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Les indiscrétions

On en salive d’avance

Semaine du 24 mars 2025

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Florence Lambert, l’innovation des petits pas à Genvia

Florence Lambert, l’innovation des petits pas à Genvia

Pour la première fois depuis vingt ans, deux petites et moyennes entreprises innovantes, Genvia (hydrogène décarboné, Béziers) et Verkor (batteries pour véhicules électriques, Grenoble) entrent au palmarès des 50 premiers déposants de brevets de l’Inpi (institut national de la propriété intellectuelle), publié en exclusivité par Les Echos ce 24 mars (à lire ici). 
40 brevets déposés avant sa création en 2021, et 40 autres depuis : dans une course de vitesse internationale, par exemple face à l’allemand Sunfire, Genvia, spécialisée dans la fabrication d’électrolyseurs haute température, brevette « tout ce qu’elle peut : design du produit, matériaux… », explique aux Echos Florence Lambert, sa PDG (à croquer ici). En complétant auprès des Indiscrétions « Ne lâchons rien ! » (lire en « J’en apprends plus ici », ci-dessous, sa déclaration complète). 
Genvia veut continuer à pousser l’innovation au maximum, avant de passer au stade industriel de la fabrication de ses électrolyseurs haute température. « Dans dix ans, les Chinois seront dans le secteur des électrolyseurs haute température. Pour garder un coup d’avance, il nous faudra garder la dimension d’innovation, dans nos modules et nos procédés », analyse Florence Lambert. « On ne pourra pas se battre sur les coûts de fabrication. Mais nous pourrons apporter une meilleure performance, une intégration plus facile dans les procédés industriels, de la sécurité optimale, des procédés plus économes en énergie et plus automatisés… » 
> Sur le même thème : « Genvia va tester ses électrolyseurs sur le site d’ArcelorMittal en Lozère », 12 novembre 2024, en cliquant là ; « Zones de turbulence pour l’hydrogène », Les Indiscrétions du 17 février, en cliquant ici

J’en apprends plus ici

Ce rythme soutenu est alimenté par la culture interne de l’innovation – les trois quarts des 150 salariés sont affectés à l’ingénierie et à la R&D – et par des liens permanents avec la recherche technologique du CEA à Grenoble . Des partenariats sont par ailleurs tissés avec des laboratoires d’Occitanie, tels que Laplace à Toulouse et l’ICGM (chimie et matériaux moléculaires) à Montpellier. Le passage à la phase industrielle, avec une gigafactory sur la Zac Mazeran à Béziers (aménageur : Viaterra), est prévu au tournant de 2030. 
Florence Lambert « a été chercheuse puis directrice d’un des plus grands laboratoires au CEA, présidente de l’EUPVSEC (European Photovoltaic Solar Energy Conference and Exhibition) et d’une commission pour la Syndication des énergies renouvelables, puis PDG de Genvia. Elle est également ambassadrice du Plan d’investissements d’avenir France 2030 et marraine d’Energy Observer », précise Jalil Benabdillah (Région Occitanie) sur Linkedin (lire et voir ici), qui a assisté, le 17 mars à Paris, à la remise des insignes de Chevalier de la Légion d’honneur à Florence Lambert par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. 

« Le marché de l’hydrogène est turbulent et ne décollera pas avant 2030 » , souligne la scientifique, jugeant qu’il « ne sert à rien d’être prêt trop tôt ». Dans cette course contre la montre, elle assume une stratégie des « petits pas », alors que « beaucoup d’acteurs se sont précipités ». « Il faut être patient encore quelques années, et c’est normal de devoir l’être. Regardez l’automobile : il a fallu 60 ans pour passer de quelques milliers d’unités par an à quelques millions. Mais je n’ai pas de doute sur le fait que l’hydrogène prendra une part essentielle dans la transition énergétique ».

Alors que la filière hydrogène est percutée par des doutes quant à son financement et ses débouchés commerciaux, elle répond aux Indiscrétions : « La filière hydrogène bas carbone est sans aucun doute l’un des piliers de la transition énergétique et son développement est porteur d’espoir pour atteindre les objectifs climatiques de neutralité carbone. Toute technologie émergente suscite des interrogations légitimes, notamment son déploiement à grande échelle et son financement. Aujourd’hui, toutes les études convergent vers le constat que la montée en puissance du marché ne sera pas aussi rapide qu’espérée, comme en France où les objectifs pourraient être réactualisés dans la PPE à 4,5GW pour 2030 et 8GW pour 2035. On retrouve la même dynamique partout dans le monde. Rappelons que c’est toute une chaîne de valeur qui doit émerger et monter à l’échelle, des technologies de production aux cas d’application, en passant par le transport et stockage. La France a su très tôt mettre en place une stratégie nationale hydrogène au sein de France 2030 avec 9 milliards alloués pour coordonner l’émergence des premiers champions sur cette chaîne de valeur. La question n’est pas de savoir si et quand la filière hydrogène bas carbone va émerger mais plutôt comment (à quelle vitesse, dans quel volume et pour quels cas d’usages…) afin de synchroniser au mieux le base industrielle associée.

Dans un contexte de compétition internationale déjà accrue avec la Chine qui déploie des capacités de production de masse à prix compétitif sur certaines technologies d’électrolyse, la France et l’Europe ont des atouts en matière d’innovation et de différenciation technologique qu’il convient de renforcer. 

Les dépôts de brevets s’accélèrent partout dans le monde et nous devons redoubler d’efforts pour soutenir les programmes de recherches et développements ainsi que les projets pilotes et démonstrateurs associés qui permettront le passage à l’échelle industrielle de ces innovations, vecteurs de différentiation technologique et de leadership pour notre continent afin d’assurer une efficience optimale de nos électrolyseurs pour chaque électron consommé et euro dépensé, ainsi que l’exploration de tous les potentiels de couplages énergétiques qui seront clés demain. Nous avons tous les atouts (technologies, savoir-faire…), et Genvia a rajouté 40 brevets aux 40 brevets initiaux, pour positionner nos technologies européennes en avant-garde de la filière technologique H2. Ne lâchons rien ! »

Frédéric Carré, FFB Occitanie / « Logements et territoires »

Frédéric Carré, FFB Occitanie / « Logements et territoires »

Pour répondre aux problématiques de logements, faut-il plutôt adopter une stratégie de déconcentration des politiques publiques (aller dans les territoires, via l’État) ou bien de décentralisation (l’État confiant la main aux élus locaux) ? La FFB Occitanie, présidée par Frédéric Carré, organise à Toulouse, le 9 avril*, un événement dédié aux enjeux et défis de la territorialisation de la politique du logement, avec le Medef Occitanie et la fédération des Scot au Belvédère (Toulouse). Le programme détaillé est à retrouver ici. Pour s’inscrire, ça se passe là
La matinée sera rythmée par deux tables rondes, sur les thèmes « Territorialisation des politiques du logement : promesses, illusions ou réalités », et « Comment concilier emplois, logements et mobilités professionnelles ? Les réalités locales à l’épreuve des lois de décentralisation et d’aménagement ». Une convention de partenariat sera signée entre la FFB Occitanie et la Fédération des Scot (schémas de cohérence territoriale) Occitanie.

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Parmi les intervenants, aux côtés de Frédéric Carré : Samuel Hervé, président du Medef Occitanie ; Carole Jamet, directrice régionale de l’INSEE Occitanie ; Stéphanie Fourcade, directrice de la CERC Occitanie ; Jean-Claude Driant, urbaniste ; Viviane Artigalas, sénatrice des Hautes Pyrénées ; Bruno Arcadipane, président d’Action Logement ; Stéphane Aubay, vice-président de la FPI Toulouse Occitanie ; Jean-Michel Fabre, président d’Habitat Social Occitanie ; Aurélien Pradié, député du Lot, Hervé Lefebvre, maire de Samatan (32) ; et enfin les propos conclusifs de Carole Delga, présidente PS de la Région Occitanie. 

*À partir de 9h, Le Belvédère (boulevard des Récollets), inscriptions en cliquant ici
> L’édition montpelliéraine du cycle « Occitanie, terre de bâtisseurs » de la FFB Occitanie se tiendra le 27 juin, sur les enjeux de cybersécurité et de date. Agencehv aura le plaisir d’animer cette matinée. Nos références en matière d’animations de débats accessibles en cliquant ici

Delphine Camman, Cobaty Toulouse

Delphine Camman, Cobaty Toulouse

Elle est élue ce 17 mars à la présidence du Cobaty Toulouse, association qui rassemble les professionnels de l’acte de construire, informe-t-elle dans un post LinkedIn. Élue pour un mandat de 2 ans, elle succède à Frédéric Rolland. « Nous travaillons actuellement sur la thématique “territoires et résiliences”, qui sera le sujet de notre congrès national. Depuis le début de l’année, nous accueillons beaucoup de nouveaux membres, signe de notre attractivité et du besoin croissant des professionnels du bâtiment de se regrouper dans un contexte économique incertain », explique-t-elle aux Indiscrétions. Le Cobaty Toulouse compte 110 membres.

Marie-Anne Sportes, Centre français des Fonds et Fondations Occitanie Est

Marie-Anne Sportes, Centre français des Fonds et Fondations Occitanie Est

Déléguée générale de la Fondation Saint-Pierre (Palavas-les-Flots, 34), la correspondante Occitanie Est du Centre Français des Fonds et Fondations (CFF) organise, le 10 avril à partir de 18h, une rencontre dédiée aux quelque 170 fondations et fonds de dotation d’Occitanie Est, à la Fondation de l’Eau Groupama Méditerranée (président : Thierry Bonnery ; déléguée générale : Géraldine Bullot-Beaufils), à Montpellier. Inscriptions en cliquant ici
« Il y a la possibilité de faire progresser le secteur de la philanthropie, pour financer de nouveaux projets. Cela passe aussi par des synergies accrues entre fonds et fondations. La philanthropie monte certes en puissance, mais elle est encore perçue comme une activité à la marge. Elle n’est pas centrale comme dans la culture anglo-saxonne », confie-t-elle aux Indiscrétions. Exemple de synergies entre structures : la Fondation de l’Eau Groupama Méditerranée et NaïaGaïa, qui ont lancé un appel à projets « Renaturation des zones humides ». Consultation à lire en cliquant là

Sébastien Bénet, FNAIM Garonne-Gascogne

Sébastien Bénet, FNAIM Garonne-Gascogne

La FNAIM Garonne-Gascogne officialise la fusion des chambres de la Haute-Garonne et du Gers lors de son Assemblée générale, lit-on dans un communiqué de presse ce 21 mars. Comptant 229 adhérents, la FNAIM souhaite atteindre les 300 adhérents d’ici deux ans afin de renforcer son action face à un marché en crise, marqué par un fort ralentissement des transactions et une hausse des défaillances d’entreprises, qui ont doublé en un an en Occitanie. « La crise du logement reste un enjeu majeur, notamment pour les étudiants, les secteurs locatif et neuf », déclare Sébastien Bénet, président de la FNAIM. Cette nouvelle organisation prévoit de rassembler les professionnels de l’immobilier, et de les accompagner sur des dossiers sensibles comme l’encadrement des loyers, la régulation des locations de courte durée et la rénovation énergétique.

Christian Assaf, stade du MHSC / Ville de Montpellier

Christian Assaf, stade du MHSC / Ville de Montpellier

Le projet de stade du MHSC n’est pas (encore) enterré. Selon Christian Assaf, adjoint au maire de Montpellier délégué aux sports, « le MHSC (foot, Ligue 1) a besoin d’une infrastructure nouvelle ou revue, même en cas de descente en Ligue 2 (probable, ndlr). Si le club se dirige vers une relégation, c’est justement parce qu’il est trop dépendant des droits télé et de la vente de ses meilleurs joueurs – comme Tamari, Nordin et Adams lors du mercato d’hiver. Nous défendons un projet qui permette au club de continuer à exister, avec un musée Nicollin [intégrant la collection de maillots de Louis Nicollin, le fondateur du MHSC, NDLR], des brasseries, des espaces réceptifs pour les entreprises… » Le coût de l’enceinte, d’environ 20.000 places, serait revu à la baisse : 170 M€, au lieu de 240 M€ pour les moutures précédentes. 
L’Arec Occitanie finalise des études portant sur la faisabilité technique du scénario, qui permettrait de regrouper sur un même site, au sud de la métropole, la grande salle Arena Sud de France, le Parc Expo et le futur stade. Une réunion serait prévue début avril entre la région, la métropole et le MHSC. Au programme : le financement dans un contexte de fortes contraintes budgétaires pour les collectivités, et le modèle d’exploitation. La rénovation de l’actuel stade de la Mosson – option clairement pas souhaitée par Laurent Nicollin, président du MHSC –, chiffrée autour de 80 M€ (de source proche), n’est pas exclue.

Olivier Truc, syndicat de la maçonnerie gros-œuvre de la Haute-Garonne

Olivier Truc, syndicat de la maçonnerie gros-œuvre de la Haute-Garonne

DG de Socotrap, entreprise générale de bâtiment à Ramonville-Saint-Agne (31), il est élu président du syndicat de la maçonnerie gros-œuvre de la Haute-Garonne ce 19 mars, informe la fédération BTP Haute-Garonne dans un post LinkedIn. Élu pour un mandat de 3 ans, il succède à Alain Dubois (Giraud Midi-Pyrénées, 31).

Éric Étienne-Martin, Prévention & Retournement

Éric Étienne-Martin, Prévention & Retournement

Il est élu ce 11 mars président de l’association Prévention & Retournement, qui rassemble les professionnels de l’accompagnement des entreprises en difficulté en région, à Toulouse, Montpellier, Lyon et Marseille, informe-t-il dans un post LinkedIn. Il succède à Bernard Valla, qui était en poste depuis 4 ans. Créée en 2004, Prévention & Retournement compte 220 adhérents. 

Franck Proust, municipales à Nîmes

Franck Proust, municipales à Nîmes

C’était attendu : Franck Proust (LR) se déclare candidat à la succession de Jean-Paul Fournier à la mairie de Nîmes, apprend-on dans les colonnes du Réveil du Midice 18 mars. Il est le troisième à se déclarer candidat, après Julien Plantier et Valérie Rouverand (Renaissance). Le président de Nîmes Métropole explique, lors d’une réception dans les jardins derrière le musée du vieux Nîmes, qu’il n’avait pas prévu « de se déclarer si tôt ». Mais la candidature précoce de Julien Plantier (lire ici) et le chamboulement récent du conseil municipal à Nîmes ont accéléré les choses. Parmi ses chantiers, l’ancien député européen compte travailler sur une meilleure entente entre la Ville et la Métropole, n’excluant pas de se retrouver à la tête des deux collectivités.

Cédric Lebeau, AMO OM

Cédric Lebeau, AMO OM

Le promoteur immobilier est élu président d’Architectures et Maîtres d’Ouvrages Occitanie-Méditerranée, lit-on sur son post LinkedIn, ce 21 mars. Il remplace Laurent Duport à ce poste. Vice-président de l’association jusqu’à présent, il est également vice-président de la Fédération des promoteurs immobiliers Occitanie-Méditerranée (président : Thierry Iacazio), et directeur de l’agence montpelliéraine du groupe Les Villégiales (Nîmes).

Hugues Galambrun, groupe Septeo

Hugues Galambrun, groupe Septeo

Le groupe Septeo (Lattes – 34) annonce une croissance de 20 % au cours de l’année 2024, dans un communiqué de presse du 20 mars. L’éditeur de logiciels affiche un chiffre d’affaires de 420 M€, ainsi qu’une valorisation à 3 Mds€. « Nous avons réalisé plusieurs acquisitions stratégiques, et fait respirer notre capital en le diversifiant avec l’arrivée de nouveaux investisseurs : Téthys Invest (famille Meyer-Bettencourt – L’Oréal) et GIC », souligne Hugues Galambrun, PDG du groupe. 

En 2025, Septeo entend poursuivre sa croissance, en continuant sa « stratégie d’acquisitions en France comme à l’international, avec des investissements en R&D et dans l’IA », précise le groupe. Septeo investit dans la R&D, à hauteur de 60 M€ par an, dont une part dans son programme IA baptisé « Brain ». Dans les prochains mois, le groupe ajoute vouloir recruter 350 nouveaux collaborateurs dans des domaines comme « le développement logiciel, la cybersécurité, la data science et l’intelligence artificielle ». Septeo a réalisé 8 croissances externes en 2024, dont la société Ymag (Dijon, logiciels dédiés à la gestion de la formation). 

> Sur le même sujet dans Les Indiscrétions : « Nouvelles acquisitions pour Septeo (legal tech) et Altrad (services à l’industrie) » (16 décembre 2024)

Denis Janaud, Habitat Audois

Denis Janaud, Habitat Audois

« Habitat Audois, c’est 1.000 logements à livrer sur 4 ans, ce qui représente 150 M€ d’investissements, attribués à 90 % à des entreprises audoises », confie aux Indiscrétions Denis Janaud, DG de l’office public HLM départemental. L’acteur « recherche du foncier notamment sur la partie littorale, de Fleury-d’Aude à Fitou. 70 % des 12.000 demandes de logements sociaux dans l’Aude se situent dans l’aire du Grand Narbonne. Et le développement de l’activité du port de Port-La Nouvelle va générer des centaines de créations d’emplois : autant de salariés qu’il va falloir loger sur le territoire. Nous réalisons aussi un effort de production le long de l’autoroute A61, autour de Lézignan-Corbières, qui devient un relais de croissance du Grand Narbonne ».

Par ailleurs, Habitat Audois prospecte la reprise de programmes immobiliers en difficulté. « Avec la crise immobilière, des projets immobiliers ont été bloqués. Nous sommes prêts à reprendre ces opérations ‘plantées’, qui pourraient être relancées, afin de répondre à la demande de logements. CDC Habitat et ActionLogement l’ont fait au niveau national. Nous pouvons le faire à notre niveau, dans l’Aude. » Pour la reprise d’opérations bloquées ou l’acquisition de foncier, Habitat Audois est en concurrence avec des opérateurs tels que Galmam, Sy Promotion ou Mauroux Immobilier. Habitat Audois se dit prêt à « externaliser une partie de la production, à partir du moment où le produit livré par l’opérateur est qualitatif ». 
Habitat Audois, présidé par Marie-Christine Bourrel, compte un parc de 7.000 logements sociaux. 

Emmanuelle Parache, Biocenys

Emmanuelle Parache, Biocenys

Préserver à la fois l’environnement et la marge de son entreprise. TBS Education (Toulouse) accueille l’événement « Sauver la planète et mon résultat net », organisé par le Medef Haute-Garonne (post LinkedIn du 12 mars). Initialement prévu le 1er avril, l’événement est reporté à une date ultérieure. Cette rencontre vise à « explorer le lien entre performance économique et engagement durable ». Au programme : 16 ateliers pratiques et thématiques, animés par des experts et enrichis de témoignages d’entreprises, ainsi qu’une plénière réunissant des intervenants qui partageront leurs connaissances en matière de RSE. Parmi eux, Fabrice Le Saché, président fondateur d’Aera Group et vice-président du Medef, et Emmanuelle Parache, fondatrice de Biocenys et représentante CCI France au Conseil national de la transition écologique. L’événement est organisé en partenariat avec le Club ETI Occitanie, représenté par Aline Gandy, déléguée générale du Club et ex-rédactrice en chef de La Lettre MInscription ici

Laurent-Emmanuel Migeon, Bio-UV Group (34)

Laurent-Emmanuel Migeon, Bio-UV Group (34)

Le PDG de Bio-UV Group (traitement et désinfection de l’eau par UV, ozone, électrolyse de sel) détaille sur BFM Business les perspectives de croissance de la PME héraultaise aux Etats-Unis, notamment avec l’US Navy. C’est à visionner en cliquant ici. Bio-UV Group vient de procéder à une augmentation de capital de 8 M€, en février.

Florian Mantione, Quinzaine franco-allemande Occitanie

Florian Mantione, Quinzaine franco-allemande Occitanie

La 7e édition de la Quinzaine Franco-Allemande d’Occitanie a lieu du 27 mars au 10 avril. Au programme : une table ronde sur le thème « Le recrutement et le management en Allemagne et en France », animée par Florian Mantione, fondateur de Florian Mantione Institut RH (dirigeants : Loïc Douyère et Augustin Valero), le vendredi 4 avril, à l’hôtel Saint-Côme de la CCI de l’Hérault, de 14h30 à 16h30. Invitation en cliquant ici. Seront présents : Sylvie Montange (dirigeante de GBO Human Ressources), Bichoï Metias (dirigeant de Cykero) et Jean-Pierre Feuillet (vice-président de RAFAL).

> Sur le même sujet dans Les Indiscrétions « Toulouse accueille les rencontres économiques de la Quinzaine Franco-Allemande d’Occitanie » (18 mars 2024)

Plus de À l’affiche

Laurent Drajkowski, Kapolca

Laurent Drajkowski, Kapolca

Cet expert de la communication publique, ex-directeur de la communication de plusieurs collectivités d’Occitanie (Ville de Millau, Ville de Sète, Perpignan Méditerranée, Grand Montauban…), revient dans la région, après trois ans passés en Vendée (développement économique et attractivité du Sud Vendée). Cette fois, comme entrepreneur, à travers son cabinet de conseil Kapolca (Montpellier et Perpignan), spécialisé en RSE et RSO (responsabilité sociétale des entreprises et des organisations). « J’accompagne des entreprises et des collectivités. Le cabinet propose également une offre de formations destinées à sensibiliser les parties prenantes (internes et externes) aux enjeux de durabilité. Ces formations vont au-delà de la théorie, en intégrant des méthodes innovantes comme des ateliers ludiques », confie-t-il aux Indiscrétions.

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Parmi les missions : 
– Pour une PME de 50 salariés, réalisation d’un diagnostic et d’un plan d’actions en fonction de ses priorités : RH, mobilité et économies d’énergie et accompagnement de la mise en œuvre de ces actions sur une première année, ponctuée de formations et de l’organisation d’un grand jeu de la RSE auquel participe toute l’entreprise. 
« Cette démarche permet désormais à l’entreprise de répondre à des appels d’offres en pouvant prétendre aux points concernant le barème RSE (20% des critères de notations) », explique-t-il. 
– Accompagnement d’une structure semi-publique, en organisant des ateliers pour l’ensemble de ses 80 collaborateurs, comité de direction et personnel, sur les notions de transformation durable.

Jean-François Rezeau, CCI Occitanie / entreprises en difficulté

Jean-François Rezeau, CCI Occitanie / entreprises en difficulté

Face à la hausse de 13 % des défaillances d’entreprises en Occitanie en 2024 (source : Altares) et les préoccupations exprimées par les dirigeants dans le dernier baromètre conjoncturel des CCI, le réseau consulaire renforce son soutien aux entreprises

Fragilisées, avec la mise en place de trois outils : un autodiagnostic ‘Comment va ma boîte ?’ pour évaluer la santé financière et organisationnelle de l’entreprise ; Formulaire de mise en relation avec un conseiller CCI pour un soutien personnalisé, gratuit et confidentiel ; Un guide pratique regroupant conseils, solutions et dispositifs d’aide. Jean-François Rezeau invite les entreprises à agir « dès les premiers signaux d’alerte ». Liens utile en cliquant ici (formulaire de contact), là (autodiagnostic) ou encore par là (Guide « Prévention des entreprises en difficulté »).

Isabelle Laffont, doyenne des doyens de Médecine

Isabelle Laffont, doyenne des doyens de Médecine

La doyenne de la faculté de médecine de Montpellier est élue présidente de la Conférence nationale des Doyennes et des Doyens de Médecine, lit-on dans un post LinkedIn de la Fédération hospitalière de France du 17 mars. Comme le rappelle Clare Hart, vice-présidente à la métropole de Montpellier déléguée au rayonnement international via un autre post LinkedIn. Isabelle Laffont devient la première femme doyenne des doyens, elle qui était déjà devenue en 2021 la première doyenne de la faculté de médecine de Montpellier depuis 800 ans. 

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La rédac’ se mouille

On aime

La dynamique industrielle tissée dans l’ouest Hérault, à Béziers, autour de l’implantation de Genvia (hydrogène décarboné). Le projet, incarné par une vraie leader, Florence Lambert, est certes confronté aux zones de turbulences de l’hydrogène (lire en « A l’affiche »). Mais il crée un front uni entre des acteurs institutionnels qui entretiennent des relations d’ordinaire tendues – Région Occitanie, présidée par Carole Delga (PS) et Béziers Méditerranée, présidé par Robert Ménard (anciennement soutenu par le RN). L’arrivée de Genvia a aussi entraîné la création d’un écosystème, Eden (écosystème durable et énergies naturelles), comptant par exemple EDF, Suez, le cluster industriel biterrois ITS Fusion et l’école d’ingénieurs Polytech, récemment implantée dans la 2e ville de l’Hérault.

On n’aime pas

Ces médias, associations, ou autres, qui reprennent nos informations, sans nous citer en source. Version égocentrée : ce n’est pas fair-play. Version élargie, sous forme de message au secteur de la presse et de la communication : cela crée une mauvaise ambiance générale, teintée de suspicion et d’individualisme, peu propice au développement collaboratif d’une filière dont on ne peut pas dire qu’elle affiche des croissances à deux chiffres d’une année à l’autre. Des noms ? Ben non à des noms, car ce n’est justement pas le sujet.

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Décodage

On perce le coffre-fort

Réacteur nucléaire à neutrons rapides : Macron remet Marcoule dans la course

L’espoir renaît fermement sur le site nucléaire de Marcoule. Après l’annonce de l’implantation du franco-italien newcleo (Les Indiscrétions du 17 mars, lire en cliquant là), le Conseil de politique nucléaire (CPN), présidé par le chef de l’Etat Emmanuel Macron, demande, toujours le 17 mars, à EDF, Framatome, Orano et au CEA de remettre à l’État « des propositions sur un réacteur à neutrons rapides. Cette technologie permet de boucler le cycle, c’est-à-dire réutiliser le même combustible en le retraitant indéfiniment. C’est un moyen de répondre aux besoins en souveraineté énergétique de la France et de résoudre le problème du stockage des déchets nucléaires », précise Le Figaro, le 17 mars. Dans cette logique d’innovation, le CPN a « confirmé le soutien de la France au développement des petits réacteurs modulaires »Les projets les plus avancés pourront discuter avec le CEA de la possibilité de s’implanter « sur les sites de Marcoule et de Cadarache, qui ont l’immense avantage d’être déjà des sites nucléaires », complètent nos confrères. Ces annonces interviennent alors que Luc Rémont, PDG d’EDF, va quitter ses fonctions, sur fond de tensions avec son actionnaire unique (l’État).
> Sur le même thème, des infos irradiantes : « Nucléaire : le site de Marcoule en piste pour accueillir le premier SMR français », Les Echos du 12 février 2024, en cliquant ici ; « Les nouveaux espoirs de Marcoule », Les Echos du 18 août 2024, en cliquant là 

Les agences d’attractivité de France en congrès en novembre à Montpellier

Le prochain forum national du CNER (fédération des agences d’attractivité, de développement et d’innovation) se tiendra les 13 et 14 novembre prochains au Corum de Montpellier. L’organisation, qui regroupe 82 agences, sera assurée par l’Agence de Développement et des Transitions (Montpellier Méditerranée Métropole et collectivités partenaires), Ad’Occ et l’agence Blue (Sète Agglopôle / Hérault Méditerranée), indique aux Indiscrétions Jalil Benabdillah, vice-président de la Région Occitanie (économie, emploi, innovation et réindustrialisation) et nouveau président du CNER. À ce titre, il prépare une audition au Sénat, le 1er avril (audition par 4 sénateurs), portant sur les « missions d’ingénierie du développement économique des collectivités territoriales ».
Au CNER, Jalil Benabdillah entend « porter la voix des territoires ». En précisant : « C’est la première fois que le CNER élit un président n’ayant pas de fonctions nationales ». Plus à lire prochainement dans Les Echos

Aveyron : Cart’Elec investit 4,5 M€

Cart’Elec (cartes électroniques et câblage filaire pour l’industrie), basé à Saint-Affrique (12), va investir 4,5 M€ dans la construction d’une nouvelle usine (1.500 m2 et 600 m2 de services administratifs, qualité, bureau d’études et locaux sociaux), avec des outils « moins énergivores et automatisés, pour obtenir les certifications qualités requises et augmenter la capacité de production », indique la PME ce 24 mars. L’investissement est financé par dette avec le soutien de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées, le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, Bpifrance Financement, TotalEnergies Occitanie et par augmentation de capital avec l’entrée d’Irdi Capital Croissance. Des subventions régionales viennent compléter le financement global de 4,7 M€. La PME emploie 23 salariés, pour un CA de 2,5 M€, avec l’objectif de doubler l’activité (effectifs et CA) d’ici à 5 ans.

J’en apprends plus ici

Créée en 2010 par Pierre Senegas, la société est spécialisée dans la conception et la production de cartes électroniques : prototype, petites et moyennes séries et de systèmes de câblage. Avec l’intégration récente d’un bureau d’études, elle propose une offre globale : conception, fabrication, intégration, test et logistique auprès d’industriels : de grands groupes à la startup.

Jalil Benabdillah au CNER, Delga à Régions de France : la double-entrée nationale de l’Occitanie

Avec l’élection de Jalil Benabdillah (Région Occitanie) à la présidence du CNER (fédération nationale des agences d’attractivité), la Région Occitanie compte désormais deux entrées nationales de premier rang parmi son exécutif : Carole Delga présidente de Régions de France (depuis 2021, renouvelée dans son mandat l’an dernier), et l’entrepreneur alésien (SD Tech, micro-poudres fines, 50 salariés).
Comment va-t-il gérer la double casquette ? Jalil Benabdillah restera vice-président à la Région Occitanie, mais son agenda sera « davantage verrouillé, confie-t-il. C’est une consigne donnée aux équipes. Les critères de sélection de déplacement vont monter d’un cran, et des représentations seront déléguées à d’autres vice-présidents ». Un fonctionnement au final comparable à celui de Carole Delga, lorsqu’elle a été élue présidente de l’association Régions de France.

Départ du Crédit Agricole, Ode à la mer, négociations avec Nexity sur Carrefour : Cyril Meunier, maire de Lattes, dit tout

commerce ode a la mer - Les indiscretions
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L’actuel site du Crédit Agricole du Languedoc (Maurin, commune de Lattes – 34) devrait être reconverti en zone d’activité économique, et non en projets résidentiels, après le départ de la banque vers le quartier Cambacérès (Montpellier), en 2029. « C’est notre souhait », indique aux Indiscrétions Cyril Meunier, maire de Lattes, lors du Mipim (Cannes), le 12 mars, à un an des élections municipales. « Ce sera une zone d’activité économique, parce qu’on aura la gare multimodale de Villeneuve-lès-Maguelone qui sera à peu près à 8 minutes en voiture. On va même prolonger avec la TAM le bus 18, qui ira jusqu’à la gare. Ce sera beaucoup plus pratique pour nos amis de Villeneuve et pour nous », confie l’élu.
Pourquoi ce choix d’aménagement, plutôt que d’accueillir des logements sur cet emplacement alors que la métropole de Montpellier en manque cruellement, et continue d’attirer des habitants supplémentaires ? « Maurin va arriver au nombre d’habitants que je voulais pour avoir une autosuffisance et un équilibre. Je ne veux pas rajouter plus de population. On va se rapprocher de 5.000 habitants, ce qui permet d’avoir une vie locale, une autonomie, une utilisation des services publics. Si je dépasse ce chiffre, il va falloir prendre des investissements supplémentaires. On a déjà des axes routiers qui sont bloqués. Donc, on va s’arrêter là. 
» Il fait remarquer que « le Crédit Agricole du Languedoc, qui va s’en aller, est déjà une activité économique. Ils prennent une décision surprenante, d’ailleurs, de quitter leur siège d’origine. Je pense que ce n’est pas la meilleure idée qu’ils aient eue. Ils pensaient qu’il leur fallait être au cœur de ce système économique. Cela dit, je ne suis pas certain, actuellement, qu’un acteur tel que le Crédit Agricole du Languedoc ait besoin d’être au cœur physique d’un quartier pour que personne n’oublie qu’il est un des premiers investisseurs de la région Occitanie. Il y a d’autres façons d’être visibles. » Avant de tempérer : « Après, c’est une société privée. Ils font ce qu’ils ont à faire. Et je n’ai pas à intervenir dans leur choix stratégique. En allant là-bas, le Crédit Agricole du Languedoc participe à l’émergence de Cambacérès, à travers une folie architecturale qui est très intéressante. »

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Ode à la mer : « un projet de 45 ans ». Le projet urbain d’Ode à la mer (reprise de l’entrée de ville commerciale à Lattes et Pérols, ndlr) « est un projet à 45 ans. C’est ce que j’avais dit à son démarrage, en 2006. Les évolutions du commerce sont celles que j’avais prévues. C’est-à-dire que le commerce présentiel est en train de perdre beaucoup de son attractivité au profit de la livraison, au profit de la vente par Internet. Et donc, petit à petit, le présentiel n’étant plus source principale de l’activité commerciale, les commerces, y compris les hypers, veulent réduire leurs surfaces. Certaines filières de la vente vont quitter le présentiel petit à petit ou vont faire juste des showrooms. On est dans cette évolution du commerce qui va nous amener à devoir réutiliser ces surfaces. Et l’intérêt majeur que j’y vois, c’est que je ne veux pas étendre ma ville sur les terres agricoles et naturelles. Il est donc important de requalifier ces entrées de villes. C’est pour ça que je suis au Mipim (où il est intervenu sur le sujet des entrées de ville, ndlr). Il faut désimperméabiliser, renaturaliser, et détruire cette ‘France moche’ des années 70 qui a certes bien servi, en matière de consommation, d’ouverture de beaucoup de produits à des classes moyennes et modestes qui n’auraient pas pu, sinon, les acheter. Je ne crache pas sur cet urbanisme, sur cette vision du commerce des années 70. Mais aujourd’hui, il faut qu’on requalifie tout ça et qu’on construise la ville sur la ville. Et c’est en ramenant la ville dans ces zones qu’on sauvera le commerce, parce que plus le consommateur se rapproche des commerces et n’aura pas à prendre sa voiture, plus il consommera. La proximité, c’est le nerf de la guerre du commerce, partout dans le monde.
Par ailleurs, le but est de construire sur des zones qui aujourd’hui sont dans un triste état, écologiquement parlant et esthétiquement parlant.
 »

« L’abandon du projet de Frey, la pire bêtise ». L’élu regrette l’abandon, par Philippe Saurel (ex-président de la métropole de Montpellier) et son successeur Michaël Delafosse, du projet de la foncière Frey, à Pérols. Le projet prévoyait de centraliser sur un site unique des enseignes existantes et disséminées, en optimisant leur fonctionnement (parking, logistique…) et en libérant les fonciers qu’elles occupent actuellement. « Avec cet abandon, on a perdu 10 ans », souffle-t-il. Les négociations se font « au coup par coup, avec les propriétaires familiaux ou des propriétaires institutionnels », par exemple avec Carrefour et Nexity, à propos de la transformation de l’hypermarché Carrefour Grand Sud.
« On a aujourd’hui une bonne dizaine de dossiers en cours de négociation, comme avec l’emprise de But, et deux ou trois gros propriétaires sur la zone du Solis (Intersport, Maison du Monde…). » Mais sans le programme immobilier de Frey, « il faut que je joue un peu aux poupées russes entre différents territoires, entre différents équipements, pour trouver des solutions de relocalisations aux uns et aux autres ». Pour les opérations futures, il privilégie une « mixité complète, à la fois fonctionnelle et sociale. Les pieds d’immeubles seront dédiés quasi-exclusivement aux commerces, pour replacer les commerces qui auront joué le jeu avec nous. Les étages accueilleront des logements, des bureaux, des résidences, des hôtels aussi. Je veux la mixité, contrairement aux anciens quartiers, soit exclusivement résidentiels, soit uniquement sur de l’activité.

Transformation de Carrefour Lattes avec Nexity. Porté par Nexity et Jean-Luc Porcedo au niveau national, le programme de reconquête des hypermarchés Carrefour, concernant celui de Lattes, est à l’étude. Carrefour et Klépierre (propriétaire de la galerie marchande) « ne sont pas forcément dans une capacité d’écoute et au même niveau des préoccupations qui sont les nôtres. La galerie de Klépierre fonctionne excessivement bien, l’hyper aussi. Mais, à long terme, il faut réduire les surfaces de vente et modifier son modèle. Jean-Luc Porcedo est très intelligent quant à la conception de ce que doit être la ville de demain. Ses équipes se frottent à la complexité du projet Ode à la mer : comment vous faites pour raser les commerces et qu’est-ce que vous construisez ? Il faut garder raison, sur les volumes de construction qui peuvent être faits. Et les promoteurs, ils gardent rarement raison. La part du gain est tellement importante… On leur rappelle qu’on a besoin de 50 % de terre pleine (dans le cadre du PLUI-Climat de la métropole, ndlr), et que les projets initiaux sont donc un peu plus difficiles à mettre en œuvre. Il faut que les gens aient des salles de réunion, des salles de sport, des crèches, des écoles… Je rappelle à tout le monde, parce que c’est souvent oublié, que celui qui dessine sa ville, c’est le maire. Mais bon, vu mon caractère, généralement, ils comprennent assez vite ! »

Eoliennes flottantes en Méditerranée : réunion publique ce 27 mars

Présentation, ce jeudi 27 mars à 18h à l’Hôtel de Ville à Portiragnes (34), de la société Ocean Winds, qui sera en charge de la réalisation du futur parc d’éoliennes flottantes d’environ 250 MW. Cette réunion publique fera aussi un état d’avancement de l’appel d’offres n°9 du gouvernement, portant sur un second parc d’environ 500 MW qui viendra en extension du premier, et du projet de raccordement électrique mutualisé de ces deux futurs parcs. Des représentants du ministère en charge de l’énergie, de la Dreal Occitanie, de la Direction générale de l’énergie et du Climat, de RTE, d’Ocean Winds et de la commission nationale du débat public, ainsi que le sous-préfet de Béziers Jacques Lucbereilh, seront présents. Deux autres réunions publiques sont organisées à Narbonne (11), le 26 mars, et à Port-Saint-Louis-du-Rhône (13), le 1er avril.

Pangea Aerospace lève 23 M€ pour développer ses moteurs de fusée réutilisables 

La startup franco-espagnole Pangea Aerospace (PDG : Adrià Argemí), basée à Toulouse et à Barcelone, lève 23 M€ auprès des fonds espagnols Hyperion Fund et CDTI Innvierte, et italien Primo Space, annonce l’entreprise dans un post LinkedIn le 18 mars. L’entreprise développe un moteur de fusée réutilisable pour les petits et moyens lanceurs emportant de 500 à 1.000 kg de charge. Elle utilise la technologie “aerospike” qui consiste à placer une tuyère en cloche à l’intérieur du panache de gaz brûlés, et non à l’extérieur. « Le moteur aerospike conserve une performance équivalente pendant toute la trajectoire de la fusée et supérieure de 15 % au moteur conventionnel », précise Marie-Laure Gouzy, directrice France de Pangea Aerospace, auprès des Echos. Le groupe emploie 59 salariés pour un CA de 3,5 M€. 

Femmes dirigeantes : le Medef Hérault-Montpellier et Orange s’engagent

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Le Medef Hérault-Montpellier lance son mouvement Femmes du Medef. © Lucie Morgand

À Montpellier, le 21 mars, plusieurs femmes dirigeantes d’entreprises lancent le mouvement des Femmes du Medef de l’Hérault (le 34e Femmes du Medef), sur le site d’IBM, lit-on notamment sur un post LinkedIn d’Ophélie Laboury, présidente de Myriagone Conseil (Mauguio – 34). Également présidente de la commission de l’engagement au Medef Hérault-Montpellier, cette dernière encourage les femmes « à prendre davantage de mandats au Medef. Les dirigeantes sont sous-représentées, il y a un véritable enjeu », aux Indiscrétions. En cheffe de file des Femmes du Medef, Agathe Boidin, présidente de Pacific Pêche (Saint-Jean-de-Védas, 34).

 « La femme dirigeante qu’on ne trouve pas, c’est celle qu’on n’a pas cherchée », lance Marlène Schiappa, marraine du lancement de ce mouvement, lors d’un échange avec Jean-Marc Oluski, président du Medef Hérault-Montpellier. Avec eux, plusieurs femmes dirigeantes d’entreprises présentes et impliquées dans le mouvement des Femmes du Medef : Karine Puget (PDG Genepep), Marianne Fournier (associée chez ASB), Sophie Scantamburlo-Contreras (PDG de Scop 3 et de Swidee), Françoise Nauton-Inglis (PDG Spiriit et présidente de Digital 113), Muriel Avinens (directrice Dell Technologie Montpellier), Aurelie de Ridder et Hélène Quillaud, respectivement « Senior alliance manager » et senior business transformation AI engineer » chez IBM.

7e promo des « Femmes Entrepreneuses » par Orange à Toulouse. À Toulouse, l’opérateur, par le biais de son réseau Femmes Entrepreneuses dévoile sa 7e promotion, apprend-on dans un post LinkedIn de Julien Anselme, directeur projets innovants chez Orange ce 22 mars.

Ces femmes, et leur startup, bénéficieront d’un accompagnement d’un an pour de la mise en relation et de l’aide à la levée de fonds notamment. Parmi les 12 lauréates, six sont basées en Occitanie. Esclarmonde Léger Alibert et son entreprise Legallys (Toulouse), logiciel pour les rédacteurs professionnels de règlements de copropriété. Julie Aubert et Charlotte Brenac pour Elda Technology (Toulouse), une plateforme pour réduire l’impact environnemental des domaines skiables grâce à des drones. Coline Sinquin et Omedom (Albi, 81), un logiciel pour permettre aux propriétaires de faciliter la transmission du patrimoine. Manon Espitalier et Poppy Concept (Millau), une boutique en ligne qui propose des solutions naturelles aux problèmes intimes féminins. Tassadit Quivy et Yoo Soft (Montpellier), un outil permettant de réaliser des logiciels métiers complexes. Maria Le Mura et Beyond Words (Montpellier) qui offre une solution innovante pour apprendre une langue étrangère grâce à l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle.

Aéroport de Toulouse-Blagnac : nouveau plan stratégique, enjeux RSE… les objectifs 2025 

En 2024, l’aéroport Toulouse-Blagnac a accueilli 7,8 M de passagers, retrouvant ainsi son niveau d’avant la crise sanitaire. Le trafic international, en hausse de 6 %, représente désormais 60 % du total contre 51 % en 2019, marquant son renforcement hors-France, indique l’aéroport Toulouse-Blagnac dans son bilan 2024 et ses objectifs pour l’année à venir (communiqué de presse ce 12 mars). 

Londres a le vent en poupe. Air France domine le classement selon le bilan annuel de l’aéroport avec 23 % du trafic total, suivie de Ryanair (21%) et EasyJet (20%). Côté destinations, Paris-Orly arrive en tête, devant Paris-Charles de Gaulle et Lyon. À l’international, Londres-Heathrow est la première destination, suivie d’Amsterdam et de Madrid. Avec 60 % du trafic tourné vers l’international, l’aéroport poursuit sa stratégie d’ouverture et renforce ses liaisons vers les quatre points cardinaux afin d’améliorer la connectivité du territoire avec le reste du monde. Pour la saison estivale, l’aéroport accueille 25 compagnies aériennes et propose 84 destinations, dont 67 à l’international et trois nouvelles : Oslo avec Norwegian, ainsi que Manchester et Budapest avec Ryanair. 

L’expérience client améliorée. De la digitalisation des services à la modernisation des infrastructures, l’aéroport mise sur une amélioration de l’expérience passager. Depuis 14 trimestres consécutifs, il est classé premier des aéroports régionaux français en qualité de service (classement ASQ (Airport Service Quality)). Pour continuer ainsi, plusieurs nouveautés sont mises en place comme la réservation en ligne des coupe-files, et des salons et parkings pour un passage plus fluide. Côté infrastructures, un accès extérieur en salle d’embarquement est aménagé avec terrasse et distributeurs automatiques. 

Comment s’adapter à la transition énergétique ? Face aux enjeux environnementaux, l’aéroport intègre depuis janvier 25 % de biogaz dans l’alimentation de ses chaudières. Son objectif est d’atteindre le « zéro net carbone » dès 2029, grâce au développement des biocarburants, à l’électrification de sa flotte et à l’essor du photovoltaïque. Dans cette dynamique, la flotte de véhicules de service en location sera entièrement renouvelée cette année, avec une transition vers des véhicules électriques. 

Haute-Garonne : les prix de l’immobilier en baisse 

Après deux ans de forte baisse des ventes et des prix, le marché immobilier en Haute-Garonne semble se stabiliser, dévoile la Chambre des notaires de la Cour d’appel de Toulouse dans un communiqué de presse du 20 mars. Tour d’horizon des tendances immobilières. 

Le volume des ventes ralentir de 7,6 %. Le volume des ventes continue de baisser en Haute-Garonne, mais à un rythme plus modéré : – 7,6 % en 2024 contre – 31 % en 2023. L’impact est plus marqué sur les terrains à bâtir (-38%), tandis que les appartements neufs connaissent un rebond ponctuel des ventes (+19%) en raison de la fin du dispositif Pinel

Dans l’ancien, les prix reculent. Les prix des appartements anciens baissent de 4,1 %, atteignant un prix média de 2 810 €/m². La tendance est encore plus marquée à Albi (81) où ils reculent de 6,3 % (273 ventes en 2024, contre 263 en 2023), et à Toulouse (31) où ils diminuent de 3,1%, pour atteindre un prix médian de 3.170 €/m². Les maisons anciennes suivent avec une chute de 5,5 %, portant le prix médian à 263.500 €. Des corrections sont encore plus fortes sur certaines communes telle que Quint-Fonsegrives (-18,8%). « En 2 ans, on constate que le prix de vente médian d’une maison ancienne en Haute-Garonne a perdu 20.000 € », précise Frédéric Giral, délégués en charge de l’immobilier pour la Haute-Garonne aux côtés de Henri Chesnelong. Les terrains à bâtir voient leurs prix baisser de 5,3 %, mais les grandes parcelles gagnent en attractivité. 

L’impact du DPE. Côté performance énergétique, les logements bien classés (selon le diagnostic de performance énergétique – DPE, note) se vendent jusqu’à 17 % plus cher, tandis que les biens classés F ou G se négocient à la baisse (-10%). 

Toulouse : Evera lève 2 M€ 

Evera (PDG : Quentin Fabre), startup toulousaine spécialisée dans les véhicules électriques, lève 2 M€ auprès de Baltis, Newfund Naeh Innopy et d’actionnaires historiques tels que MCapital, AstoryaVC et Eric Ibled, informe l’entreprise dans un post LinkedIn du 17 mars. Grâce à ces fonds, la startup veut offrir une alternative à la vente et à la location longue durée (LDD), très fréquentes chez les entreprises qui ont des flottes de véhicules. « Nous allons pouvoir accompagner encore plus d’entreprises dans leur transition électrique en levant les freins économiques et opérationnels », glisse Quentin Fabre. L’entreprise annonce par ailleurs l’arrivée de Jean-Baptiste Djebbari, ancien ministre délégué aux Transports (2020-2022), en tant que membre de son conseil d’administration. Evera emploie 15 salariés pour un CA non divulgué. 

L’emploi dans le secteur privé recule en Occitanie 

L’emploi salarié privé recule en Occitanie au quatrième trimestre 2024, expose l’Urssaf (directeur Languedoc-Roussillon, : François Hiebel) dans un communiqué de presse du 21 mars. Les effectifs du secteur privé reculent de 0,4 % en trois mois, après une légère hausse au trimestre précédent (+ 0,2 %). Le secteur de l’intérim est le plus touché, il recule de 4,9 % sur trois mois et de 7,4 % sur un an. De son côté, l’emploi industriel se maintient ce trimestre en Occitanie (+ 0,1 %), mais le rythme des créations ralentit fortement. « La croissance de l’emploi marque le pas sur trois mois dans tous les départements. La Haute-Garonne perd des postes sur trois mois et sur un an pour la première fois depuis cinq ans. Sur l’ensemble de l’année 2024, les effectifs continuent de progresser sur un an dans les Hautes-Pyrénées et le Lot ainsi que dans les départements du littoral », détaille l’Urssaf. Il est à noter que la masse salariale versée progresse de 0,5 % sur trois mois. Elle est soutenue par la progression du salaire moyen par tête (+ 0,8 % sur trois mois), dont la hausse est notamment liée à la revalorisation du Smic au 1er novembre. 

Logement social en Occitanie : toujours l’alerte

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Gilles Dupont, Galla Bridier, Michel Calvo, Alain Braun et Richard Bertiau lors d’un point presse d’HSO, ce jeudi 20 mars. © Jules Mestre

Alors que le nombre de demandeurs de logements sociaux a bondi de 50 % en huit ans en Occitanie, passant de 140.000 en 2017 à 210.000 en 2024, les acteurs du secteur tirent la sonnette d’alarme, le 20 mars. Lors d’une conférence réunissant l’Union sociale pour l’habitat, Hérault Logement, ACM Habitat et FDI Habitat au Club de la presse Occitanie de Montpellier, Michel Calvo, vice-président d’Habitat Social en Occitanie décrit la situation comme « critique », sur fond de crise de la construction et de raréfaction des moyens. 

50 % de demandes de logements sociaux supplémentaires en 8 ans en Occitanie. À 140.000 en 2017, le nombre de demandeurs d’un logement social en Occitanie est aujourd’hui à 215.000. En un an, entre 2023 et 2024, la demande a bondi de 11 % et la programmation de logements locatifs sociaux a chuté de 10 %. En 2025, le parc social en Occitanie compte 331.555 logements locatifs sociaux, pour 700.000 habitants, soit 11 % de la population totale régionale. Parmi tout cela, Michel Calvo désigne le département de l’Hérault comme le plus « pressurisé » : « Pour un logement social, il y a 9 demandes dans le département », déplore-t-il. 

Seulement 7.639 logements livrés en 2024, « alors qu’il en faudrait 14.000 pour que l’écart entre l’offre et la demande ne se creuse pas davantage », souffle Michel Calvo. 

Une ministre du logement à l’écoute. « Nous avons enfin une ministre du logement, Valérie Létard, qui nous entend. On ne parle pas dans le vide, explique Michel Calvo. Guillaume Kasbarian, son prédécesseur, avait une vision bien plus libérale, et visait davantage de logements intermédiaires, plutôt que de logements sociaux ». Il distingue trois mesures phares de la ministre depuis sa prise de fonction : « Elle a permis de réduire la RLS de 200 M€ après discussion avec le ministère des finances, liste-t-il. 

47 communes carencées en logements sociaux selon la loi SRU en Occitanie. Sur 183 communes soumises à la loi Solidarité et Renouvellement Urbain en Occitanie, 47 ne comptent pas suffisamment de logements sociaux, soit 1 commune sur 4. 

70 % du parc social en A, B ou C en Occitanie. Cette donnée est supérieure à la moyenne nationale (50 %). Mais il faudrait passer de 4.500 à 11.000 réhabilitations par an d’ici 2030 pour s’aligner avec les objectifs de 100 % ABC à horizon 2050. 

« On ne signe plus que des chèques en blanc, avoue Gilles Dupont, directeur général de Hérault Logement. Comme si l’État allait subventionner les projets, mais ce n’est pas toujours le cas » 

30.600 logements directs ou induits en Occitanie. Le logement social est fortement pourvoyeur d’emplois en Occitanie : 6.600 équivalents temps plein directs, 24.000 induits, et près d’1 Md€ investi chaque année dans l’économie régionale. 

Cabestany (66) : Whohw pour optimiser l’eau dans les stations de lavage automobile 

Dans les Pyrénées-Orientales, département très touché par les épisodes de sécheresse, six stations de lavage l’Éléphant bleu recyclent désormais 100 % de leurs eaux usées grâce au système innovant Whohw (directeur : François Bazin), informent nos confrères de L’Indépendant ce 19 mars. Cette technologie, développée localement, transforme l’eau sale en eau claire et réutilisable. « On ne peut pas laver des voitures avec de l’eau potable », souffle Christine Portero-Espert, directrice de projet du plan de résilience pour l’eau à la préfecture du Département. 

Blue Invest cherche un acquéreur pour 5.000 m² à Agde 

L’agence de développement économique Blue Invest (DG : Pascal Pintre) lance, pour le compte de l’agglomération Hérault Méditerranée, un appel à candidatures pour l’acquisition d’un terrain de 5.000 m² au sein du parc d’activités économiques “Les 7 Fonts” à Agde (34), lit-on dans un post LinkedIn. La date limite des candidatures est fixée au 11 avril. 

Assises de l’agrivoltaïsme, le 3 avril à Perpignan

Des assises de l’agrivoltaïsme se dérouleront le 3 avril, de 14h à 18h, à l’hôtel Pams à Perpignan (66), dans le cadre de la Fête de l’Agriculture 66. Deux séquences sont prévues : emploi et formation ; conférence-débat sur le thème « cadre réglementaire en cas de pratique de cohabitation entre élevage ovin et production d’électricité photovoltaïque ». Parmi les intervenants : Eléments (Montpellier), pôle de compétitivité Derbi, Université de Perpignan, Ordre des Avocats des Pyrénées-Orientales… Contact : eliseborieux66@gmail.com

L’agence de développement économique Blue pour dynamiser le territoire héraultais 

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Assemblée générale de Blue Invest, ce jeudi 13 mars. © Jules Mestre

« 134 projets qualifiés, rien qu’en 2024, et 630 depuis la création de l’agence de développement économique Blue », se félicite François Commeinhes, co-président de l’agence Blue, le 13 mars à Frontignan (34). En plus de ces projets, 85 dossiers sont en cours de concrétisation, ce qui représente un potentiel de 1830 emplois créés.

L’animation du Club des entrepreneurs Sète Cap d’Agde Méditerranée. Blue Invest gère l’animation du Club des entrepreneurs Sète Cap d’Agde Méditerranée. Au total, ce club compte 220 entreprises membres depuis sa création en 2023, avec une dizaine d’événements proposés chaque année : matinales, workshop ou grandes soirées. 

Un soutien appuyé aux TPE et startups. Via le programme Blue Business Angels, Blue Invest contribue à aider des levées de fonds d’entreprise du territoire. L’agence de développement économique a également organisé plusieurs événements en 2024, avec des invités de marque comme Julia de Funès et Marie-Josée Pérec. 

« Les crises sont de formidables opportunités ». « C’est contre-intuitif, je sais, mais les crises sont de formidables opportunités pour entreprendre. Quand tout va bien, c’est facile d’avoir de bonnes idées », lance Sébastien Frey, maire (UDI) d’Agde.

La prochaine soirée avec Jacques Attali. Le 20 mai prochain, au cœur du théâtre Molière de Sète, Blue Invest et le Club des entrepreneurs organise une soirée Économie Business. Le thème : « La crise, et après ? ». En invité de marque : Jacques Attali, économiste, écrivain et ancien conseiller de François Mitterrand. 

Un développement économique marqué. Blue annonce accompagner plusieurs grands projets : la finalisation de la commercialisation du Parc économique des Eaux Blanches (600 emplois créés), l’arrivée d’un hôtel 4 étoiles, ainsi que l’implantation de 18 nouvelles enseignes dans le parc d’activités économiques Héliopôle à Bessan. L’agence Blue a également porté l’implantation de 17 commerces à Agde, avec 19 autres qui devraient arriver dans les prochains mois. « Nous développons également un tiers-lieu culturel à Pézenas avec Dany Lapointe, directrice du Printival, et petite-fille de Boby », ajoute Pascal Pintre, DG de l’Agence Blue.

Et pour la suite ? L’agence de développement compte se concentrer sur l’économie bleue, et développer un tourisme 4 saisons. Blue Invest entend réaffirmer son rôle de facilitateur entre entreprises et collectivités. 

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L’agence Blue Invest est composée d’instances et de 239 membres. Elle est dirigée par Pascal Pintre. Les membres fondateurs : Sète Agglopôle Méditerranée : François Commeinhes, Jean-Guy Majourel, Michel Arrouy, Florence Sanchez ; Hérault Méditerranée : Sébastien Frey, Jordan DartierArmand Rivière, Véronique Rey. Les membres associés : CCI Hérault : Katy GarciasOlivier Ganivenq ; Région Occitanie : Sébastien Denaja, Christian Assaf. Le bureau : François Commeinhes et Sébastien Frey sont coprésidents, Jordan Dartier est trésorier, Jean-Guy Majourel est secrétaire, Caroline Mateur-Hexis, Jérôme Cavailles et Loïs Holding sont vice-présidents entreprise. 

Canal de Rhône à Sète : le plan d’actions pour développer l’attractivité touriste est lancé 

Ecluse Saint Gilles ©VNF Alexandra Lebon - Les indiscretions
©DR

Après 18 mois de concertations, les Voies navigables de France, la Région Occitanie et les acteurs locaux présentent la stratégie pour développer l’attractivité touristique du canal du Rhône à Sète (34) en lien avec ses territoires, lit-on dans un communiqué de presse ce 18 mars. L’objectif : faire de Sète une destination écotouristique, c’est-à-dire allier développement du tourisme et préservation du patrimoine naturel. 

Un canal « nature, évasion, innovant ». La feuille de route repose sur cinq axes. Un « canal nature », pour mettre en valeur la biodiversité et sensibiliser à l’environnement ; Le projet prévoit également un « canal connecteur », favorisant les liaisons avec l’arrière-pays et les itinéraires cyclables ; un « canal évasion », afin de renforcer les équipements et services fluviaux ; un « canal en commun » grâce à des événements va être vecteur de rencontres et de synergies locales et un « canal innovant », intégrant des pratiques durables et inclusives, vient compléter cette transformation. 

60 M€ d’investissement. Le plan de modernisation prévoit un budget de 60 M€ sur trois ans, avec 25 M€ financés par l’État dans le cadre du CPIER Rhône-Saône. Plusieurs projets sont mis en place, comme la remise en service des bornes de dépotage pour les eaux usées et, à terme, le déploiement de nouvelles bornes pour un maillage en continuité avec celui du canal du Midi. La deuxième édition de « Canal en fête » est prévue en mai et pour le printemps, une étude de développement des quatre ports de plaisance. D’ici fin 2025, une continuité cyclable existera entre Beaucaire (30) et Aigues-Mortes (30). 

Une étude partenariale. Le financement de ce projet est assuré, dans le cadre du Plan Rhône Saône, par VNF à hauteur de 53,2 %, les préfectures de régions Auvergne-Rhône-Alpes (27,9 %), et Occitanie (6,3 %), et les départements du Gard et de l’Hérault (6,3 % chacun). Sa réalisation est assurée par le cabinet Egis

Un fort potentiel touristique. Avec ses 65 km de voies navigables et 45 km de branches secondaires, le canal attire 4 000 bateaux touristiques par an et génère 17 M€ de retombées économiques. L’ambition est d’attirer davantage de visiteurs, français et étrangers, en misant sur une expérience fluvestre respectueuse de l’environnement. 

Plus de décodages

Produits animaliers : DO&KA ouvre une nouvelle succursale à Jacou (34) 

L’enseigne DO&KA (Castelnau-le-Lez, 34), spécialisée dans les aliments et accessoires pour animaux, ouvrira le 26 mars une deuxième succursale de 510 m² à Jacou (34), dix ans après son magasin pilote de Castelnau-le-Lez. Ce point de vente propose 8.000 références de produits alimentaires et d’accessoires pour les animaux domestiques (chiens, chats, oiseaux et basse-cour, petits mammifères, aquariophilie, terrariophilie). Avec neuf points de vente (franchises et succursales) à son actif, le groupe projette d’atteindre les 45 magasins en 2030, soit l’ouverture de 5 à 10 franchises par an. DO&KA (3,5 M€ de CA ; 17 salariés) a été fondé en 2021 par Grégory Vayssettes et Erwan Estevan.

Gard : Beaucaire Terre d’Argence et la CleanTech Vallée s’unissent pour décarboner l’industrie 

Créer une dynamique entre les entreprises ; organiser des rencontres thématiques ; préfigurer le développement du trafic ferroviaire… La communauté de communes Beaucaire Terre d’Argence (président : Juan Martinez) et la CleanTech Vallée (présidente : Isabelle Martin) signeront le 7 avril une convention d’objectifs pour l’année 2025 afin de décarboner les activités industrielles locales, lit-on dans un communiqué de presse. Sur le même sujet : « La communauté de communes Beaucaire Terre d’Argence veut attirer les artisans sur son territoire », Les Indiscrétions du 4 novembre.

Santé : deux startups occitanes lauréates des Trophées MedIn Techs 

Deux startups basées en Occitanie sont distinguées parmi les six lauréats des trophées MedIn Techs, organisés les 10 et 11 mars à l’occasion de la 4e édition du Salon MedIn Techs à Paris, lit-on le 19 mars (à croquer ici). L’application Betty Care (Guillaume Ploussard et Jean-Baptiste Beauval), conçue par AIMED2 (Toulouse) afin d’optimiser la préparation et le suivi post-opératoire des patients, reçoit le « Prix du public ». En parallèle, la startup montpelliéraine ThIA Santé Mentale (président : Yann Quintilla), qui développe une plateforme numérique afin d’optimiser les prises en charge et faciliter l’accès aux soins pour les patients souffrant de troubles mentaux, est lauréate du trophée « Innovation en prévention et sociétale ».

Pyrénées-Orientales : sept projets distingués lors des Victoires de l’investissement local 

À l’occasion des Victoires de l’investissement local des Pyrénées-Orientales, qui se sont tenues le 20 mars lors de la 13e édition du Salon des maires au parc des expositions de Perpignan, sept projets ont été récompensés, dévoile la FRTP Occitanie Méditerranée dans un communiqué. Parmi eux : la restauration morphologique et écologique du cours d’eau du Tanyari sur la commune de Palau-del-Vidre porté par le Syndicat mixte de gestion et d’aménagement Tech-Albères ; la rénovation du terrain d’honneur du stade Aimé Giral porté par la commune de Perpignan ; le programme de rénovation de l’éclairage public dans les Pyrénées-Orientales porté par le Sydeel 66… Découvrez tous les lauréats en cliquant ici.
> Sur le même sujet dans Les Indiscrétions « 7 collectivités distinguées lors des Victoires de l’investissement local du Gard » (17 juin 2024), ou encore « Victoires de l’investissement local de l’Hérault » (2 octobre 2023). 

Médiation animale à l’Institut-Saint-Pierre

L’annonce va être faite prochainement : Royal Canin (nourriture pour chiens et chats, siège et usine à Aimargues – 30) va être partenaire premium (aux côtés, entre autres, du Crédit Agricole du Languedoc) de la 8e édition des 24 heures Saint-Pierre à Palavas (34), les 14 et 15 juin. L’action va notamment financer un programme de médiation animale au sein de l’Institut Saint-Pierre (soins pédiatriques).
> Sur le même sujet : « Handibloom, 5e Fondation abritée par la Fondation Saint-Pierre », Les Indiscrétions du 10 février, à croquer ici 

L’opérateur d’infrastructure Prizz annonce l’acquisition du réseau Soon THD, très présent dans l’Aude

Infra-Corp et sa filiale Prizz annoncent ce 24 mars l’acquisition du réseau d’infrastructure Soon THD auprès de Vinci Énergies et de la Caisse des Dépôts et Consignations. Ce rachat vient de recevoir l’approbation de Bercy, nécessaire en raison du caractère protégé des réseaux de communications électroniques. Opérateur d’infrastructure fibre dédié aux entreprises et aux collectivités (FttO), Soon THD dispose d’un réseau d’environ 500 km sur neuf zones urbaines, notamment dans l’Aude, dans les agglomérations de Narbonne et Carcassonne.« Cette acquisition va permettre aux opérateurs de service actifs dans ces territoires de proposer à leurs clients, entreprises ou collectivités, le réseau et le service délivrés par Prizz. Il répond aux exigences croissantes en connectivité, garantissant neutralité, fiabilité, rapidité et évolutivité, pour accompagner les transformations numériques », explique Joël Péron, Président d’Infra-Corp.

Immobilier : les loyers stables à Toulouse 

Le loyer médian dans l’agglomération toulousaine atteint 12 €/m² en 2024, soit une légère hausse de 0,1€/m², apprend-on dans un communiqué de presse de l’AUAT ce 13 mars. La ville de Toulouse reste plus chère que la périphérie, avec un loyer médian de 12,7€/m² contre 11,1 €/m² en périphérie. Mais les quittances mensuelles y sont plus basses que dans les communes périphériques, de 590 € contre 648 € en périphérie, en raison de logements plus petits. 

Des tensions malgré une stabilité. Si cela démontre une stabilité des niveaux de loyers sur l’agglomération, qui s’explique en partie par le plafonnement de l’augmentation du loyer à l’IRL (indice de référence des loyers) lors de la révision annuelle du loyer, une tension locative du marché perdure du fait de la faible rotation des biens. Cette rotation limite l’offre, et les T1 voient leurs loyers augmenter de 10 € par mois par rapport à l’année précédente. Les T4 et plus se raréfient, et accentuent ainsi la pression sur les familles et les colocataires. 

Le nombre total de logements locatifs privés dans l’agglomération toulousaine est de 171 000, représentant 32 % des résidences principales. Toulouse reste cependant plus abordable que d’autres métropoles comme Bordeaux ou Lille. 

> Pour consulter tous les chiffres clés par territoires en 2024, c’est ici. 

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Une info passée au crible

Occitanie Invest met en lumière les innovations de 23 entreprises

Occitanie Invest 2025
©Capitole Angels

23 entreprises lauréates de la sélection 2025. La convention d’affaires Occitanie Invest s’est tenue, ce 20 mars, à La Cité, à Toulouse, lit-on dans un communiqué de presse d’Ad’Occ, agence de développement économique de la Région Occitanie. L’occasion pour les dirigeants de chaque entreprise lauréate de se présenter devant un parterre d’investisseurs. En 2025, le dispositif Occitanie Invest fête ses 20 ans et permet aux lauréats, startups ou entreprises en croissance, de bénéficier d’un accompagnement ciblé de 6 semaines pour préparer une levée de fonds et se connecter à d’éventuels investisseurs. Depuis 4 ans, Occitanie Invest a permis de lever, auprès de ses lauréats, plus de 237 M€. 

Une plateforme pour clarifier l’ensemble des tâches d’une entreprise. AirSaas (dirigeant : Bertran Ruiz, Labège – 31, 11 collaborateurs) souhaite lever à minima 500.000 € pour développer sa solution qui permet de prioriser et de scénariser l’ensemble des initiatives engagées par les différentes équipes d’une même société. 

Détecter des AVC grâce à l’IA. C’est la promesse d’Ai-Stroke (Montpellier, 6 salariés, dirigeant : Cédric Javault) qui vise un lancement commercial pour 2026. La startup espère proposer une solution pour détecter les AVC avant l’arrivée à l’hôpital. L’entreprise vise un effectif de 25 salariés à terme. 

Un logiciel pour la gestion des cultures agricoles. Assolia (Toulouse – 31, 13 salariés, dirigeant : Rémy Dangla) développe un logiciel qui permet aux agriculteurs d’accroître leurs marges et réduire l’usage d’intrants. L’entreprise espère lever 800.000 €. 

Transformer son toit en réservoir d’eau de pluie. Cactile (Albi – 81, 2 salariés, dirigeant : Jean-Baptiste Landes) développe une solution pour transformer les façades et les toitures des bâtiments en réservoirs d’eau de pluie. La jeune société souhaite lever 1,3 M€. D’ici 2026, l’entreprise vise 1 M€ de chiffre d’affaires, et prévoit de recruter prochainement 9 personnes supplémentaires. 

Un outil pour gérer sa base de données RH. ClicNwork (Montpellier – 34, 12 salariés, dirigeant : Julien Artigue) déploie une solution pour optimiser et valoriser la gestion et les bases de données RH. Pour appuyer sa croissance, la société compte lever 1,5 M€ d’ici la fin 2025.

Je découvre la totalité des lauréats 

Faciliter la formation de salariés des petites entreprises. La solution de Matchers (Castelnau-le-Lez – 34, 25 salariés, dirigeant : Jean-Marie Dupré) : former les salariés, mais aussi les accompagner dans le projet qui justifie la formation. Une vision à 360° pour laquelle l’entreprise souhaite lever 4 M€.

Un médicament pour douleur chronique sans dépendance. Dolinnov (Montpellier – 34, 3 salariés, dirigeant : Grégoire Serra) travaille sur un candidat-médicament qui agirait sur le système nerveux périphérique et non central contre les douleurs chroniques. Cette approche pourrait permettre de ne pas créer de dépendances, alors qu’une crise des opioïdes frappe les États-Unis. La société souhaite lever plusieurs tickets d’un montant compris entre 250 k€ et 500 k€ cette année, avant de lever 5 M€ en 2026. 

Des modules de formations créés par l’IA. La société Edtake (Toulouse – 31, 15 salariés, dirigeant : Alexandre Lect) permet à des formateurs de concevoir des modules de formation par intelligence artificielle. La société souhaite lever 3 M€ pour continuer à grandir. 

Traquer le cycle de vie des produits manufacturés. EnCaps (Montpellier, 9 salariés, dirigeants : Pascal JardéAntoine JanningVincent Anselmo) déploie une solution pour assurer la traçabilité de tous types de produits, et espère lever 2 M€ pour renforcer ses équipes et poursuivre sa commercialisation. 

Des capteurs pour scruter les fissures des bâtiments. Feelbat (Jacou – 34, 17 salariés, dirigeant : Jean-Christophe Habot) propose une solution de monitoring pour scruter les fissures de bâtiments et ouvrages d’arts à destination de bureaux d’études et gestionnaires. L’entreprise jacoumarde vise entre 17 et 20 M€ de chiffre d’affaires en 2030, dont 80 % à l’international. La société compte lever 3,5 M€ cette année pour financer un développement commercial. 

Un airbag contre les inondations. Floodframe (Toulouse, 6 salariés, dirigeant : Philippe Dussoulier) cherche à lever 1 M€ pour sa solution brevetée qui protège intégralement les bâtiments contre les inondations. En 2025, 19 M de Français vivent en zone inondable. 

Permettre aux candidats-médicaments d’être plus ciblés. G. Clips Biotech (Labège – 31, 6 salariés, dirigeant : Rosie Dawaliby) propose une plateforme pour faciliter la candidature de candidats-médicaments qui n’atteignent que trop peu le stade de commercialisation. Mieux ciblés, ces médicaments auront moins d’effets secondaires. L’entreprise souhaite lever 1 M€. 

Des vitrages pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments. Avec ses vitrages de protection solaire, innovants et sans maintenance, Immoblade (Toulouse, 10 salariés, dirigeant : Xavier Sembely) promet d’améliorer les performances énergétiques des bâtiments. Pour accompagner sa croissance, la société souhaite lever 1,4 M€. 

Un logiciel pour personnaliser le parcours de soins des patients. KanopyMed (Montpellier, 6 salariés, dirigeant : Ulysse Rodts) développe le logiciel Predic à destination des cardiologues pour limiter les hospitalisations. Une levée de fonds de 750.000 € est attendue. 

Des plantes d’intérieur sans entretien. C’est la promesse de l’héraultais Meamea (Castries – 34, 80 salariés, dirigeant : Alexandre Beranger) qui conçoit une plante bioartificielle à partir de 90 % de plante naturelle. Pour son développement industriel, l’entreprise souhaite lever 10 M€. 

Du biocarbone à partir de biomasse. L’entreprise Miraïa (Toulouse, 5 salariés, dirigeant : Jean Escaffre) produit du biocarbone, un charbon végétal à partir de résidus de biomasse. Une levée de fonds permettrait à la société de financer son pilote industriel à Ausson, sur le territoire de Comminges, et pour finaliser la R&D. 

Une station d’épuration décarbonée à énergie positive. NXO Engirneering (Cournonsec – 34, 9 salariés, dirigeant : César Narvaez) souhaite lever 7 M€, dont 5 M€ en equity (prise de participations en actions pour les investisseurs, note). Sa solution brevetée permet de dépolluer et décarboner les eaux usées et d’utiliser les résidus pour en faire une énergie renouvelable. 

Faire pousser des plantes sur Mars. Orius (Toulouse, 16 collaborateurs, dirigeant : Paul-Hector Oliver), recréé l’écosystème nécessaire au développement des plantes (lumière, température, nutrition, hygrométrie), sur Terre… ou ailleurs. En collaboration avec le Centre national d’études spatiales, Orius cherche à lever 5 M€ pour développer son idée. 

Prévenir les incidents ferroviaires grâce à l’IA. RAILwAI (Montpellier, 15 salariés, dirigeant : Jean-Michel Estibals) permet d’anticiper les défaillances d’infrastructures, et ainsi prévenir les incidents ferroviaires. Pour sa solution, la société veut lever entre 3,5 et 4 M€. Cette plateforme concerne trains, métros, tramways. 

Réduire les vibrations pour préserver la santé des personnes et des équipements. Tacita Dynamics (Toulouse, 4 salariés, dirigeant : François Dorgeret) travaille sur le premier puits d’énergie non linéaires, nommé « AirNES », une technologie nouvelle dans le domaine de l’amortissement des vibrations. La société souhaite lever 900.000 €. 

Des « tueurs de carbone » pour décarboner son activité. Take[Air] (Toulouse, 16 salariés, dirigeant : Benjamin Vigneau) développe une plateforme à l’aide de « carbon killers », c’est-à-dire des experts en décarbonation, pour permettre aux entreprises de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. La société pousse sa réflexion sur le développement d’un volet RSE. Take[Air] souhaite lever 4 M€. 

Une aide à la rééducation périnéale. Vivaltis (Montpellier, 30 salariés, dirigeant : Georges Billard) permet une prise en charge de la rééducation périnéale grâce à des dispositifs électro-médicaux. Déjà présent dans 30 pays, Vivaltis souhaite lever 2,5 M€ pour lancer deux nouveaux produits : un outil de diagnostic et de détection de la prévalence à l’incontinence, et une orthèse qui va permettre d’éviter les fuites urinaires sans chirurgie. 

Les Causses, capitale du gravel en France. Wish One (Millau – 12, 1 salarié, dirigeants : François-Xavier Blanc et Maxime Poisson) fait le choix du local pour concevoir ses vélos gravel (discipline combinant le vélo de route et le tout-terrain). Les seuls Aveyronnais parmi les lauréats d’Occitanie Invest souhaitent lever 1,5 M€ pour accélérer la croissance industrielle de leurs vélos « made in France ». La marque planche sur un chiffre d’affaires de 10 M€ d’ici 2030. 

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Sang neuf

Nos jeunes d’Occitanie ont du talent

À Tarbes, Hugo Griera (UTTOP) veut électrifier les circuits automobiles

Hugo Griera UTTOP

À 23 ans, Hugo Griera termine sa dernière année de formation d’ingénieur spécialisée en génie mécanique à l’UTTOP (Université de Technologie Tarbes Occitanie Pyrénées), sur le site de de Tarbes (65). Né à Narbonne et lycéen à Font-Romeu, il a grandi avec un goût pour la mécanique et les circuits automobiles. En mai 2024, il se lance dans une aventure entrepreneuriale en fondant Aurora Racing Technologie (Tarbes), une startup qui électrifie des véhicules de compétition thermique. 
« J’ai toujours eu deux passions : l’aéronautique et l’automobile. Les courses de côte à Font-Romeu m’ont marqué dès l’enfance », raconte Hugo Griera. C’est en deuxième année d’école d’ingénieur à l’UTTOP qu’il commence à imaginer le projet qui deviendra sa startup. « J’ai profité du statut d’étudiant-entrepreneur proposé par l’école, puis j’ai attendu d’être en dernière année pour créer l’entreprise. Il faut du temps et des moyens », explique Hugo Griera. Aurora Racing Technologie a vu le jour à Tarbes, un choix logique pour ce passionné de sport automobile. « Nous avons besoin de circuits proches pour réaliser des tests. J’aurai pu aller à Lyon ou dans le nord de la France où il y a beaucoup de circuits, mais là vie ici me plaît », sourit-il. 

Hugo Griera (1)

Le cœur du projet : convertir à l’électrique des voitures de course thermiques, dans un contexte où les circuits français font face à de fortes contraintes environnementales. « Aujourd’hui, il y a deux problèmes majeurs sur les circuits : le bruit et la pollution. Certains circuits, comme celui de Bordeaux, ont été fermés à cause de ça, observe Hugo Griera. L’électrique permet de continuer à rouler. » La solution proposée par cet étudiant : récupérer d’anciens véhicules de compétition pour les rétrofiter, c’est-à-dire remplacer leur moteur thermique par une motorisation électrique. « On fait toutes les études et les modifications. On réutilise également certains composants, comme les moteurs de véhicules routiers. Cela permet de créer des alternatives pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter du neuf », glisse-t-il. 

Mise en piste cet été. Retour aux sources pour Hugo Griera. Le premier prototype, le Re-Race 01, participera à une course de côte à Font-Romeu en août. Les premiers clients visés : des particuliers, mais aussi des écoles de pilotage. Au quotidien, il alterne entre conception, prototypage et terrain. « Certains jours, je suis au bureau, d’autres fois, je passe la semaine entière avec le nez dans la voiture. » Chaque conversion prend entre 4 et 5 mois en phase de développement, mais une fois le modèle maîtrisé, le rétrofit pourra être réalisé en une semaine. « La solution est générique à 70 % : les composants comme les batteries restent les mêmes, ce qui change, c’est leur disposition », indique Hugo Griera.

« À l’UTTOP, on nous apprend autant à travailler sur ordinateur qu’à l’atelier. Cette double compétence, c’est ce qui plaît aux entreprises », selon Hugo Griera. Accompagné de son mentor Guillaume Pantaine, directeur de l’école de la performance à Nogaro, Hugo Griera peut aussi compter sur le soutien de son établissement, autant sur le plan technique que financier. 

Lauréat du Tremplin French Tech 2025, Hugo Griera a bénéficié d’une première subvention de 20 k€ et d’un accompagnement régulier par des professionnels. Objectif : faire émerger une filière de sport automobile électrique dans les Pyrénées, entre circuits français et espagnols, avec pour ambition de rendre le sport automobile plus durable – et plus accessible. 

La HV Touch

Conseil RP

Le Vodcast (podcast filmé) « n’est pas le nouveau cocktail à la mode à base de vodka, mais un des principaux nouveaux canaux d’information et de divertissement des Français », rappellent nos copains de Brandie et Janvier (agences de communication, Montpellier). Et c’est un domaine qu’ils aimeraient bien développer. Pour les aider, parlez-leur de votre rapport au podcast, ou vodcast… bref, participez au bref questionnaire, en ligne en cliquant ici.

La phrase

« L’Occitanie figure dans le top trois des régions les plus ciblées par des menaces de sécurité économique. À titre d’exemple, voici quelques secteurs particulièrement visés : la santé, l’énergie et le numérique. Les déstabilisations financières et tentatives de captations de propriété intellectuelle sont les principales menaces. Cela conduit à une mobilisation très forte des services de l’Etat, en partenariat étroit avec les acteurs économiques. »

Claire Basty, déléguée à l’Information Stratégique et à la Sécurité Economiques (DISSE), pôle 3E (Service économique de l’Etat en région)
On revient dessus en détail dans Les Indiscrétions du 31 mars.

On s’en fout

Les élections municipales approchent. C’est dans moins d’un an. La plupart des gens s’en foutent, le scrutin ne mobilisant une partie de l’électorat que dans la dernière ligne droite, un mois avant. Médiatiquement parlant, l’Occitanie est une bouteille d’encre, et un paradis pour journalistes, avec des poids lourds en piste, et des joutes identifiées depuis les rédactions parisiennes. « Vous avez Delga à la Région, Moudenc et Delafosse à la tête des deux métropoles, Ménard à Béziers, Aliot à Perpignan… Il y aurait de quoi faire une newsletter politique ! », analyse David Revault d’Allonnes, mon éminent confrère (L’Hémicycle), éditorialiste politique parisien. 
À suivre dans les prochaines semaines : le sort judiciaire de Louis Aliot et de François Commeinhes, maire de Sète (34) depuis 2001, qui encourent tous deux des peines d’inéligibilité. Le premier, n°2 du RN, est impliqué dans le procès des assistants parlementaires du FN (ex-RN). Le 31 mars, le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision. Quant au maire de Sète, condamné en appel en 2023 à un an de prison avec sursis et 5 ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, il sera fixé le 30 avril prochain, date du rendu de l’arrêt de la Cour de Cassation. 
Ça tangue aussi à Nîmes : guerre de succession à droite entre Julien Plantier et Franck Proust et, info à prendre avec des pincettes, une possible candidature de Marion Maréchal (ex-Reconquête), évoquée par nos confrères d’actu.fr (à croquer ici). 
Les deux maires de Montpellier et Toulouse pourraient bénéficier de la prime au sortant, dans des métropoles marquées par une rotation importante des habitants. « Les nouveaux arrivants ont tendance à voter pour le maire en place », glisse un connaisseur. Bien qu’à dominante économique, Les Indiscrétions vont suivre les affaires avec intérêt. Et, ne le cachons pas, une pointe de délectation. 

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

3F Occitanie lance un projet de 77 logements à Toulouse

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©Taillandier architectes associés

Le programme de logements à loyer modéré 3F Occitanie (DG : Jean-Pierre Motte) lance la construction de la résidence Square de Simon, rue Paul Valéry à Toulouse, apprend-on dans un communiqué de presse du 20 mars. Le projet comprend 77 logements, dont 50 logements intermédiaires avec un loyer de 12 €/m². Il bénéficie du label NF Habitat, repère de qualité et de performance énergétique de l’habitat. Ce programme « vise à répondre aux besoins de logements pour les classes moyennes dans un secteur en forte demande », précise 3F Occitanie. La Banque des Territoires (directeur Occitanie : Patrick Martinez) apporte un financement de 12,38 millions d’euros sur un coût total de 16 millions d’euros. La livraison est prévue en 2026 et l’architecture est assurée par le cabinet toulousain Taillandier Architectes Associés.

Santé : Cap Gallargues s’expose au Mipim

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©Hubert Vialatte/Agencehv

1.500 emplois espérés à terme dans le secteur de la santé, sur une superficie de 25 hectares, en façade autoroutière de l’A9 : la zone d’activités économiques Cap Gallargues, aménagée par Altémed (Montpellier), a été présentée le 12 mars au Mipim (Cannes), salon international des professionnels de l’immobilier, par Philippe Gras, président de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle (Gard), répondant à l’invitation de Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole . « Nous voulons répondre à la fois à des activités de services, de recherche, et aussi manufacturières », souligne l’élu gardois aux Indiscrétions et aux Echos. 
Cap Gallargues fait partie de la démarche d’attractivité MedVallée , portée par la métropole de Montpellier autour de la santé globale (alimentation, santé, environnement, agroécologie). « Nous assurons des synergies avec les entreprises, qui peuvent opter pour Montpellier ou pour Cap Gallargues. Cela donne une cohérence et une agilité », relève Michaël Delafosse.
Verticalité et mixité. L’aménagement mise sur la sobriété foncière. Philippe Gras annonce ainsi « deux villages d’entreprises superposés, et trois opérations mixtes de trois étages, avec des activités en rez-de-chaussée, des bureaux, un pôle de service et des résidences hybrides ».
Ce parti pris de verticalité doit permettre d’atteindre « 80 emplois par hectare, au lieu de 21 emplois par hectare en moyenne à l’échelle du Scot Sud Gard », souligne Philippe Gras.

Des activités de différente taille pourront être accueillies. 15 terrains compris entre 3.500 m2 et 4.500 m2 (pour des bâtis de 2.000 m2 de surface de plancher) seront aménagés par Altémed. Pour les activités plus importantes, sept terrains de 8.000 m2 chacun (pour des bâtis de 4.000 m2) verront le jour.
Inscription au Sraddet régional. Point positif, selon l’élu : le fait que la Région Occitanie ait inscrit Cap Gallargues « sur la liste des projets d’envergure régional dans son futur Sraddet (schéma régional d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires). Cela donne une sécurité juridique et de la lisibilité pour les investisseurs ».

J’en apprends plus

Un parking silo de 250 places sera créé, ainsi qu’une piste cyclable, qui reliera Cap Gallargues et le pôle d’échanges multimodal de Vergèze, distant d’environ 5 km. L’idée est de permettre aux salariés des entreprises prochainement implantées, résidant à Nîmes ou Montpellier (environ 30 km chacun), de se rendre à Cap Gallargues en train. Côté environnemental, l’eau du canal de Rhône à Sète, exploité par BRL, « permettra le rafraîchissement et alimentera le réseau de chaleur de la Zac ». Altémed mettra en œuvre un traitement hydraulique poussé : jardins de pluie, noues, mutualisation de la rétention hydraulique avec la plaine des sports voisine.

L’intercommunalité gardoise bénéficie déjà d’une culture industrielle, avec plusieurs pépites sur son territoire : Syngenta, Eminence, Royal Canin, Sakata… « Il y a un vrai environnement industriel à valoriser. Et, dans le pourtour de Cap Gallargues, plusieurs installations relèvent du thème de la santé et du bien-être : hôpital vétérinaire, service d’urgence médicale et DMS, qui conçoit et fabrique du matériel d’imagerie médicale », insiste Philippe Gras.

Uxco Group lance plusieurs méga résidences-étudiantes, sur un marché sous-offreur

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©DR

300 M€ investis lors des 18 derniers mois, environ autant pour les 18 prochains mois : détenu majoritairement par le fonds Brookfield, Uxco Group (Montpellier), première foncière française sur le marché de l’immobilier résidentiel pour étudiants et jeunes actifs avec la détention de 15.000 lits, maintient un rythme élevé de production de résidences, indique le groupe aux Echos, lors du Mipim à Cannes, le 13 mars. 
« Le marché est sous-offreur en France. Le pays compte 3 millions d’étudiants, dont 800.000 en Ile-de-France. Or, la France affiche seulement 450.000 lits dédiés, avance Maël Aoustin, CEO et président du directoire d’Uxco Group. En Angleterre, le taux de couverture est meilleur, à 30 %. Il manque environ 250.000 lits en France pour les étudiants. C’est un enjeu d’intérêt général, qui passera par le privé et par les bailleurs sociaux. Le logement étudiant est devenu une classe d’actif immobilière incontournable. » François Bayrou a d’ailleurs abordé le sujet dans son discours de politique générale, en janvier, promettant la création de 45.000 logements étudiants en trois ans. 

Développement de services. L’opérateur est à la fois investisseur, propriétaire, exploitant et promoteur via sa structure Océanis. De quoi rassurer les élus. « Historiquement, les résidences étudiantes étaient vendues par appartement à des investisseurs individuels privés. Ce modèle a pour inconvénientlemanque d’investissementpour la rénovation et l’entretien des résidences dans la durée. La propriété des résidences par des foncières tel qu’Uxco Group permet une vision immobilière à long terme», explique Maël Aoustin.

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Uxco Group livre dans les prochains mois plusieurs campus Ecla, des méga-résidences de plusieurs centaines de lits. À Archamps, à côté de Genève, un Ecla de 800 lits, réalisé dans le cadre de la restructuration d’un immeuble de bureaux, sera livré cet été. Architecte : Agence Patriarche. L’investissement s’élève à 95 M€. À Lomme, à côté de Lille, un Ecla de 787 lits est programmé pour l’été 2026 en coinvestissement avec la Banque des Territoires, pour 90 M€. Architecte : Arte Charpentier. À Gradignan, à côté de Bordeaux, Uxco Group a remporté une consultation de l’Université pour bâtir d’ici à l’été 2026 deux unités sur le campus universitaire : un Ecla de 570 logements, ainsi qu’une résidence Students, qui sera revendue à un bailleur social. L’investissement s’élève à 64 M€. Architectes : Moon Safari et 2PM A. 
La taille des opérations permet de mutualiser les coûts, et de pousser l’offre servicielle. À Lille, 2.300 m2 d’espaces communs sont ainsi prévus, avec coworking, salles de sport et espaces de détente, indique la Banque des Territoires. À Archamps, le concept ira encore plus loin, « avec un spa, et un bar créé à l’entrée de la résidence, à l’image des dernières tendances de l’hôtellerie », complète Maël Aoustin. 
À Toulouse, une résidence Uxco Students (taille plus modeste que les Ecla, méga-structures où la proportion d’étudiants internationaux est d’environ 65 %) de 240 lits va ouvrir cet été dans le quartier Caravelle (centre-ville). 
Pas de vie sans wifi. La continuité de la connexion wifi – y compris dans les couloirs ou les ascenseurs – et le haut débit sont des critères incontournables, pris en compte dès la conception des résidences. « Le wifi est devenu un service central pour les étudiants. En cas de coupure de 10 minutes, les réclamations affluent ! » Métropoles ciblées pour de futures opérations : Lyon, Nantes, Rennes, Aix-en-Provence, Strasbourg et Toulouse. 
Par ailleurs, sur l’ensemble de son parc, Uxco Group va investir 10 M€ d’ici à fin 2026 dans l’isolation des bâtiments et l’électrification des systèmes de chauffage et d’eau chaude. Uxco Group, qui exploite également la marque de résidences hôtelières urbaines Appart’City, emploie 1.500 salariés pour un chiffre d’affaires de 500 M€.

GSE construit le siège de l’Unapei 34 à Grabels (34)

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L’association qui accompagne les personnes en situation de handicap mental ou psychique construit un nouveau siège à Grabels (34), lit-on dans un communiqué de presse du 19 mars. GSE (conception et réalisation de bâtiments professionnels) et GRV Architecture (Lattes, 34) ont été choisis pour le chantier. À terme, près de 30 personnes travailleront au sein de cet établissement de 1.300 m2. Le siège sera également équipé d’une salle de sport. Les travaux ont débuté en novembre, pour une livraison estimée à septembre. Contactée par nos soins, l’Unapei ne souhaite pas dévoiler le montant de l’investissement pour ce projet.

Commerce / centre-ville : les Galeries Lafayette à Nîmes en octobre

Galeries Lafayette Nîmes
©Socri Limited

L’enseigne emblématique des Galeries Lafayette fait son grand retour en centre-ville de Nîmes. Installé au cœur du centre commercial La Coupole des Halles, le nouveau magasin ouvrira ses portes en octobre prochain, lit-on dans un communiqué de presse du 18 mars. L’enseigne occupera une surface totale de 3.700 m², dont 2.500 m² de vente, et proposera une offre répartie en huit univers : mode homme et femme, lingerie, beauté, accessoires, chaussures, maroquinerie et bijouterie. La liste des marques sera dévoilée au printemps. « Les discussions sont en cours avec de grandes marques, nationales et internationales, afin d’offrir une sélection exclusive et adaptée aux attentes des nîmois. Plusieurs signatures sont déjà en cours », précise Socri Limited (DG : Pierre-Antoine Desplan), propriétaire de La Coupole.

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L’agenda

Vos événements en Occitanie.

Mardi 25 mars :

Rendez-vous éco "matinale CEA" organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Rodez (12). Informations et inscription ici.

Mercredi 26 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Millau (Aveyron). Plus d'infos ici.

Mercredi 26 et jeudi 27 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montpellier (Hérault). Plus d'infos ici.

Jeudi 27 mars : 

Table ronde « Transition énergétique : comment dépasser les difficultés ? », organisée par Agencehv, en partenariat avec TotalEnergies, Enedis et la Région Occitanie, de 8h à 10h30 à Horizon Resort Massane (Baillargues, 34). Inscription gratuite ici (places limitées).

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saverdun (Ariège). Plus d'infos ici.

Rendez-vous de l'Éco « Anticipez les changements pour les salariés et les TNS de la Sécurité Sociale 2025 : ce que chaque entreprise doit savoir », organisé par la CCI Hérault et la Maison de ma Région Hérault à Béziers (44 bis allée Paul Riquet). Plus d'infos et inscription ici.

Vendredi 28 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Plus d'infos ici.

Lundi 31 mars : 

Webinaire « Adoptez une vision socialement responsable pour vos achats », organisé par la Cress Occitanie, le marché de l'inclsion et le Coorace Occitanie à 16h. Informations et inscription ici.

Mardi 1er avril : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Narbonne (Aude). Plus d'infos ici.

Mercredi 2 avril :

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Rodez (Aveyron). Plus d'infos ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.

Jeudi 3 avril : 

Journée de rencontres avec le Ministère des Armées et des anciens combattants dédiée aux achats stratégiques et aux rencontres B to B, organisée par Leader Montpellier dès 9h à Montpellier. Toutes les informations ici. Inscription là.

Plus d'événements ici

Lundi 7 avril :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Bien-être mental et émotionnel" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mardi 8 avril :

Journée thématique dédiée à l'achat durable et à l'économie circulaire dans le secteur du BTP, organisée par le Réseau Régional RES'OCC, Envirobat Occitanie et la Communauté de communes La Domitienne Envirobat Occitanie. Plus d'informations ici et inscription là.

Webinaire "Comment l'IA peut aider les entreprises dans l'automatisation des process ?", organisé par le Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée et Gemme Hérault. Plus d'informations ici et inscription là.

Mercredi 9 avril : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Auch (Gers). Plus d'infos ici.

Matinée "Occitanie, Terre de Bâtisseurs - Acte 2" autour du logement et des territoires au Belvédère, à l'Amphithéâtre Toulouse Garonne. Inscription gratuite ici.

Jeudi 10 avril : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Béziers (Hérault). Plus d'infos ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Figeac (Lot). Plus d'infos ici.

CibleWeb Connect à Toulouse, organisé par l'agence Cibleweb (Béziers), Novotel Toulouse Compans Caffarelli. Inscription ici.

Mardi 20 mai :

19ᵉ Assises Nationales du Centre-Ville à l'Université de Médecine de Montpellier à 18h30. L'événement s'étendra jusqu'au jeudi 22 mai. Informations ici et inscription .

Mercredi 21 mai :

Soirée organisée par Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée pour mettre à l'honneur ses 31 lauréats 2024 au phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi, 30) à partir de 18h. Inscription ici.

Jeudi 22 mai :

Rencontre acheteurs-fournisseurs de la filière textile organisée à la CEMD de Montpellier par la CRESS Occitanie, la Métropole de Montpellier, RECYCL’Occ Textile et RES’OCC. Inscription ici.

Du vendredi 13 au dimanche 15 juin :

Salon des agricultures méditerranéennes à Villeveyrac (34) organisé par Midi Events et Sète Agglopôle Méditerranée. Plus d'informations ici.

Samedi 14 et dimanche 15 juin :

8ᵉ édition des 24H Saint-Pierre. Plus d'infos ici.

Lundi 16 juin : 

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mardi 8 et mercredi 9 juillet :

Rendez-vous “Rencontres nationales de l’ingénierie territoriale” organisé par l’AITF et le Centre national de la fonction publique territoriale, au Centre Pierre Baudis à Toulouse (Haute-Garonne). De 9h à 17h. Plus d’infos ici. 

Lundi 8 septembre :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.

Lundi 17 novembre :

Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.

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Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

JOURNALISME

Pour Les Échos :

  • Les ambitions de Synox (objets connectés) à l’international
  • EcoMatelas inaugure sa nouvelle usine de matelas recyclés
  • La nouvelle stratégie du Groupe PSI Sécurité
  • Portrait de Jalil Benabdillah, nouveau président de la fédération nationale des agences d’attractivité

Pour ToulÉco :

  • Parcs d'attraction : Fabrikus World sur les traces de Spirou Provence
  • Interview longue de Florence Lambert (Genvia)

BoisMAG :

  • Enquête nationale sur les terrasses bois, parution en avril.

RÉDACTIONS

Occitanie News (Région Occitanie) : pour mars 2025 , rédaction du portrait de Nadia Landry (Fédération des entreprises d'inserion), et de deux brèves sur The Game Bakers (studio de jeux vidéo) et Slice (projet scientifique d'analyse de la salive des astronautes porté par le CHU de Montpellier et l'Université de South Wales). La newsletter Occitanie News de février est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.

Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.

Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massanne (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).

Septeo : rédaction de deux articles : entretien avec Anne Grimaud, nouvelle directrice commerciale, et article sur la digitalisation de la comptabilité générale des études de commissaires de justice (février 2025).

 

ANIMATIONS

27 mars : petit déjeuner sur la transition énergétique, organisé par Agencehv à Baillargues (34), de 8h à 10h30. Inscription ici.

8 avril : Lab Immo Midi Libre, CCI Hérault (site de Montpellier).

10 avril : CibleWeb Connect à Toulouse, organisé par l'agence Cibleweb (Béziers), Novotel Toulouse Compans Caffarelli. Inscription ici.

28 avril : animation d’une journée Sécurité sur le site de Carte Noire à Lavérune (34).

21 mai : séquences sur les Assises nationales du Centre-Ville, Opéra Comédie, Montpellier.

23 mai : congrès régional des DGS, au Kiasma à Castelnau-le-Lez (34).

27 juin : 3e édition de l'événement Bâtisseurs de Futurs de la FFB Occitanie, Montpellier.

2 juillet : Soirée Réseau Agencehv au Cap d'Agde (34).

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