouveau sur son compte X : « le thon est un superprédateur en bout de chaîne alimentaire : il “bioaccumule” le mercure ». Le site agriculture-environnement.fr complète, dans un article du 4 novembre dernier : « Avec les doses retrouvées par Bloom, et en se basant sur la dose hebdomadaire tolérable (DHT) fixée par l’Efsa (1,3µg/kg de poids corporel par semaine), un adulte de 70kg peut manger 9kg de thon en boîte par an ». La consommation moyenne annuelle en France s’élève à 900 grammes par personne. 
Techniques de l’ingénieur pense que le mercure contenu dans le thon provient des profondeurs marines, et qu’il a été émis plusieurs décennies en arrière. La ressource documentaire technique estime que la politique environnementale la plus restrictive prendrait 10 à 25 ans pour changer les concentrations de mercure océanique. 

Le parc Occita’fun ouvrira ses portes cet été à Sauvian (34)

OccitaFun visuel Kids Park fond.Webp - Les indiscretions
Projection du parc des enfants d’Occita’fun. © Occita’fun

Salle d’action game, deux salles de quiz, une salle de laser game, une salle de karaoké… À Sauvian, entre Béziers et Sérignan (34), le projet de parc multi-loisirs Occita’fun, installé à l’entrée de la ville, progresse. « Nous lançons la construction des fondations. En janvier, le bâtiment sortira de terre, pour une ouverture espérée avant le début de l’été », indique aux Indiscrétions Xavier Moraga, dirigeant d’Occita’fun aux côtés de Pierre Duhamel, Anne-Sophie Robert et Christian Magro. Le futur espace de 3.000 m² se situe à proximité du stade, du pump track et du cirque. « À terme, nous espérons créer entre 10 et 12 emplois, annonce Xavier Moraga. Ces salariés occuperont des postes variés qui pourront aller de la restauration à l’accueil des clients ». Architecte : Alain Fraisse (Sérignan). «Haut de trois étages, le bâtiment va mesurer 63 mètres de long sur 33 mètres de large », détaille Xavier Moraga. 

Investissement de 2,4 M€. Ce futur parc est soutenu par le Fonds Tourisme Occitanie, annonçaient Les Indiscrétions le 18 novembre (relire en cliquant ici). L’investissement total s’élève à 2,4 M€, dont 792 k€ apportés par le Fonds Tourisme Occitanie. « Nous avons 400 k€ en fonds propres et un prêt avec LCL – Crédit Lyonnais de Bergerac (24) », explique Xavier Moraga. « Sur la première demi-année (juillet-décembre 2025, note), nous visons entre 600 et 700 k€ de CA, en comptant notamment sur la période estivale. Pour la première année complète (2026, note), nous ambitionnons d’atteindre les 1 M€ de CA », projette Xavier Moraga, qui planche sur 20.000 entrées par an, toutes activités confondues. L’intégralité de la toiture et des ombrières du parking sera recouverte de panneaux photovoltaïques, en partenariat avec la société Dev’EnR (producteur indépendant d’énergie renouvelable, Béziers – 34).

Tavel (30) : au Salon des maires, TotalEnergies demande la reconnaissance nationale pour son projet de centrale solaire

Porté par TotalEnergies pour un investissement de 50 M€, le projet de méga centrale solaire à Tavel , étendu sur 48 hectares sur les terrains communaux du plateau de Campey et prévu pour 2027, s’est invité au salon des maires et des collectivités locales, ce 20 novembre. Une demande d’inscription dans la liste des projets d’envergure nationale a en effet été formulée à l’attention du Premier ministre, à travers un courrier cosigné par TotalEnergies, la commune de Tavel, la communauté d’agglomération du Gard rhodanien, l’Agence régionale Energie Climat Occitanie et la Société d’aménagement et d’équipement du Gard (Segard).
Les projets d’envergure nationale ont l’avantage d’être épargnés par le dispositif de lutte contre l’artificialisation des sols. « Sans cette dérogation, le projet se retrouve en grande difficulté administrative, alors qu’il est soutenu localement, décrypte Anna Rosique, directrice régionale du développement chez TotalEnergies Renouvelables France pour les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Le classement en projet d’envergure nationale permettrait d’accéder à des quotas nationaux de fonciers Enaf (espaces naturels, agricoles et forestiers), car les quotas disponibles localement ne suffisent pas pour soutenir des projets économiques de cette taille. »
Rôle de protection contre le risque incendie. Selon elle, « le projet fait sens aux yeux de tous. On est dans une garrigue. Il y aura un impact positif pour l’agriculture, avec la réintroduction d’éleveurs ovins, des bergeries et un accompagnement des chasseurs. Une convention a été signée avec l’association communale de chasse autour de cet espace ».
Pour Patrick Scorsone, président de la Segard, ce projet « s’implantera sous les lignes haute tension, infrastructure stratégique nationale, qui pose des enjeux de sécurité. Je suis aussi administrateur du SDIS Gard : quand on envoie des pompiers dans des massifs boisés, les risques sont très élevés. Le projet de TotalEnergies protègera les massifs dans ce secteur et le poste RTE contre le risque incendie ».

« Elixir », le nouveau mag viti-vinicole lancé par L’Indépendant du Midi

Nos confrères de L’Indépendant du Midi (Groupe La Dépêche du Midi) lancent un magazine trimestriel traitant de l’actualité viti-vinicole, baptisé « Elixir » (lire l’article de L’Indépendant ici). Le premier numéro sortira en mars, annonce Jean-Benoît Baylet, directeur général du Groupe La Dépêche du Midi, à l’occasion d’une soirée organisée le 19 novembre, au sein de l’Abbaye de Fontfroide (11). « Ce magazine constituera une tribune pour nos vignerons, mais aussi pour les consommateurs, sommeliers, œnologues, cavistes ou chercheurs, détaillait Alain Baute, directeur général délégué de Midi Libre (Groupe La Dépêche du Midi), lors de la soirée de remise des trophées du rugby amateur de l’Aude, le 17 octobre à la Halle aux Grains de Castelnaudary (11). Nous proposerons aussi des cours d’initiation pour les jeunes, des podcasts et de nouveaux formats. » 

La révision du PLU de Nîmes lancée

La Ville de Nîmes (maire : Jean-Paul Fournier, LR) lance la révision de son PLU (Plan local d’urbanisme). Les études vont s’articuler sur environ 3 ans. Depuis 2018 (dernière révision du PLU), 814 logements en moyenne sont construits à Nîmes, permettant d’atteindre les objectifs du Programme Local de l’Habitat (PLH) de Nîmes Métropole, fixant une production de 800 logements par an.

Restauration : La Côte et l’Arête accélère son développement en Occitanie

Cave de maturation
La cave de maturation de l’entreprise toulousaine ©La Côte et l’Arête

La Côte et l’Arête, chaîne de restaurants bistronomiques créée en 2009 à Toulouse, va se doter, d’ici fin 2025-début 2026, d’un bâtiment de 1.200 m² qui accueillera son siège social (600 m²) et un atelier de stockage, découpe et maturation (600 m²) à Balma (31). « Une extension de 350 supplémentaires est prévue d’ici 4 ans », glisse aux Indiscrétions Ivan Chambon, cofondateur de La Côte et l’Arête aux côtés de son frères Benoît. Le montant de l’investissement s’élève à 4,2 M€. À terme, une vingtaine de salariés travailleront sur ce nouveau site. 

Cette bâtisse va permettre de centraliser les activités et mutualiser les compétences suite à l’acquisition en juillet dernier de l’entreprise La Pyrénéenne des Viandes, spécialisée dans le négoce de viandes et située à Pinsaguel (Haute-Garonne). Ce rachat permet à La Côte et l’Arête d’avoir « une pleine maîtrise de la chaîne d’approvisionnement, du sourcing à l’assiette, explique aux Indiscrétions Ivan Chambon. Nous voulons garantir la traçabilité, l’origine et la qualité de nos viandes, essentielles pour nos plats qui en contiennent entre 70 et 80 %. » L’entreprise entend doubler les effectifs de cette filiale, actuellement composée de 5 salariés.

Parallèlement, le groupe poursuit l’expansion de son réseau de restaurants. Actuellement composé de 18 établissements (9 succursales et 9 franchises), le réseau va atteindre les 20 unités avec l’ouverture de deux restaurants franchisés, à Lille mi-décembre et au Mans fin février. En Occitanie, des négociations sont en cours pour implanter des restaurants à Nîmes et Perpignan, chacun prévoyant de recruter 20 collaborateurs. La Côte et l’Arête emploie 250 collaborateurs et réalise 40 M€ de CA 2023, « en hausse de 15 % par rapport à 2022 », se réjouit Ivan Chambon. L’ensemble du réseau sert 1,4 million de repas par an. La société toulousaine ambitionne d’ouvrir 5 franchises par an.

Rugby : la DG de TotalEnergies en pince pour l’USAP

Isabelle Patrier, très influente DG France de TotalEnergies, reste attachée à ses racines perpignanaises. Et le traduit en actes : le groupe énergétique fait partie des partenaires-clés de l’USAP (Top 14) – comme en atteste le communiqué de Total en septembre 2023, à lire en cliquant ici

Télé-imagerie : Imadis Groupe et Medin + ouvrent deux centres d’interprétation radiologique à Montpellier

La télémédecine monte en puissance. La preuve avec deux inaugurations, à deux jours d’intervalle, à Montpellier.
Imadis Groupe, acteur français de la télé-imagerie, inaugure, le 3 décembre, son nouveau centre d’interprétation médicale, au 300, rue Auguste Broussonnet. L’intérêt est de pouvoir interpréter à distance les examens médicaux, pour lutter contre les déserts médicaux et offrir une égalité d’accès à l’imagerie médicale. Ce centre est porté par une trentaine de radiologues montpelliérains, dont Arthur Hamel-Senecal, 33 ans, qui en devient le responsable.
Le 5 octobre, Medin +, acteur en téléradiologie depuis 16 ans et basé à Montpellier, inaugure le 5 décembre son centre d’interprétation radiologique, dans le quartier Millénaire (1.350 avenue Albert Einstein) – plus d’infos en cliquant ici

Formation / commerce : Perpignan Business Skool en septembre 2025

Une nouvelle école de commerce, gratuite et accessible à tous les bacheliers : Perpignan Business Skool, créée par le CFA (Centre de Formation d’Apprentis) Skool n’Job, ouvrira en septembre 2025 dans la zone Tecnosud 2. Le programme pédagogique comprendra 17 diplômes, du Bac+2 au Mastère. Parmi les formations : communication, finance, marketing, commerce, RH et immobilier. L’offre de formation est développée en partenariat avec le Groupe Galileo Global Education. Parmi les partenaires locaux : Les Dragons Catalans, la Société Générale et AXA CLV Assurances. 

Les mobilités de demain au Parc Expos

15.000 m², plus de 200 véhicules – automobiles, motos, véhicules utilitaires, et solutions d’écomobilité – présentés, les innovations de la mobilité de demain : le 6e Salon des Mobilités Montpellier se déroule du29 novembre au 1er décembre, au Parc des Expositions (Pérols). L’événement est organisé par l’agence evelyne, avec le Groupe La Dépêche du Midi, Mobilians et la SPL Occitanie Events.

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REGION NOV DEC 2024 - Les indiscretions

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Une info passée au crible

Legal tech : Septeo (Lattes – 34) ouvre son capital à Téthys Invest et GIC

Septeo
©DR

Éditeur de logiciels, spécialisé dans les professions juridiques (notaires, avocats), les métiers de l’immobilier, les ressources humaines et l’hébergement, Septeo ouvre son capital à Téthys Invest, holding d’investissement de la famille Bettencourt-Meyers, et l’investisseur GIC. Le fonds britannique Hg reste actionnaire majoritaire. Les autres actionnaires sont Hugues Galambrun, PDG fondateur, et l’équipe de management (une centaine de cadres). « La structure du capital de Septeo devient plus diversifiée, avec une vision long terme. Cela va nous permettre d’accélérer les investissements en R&D dans le software et la technologie, qui sont de plus en plus importants. Nous intégrons les meilleurs investisseurs possibles. L’objectif, c’est d’imposer Septeo en France et en Europe », glisse Hugues Galambrun aux Indiscrétions. L’opération porte la valorisation du groupe « au-delà de 3 milliards d’euros », indique Septeo le 22 novembre (le communiqué à croquer en cliquant là). Le groupe emploie 3.100 salariés pour un CA 2024 de 420 M€. L’objectif est de « s’approcher du milliard d’euros de CA d’ici à 2030 ».  

Croissance sur l’IA. Chaque année, environ 50 M€ sont investis en R&D et dans l’intelligence artificielle, notamment à travers le nouveau laboratoire ‘Brain’, à Courbevoie. Ce montant devrait augmenter « de 15 % à 20 % ». Exemples d’investissements dans l’IA : la gestion des contrats chez les juristes, pour produire par exemple un contrat ou un compromis spécifique de vente « de façon presque automatique, avec l’exploitation des données », ou encore « la transformation de l’interface homme/machine ». Pourquoi avoir installé le laboratoire à Paris ? « C’est un accès plus facile que Montpellier depuis l’ensemble de nos sites, et cela offre plus de visibilités. Tout n’est pas centralisé dans ce laboratoire. Il y a aussi de la R&D sur nos différents sites, à Lattes, Nice, Toulouse et Barcelone », confie le Lozérien.

Extension à Lattes. Septeo va s’étendre, à Lattes, sur 3.000 m² supplémentaires, en louant deux plateaux dans le nouvel espace Moov, voisin de son siège social. L’installation est prévue début 2025. Le but est de faire face à la croissance des effectifs.

Développement en Espagne. Après l’acquisition de Sequoiasoft (solutions pour l’hébergement touristique), révélée par Les Indiscrétions en juillet 2023 (lire ici), Septeo entend « se développer en Espagne dans les prochaines années ». En intégrant We Recruit, éditeur français de logiciels de recrutements, Septeo se renforce dans les ressources humaines  
La croissance est aussi poussée par les produits développés en interne : solution LéA pour les cabinets d’avocats, suite Modelo pour les agents immobiliers… Cette solution génère pour les professionnels des compromis, des évaluations immobilières préalables…

RSE. Handicap, sport, diversité, réduction de la fracture numérique… La dimension RSE de Septeo « se renforce, sous la houlette de Juliette Martin-Chatenet », souligne Hugues Galambrun. À travers, entre autres, la contribution au développement de Café Joyeux à Montpellier, un réseau de café-restaurants employant des personnes en situation de handicap mental et cognitif. Ou encore, avec Télémaque, des collaborateurs s’engagent comme mentors pour guider des jeunes de la 5ᵉ à la terminale, pour offrir un soutien aux élèves prometteurs mais issus de milieux moins favorisés.

8ᵉ éditeur de logiciels français. Septeo est le 8ᵉ plus grand éditeur de logiciels en France au classement Truffle 100.

Sang neuf

Nos jeunes d’Occitanie ont du talent

Alice Chapiron (Isae-Supaero), une ingénieure spatiale engagée pour le climat  

Alice Chapiron, 23 ans, termine sa formation à l’Isae-Supaero de Toulouse, école d’ingénieurs toulousaine spécialisé dans l’aéronautique et le spatial. Passionnée par la recherche spatiale et déterminée à lutter contre le changement climatique, cette jeune ingénieure ambitionne de mettre la science au service de la planète tout en formant la prochaine génération de talents.  

Alice Chapiron
Alice Chapiron, étudiante à l’Isae-Supaero

Originaire de Montpellier, Alice Chapiron a suivi une prépa maths-physique au lycée du Parc, à Lyon, avant de rejoindre l’Isae-Supaero, école d’ingénieurs dans le domaine aéronautique et spatial basée à Toulouse. « J’ai choisi l’Isae-Supaero pour son prestige, mais aussi pour la richesse de sa formation en spatial et ses liens étroits avec l’industrie. À Toulouse, on baigne dans un écosystème d’excellence, porté par des entreprises comme Airbus ou Thales, mais aussi des laboratoires de recherche comme l’Onera, un centre de recherche aérospatiale de renommée », explique aux Indiscrétions Alice Chapiron, qui a fait son lycée à Georges Pompidou (Castelnau-le-Lez, 34).  

Spécialisée en sciences de l’univers et en conception et opération des systèmes spatiaux, Alice se destine à une thèse axée sur l’observation de la Terre grâce aux satellites. « Je souhaite travailler dans un domaine qui contribue à mieux comprendre et à limiter les impacts du changement climatique. Le sujet de ma thèse sera dans ce sens-là. Le secteur spatial est celui qui fournit le plus d’informations au GIEC pour comprendre les évolutions du changement climatique. Cependant, c’est aussi un secteur qui pollue beaucoup et qui va polluer de plus en plus. Cette ambivalence me pousse à me positionner du côté de ceux qui étudient et cherchent des solutions », glisse Alice Chapiron.   

Mission martienne

Alice Chapiron mission désert Utah
Une étudiante toulousaine envoyée en mission dans le désert de l’Utah ©DR

Si le spatial n’était pas sa passion première – petite, elle rêvait de devenir archéologue – , la future diplômée a vécu des expériences uniques, comme une mission sur la base de simulation de vie martienne dans le désert de l’Utah, aux États-Unis. « Pendant quatre semaines, du 12 février au 11 mars 2023, nous avons travaillé sur les effets de l’isolement et les défis scientifiques liés à la vie sur une autre planète », se remémore-t-elle. Afin de consolider son bagage professionnel, Alice Chapiron a par ailleurs fait une année de césure découpée en deux périodes pour réaliser des stages. De mars à juillet 2023, elle a travaillé à l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de Toulouse sur la modélisation des vents solaires. Puis, de février à juin 2024, elle a rejoint le CNES pour un stage axé sur le bilan radiatif de la Terre, essentiel pour comprendre les interactions entre l’atmosphère, les océans et la surface terrestre.  

En parallèle, Alice s’investit dans le programme OSE de l’Isae-Supaero, qui accompagne les élèves boursiers et les jeunes filles en prépa scientifique. « Je suis mentore de deux lycéennes à Montpellier. Je les accompagne pour qu’elles gagnent en confiance et surmontent les défis des concours. Dans les écoles d’ingénieurs, seulement 20 % des élèves sont des filles », rappelle-t-elle.  

 
 

 

La HV Touch

Conseil RP

Utiliser le support vidéo, en y insérant des courtes interviews d’élus, pour attirer l’attention des journalistes et leur permettre de relayer à distance un événement. C’est la stratégie payante d’Alès Agglomération, avec un exemple sur le 4ᵉ Contrat local de santé (en cliquant ici).  

La phrase

« Pour attirer les entreprises de demain et accompagner celles qui font le territoire aujourd’hui, une stratégie foncière offensive est indispensable. Seuls ceux qui s’en préoccupent avec diligence seront les grands gagnants de nos économies futures. »

Christèle Marnas (Tourny Meyer Montpellier, conseil en immobilier d’entreprise) sur LinkedIn, insérant un lien vers une vidéo de Bordeaux Métropole. Avant le salon professionnel du Simi Paris (10-12 décembre), il est toujours utile de voir ce qui se fait ailleurs. 

On s’en fout

Tombera, tombera pas ? Motion de censure baroque, alliant RN et LFI, pour Noël ? Ou simple jeu politique d’intimidation ? À l’heure des consultations pour trouver des compromis sur le budget 2025, le gouvernement de Michel Barnier est mis sous pression. Ce sujet, d’une importance sans doute stratégique, et ô combien médiatique, ne devrait pas figurer dans un « On s’en fout ».
Et pourtant. Force (farce, aussi) est de constater que les élus de la nation récoltent ce qu’ils sèment depuis des décennies. L’accélération des déficits publics, devenus excessifs, n’est pas une information exclusive. La Cour des comptes, les agences de notation, les marchés financiers, les journaux sérieux (il y en a), les chroniqueurs économiques fiables (il y en a aussi) et l’Union européenne multiplient les alertes depuis des années.
Pendant ce temps, que dit la classe politique française ? « Quoi qu’il en coûte », « défense du pouvoir d’achat », « taxation des plus riches », « semaine de 4 jours ». Bref, du gros rouge qui tâche. Plus c’est gros, plus ça passe. Avec un travers : gouverner par les sondages a amené les politiques à nier la réalité, au point de devenir incapable de la dire. Ils sont pourtant là pour ça.
Le remède n’est pourtant pas si compliqué. Agir sur l’orientation scolaire, la découverte réelle des métiers, l’école, la formation professionnelle, la reconversion quand on est cabossé, usé, dans l’impasse. Avoir le ‘courage’ (tout est relatif) de dire qu’il faudra travailler plus longtemps dans la semaine et dans la vie, comme partout sur terre. Que ce n’est pas une fin en soi de partir en courant à la retraite à la première seconde de l’ouverture de ses droits, sauf, bien sûr, pour les métiers pénibles. Qu’il faudra visser les arrêts maladie, entre autres dépenses maîtrisables. Qu’il faudra faire des efforts, tous ensemble et équitablement, si tant est que le « tous ensemble » existe encore. Qu’il n’y a pas le choix, parce que les idéaux se fracassent sur les ruines de 50 ans de budgets méticuleusement déficitaires, tous bords confondus. Avec des dessins et des graphiques simples, ça passe tellement mieux.

Tribune partenaire

Nos copains ont des idées

Green is the new black*

Eric Torremocha
Eric Torremocha, agent général d’assurance Allianz depuis 10 ans

*Le vert fait fureur

RSE le « marronnier » permanent, devenu incontournable pour toutes les entreprises, quelque soient leur taille.

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est définie par la commission européenne comme « l’intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ». Elle s’articule autour de trois piliers : économique, social et environnemental.

Plusieurs questions se posent aujourd’hui, est-ce une obligation ? Faut-il être pertinent sur ces trois critères ? Va-t-on brûler en enfer si rien n’est mis en place de façon formelle dans une entreprise ?

Tout d’abord, au regard de la réglementation, pas d’obligation pour les entreprises. Nous sommes plutôt dans le registre de l’image ou de la volonté de mobiliser des salariés, des fournisseurs, des partenaires et des clients autour de valeurs fortes. Clients qui ont d’ailleurs intégré la RSE comme un critère dans leurs habitudes de consommation. Et les marques ne s’y trompent pas. Prenons le cas de Nutella, marque régulièrement tancée par l’opinion publique sur ses pratiques environnementales. Le célèbre vendeur de pâte à tartiner a donc opéré un virage radical en s’engageant dans une politique de développement durable d’agriculture. Même sujet pour les chaînes de restauration rapide, taxées de malbouffe, qui consomment de plus en plus local au lieu d’acheter leurs matières premières à l’autre bout de la planète. Une tendance de fond vertueuse dictée finalement par les consommateurs.

Outre le développement de chiffre d’affaires et une image vertueuse, le réflexe est également de se demander quelle « carotte fiscale » existe pour susciter des vocations. La RSE, à proprement dit, n’offre pas d’avantage direct. Il faut plutôt lorgner du côté du mécénat d’entreprise. Une réduction d’impôt sur les sociétés, à hauteur de 60 % du montant total des dons effectués, avec une limite fixée à 0,5% du chiffre d’affaires hors taxes. Il est ainsi possible de se tourner vers des fondations ou des fonds de dotation (de clubs professionnels comme ceux très actifs du Montpellier Hérault Rugby ou du Montpellier Handball par exemple) qui sont capables de mettre en œuvre des actions RSE, permettant ainsi le gain fiscal ad hoc.

Côté investissement, le monde de la finance a depuis bien des années anticipé cette grande tendance en créant une offre de fonds d’investissements dits ISR ou Investissements Socialement Responsables. Sur la base de scoring sur des thématiques apparentées au RSE, ces fonds se sont développés fin des années 2000 en investissant dans des actions de grands capitalisations plutôt européennes dites « vertueuses ». C’est notamment à partir de cette période que le terme « green washing » est apparu. En effet, certaines entreprises sélectionnées par les gérants de fonds pouvaient avoir d’excellentes notes sur les aspects sociaux et économiques mais catastrophiques sur le plan environnemental. L’entreprise Total, qui a amorcé ces dernières années un virage important sur une offre d’énergies plus large, en est le parfait exemple. Comment un pétrolier pouvait-il se retrouver dans cette thématique ISR malgré son impact environnemental ? Tout simplement par la moyenne de son scoring, « tiré » par les autres thématiques, mais également par ses taux de rendements, un investisseur reste un investisseur.

Autre volet : la RSE est-elle réservée aux grandes entreprises ? Non. Elle est omniprésente depuis des années et nombreux sont ceux qui la pratiquent au quotidien, sans jamais avoir reçu la moindre certification ou le moindre label. A l’image de la prose de M. Jourdain, vos commerçants, artisans, professions libérales ou TPE pratiquent la RSE sans le savoir. Qui finance le panneau publicitaire du club de foot, basket, tennis local en bord de terrain ? Qui offre des lots pour la kermesse de fin d’année de vos enfants ? Qui s’investira dans les associations de chefs d’entreprise locales pour animer un territoire ? Qui essaie au quotidien par des gestes simples de réduire sa production de déchets ?

Au final, si la RSE est venue mettre en lumière des pratiques déjà existantes, elle a le (grand) mérite de faire bouger les lignes et de remettre du bon sens dans les pratiques entrepreneuriales. Que les intentions initiales soient louables ou pas. Et votre certification ne vous offrira aucune garantie d’atterrir au paradis.

Eric Torremocha revient pour une nouvelle tribune partenaire la semaine du 16 décembre.

Vous souhaitez également faire paraître une tribune dans Les Indiscrétions ? Contactez-nous à hvialatte@gmail.com et amelie@agencehv.com.

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

En Occitanie, comment Cogedim réoriente sa production après la fin du Pinel 

Lionel Gayvallet cogedim
Lionel Gayvallet, président des régions Sud de Cogedim, le 20 novembre au Mo.Co (Montpellier).

Primo-accession (logements intermédiaires et bail réel solidaire), logements sociaux, logement locatif intermédiaire : Cogedim réoriente sa typologie de productions, du fait de l’arrêt du dispositif de défiscalisation Pinel en fin d’année, explique Lionel Gayvallet, président des régions Sud, le 20 novembre lors d’une soirée privée au Mo.Co à Montpellier. « La stratégie, c’est d’acheter (des terrains) au bon prix, pour vendre au bon prix, et avoir des clients plus nombreux. Nous avons perdu les investisseurs Pinel, il faut retrouver une cible client », résume-t-il. Pour retrouver la clientèle des primo-accédants, Cogedim met les petits plats dans les grands : frais de notaire, frais bancaires et intérêts intercalaires offerts, à travers l’offre ‘Access’. L’acquéreur « ne commence à rembourser son crédit que quand il rentre dans son logement, Cogedim faisant une avance correspondant au montant des intérêts intercalaires estimés à une étape du chantier définie », indique l’opérateur.  

Sortir de Montpellier. Autre axe pour la direction régionale de Montpellier, qui réalise environ 400 logements par an : sortir de l’aire de Montpellier, en prospectant « les Pyrénées-Orientales, la région biterroise, l’étang de Thau et le littoral ». Parmi les opérations en cours : deux à Sète (34), trois à Marseillan (34), un terrain acheté au Barcarès (66) pour porter avec Nemesis une opération de 180 logements, une à Argelès (66, en travaux), une demande de permis déposée à Agde (34), 115 logements à Rodilhan (30), 69 logements à Lattes (34), 215 logements à Montpellier avec Urban Nova et Nova Park…  

Départ de Nicolas Ceysson : un successeur mi-2025. Interrogé par Les Indiscrétions sur le nom du successeur de Nicolas Ceysson, parti pour Icade (Les Indiscrétions du 16 septembre, en cliquant ici), à la direction de l’agence Occitanie (15 salariés, Montpellier), Lionel Gayvallet évoque une nomination « avant juin ».  

Opalia et Aeko portent un projet mixte de 98 logements à Castelnau-le-Lez (34) 

programme Elegance Opalia et Aeko
©Atypik Studio

Les promoteurs immobiliers Opalia (Cyrill Meynadier) et Aeko (Thierry et François Aznar) portent un projet immobilier à Castelnau-le-Lez, dans le quartier Eurêka (lot 15). Architectes : Christophe Gulizzi (Marseille) et B2BA (Laurianne Bédouin et Pauline Barbat, Palavas-les-Flots, 34). Ce programme, baptisé ‘Elégance’, sera constitué de bureaux, commerces/rez-de-chaussée actifs, et de 98 Logements (libre/ BRS/social PLS habitat pour seniors).

À Toulouse, 688 radiateurs s’offrent une seconde vie  

Près de 700 radiateurs en réemploi.
Près de 700 radiateurs en réemploi. ©Patrimoine SA

Dans le cadre de la déconstruction de la résidence Gluck du groupe des Chalets, quartier de la Reynerie, à Toulouse, 688 radiateurs vont être réemployés dans une résidence, apprend-on dans un communiqué du 25 novembre co-signé par 4 entités. Ce projet de valorisation des matériaux est porté par Patrimoine SA Languedocienne, le groupe des Chalets, Toulouse Métropole Habitat et Toulouse Métropole. Ils ont été reconditionnés et reposés dans la résidence voisine par l’entreprise Smecso pour un montant de 200 k€. Une démarche qui s’inscrit dans le projet européen Life Waste2Build pour favoriser l’économie circulaire à l’échelle locale. En parallèle, Patrimoine SA Languedocienne poursuit son chantier de déconstruction du bâtiment F (et à terme des bâtiments G et D) de sa résidence Tabar de Toulouse.  

Saint-Brès (34) : FDI Habitat inaugure sa résidence Proesa

résidence prosea FDI Habitat Saint Brès
Résidence Proesa à Saint-Brès (34) ©Cardin et Gabriel Architectes

FDI Habitat (directeur : Philippe Martin) inaugurera le vendredi 6 décembre sa résidence Proesa à Saint-Brès (34, maire : Laurent Jaoul), dans le quartier Cantaussel, apprend-on ici. Un projet de 5.196 m², pour un investissement de 2,5 M€, développant 72 logements : 51 logements en accession abordable (PSLA : prêt social location accession) et 21 logements destinés au locatif social (13 en PLUS : prêt locatif à usage social et 8 en PLAI : prêt locatif à usage social). Architecte : Cardin & Gabriel (Le Crès – 34). Quelques livraisons prévues dans l’Hérault en 2025 par FDI Habitat : Résidence Natura à Clermont-l’Hérault en juin (17 logements en PSLA), Résidence 1873 à Saint-Aunès en novembre (15 logements en PSLA) et Résidence Cybèle à Saint-Clément-de-Rivière en décembre (30 logements e BRS – bail réel et solidaire). Près de 280 logements seront livrés en 2025. Le Groupe FDI (directeur général : Mathieu Massot) emploie 244 salariés et réalise un CA 2023 de 138 M€.  

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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

BTP 👷‍♀

Occitanie Est 

La communauté de communes Albères Côte Vermeille Illibéris lance un avis pour l'extension des locaux sur un mode constructif de type « hors site » du siège

La Ville de Montpellier lance un avis pour la construction du groupe scolaire Croix d'Argent de 17 classes

La commune de Pézilla-La-Rivière lance un avis pour la maîtrise d'œuvre pour l'aménagement d'une salle de spectacles socio-culturelle

L'Université de Nîmes lance un avis accord-cadre mono-attributaire de maitrise d'œuvre pour la réhabilitation et la restructuration de bâtiments avec marchés subséquents

La commune de Pézilla-La-Rivière lance un avis de maîtrise d'œuvre pour l'aménagement d'un centre d'artisanat d'art

La Ville de Montpellier lance un avis accord-cadre de travaux neufs et travaux de maintenance, de gros entretiens et de grosses réparations sur les installations de Chauffage, Ventilation et Climatisation (CVC) des bâtiments municipaux et métropolitains

La SPL Agate lance un avis pour les travaux d'aménagement intérieur du pôle Enfance à Rodilhan

La SPL Perpignan Méditerranée lance un avis de maîtrise d'œuvre pour la rénovation énergétique et transformation d'un immeuble Hlm à Fosse

La Ville de Nîmes lance un avis d'assistance technique à maîtrise d'ouvrage pour la construction d'un bâtiment neuf. 

Occitanie Ouest 

La SPL Arac Occitanie lance un avis pour le concours restreint de maîtrise d'œuvre pour des travaux d'extension de l'externat et d'économies d'énergies au lycée Toulouse Lautrec

Toulouse Métropole lance un avis pour accord-cadre pour des prestations de maîtrise d'œuvre pour l'opération voie nord-Aménagements multimodaux

Tisséo Voyageurs lance un avis pour la rénovation des portes des rames du tramway Citadis de Toulouse

La mairie de Blagnac lance un avis pour les travaux de remplacement de l'automate de la station de pompage de la ville

L'OPH 65 lance un avis pour les travaux d'amélioration thermique et restructuration de 2 logements existants en site non occupé

La communauté de communes de la Haute-Ariège lance un avis pour l'aménagement et la construction du pôle enfance Les Cabannes

Le Département de Tarn-et-Garonne lance un avis pour le concours restreint de maîtrise d'oeuvre pour l'extension du collège Antonin Perbosc à Lafrançaise.  

La SPL Arac Occitanie lance un avis de maîtrise d'œuvre pour la rénovation des menuiseries, de la laverie et économies d'énergie au lycée Fonlabour à Albi

Collectivités 👥

Occitanie Est 

La communauté de communes de la Vallée de l'Hérault lance un avis pour l'évaluation de la politique d'aide à l'immobilier d'entreprises

Communication 📣

Occitanie Est 

Perpignan Méditerranée Métropole lance un avis pour des prestations diverses en communication

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

Plus de marchés ici

La SPL L'Or Aménagement attribue le marché de réalisation des investigations géotechniques, géophysiques et analyses de sol pour la réalisation des travaux portuaires et maritimes dans le cadre du projet Ville-Port de La Grande Motte à Fondasol. Valeur totale du marché : 229 728 euros. 

La Ville de Mauguio attribue le marché de reprises de chaussées et trottoirs à Eurovia Languedoc Roussillon. Valeur totale du marché : 1 400 000 euros. 

La SPL Arac Occitanie attribue le concours restreint de maîtrise d'œuvre pour la création de filières d'enseignement général au Lycée C. Pémille à Graulhet à HARTER Architectes associés. Valeur totale du maché : 1 114 895 euros. 

La communauté d'agglomération Hérault Méditerranée attribue le marché de travaux de réfection et d'aménagement de voiries à Eiffage Route Grand Sud. Valeur totale du marché : 5 000 000 euros. 

Le Syndicat Mixte de production d'eau potable de Médous attribue le marché de création de la nouvelle usine de production d'eau potable de Médous et déconstruction de l'usine actuelle à Sources. Valeur totale du marché : 7 782 600 euros. 

Toulouse Métropole attribue le marché accord-cadre pour des prestations de maîtrise d'œuvre de bâtiment à Projet 310, Architecture Rhétorique Technique et IDP Architectes. Valeur totale du marché : 1 060 000 euros. 

Le Syndicat Mixte Milieux Aquatiques et Rivières attribue le marché de maîtrise d'œuvre de pilotage des travaux PAPI3 à SCE SAS et EDL. Valeur totale du marché : 180 809 euros. 

La communauté de communes des Aspres attribue le marché accord-cadre multi-attributaire de travaux en réseaux humides eau potable et assainissement à Fabre Freres, Sogea Sud Hydraulique et Saur. Valeur totale du marché : 5 400 000 euros. 

L’agenda

Les cérémonies de vœux, haut lieu de réseautage, reviennent. Parce que vous le valez bien, Les Indiscrétions vous ont concocté un agenda des cérémonies en Occitanie.

Mardi 17 décembre
- FPI Occitanie Méditerranée, 18h30, Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34).

Jeudi 9 janvier
- Ville de Castelnau-le-Lez, 18h30, palais des sports de Castelnau-le-Lez.

Lundi 13 janvier
- IUT Béziers, 12h, salle Modulable (3 place du 14 juillet, Béziers).
- Ville de Palavas-les-Flots, 18h (horaire à confirmer), salle bleue (avenue de l'Abbé Brocardi).

Mardi 14 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Mas Merlet (Nîmes).
- Ville de La Grande-Motte, 18h, Pasino de La Grande-Motte.

Jeudi 16 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Villa Duflot (Perpignan).
- Forces économiques (CPME 31, Medef 31, FBPT31, UIMM Occitanie et CCI Toulouse Haute-Garonne), 18h30, MEETT Toulouse.
- Communauté de communes de la Vallée de l'Hérault, 18h30, salle des Condamines (Le Pouget).

Vendredi 17 janvier
- Ville de Lunel et Lunel Agglo, 19h, halle des sports intercommunale.

Mardi 21 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Medef Hérault Montpellier, 12h15, site MedForet à Gignac.

Jeudi 23 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Le Tribe (Carcassonne).
- FFB Gard, 18h, dans les locaux de la FFB (162 allée Graham Bell, Parc Georges Besse, Nîmes).

Vous souhaitez faire paraitre votre cérémonie de vœux dans l'agenda des Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et à hvialatte@gmail.com en indiquant : la date, l'heure et le lieu précis.

Plus de cérémonies ici

Vendredi 24 janvier
- CPME Hérault, 12h-14h, Domaine du Grand Puy (Montpellier).

Lundi 27 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 12h, CCI Lozère (Mende).
- CCI Hérault, 18h30, Corum de Montpellier.

Mardi 28 janvier
- CCI Hérault, 18h30, parc expo de Béziers.

Vendredi 31 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 11h30, Domaine de Bayssan (Béziers).
- CCI Hérault, 12h-14h, u stade de l’asbh rugby à Béziers.

Vos événements en Occitanie.

Mardi 26 novembre :

Gestion RH : matinée "Les freins périphériques à l'embauche" organisée par Ad'Occ à la Maison de ma Région (Béziers) de 8h45 à 11h. Inscription ici.

Les Rencontres de l’emploi organisées par le Pays de l'Or de 9h à 12h30 à l’espace Morastel à Mauguio (34). Plus d'infos et inscription ici.

Occitanie Export Tour, organisé par Team France Export, fait étape à Toulouse. Plus d'infos ici.

Mardi 26 et mercredi 27 novembre : 

Journées filières numérique en santé Occitanie, organisées par Ad'Occ et Eurobiomed de 9h et 18h30 à l’école ISIS de Castres. Plus d'infos et inscription ici.

Mercredi 27 novembre : 

Occitanie Export Tour, organisé par Team France Export, fait étape à Rodez. Plus d'infos ici.

Occitanie Export Tour, organisé par Team France Export, fait étape à Castres. Plus d'infos ici.

Occitanie Export Tour, organisé par Team France Export, fait étape à Auch. Plus d'infos ici.

Jeudi 28 novembre :

Inauguration du Coo-innov Obs, l'observation de l'innovation collaboratrice, organisée par la Chaire Coo-innov à 17h30 à la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain à Montpellier. Plus d'infos ici.

Occitanie Export Tour, organisé par Team France Export, fait étape à Montpellier. Plus d'infos ici.

Occitanie Export Tour, organisé par Team France Export, fait étape à Cahors. Plus d'infos ici.

Jeudi 28 et vendredi 29 novembre :

Congrès scientifique Immun4cure au Corum de Montpellier co-organisé par l’IHU Immun4Cure, la Fondation Arthritis et le SIRIC Montpellier Cancer. Programme et inscription ici.

« Expédition Créative », challenge organisé par Ad'Occ pour accélérer la transition écologique des entreprises, à Nant (12). Toutes les infos ici.

Plus d'événements ici

Vendredi 29 novembre :

Occitanie Export Tour, organisé par Team France Export, fait étape à Carcassonne. Plus d'infos ici.

Occitanie Export Tour, organisé par Team France Export, fait étape à Perpignan. Plus d'infos ici.

Occitanie Export Tour, organisé par Team France Export, fait étape à Nîmes. Plus d'infos ici.

Du 29 novembre au 1er décembre : 

6e édition du Salon des mobilités Montpellier 2024, organisé par Evelyne en collaboration avec le Groupe La Dépêche du Midi, Midi Libre, Centre presse et L'Indépendant, au parc des expositions de Montpellier. Plus d'infos et billeterie ici.

Du 2 au 4 décembre : 

Iconic, le rendez-vous des ICC, est organisé à Montpel