B2_VINCI AUTOROUTES_24mars2025

Les indiscrétions

Saignant à souhait

Semaine du 28 avril 2025

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Christophe Devillette, Romain Buil, Fédération du BTP 31

Christophe Devillette, Romain Buil, Fédération du BTP 31

Christophe Devillette, dirigeant de STTL (Société toulousaine de travaux et locations) Bruguières (31) est élu le 25 avril président du syndicat des Travaux Publics 31. Autre élection : Romain Guil, directeur général de GB Energies, est élu président du président du Syndicat des Installateurs Electriciens (FFIE31). Président de la Fédération du BTP 31 : Mathieu Roudie.

Matthieu Rouget, Louisiane

Matthieu Rouget, Louisiane

Il est nommé directeur industriel de Louisiane, producteur de mobil-homes et branche du groupe aveyronnais Finadorm (1.000 salariés, CA 2024 : 230 M€, PDG : Jean-Rémy Bergounhe), apprend-on dans un communiqué de presse du 15 avril. Il était directeur de site depuis juillet 2023. Matthieu Rouget aura deux sites de production de mobil-homes sous sa direction, à Loudéac (Côtes-d’Armor) et à La Cavalerie (Aveyron). Il s’agit d’une création de poste. Louisiane compte 300 salariés pour un CA de 79 M€, et produit 3.000 mobil-homes chaque année. 

Valentina Lo Re, Institut Curie

Valentina Lo Re, Institut Curie

Valentina Lo Re, doctorante à l’Institut Curie et originaire de Perpignan, fait partie des 140 doctorants réunis le 16 avril par la Ligue contre le cancer, lors d’un congrès à la Cité internationale universitaire de Paris, dans le cadre de la 3e édition de la Journée des jeunes chercheurs, indique un communiqué de presse ce 4 avril. Le but est de mettre en lumière les thèses financées par la Ligue et de rendre les avancées scientifiques plus accessibles.

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Valentina Lo Re concentre ses travaux sur le cancer du cerveau, en particulier sur le médulloblastome, une tumeur cérébrale fréquente chez l’enfant. Son objectif : identifier de nouvelles cibles thérapeutiques pour des traitements efficaces et moins invasifs. « Mon projet avait besoin d’un financement pour être reconduit pour une 4e année. Et c’est en partie grâce au soutien de la Ligue si je peux le terminer », partage-t-elle. En 2024, la Ligue a consacré près de 9 M€ à la recherche, soutenant 240 thèses en France. 

Laurence Delpy, Kinéis

Laurence Delpy, Kinéis

Elle devient présidente-directrice générale de Kinéis (Ramonville-Saint-Agne, 31), opérateur de la première constellation européenne spatiale dédiée à l’IoT (l’internet des objets), indique un communiqué de presse du 17 avril. Laurence Delpy occupait jusqu’à présent le poste de présidente de la branche d’activité vidéo chez Eutelsat Group.

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« L’ambition de Kinéis est de devenir la référence mondiale de l’IoT par satellite », souffle-t-elle. 

Prochaine étape pour Kinéis : l’ouverture des services commerciaux, le 1er juin. D’ici fin 2025, Kinéis prévoit d’atteindre son seuil de rentabilité, et de dépasser les 20 M€ de chiffre d’affaires en 2026. L’entreprise haut-garonnaise emploie 60 salariés et emploie plus de 200 personnes en Occitanie. Lauréate de France 2030, l’entreprise a déjà levé 100 M€ en 2020. 

Jean-Philippe Recca, Aponergy

Jean-Philippe Recca, Aponergy

Il est nommé responsable Occitanie d’Aponergy, acteur spécialisé dans la fourniture de services énergétiques (opérant plus de 150 contrats de service), explique-t-il aux Indiscrétions ce 18 avril. Il s’agit d’une création d’agence. Son objectif est « d’aider les particuliers, les professionnels et les collectivités à réaliser des économies d’énergie. Aponergy est un bureau d’étude avec la Caisse des Dépôts comme actionnaire partenaire financeur (à 37%, aux côtés de Johes, à 12 %) », détaille Jean-Philippe Recca. Il a été directeur marketing et des ventes du promoteur immobilier Helenis (Lattes, filiale du groupe GGL) de 2020 à 2024.  

Olivier Babeau à Mauguio pour décortiquer l’IA

Olivier Babeau à Mauguio pour décortiquer l’IA

Essayiste, économiste et professeur des universités, Olivier Babeau intervient ce 29 avril à Mauguio dans le cadre d’une formation « L’intelligence artificielle dans les collectivités », indique une invitation transmise ce 24 avril. Il a récemment cosigné dans le Figaro une tribune aux côtés de Laurent Alexandre et Alexandre Tsicopoulos, intitulée « La grande démission de l’intellect face à l’IA », à retrouver ici. L’événement est organisé par l’Agglomération du Pays de l’Or (président : Stéphan Rossignol).

Frédéric Pastor, SPL Agate, SAT

Frédéric Pastor, SPL Agate, SAT

Il prend la suite de Julien Plantier à la présidence de la SPL Agate et de la SAT (aménageurs de la Ville de Nîmes et de sa communauté d’agglomération Nîmes Métropole), apprend-on dans un post LinkedIn de la SPL Agate du 23 avril. Julien Plantier, en lice pour les municipales 2026, a été démis de ses fonctions par Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes. Actuel adjoint à la mairie de Nîmes, délégué aux festivités, à la tauromachie, aux rapatriés et aux traditions locales, Frédéric Pastor préside désormais ces deux structures qui regroupent une centaine de collaborateurs. La SPL Agate et la SAT interviennent dans des domaines comme l’aménagement, la construction, ou encore dans la gestion et l’exploitation de services et d’équipements publics. Frédéric Pastor indique vouloir « agir dans la continuité des exercices précédents ». 

Philippe Soursou, France Travail, de l’Hérault à Mayotte

Philippe Soursou, France Travail, de l’Hérault à Mayotte

Le changement de décor est radical : direction Mayotte pour le désormais ex-directeur départemental France Travail Hérault. Il l’annonce ce 24 avril dans un post LinkedIn. Le nom de son successeur dans l’Hérault n’est à ce jour pas connu.  
> Sur le même sujet : « Agencehv se lance dans les conférences éco », Les Indiscrétions du 23 octobre 2023, à croquer en cliquant ici

Éric Bouget, reconduit à l’UMIH 30

Éric Bouget, reconduit à l’UMIH 30

Il est reconduit à la tête de l’organisation patronale gardoise du secteur cafés-hôtels-restaurants. Dirigeant depuis plus de 35 ans de l’hôtel Lou Garbin, à Saint-Laurent-d’Aigouze et militant au sein de l’UMIH 30 depuis 22 ans. Il se satisfait d’un renforcement de la présence de l’UMIH 30 dans les différentes institutions patronales gardoises : « J’ai placé quelqu’un au Medef et à la CPME », précise-t-il. Son combat principal : la concurrence déloyale des sites de réservations de nuits chez des particuliers. « À Saint-Laurent-d’Aigouze et autour, on dénombre un millier de chambres de particulier. Aucune ne respecte les normes que je dois respecter dans mon hôtel », déplore-t-il.

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À noter que la plateforme Airbnb a récemment été condamnée à payer 8,6 M€ à la communauté de communes de l’île d’Oléron pour des manquements sur la taxe de séjour. 

Il souhaite également renforcer le label « Re-Gard Paysan » en lien avec la Chambre d’agriculture du Gard et la CCI Gard pour continuer à valoriser les établissements du département. 
Plus à lire dans Les Échos, juste ici

Jérémy Campion, Amorino Béziers

Jérémy Campion, Amorino Béziers

L’enseigne Amorino (glaces à l’italienne) s’implante à Béziers (34), sur les allées Paul-Riquet. Responsable de cette nouvelle boutique : Jérémy Campion, qui a un passé professionnel dans la banque, à la fois comme conseiller clientèle professionnels (Société Marseillaise de Crédit) et comme formateur (École supérieure de la banque). Il a aussi travaillé en indépendant pour le quotidien Midi Libre, comme correspondant sur la commune de Boujan-sur-Libron (agglomération de Béziers). On ne le dira jamais assez : le journalisme mène à tout.  

Matthieu Reynier, (ex-Eiffage) prend son envol

Matthieu Reynier, (ex-Eiffage) prend son envol

On a apprécié, en Occitanie, son professionnalisme, sa discrétion et la qualité de son réseau. Matthieu Reynier, ex-directeur d’Eiffage Immobilier à Montpellier, met le cap sur Genève, pour une nouvelle vie professionnelle, pour l’instant en tant qu’indépendant (gestion de projet, stratégie et développement, relations publiques et communication institutionnelle, son site web en cliquant ici). Il ne sera pas remplacé chez Eiffage Immobilier à Montpellier. De source proche à Toulouse, l’activité d’Eiffage Immobilier en Occitanie est regroupée dans la Ville rose (directeur régional : Laurent Régnier). Un responsable de programme reste en poste à Montpellier pour suivre le chantier Anima dans la Zac Cambacérès (Montpellier Business School).  
Matthieu Reynier, biterrois, a aussi été ex-directeur de cabinet de Frédéric Lacas à Béziers Méditerranée (avant l’élection de Robert Ménard en 2020), et est passé au Pays d’Aubagne (13).

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Sur Linkedin, il cite joliment l’écrivaine Anaïs Nin : « And the day came when the risk to remain tight in a bud was more painful than the risk it took to blossom » (« Un jour est venu où le risque de rester protégé à l’état de bourgeon a été plus douloureux que le risque de fleurir »). Qui a dit que les promoteurs manquaient de finesse ?

Sylvie Roque, Somudimec, Feria des entrepreneurs (Béziers – 34)

Sylvie Roque, Somudimec, Feria des entrepreneurs (Béziers – 34)

Aux côtés d’Olivier Scheromm, chargé d’affaires de Somudimec en Occitanie Est, elle détaillera le rôle de Somudimec, le 13 mai en ouverture de la Feria des Entrepreneurs à Béziers (CCI Hérault / Béziers Méditerranée) lors d’une table ronde portant sur le financement des entreprises en développement. Cession et transmission, besoins en fonds de roulement, affacturage, immobilier industriel, assurances et caution, matériel, recherche d’aides et de subventions… « Nous apportons une vision entrepreneuriale et nous nous substituons à la caution personnelle du dirigeant, souffle-t-elle aux Indiscrétions. Une contregarantie est apportée, ce qui diminue la charge sur les chefs d’entreprises quand ils doivent contracter un crédit. C’est une approche singulière, liée à notre appartenance : Somudimec a été créé par la chambre professionnelle de la métallurgie, et nos comités locaux sont composés de chefs d’entreprises et de décideurs locaux. » 

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Autres intervenants lors de cette table ronde : Matthieu Ourliac (Medef Béziers), au titre de l’antenne biterroise de Melies Business Angels, et Christophe Becaert, directeur du centre d’affaires du Crédit coopératif à Montpellier.  
> Plus d’informations sur la Feria des Entrepreneurs, le 13 mai au Palais des Congrès de Béziers, en cliquant ici. Agencehv (Hubert Vialatte) aura le plaisir d’animer cette table ronde. Nos dernières animations de débats et conférences disponibles en cliquant là.

Olivier Ezratty, Journée quantique

Olivier Ezratty, Journée quantique

Enseignant, auteur de l’ouvrage référence sur le quantique « Understanding Quantum Technologies » (1.500 pages, tout de même) et cofondateur de l’association Quantum Energy Initiatives, il intervient ce 30 avril à la Cité de l’économie et des métiers de demain (Odysseum, Montpellier) à l’occasion de la journée portant sur le quantique (« QuantXium et la Maison du Quantique Occitanie : de la stratégie nationale aux perspectives régionales »), et coorganisée par Ad’Occ et la Satt AxLR. Une table ronde suivra avec d’autres références nationales du quantique : Félix Givois (Genci), Olivier Serre (CNRS), Neil Abroug (Inria), Kenneth Maussang (Université de Montpellier).   

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Un programme dense, et des questions nombreuses : À quoi servent les machines quantiques qui existent déjà ? Que peut-on attendre des ordinateurs attendus à terme ? Le calcul quantique ne comprend-il pas des risques pour les enjeux de défense nationale ? Comment faire monter les compétences et adapter la formation ? Quels sont les atouts spécifiques de l’Occitanie et de la France en matière de quantique ? Quelle est la consommation énergétique des ordinateurs quantiques ? Pourquoi faut-il investir dans le quantique ?, etc. 
> Plus d’informations sur la journée du Quantique en cliquant ici. 
L’équipe d’Agencehv aura le plaisir d’animer la matinée, et de rédiger le compte-rendu des débats. Nos travaux rédactionnels à croquer là ; Nos dernières animations de débats et conférences disponibles en cliquant là.

Plus de À l’affiche

Carine Le Poëc, VSB Énergies Nouvelles

Carine Le Poëc, VSB Énergies Nouvelles

Elle est nommée directrice juridique de VSB Énergies Nouvelles (DG : Maël Lagarde), producteur d’électricité à partir d’énergies renouvelables basé à Nîmes (30), apprend-on dans un communiqué de presse du 15 avril. Elle était jusqu’à présent responsable juridique en droit privé pour le groupe. Le nouveau service juridique compte 6 collaborateurs. Racheté par TotalEnergies, VSB France compte 140 salariés répartis dans six agences, pour un CA de 21 M€. 
> Sur le même sujet : EnR, TotalEnergies acquiert VSB, Les Indiscrétions du 9 décembre 2024, à croquer ici.

Béatrice Ogé, Crédit Coopératif Méditerranée

Béatrice Ogé, Crédit Coopératif Méditerranée

Elle est la nouvelle déléguée générale du Crédit Coopératif Méditerranée, banque destinée aux particuliers opérant dans les régions Occitanie et Sud-Paca, informe-t-elle sur son profil LinkedIn. Elle occupait jusqu’à présent ce même poste dans le secteur Nouvelle-Aquitaine, et succède à Christian Martinez, quant à lui nommé délégué général du secteur Île-de-France. Le Crédit Coopératif Méditerranée emploie 144 salariés et compte 53.000 clients.

Laëtitia Massart, Repère Méditerranée

Laëtitia Massart, Repère Méditerranée

Repère Méditerranée, association qui accompagne les professionnels du secteur de l’événementiel, coprésidée par Laëtitia Massart et Romain Tarrusson, organise la 3e édition de son forum des métiers de l’événementiel le 29 avril à l’Hôtel de Ville de Montpellier, indique un communiqué de presse du 24 avril.

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À partir de 9h, « les lycéens, étudiants et chercheurs d’emploi pourront découvrir les métiers du secteur de l’événementiel à travers des rencontres, des tables rondes et des offres d’emploi, de stage et d’alternance », détaille l’association. Pour les adhérents, l’inscription se passe ici. Quant aux étudiants et chercheurs d’opportunités, ça se passe là.

Éric Marguinal, Conseil régional de l’Ordre des géomètres-experts de Toulouse

Éric Marguinal, Conseil régional de l’Ordre des géomètres-experts de Toulouse

Il est élu président du conseil régional de l’Ordre des géomètres-experts de Toulouse, indique un communiqué de presse du 23 avril. 114 géomètres-experts d’Occitanie Ouest se sont réunis lors de l’assemblée générale du conseil régional de l’Ordre, ces 17 et 18 avril. Éric Marguinal, géomètre-expert à Bagnères-de-Bigorre (65) accède ainsi à la présidence pour un mandat de 2 ans. 
Le reste du bureau nouvellement élu : Florent Dessens (1er vice-président), Jean-Odon Cénac (2e vice-président), Christine Befre (secrétaire), Audrey Alajouanine (trésorière), Vincent BertheauSébastien BressacMathilde Lhuillery et Mathieu Savignac.

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Les géomètres-experts ont également présenté les outils mis au point en juillet dernier lors de leurs Assises Nationales de la Sobriété Foncière. Cet événement a réuni des chercheurs, des élus, et des acteurs publics et privés français et internationaux et débouché sur 17 propositions. « Nous plaidons avant tout pour une mise en œuvre contextualisée de ces objectifs afin de prendre compte des atouts, les contraintes et les besoins de chaque territoire qu’il soit urbain, périurbain, rural, de montagne, en zone littorale… », précise Christian Rouaix, président du Conseil régional de l’Ordre des géomètres-experts sortant.

Roy Charsley, Bio-UV Group

Roy Charsley, Bio-UV Group

Il est le nouveau responsable des ventes pour le marché de l’aquaculture de BIO-UV Group, fabricant de systèmes de traitement de l’eau par UV et ozone basé à Lunel (34), indique un post LinkedIn. Il s’agit d’une création de poste. Roy Charsley travaillait depuis 2022 pour Bakkafrost, groupe écossais d’élevage de saumons. BIO-UV Group compte 150 salariés pour un CA de 40 M€. 

Les Indiscrétions se projettent avec la cité de l’économie et des métiers de demain / Région Occitanie

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Avec l’IA, faire preuve… d’intelligence. « L’intelligence artificielle ne remplacera jamais les talents. Elle est un accélérateur, mais l’intelligence humaine prime », prévient Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, pour lancer le programme « 2025 : IA, on accélère ! » par la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain (CEMD), aux côtés de Leader Occitanie et les Halles de l’IA (Université de Montpellier). L’ambition du programme est claire : réconcilier innovation et humanité. 

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Cette session réunit des pépites d’Occitanie : Groupe SDTech (30), HORIBA (34), EODEN (34), DMS Imaging | DMS Group (30), Axylis (34), DYNEFF (34), Fret Express (34), ID Innovative Diagnostics (34), SPL OCCITANIE EVENTS (34), BAMBINOS (66), AKTÉ (34), HANDIWORK (30), Groupe GGL_ (34), CABINET D’ETUDES RENE GAXIEU (34), Caminarem Ressources Humaines (34), Anne de Joyeuse (11), Menuiseries Combes (12), MYRIAGONE CONSEIL (34), 7TECH (30), Groupe ISIA (34), NaïtUp (30). Au total, plus de 100 participants – dirigeants et collaborateurs – pour explorer l’intelligence artificielle dans leur quotidien professionnel, en plaçant l’humain au cœur des transformations technologiques. Cette dynamique collective dédiée à la maturité numérique prend tout son sens à l’heure où les entreprises doivent combiner productivité et responsabilité.

Du 9 avril au 4 novembre, les participants embarquent ainsi pour huit mois d’ateliers, afterworks et partages d’expériences, rythmés par des sessions métiers (RH, logistique, finance, marketing, etc.). Dans le cadre de ce nouveau programme d’expérimentation, la CEMD agit comme un lieu d’expérimentation collective, où l’innovation s’apprend par la pratique. Cet élan collectif permet aux entreprises d’apprendre par l’échange, de s’inspirer les unes des autres, dans un esprit de coopération et non pas de compétition. Objectif : tester, comprendre les usages concrets de l’IA générative, identifier les tâches à faible valeur ajoutée… Tout en restant lucides sur ses limites et ses coûts. « Dans mon métier de communicante et sur la dimension marketing, l’IA est désormais omniprésente. Je participe à ce programme avec curiosité, l’envie de mieux comprendre le fonctionnement et le potentiel de l’IA au regard de ses impacts environnementaux colossaux et éthiques », lit-on dans un post LinkedIn de Lucile Pontetresponsable communication du Groupe ISIA, entreprise de services du numérique basée à Saint-Mathieu-de-Tréviers (34).  

« Dans notre métier tourné vers l’administratif, la comptabilité et les finances, l’IA est maintenant très présente », témoigne Laurence Coutarel, responsable administrative du Groupe ISIA dans un post LinkedIn. La première étape vise à poser les fondamentaux de l’intelligence artificielle : comprendre ses mécanismes et explorer sa diversité, avec un focus sur les usages concrets de l’IA générative. Une phase d’acculturation essentielle : « Ce que je retiens du premier jour du programme, c’est que l’IA reste un outil qui doit être utilisé de manière intelligente pour gagner en productivité. »

Le programme comme un « outil de structuration ». Chez Myriagone Conseil, société de conseil en stratégie et innovation (Mauguio, 34), la présidente Ophélie Laboury voit dans l’IA un levier pour optimiser son organisation. « Ce que j’attends en priorité du programme, c’est un gain en structuration et en gestion. L’idée est de réduire au maximum les coûts fixes liés aux fonctions support », explique-t-elle aux Indiscrétions« Nous sommes une petite structure (17 salariés). Développer une IA coûte cher. Mais sur les fonctions supports – RH, communication, gestion –, on peut gagner du temps sans toucher à notre cœur du métier, l’analyse stratégique ». La dirigeante amorce l’intégration de l’IA dans l’analyse et la réponse aux appels d’offres, tout en veillant à la confidentialité de ses données. 

« On gagne en efficacité, en pertinence du service, en temps et en argent. » L’IA doit permettre de… mieux humaniser le monde du travail, qui en manque singulièrement, bien souvent. C’est un espoir formulé par Bambinos, entreprise de services à la personne (Perpignan) fondé par Marwa Sylvestre-Boncheval. « Avec 80 salariés et un rythme de 5 à 10 recrutements par mois, les entretiens sont un moment clé pour nous. Connecter un outil d’IA comme Noota à notre logiciel de gestion des recrutements nous permet de nous concentrer sur l’essentiel : les échanges humains. On peut ainsi observer les attitudes, le non-verbal, et sortir de la logique de prise de notes pour revenir à une relation plus directe et plus qualitativeL’IA ne remplacera bien sûr pas la nounou, mais elle peut nous aider à trouver la meilleure pour chaque famille !, illustre-t-elle aux Indiscrétions. Des ressources qu’on peut réinvestir dans ce qui compte vraiment : mieux former, mieux accompagner et mieux rémunérer nos salariés. » L’enjeu : fluidifier les plannings, faciliter les appariements entre familles et intervenantes. Et valoriser un métier trop souvent oublié, alors qu’essentiel.

« Comprendre cette évolution pour mieux l’anticiper ». Le programme veut permettre aux entreprises d’anticiper les mutations, sans les subir. Une ambition résumée par Anne de Joyeuse, cave coopérative viticole (Limoux, 11), dans un post Linkedin : « Nous ne voulons pas que l’IA remplace les femmes et les hommes qui font notre force, mais avoir de nouveaux outils pour progresser, optimiser et faciliter le quotidien. » L’originalité du programme réside ainsi dans sa double implication : les collaborateurs et les dirigeants avancent ensemble, déconstruisent leurs freins, croisent leurs regards.

De solides garde-fous à préserver. L’IA ne remplacera jamais (tout au moins doit-on l’espérer !) l’intuition et la créativité humaines. « L’IA reste un outil. Nous restons les experts », résume joliment Laurence Coutarel (ISIA).

D’ailleurs, doit-on le préciser : nul recours à l’IA pour la rédaction de cet article. Juste un bon jus de crâne, à l’ancienne !

La rédac’ se mouille

On aime

La période printanière, ponctuée par une bonne énergie, le retour de la lumière, les jolis ponts de Mai (pas totalement chômés, mais travailler ailleurs accroît la productivité et la créativité), la promesse des baignades simples, les migrations heureuses et, côté affaires, l’intensification des animations de débats et conférences. On vous en donne un aperçu en rubrique « Newsroom » (onglet « Animations »). Le carnet de commandes s’annonce florissant. Bien sûr, nous ne le savons que trop, le monde croule sous les drames, les guerres et les injustices. Mais sachons profiter d’une douceur revenue. 

On n’aime pas

Ceux, toujours plus nombreux, qui apposent sur leur Tesla l’autocollant « J’ai acheté cette voiture avant qu’Elon (Musk, fondateur de la marque américaine de véhicules électriques, soutien actif et proche de Trump, ndlr) ne devienne fou ». Un bel exemple de l’hypocrisie française, où l’on fait croire que l’on est pétri de valeurs humanistes, alors que le seul objectif consiste à ne pas se faire rayer sa voiture ou agresser par quelques énervés.
Dans la vie, il faut assumer. S’il est tellement honteux de rouler en Tesla, il reste une solution pragmatique : changer de voiture.
Par ailleurs, le milliardaire fantasque n’est pas fou, sur le plan clinique. Les mots ont un sens. Il est un entrepreneur excessif, violent, avec un côté génial et un côté obscur – une volonté dystopique de suprématie technologique sur nos démocraties. Mais ça, ce n’est pas de la folie. C’est un programme politique.

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Décodage

On perce le coffre-fort

Acculée, La Cure Gourmande cherche un repreneur

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La Cure Gourmande a déjà été placé en redressement judiciaire fin 2016 ©Montpellier Tourisme

La Cure Gourmande, fabricant et distributeur de confiseries, biscuits et chocolats, rechute. L’enseigne, qui avait réussi à sortir d’un redressement judiciaire en 2019 et profité d’une embellie post-Covid, a récemment été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Montpellier, avec poursuite d’activité jusqu’au 30 juin, indique Les Echos le 23 avril. Un repreneur est recherché en urgence. Pour l’instant, les magasins restent ouverts et les deux sites de fabrication, à Frontignan (34) et Narbonne (11), en service.

Identifiable aux couleurs rouges et jaunes de ses magasins – 16 succursales et 24 franchisés, implantés dans les villes touristiques du sud de la France et les centres commerciaux -, La Cure Gourmande se retrouve acculée. « Il reste 1,9 M€ de prêt garanti par l’État (PGE) à rembourser. Les prêteurs refusent de rééchelonner la dette, ce qui nous place en insuffisance de trésorerie », détaille aux Échos Edouard Hennebert, cofondateur et directeur industriel et commercial. Le montant des dettes hors PGE s’élève par ailleurs à 16,1 M€.

Autres difficultés, « l’émergence d’une concurrence diffuse, une tension sur le pouvoir d’achat et un quasi-doublement, en trois ans, des coûts de l’énergie et des matières premières, notamment le sucre et le chocolat » , détaille-t-il. Dans le contexte d’inflation, les salaires ont aussi été augmentés, de façon conventionnelle, d’environ 12,5 % depuis 2022. Ces vents contraires « ont rogné la rentabilité qui nous permettait d’honorer nos engagements », poursuit-il. Six boutiques ont récemment baissé leur rideau, comme celle située dans la galerie commerciale d’Auchan Balma, à côté de Toulouse. Certains consommateurs font état, en commentaires sur internet, de produits – sucettes, nougats, calissons, caramels, navettes… – aux prix élevés.
La Cure Gourmande, cofondée en 1989 par Christian Berlan et Edouard Hennebert, emploie 122 salariés (40 en production et le reste en points de vente) pour un chiffre d’affaires de 12,7 M€ en 2024.

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L’espoir de trouver un repreneur en six semaines reste malgré tout présent. « La PME existe depuis trente-six ans. C’est la preuve que le modèle économique est pertinent », plaide Edouard Hennebert. Selon lui, les difficultés traversées s’expliquent « par une série de crises exceptionnelles » extérieures à La Cure Gourmande.

Le fabricant distributeur n’a cependant pas pris à bras-le-corps le virage de l’e-commerce, ce dernier ne pesant que 1 % du chiffre d’affaires. Ce qui ne va pas dans le sens des nouveaux modes de consommation de sa clientèle, essentiellement féminine. Selon une enquête Colissimo-CSA, les Français ont passé l’an dernier 832 millions de commandes en ligne de biens physiques, en hausse de 4,8 % par rapport à 2023.

Forte baisse de l’activité économique en Occitanie (CCI de région)

L’économie régionale subit un net repli en ce début d’année, selon l’enquête conjoncturelle de la CCI Occitanie, détaillée dans un communiqué de presse du 23 avril. Tous les secteurs sont touchés : industrie, construction, commerce, tourisme, services… À cela s’ajoute une « forte chute du moral des chefs d’entreprise, confrontés à des trésoreries tendues, des charges lourdes, une visibilité réduite et un accès au crédit de plus en plus difficile. Le climat de confiance atteint son niveau le plus bas depuis plusieurs années », indique l’enquête.
« Les entrepreneurs sont très inquiets et fatiguent face aux crises économiques et géopolitiques qui se succèdent. Il est urgent de redonner de la visibilité et du souffle à notre économie régionale », alerte Jean-François Rezeau, président de la CCI Occitanie. Par ailleurs, l’intelligence artificielle générative, domaine-clé en termes de gains de productivité, reste peu utilisée (29 % d’usagers), « freinée par un manque de compétences internes et des craintes liées à la sécurité ». Un espoir : l’éventuelle reprise de l’activité touristique au printemps, conjuguée au retour des beaux jours. 

Vers une baisse de 16,7 % d’embauches en Occitanie en 2025

218.000 recrutements sont prévus en Occitanie en 2025, soit une baisse de 16,7 % par rapport à 2024, selon France Travail. À l’échelle nationale, la baisse prévue est de 12,5 %. Parmi les 13 départements occitans, ceux dans lesquels les intentions d’embauches diminuent le plus sont l’Hérault (- 21 %), le Gers (- 24 %), l’Aveyron (- 26 %) et le Tarn-et-Garonne (- 27 %). Les départements de la Haute-Garonne et de l’Hérault concentrent 43 % des intentions de recrutements d’Occitanie, soit près de 95.000 embauches.

LNMP : l’Europe s’engage, Sète boude 

Convention de financement de 25,5 M€ pour le lancement des études préparatoires à l’appel d’offres du marché de conception-réalisation de la phase 1 (Montpellier-Béziers) prévu en septembre 2026 ; Convention de 26,15 M€ pour les acquisitions foncières ; Engagement européen de 22 M€ (d’autres demandes de subventions suivront) ; Budget 2025 de la société de projet LNMP validé : voici les points-clés du conseil d’administration de la société de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (SLNMP), le 15 avril, présidé par Carole Delga (Région Occitanie), en présidence de Mathieu Grosch, coordinateur du corridor méditerranée à la Commission européenne (plus à lire en cliquant ici). La mise en service de la LGV entre Montpellier et Béziers est prévue en 2034. 

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L’agglomération de Sète suspend sa participation financière. Mauvais signal envoyé lors de ce conseil d’administration, Sète Agglopôle Méditerranée (président : François Commeinhes) annonce geler sa participation financière, explique Midi Libre. « Nous avons demandé une interconnexion à la gare de Montpellier pour poursuivre notre participation au projet. Aujourd’hui, notre participation au financement du projet est suspendue. On parle d’une convention financière de 840.000€ sur 2026-2028. Nous ne pouvons pas libérer cette somme dans les conditions actuelles », appuie Jean-Guy Majourel, vice-président de l’agglomération sétoise.
« Sète est de plus en plus isolé. On le voit dans les relations avec le préfet de l’Hérault et la Région Occitanie. La situation judiciaire du maire, François Commeinhes (Les Indiscrétions du 24 mars, à croquer ici), n’arrange rien », confie une source proche.
> Sur le même sujet : Le projet a reçu le feu vert de l’autorité environnementale, à (re)lire dans Les Indiscrétions du 10 février

Éric Giraudier suspendu de la présidence de la CCI Gard pour 6 mois

Eric Giraudier - Les indiscretions
Éric Giraudier (à droite) s’est expliqué devant la presse suite à l’annonce de sa suspension, à la Maison des Entreprises, ce lundi.
©️Jules Mestre (Les Indiscrétions)

Coup de tonnerre à la CCI Gard. Éric Giraudier est suspendu pour une durée de six mois à partir du 1er mai de ses mandats de président et de membre de la CCI Gard par le préfet de la région Occitanie, Pierre-André Durand, autorité de tutelle des CCI, indique la préfecture de région Occitanie, le 24 avril.
La décision, « se fondant sur les articles L.712-9 et R.712-4 du code du commerce, fait suite à un rapport de la chambre régionale des comptes du 26 octobre 2021, ainsi qu’à une mission d’audit du Contrôle général économique et financier (CGEFI) réalisée en 2024 », précise la préfecture de région. Le préfet de région dit avoir, à l’issue d’une procédure contradictoire, « relevé des défauts d’approbation de dépenses d’investissement et des défauts d’information des élus, déjà relevés dans le rapport de la chambre régionale des comptes d’octobre 2021, ainsi que des défauts de transparence dans la vente d’actifs et un non-respect d’une prescription de l’autorité de tutelle. L’ensemble de ces faits est constitutif d’une faute grave commise dans l’exercice des fonctions de président de la CCI Gard ». 

Fabien Dorocq, premier vice-président de la CCI Gard, assurera la fonction de président.

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En juin 2023, l’élection d’Éric Giraudier avait été partiellement annulée (collège Services) par la cour d’appel administrative de Toulouse. L’instance confirmait alors une décision du tribunal administratif de Nîmes qui pointait du doigt des irrégularités électorales lors des élections de 2021 à la CCI. Largement réélu, Éric Giraudier avait retrouvé son fauteuil de président début novembre 2023. Il préside la chambre consulaire gardoise depuis 2016.
« C’est une surprise totale. Je pense que l’on fait face à une très forte déconnexion entre la réalité du terrain telle qu’elle est dans notre département, et ce qui est perçu de façon très lointaine à Toulouse », réagit Éric Giraudier dans le média gardois Objectif Gard. Il tient une conférence de presse ce lundi 28 avril.

Éric Giraudier déplore « la disproportion entre les faits reprochés et la décision prise. Ce sont des process administratifs qui sont visés, et non des éléments de gestion ». Par exemple, pour l’aérodrome de Deaux, propriété de la CCI du Gard et faisant l’objet d’offre de rachats par des entreprises du bassin alésien, le grief concernerait l’analyse des offres. « Nous avons fait 26 réunions à ce sujet », se défend-il. Suite à la décision de la préfecture de région, Éric Giraudier indique avoir envoyé un dossier pour un recours gracieux.
De son côté, la Confédération des petites et moyennes entreprises du Gard (CPME 30), présidée par Sabrina Jean, estime que l’annonce « n’est en rien étonnante au regard des dysfonctionnements observés et réprimés ces dernières années, déclare-t-elle le 23 avril. La CPME Gard alerte sur des (supposées, NDLR) dérives de gouvernance au sein de la CCI du Gard ». Le syndicat patronal cite notamment le projet de la Maison de l’entreprise, en cours de livraison, lancé en 2016 avec une enveloppe bien moindre que le budget final (17 M€). « Nous avons toujours exprimé nos plus grandes réserves sur cette opération et son pilotage. La décision du préfet de région est exceptionnelle dans l’histoire des CCI en France, ce qui témoigne de la gravité des éléments étudiés », assure la CPME Gard.

Altrad dédicace son dernier livre…. à Philippe Saurel 

La scène ne manque pas de sel. Mohed Altrad, président du MHR et du groupe international de services à l’industrie (Montpellier), a dédicacé le 12 avril, à la librairie Gibert Montpellier, son dernier roman « Le désert en partage » (éditions Actes Sud) à… Philippe Saurel, ex-maire de Montpellier, venu écouter le débat littéraire organisé par Florian Mantione (Florian Mantione Institut RH). Mohed Altrad et Philippe Saurel s’étaient pourtant affrontés en 2020 lors des municipales à Montpellier, perdant tous deux au 2e tour, lors d’une triangulaire, face à Michaël Delafosse. 

Que retient Florian Mantione de cet échange ? « J’ai pu contribuer à la compréhension des différents visages de l’immigré, du chef d’entreprise, du président du Montpellier Hérault Rugby, du sponsor de l’équipe de France et des All Blacks, du mécène, de la 22e fortune française, du témoin auprès des jeunes, de l’écrivain et surtout de l’homme. Un homme simple, humble, pédagogue, érudit, Officier de la Légion d’Honneur et fier d’être Français », confie-t-il aux Indiscrétions.
Tout n’est pas rose cependant pour le milliardaire franco-syrien Mohed Altrad : son procès en appel (avec Bernard Laporte et Serge Simon) aura lieu début décembre. En première instance, en 2022, Mohed Altrad avait été jugé coupable de corruption active, trafic d’influence, abus de biens sociaux et avait écopé de 18 mois de prison avec sursis, 50.000 euros d’amende et une peine complémentaire d’inéligibilité.

Narcotrafic : trois maires en Occitanie sortent du bois

Trois maires d’Occitanie, de sensibilités politiques différentes, signent une tribune contre le trafic de drogue : Pascale Bories, maire (LR) de Villeneuve-lès-Avignon (30), Jean-Yves Chapelet, maire (PS) de Bagnols-sur-Cèze (30) et Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire (SE, soutenue par Horizons) d’Albi (81). Cela aurait pu être beaucoup plus, diront les grincheux. « 250 maires réclament que la France ne cède pas face au narcotrafic », indique la tribune publiée le 19 mars dernier dans Le Point. Initiée par Gil Avérous, maire de Châteauroux et président de l’association Villes de France, le texte alerte sur l’un des probables enjeux des municipales 2026 : la propagation du trafic de drogue. Les maires signataires appellent à une action déterminée de l’État.

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Ces maires expriment « leur inquiétude face à l’extension du narcotrafic au-delà des grandes métropoles, touchant désormais des villes moyennes et petites ». Ils dénoncent « l’impact de ce fléau sur la sécurité publique, la cohésion sociale et l’autorité de l’État ».

Un appel à l’action. Les signataires de la tribune appellent les parlementaires à adopter une loi renforçant la lutte contre la criminalité organisée. Ils insistent sur la nécessité de doter les forces de l’ordre et la justice de moyens adaptés pour reprendre le contrôle des territoires affectés par le trafic de drogue. « Localement, il est urgent de nous donner les outils nous permettant de lutter contre les trafiquants. En effet, nos centres-villes sont de plus en plus menacés par la présence des commerces de façade, qui n’ont d’autre but que celui de blanchir l’argent de la drogue », grincent-ils dans Le Point.
La tribune complète est disponible sur le site de Le Pointen cliquant ici.

Portes de Sauvian (34) : Viaterra lance la commercialisation de 8 lots

L’aménageur Viaterra lance la commercialisation de 8 lots dans la zone d’aménagement concerté (ZAC) des Portes de Sauvian, parc d’activités dédié aux entrepreneurs, investisseurs et industriels (lire le post Linkedin). 

Les 8 lots ont des superficies comprises entre 1.600 m² et 6.000 m² disponibles. 

Des groupes nationaux et des artisans locaux. Parmi les entreprises déjà implantées, sont présentes l’entreprise de travaux publics TPST, la menuiserie Miranda, la société de restauration collective SHBC, et Hérault Peinture, entre autres.

mirSense lève 7 M€ pour industrialiser ses lasers et capteurs de gaz miniatures

La deeptech française mirSense, basée à Orsay (91), la R&D étant basée à Montpellier, spécialisée dans les lasers infrarouges à cascade quantique et les capteurs de gaz miniatures, annonce une levée de fonds de 7 M€, lit-on dans un communiqué de presse ce 23 avril. Safran Corporate Ventures mène l’opération, accompagné de Supernova InvestPolytechnique Ventures et Crédit Agricole Alpes Développement.

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Des capteurs de gaz pour surveiller des sites sensibles. « Cette levée de fonds va nous permettre de rendre les technologies laser de pointe plus accessibles », déclare Mathieu Carras, PDG. Avec ce financement, la startup ambitionne d’industrialiser à grande échelle ses gammes de lasers miniaturisés powerMir et uniMir, et de finaliser le développement de mirChip, un capteur de gaz miniature destiné à la surveillance de sites sensibles. Pour accompagner cette montée en puissance, mirSense renforce son ancrage territorial : en parallèle du siège à Orsay, la recherche et le développement expérimental sont basés à Montpellier. Une nouvelle unité de production va voir le jour à Grenoble (38).

Une technologie née à Montpellier. Mathieu Carras et Mickael Brun, deux docteurs en physique, ont fondé mirSense en 2015. L’entreprise conçoit des solutions de haute précision pour des secteurs comme la défense, l’industrie et l’environnement. Ses technologies, issues notamment des travaux menés à l’IES de Montpellier, permettent par exemple de protéger les aéronefs grâce à des contre-mesures optiques avancées ou de détecter des gaz toxiques avec fiabilité.

Cycom Hacking Conference : l’Occitanie s’arme face aux menaces cyber

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Plus de 300 personnes ont répondu au rendez-vous du Cycom Hacking Conférence. ©Jules Mestre (Les Indiscrétions)

Les 24 et 25 avril, l’Espace Le Kiasma à Castelnau-le-Lez (34) accueille la 5e édition de la Cycom Hacking Conference. Organisé par Devensys Cybersecurity, l’événement a réuni 350 professionnels, chercheurs, étudiants et acteurs publics engagés sur les enjeux de cybersécurité. La rédaction des Indiscrétions a participé au rendez-vous riche en anglicismes.

« 90 % des fuites de données proviennent des prestataires externes ». Lors de l’une des conférences, Jérémy Thomasset et Barthélémy Raclet, tous deux employés de CybelAngel (plateforme mondiale de veille sur les menaces externes) ont développé une étude de cas spécifiques aux aéroports. Ils ont repéré 10.000 serveurs mal configurés, dont 58 exposent des données critiques. « Il y a le darkweb, oui, mais nous scrutons aussi Telegram ou Discord désormais », développe Jérémy Thomasset. « Vous pouvez avoir un excellent RSSI (responsable de la sécurité des systèmes d’information, note), si votre fournisseur est vulnérable, les attaques passeront par ici », ajoute Barthélémy Raclet.

En filigrane, la Cycom illustre la montée en puissance de l’écosystème cybersécurité en Occitanie. « La sécurité numérique devient stratégique pour l’économie régionale, dans le civil comme dans la défense », souligne Léo Gonzales, co-fondateur de Devensys, aux Indiscrétions.

Legaltech : Septeo accueille Bpifrance dans son capital

Le groupe Septeo, éditeur de logiciels basé à Lattes (34) annonce dans un communiqué de presse du 23 avril l’entrée de Bpifrance (directrice Occitanie Est : Émilie Vidal) à son capital. « Ce partenariat va nous permettre de renforcer notre rôle d’acteur de confiance auprès de nos clients, ainsi que notre ancrage au cœur de l’écosystème technologique français », commente Hugues Galambrun, PDG (3.200 salariés, CA : 420 M€).
> Sur le même sujet : « Septeo investit dans l’utilisation de la data des clients », Les Indiscrétions du 31 mars, à (re)lire ici.

Bientôt du changement à la tête du syndicat des vignerons de l’Aude

Frédéric Rouanet, président du syndicat des vignerons de l’Aude depuis 12 ans, quittera sa fonction le 6 mai, informent nos confrères de L’Indépendant ce 23 avril. Son successeur sera désigné dans la foulée, lors de l’assemblée générale qui se tiendra le jour même. « Après 12 années à la tête du plus grand syndicat viticole de France, j’ai pris la décision de quitter mes fonctions. Il ne s’agit ni d’un renoncement, ni d’une lassitude. C’est une décision mûrement réfléchie, motivée par des raisons strictement familiales », justifie-t-il.

Le casino de Leucate cherche son gestionnaire/exploitant

La Ville de Leucate (11) lance la consultation portant sur l’attribution de la concession de service public relative à la gestion et l’exploitation de son casino, lit-on sur La Centrale des Marchés. Une concession établie sur 18 ans, chiffrée à 96 M€. La date limite de réception des offres est fixée au 19 mai.

Narbonne : Bertrand Malquier veut « mieux vendre le territoire aux entreprises »

« Nous devons mieux vendre notre territoire aux entreprises, être plus présent pour les accompagner dans leurs projets d’implantation », projette Bertrand Malquier, maire (DVD) de Narbonne (11) et président du Grand Narbonne, dans le numéro d’avril du magazine Narbonne&Vous. Bertrand Malquier est lui-même entrepreneur (agence immobilière)

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176 M€ investis depuis 2020 dans de nouveaux équipements et services. Cette enveloppe se partage entre la Ville (114 M€) et le Grand Narbonne (62 M€), indique le magazine institutionnel. 

9 millions de visiteurs à Narbonne chaque année. Entre 2019, la gare de Narbonne a vu sa fréquentation augmenter de 98 %. La sous-préfecture audoise gagne en moyenne 405 habitants chaque année, et a vu la création de 4.221 entreprises sur son territoire entre 2014 et 2025.

Plusieurs projets à terminer d’ici la fin du mandat. Dans le désordre, un accord conclu entre les Grands Buffets et la ville de Narbonne prévoit une modernisation de l’Espace de Liberté, pour garantir le maintien du restaurant à Narbonne. Les travaux démarrent en septembre 2025. La restauration de la marquise des Dames de France, en centre-ville, est en cours, et devrait s’achever avant l’été 2025. Même date de livraison pour le futur carrefour des plages. Enfin, les travaux du front de mer à Narbonne-Plage sont en cours d’achèvement et ont mobilisé près de 13 M€.

Bertrand Malquier a annoncé en octobre 2024 briguer un second mandat à la mairie de Narbonne. Autour de lui, l’opposition est plus longue à s’organiser. À gauche, Nicolas Sainte-Cluque, battu au second tour en 2020, est nommé chef de file du PS. Il doit construire une liste d’union avec d’autres formations de la gauche.

Mobiliers de laboratoire : Meridis choisit Vailhauquès (34) pour monter en puissance 

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Olivier Connes présente son futur siège à Vailhauquès (34)
©Hubert Vialatte (Les Indiscrétions)

Historiquement implanté dans le parc Euromédecine (Montpellier), le groupe Meridis, distributeur d’instrumentations et d’équipements de laboratoires et fabricant installateur de mobiliers de laboratoires à travers sa filiale Labover, investit, via la SCI Athanor, 8,5 M€ dans la création de nouveaux bâtiments de plus de 6.000 m2, dans la Zac de Bel Air à Vailhauquès (communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup), à côté du Sdis 34, indique Olivier Connes, président de Meridis, aux Indiscrétions.

Livraison en fin d’année. La livraison d’un premier bâtiment, dédié aux activités de Meridis, est prévue en fin d’année. Transaction : Tertia Conseils Entreprises (Nicolas Huet, Montpellier). Architecte : Richard Architecte (Castelnau-le-Lez, 34). Les bâtiments seront couverts de panneaux photovoltaïques (opérateur : EDF Renouvelables). « Le site disposera d’une zone de retournement pour les poids lourds. Nous disposons par ailleurs d’une réserve foncière d’un hectare, non exploitée dans un premier temps. »
Un second bâtiment de 2.300 m2 doit voir le jour ensuite, « pour accueillir notre menuiserie, nos activités de métrologie et de service après-vente. Suivront un bâtiment mis en location pour des activités tertiaires, et un autre pour un espace de restauration », détaille Olivier Connes. 


Pourquoi le choix de Vailhauquès ? « Notre implantation à Euromédecine ne convient plus à la nature de la zone. En 1993, lors de l’inauguration de notre bâtiment par Georges Frêche (alors maire de Montpellier, ndlr), nous étions au milieu de nulle part. Aujourd’hui, nous sommes voisins de l’Iscom (école supérieure privée de communication) et du quartier Malbosc. Le passage de semi-remorques ici n’est plus adapté à l’évolution du quartier. Or, notre activité prend de l’ampleur. Par ailleurs, nous sommes sur deux sites séparés à Euromédecine. À Vailhauquès, nous pourrons tout regrouper sur un seul site. » Les 30 salariés ne voient pas le déménagement d’un mauvais œil. « Beaucoup habitent en dehors de la métropole de Montpellier », précise Olivier Connes. 


Développement des modules techniques de BioGuard. 
Meridis entend pousser l’activité de BioGuard Modules, une joint-venture créée fin 2020 et dont le capital est partagé avec LSB (La Salle Blanche, Apt). Cette entité, qui réalise déjà 2,5 M€ de CA, est spécialisée dans la conception, la fabrication et l’installation de modules techniques pour des environnements confinés, stériles, blocs opératoires, centres de dialyse… « Tous les marchés médicaux peuvent être concernés par le modulaire. La demande mondiale augmente. On l’a vue avec l’émergence des virus Sras, Covid… Beaucoup de pays ont besoin de s’équiper de solutions pour identifier les pathogènes et les sources d’épidémie. »
BioGuard réalise deux types de modules, des P3, totalement étanches sauf en cas extrêmes. Les utilisations les plus courantes « sont des solutions modulaires fixes, installées sur une plateforme à côté d’une clinique ou d’un hôpital ». Des versions mobiles existent également, pour des situations de crises (lieux de contamination par exemple), ou encore en Afrique. 

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Exemples de marché en cours : réalisation d’un module pour la startup MB Therapeutics (médicaments personnalisés via l’impression 3D, Les Indiscrétions du 3 mars, à lire en cliquant ici), avec une surface de 150 m2 en environnement stérile ; Installation de 4 modules P3 pour les laboratoires Merck à Strasbourg. Parmi les clients récurrents : Armée, centres de recherche, Institut Pasteur… BioGuard a déjà déployé une cinquantaine de volumes, dont plusieurs à l’export (Nouvelle-Zélande, Afrique, Chine, Russie, Cuba, Italie…).
L’ergonomie des modules s’adapte à de nouvelles demandes, comme l’application cryogénique. « La base des modules est commune, avec le même environnement stérile, et nous adaptons ensuite à la destination – bloc opératoire, centre dentaire… Exemple de déclinaison, des modules mis à disposition des établissements de santé pour la mise en conformité aux nouvelles normes européennes. « L’environnement est stérile pour la fabrication des poches utilisées pour la chimiothérapie. Le temps des travaux réalisés par les établissements, nos modules stériles permettent aux clients de continuer à produire leurs médicaments », détaille Olivier Connes.
Les effectifs du groupe Meridis sont répartis entre les filiales Labover (12 salariés, CA : 2,4 M€), Amaxia (métrologie, 10 salariés, CA : 1,6 M€) et BioGuard (8 salariés, 2,5 M€ de CA).

Centre d’usinage. Faisant partie des rares concepteurs, fabricants et installateurs de mobiliers de laboratoire en France, Labover disposera sur son futur site d’un parc machine automatisé, représentant l’équivalent de 5 ou 6 personnes. « Nos gammes sont standardisées à 90 %, pour éviter d’avoir recours à trop de main-d’œuvre. Un nouveau centre d’usinage vient d’être acquis pour 80 k€. Il vient compléter l’existant, d’une valeur de 160 k€ », confie le dirigeant. Qui ajoute : « J’aime avoir un atelier de production, pour maîtriser toute la chaîne. Beaucoup de nos concurrents achètent dans les pays d’Europe de l’Est. Produire nous permet de maîtriser les prix. Les machines-outils compensent le coût de la main-d’œuvre », compare Olivier Connes. L’exploitation de Labover sera rationalisée dans le futur site. « Nous accélérons sur le mobilier pour laboratoire. En revanche, nous arrêtons les activités d’aménagement et d’agencements », précise-t-il.

Lancement dans l’e-commerce. Fin 2023, a été lancé le site e-commerce paillasse-labo.com, pour vendre en ligne des paillasses, sorbonnes, accessoires, équipements, meubles… « Nous avons réalisé 35 k€ de CA, sans communication, sur la première année. L’envoi se fait en kit ou en pose directe chez les clients. »

La Banque Populaire du Sud lance sa banque d’affaires

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Chantal Clerc (Directrice Professionnels de l’Immobilier), Sacha Le Drezen (Directrice Financements Spécialisés), Tanguy Morvan (Directeur de la banque d’affaires +XPERIA) et Olivier Ebelin-Germann (Directeur Grandes Entreprises & Ingénierie Patrimoniale) ©BPS

La Banque Populaire du Sud lance sa banque d’affaires, +Xperia, une nouvelle offre destinée aux entreprises, lit-on dans un communiqué de presse du 28 avril. « Une banque dédiée à l’accompagnement des entreprises pour répondre aux financements et aux besoins spécifiques du monde de l’entreprise », explique Cyril Brun, directeur général.

En 2023 comme en 2024, la Banque Populaire du Sud a engagé plus d’1 Md€ pour soutenir les entreprises. Elle compte 580.000 clients, 227.000 sociétaires et 2.200 collaborateurs sur 260 agences.

Plus de décodages

Changement climatique : Celest Science veut anticiper le climat pour les assurances et l’énergie

Modéliser les évolutions des risques climatiques à l’avance entre quelques mois et dix ans, pour combler le trou entre les prévisions météo à quinze jours et les projections climatiques à des horizons lointains (2050 et 2100). C’est le positionnement de la jeune pousse Celest Science, créée en 2023 par Léo Lemordant, fondateur d’Enerfip, plateforme de financement participatif dans la transition énergétique, et Pierre Gentine, hydrologue de renommée internationale à l’université de Columbia et précurseur sur l’utilisation de l’IA dans les sciences du climat, indique Les Échos le 18 avril. La start-up a développé des modèles qui fournissent des prévisions en temps réel de deux semaines à six mois à l’avance.

Un positionnement qui lui a permis de lever 2 M€ en amorçage auprès d’ Astorya.vc et de Plug and Play, avec le soutien de 16 business angels, parmi lesquels Stéphane Guinet (Kamet Ventures), Christophe Neves (Skyline), Didier Valet (Varsity.vc) ou encore Éric Mignot (+ Simple).

L’opération doit permettre de financer la R&D relative à des modélisations allant au-delà de six mois. Les modèles de Celest Science, déjà commercialisés, identifient les sous-jacents physiques des événements extrêmes, corrèlent plusieurs facteurs de risque et ajustent de façon dynamique les courbes de fréquence avec l’évolution du climat.

Ces solutions, développées via un transfert technologique entre la recherche de pointe en « machine learning » et les sciences du climat, s’adressent aux secteurs de l’assurance et de l’énergie. La start-up est d’ailleurs sélectionnée pour participer au programme d’accélération d’Allianz. « Cela donne accès à des discussions de haut niveau avec la hiérarchie, et permet d’affiner notre positionnement sur la chaîne de l’assurance », précise Léo Lemordant.

Celest Science ne « se limite pas aux variables climatiques (températures, précipitations) », ajoute le dirigeant de 41 ans, qui a débuté comme ingénieur en hydroélectricité. Les modèles évaluent ainsi l’estimation de divers risques physiques, particulièrement sensibles pour les assureurs : retrait gonflement-argile, rendements agricoles, sécheresse et inondations, vagues de chaleur, grêle… Dans le secteur de l’énergie, les algorithmes de Celest Science répondent à divers cas d’usage : anticipation de la production des EnR et de la demande, gestion du stockage d’énergie, régulation des réseaux…

Presse : L’Indépendant du Midi progresse en 2024 

Si, il y a un avenir pour la presse écrite. L’Indépendant du Midi (La Dépêche), diffusé dans les Pyrénées-Orientales et l’Aude, est le titre de presse régionale qui a gagné le plus de lecteurs en 2024, lit-on notamment dans un post LinkedIn de Serge Gélis, directeur général délégué de L’Indépendant, ce 25 avril. Une progression qui vaut au quotidien l’obtention de l’Étoile PQR, au siège de l’Alliance pour les Chiffres de la presse et des médias (ACPM). L’Indépendant a ainsi gagné 1,565 M de lecteurs.

À Nîmes, la justice valide l’arrêté refusant le nouveau stade

L’arrêté municipal pris par Jean-Paul Fournier, maire (LR) de Nîmes, refusant à la société Nemau – dirigée par Rani Assaf, président du Nîmes Olympique – le permis de construire pour la création d’un nouveau stade de football, entouré d’un nouveau quartier, est confirmé comme étant légal par la cour administrative d’appel de Toulouse, informe cette dernière sur son site internet le 22 avril. 

« Le futur ensemble commercial devant développer une surface de vente nouvelle de 4.695 m², un permis de construire valant autorisation d’exploitation commerciale était nécessaire », explique la cour. Cette dernière justifie cette décision par « une offre commerciale de son projet qui ne constituerait qu’une offre de proximité limitée à la satisfaction des seuls besoins des habitants du nouveau quartier et des personnes y travaillant », abordant également des effets négatifs sur le commerce du centre-ville, ainsi qu’une circulation délicate aux abords du site. 

En novembre 2022 et septembre 2023, la commission nationale d’aménagement commerciale, saisie par des associations de défense des commerçants, avait déjà rendu successivement deux avis défavorables contre ce projet, rappelle La Gazette de Nîmes. Le projet englobait la création du nouveau stade, créé sur le site du stade actuel des Costières, comprenant 4 tribunes couvertes et pouvant accueillir 15.000 personnes, avec un toit-terrasse permettant de faire le tour de l’enceinte et de s’y restaurer. Quant au quartier l’entourant, il devait regrouper des bureaux, hôtels, restaurants, écoles, logements et commerces. La livraison du stade était prévue pour 2025, et celle du quartier autour en 2026, avec un investissement qui était chiffré à 200 M€.

Les agriculteurs gardois contre les asperges… du Mexique

« Achetez local, le Mexique et l’Espagne, pas ici ! », a-t-on pu lire sur une pancarte affichée devant le supermarché Lidl de Bagnols-sur-Cèze (30), le 15 avril. Plusieurs agriculteurs, membres de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles du Gard ont mené une action coup de poing. Le but : protester contre la vente d’asperges venant du Mexique. « Ce n’est pas possible, surtout à ce moment de l’année, qui correspond pour nous à la période de récolte », s’agace Nicolas Bouton, producteur d’asperges vertes à Calvisson, dans une vidéo d’Objectif Gard.

Pour rappel, les Jeunes Agriculteurs, menés par Romain Angelras, ont mené une action similaire dans ce Lidl, fin 2024, pour protester contre la vente de bouteilles de de Côtes-du-Rhône à des prix jugés trop bas. Plus à lire sur Les Échos, juste ici.

Nîmes Métropole inaugure sa Maison de l’Habitat

La Maison de l’Habitat France Rénov’ de Nîmes Métropole (président : Franck Proust) est inaugurée ce 17 avril, indique un communiqué de presse paru le lendemain. Il s’agit d’un « guichet unique au service de tous les propriétaires du territoire, quels que soient leurs revenus », commente la Métropole.

Situé dans l’hôtel communautaire, ce programme constitue « un lieu au sein même des locaux de Nîmes Métropole où chaque propriétaire, occupant ou bailleur, pourra avoir des conseils techniques ou financiers et un accompagnement pour mener à bien son projet de rénovation énergétique ou réhabilitation complète ou adaptation du logement au vieillissement ou au handicap », détaille Géraldine Rey-Deschamps, vice-présidente déléguée à l’habitat et au renouvellement urbain de Nîmes Métropole, dans un post LinkedIn.

Carcassonne : un Comedy club ferme seulement trois mois après son ouverture

Dur, la culture. Le Evans Comedy Club (comique de scène) ferme ses portes ce 22 avril, apprend-on dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux par Max’s Evans, l’humoriste fondateur de la structure. « Il y a un manque d’humoriste dans le coin, donc il n’y a pas une variété assez grande. J’ai investi des milliers d’euros là-dedans, mais je n’ai pas des comptes infinis. Je ne peux plus être à perte », explique-t-il.

Dans la foulée, il a reçu un soutien important sur les réseaux sociaux, avec beaucoup d’internautes ne comprenant pas ce choix : « Mais enfin, ça ne fait que 4 mois, il faut laisser le temps aux choses », déplore l’un. « Quel dommage, nous avions passé une super soirée », ajoute un autre. Max’s Evans indique vouloir ouvrir d’autres Comedy Club, plutôt dans des grandes villes.

Alès : les Halles de l’Abbaye ouvriront le 28 juin

Un poumon pour vivifier le commerce de centre-ville. Après un an et demi de travaux, les Halles de l’Abbaye d’Alès accueilleront à nouveau du public à compter du 28 juin, informe Alès Agglomération (président : Christophe Rivenq) dans son magazine en ligne, le 11 avril. Montant du projet : 15,6 M€, financés par la Ville, l’Agglomération, le Département du Gard, la Région Occitanie et des fonds européens. 150.000 visiteurs sont attendus chaque année. Les nouvelles Halles seront développées sur plus de 2.000 m². Architecte : AWA (Mauguio, 34). On en parlait dans Les Indiscrétions du 27 mars 2023, à (re)lire ici

À Capestang, une ferme cherche un jeune associé pour préparer sa transmission agricole

La transmission agricole, une urgence collective pour les agriculteurs : d’ici moins de 10 ans, 50 % des agriculteurs seront en âge de partir à la retraite. À Capestang (34), une exploitation maraîchère et horticole recherche un jeune associé pour intégrer son Groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC), en vue d’une transmission progressive, apprend-on ce 16 avril.

Une opportunité locale. Dirigée par une horticultrice et un maraîcher, cette exploitation du GAEC est reconnue pour son ancrage local (marchés de Béziers et Montpellier). Elle propose une formation et un accompagnement sur plusieurs années pour son futur jeune associé. Sur 7 hectares de champs irrigués et 1,3 hectare de cultures maraîchères sous abris, cette exploitation produit divers légumes comme des tomates, fraises, concombres et poireaux.

Un modèle accessible. Un jeune peut s’installer en moyenne pour 115.000€ en GAEC, contre 420.000€ en élevage individuel. L’exploitation est déjà rentable, et ce modèle permet notamment un partage des astreintes, une organisation collective ainsi que des congés.

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Zoom

Une info passée au crible

« Pour développer la construction bois, il faut privilégier la simplicité » : l’œil expert d’Environnement Bois

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Le siège social d’Environnement Bois, à Mudaison (34)
©Hubert Vialatte (Les Indiscrétions)

On entend peu parler de cette PME, et c’est pourtant un des plus importants constructeurs bois d’Occitanie Est. Basé à Mudaison, aux portes de Montpellier, Environnement Bois, créé il y a 20 ans par Gilles Touren, emploie 45 salariés, pour un CA de 6 M€. Avec, comme consécration, le prix national de la construction bois (catégorie « Réhabiliter un équipement »), obtenu en octobre 2024. Analyse de la filière bois, messages aux maîtres d’ouvrage, climat des affaires, politique d’ascension interne… ça valait un zoom ! 

Fabrication hors site. Environnement Bois est spécialisé dans la construction bois, gros œuvre bois, charpente, structure bois poteaux-poutres, CLT, couverture et zinguerie, vêture (bardages, zinc, isolation thermique par l’extérieur), aménagements extérieurs, matériaux biosourcés et réemplois, constructions modulaires…  

60 % de l’activité provient de marchés publics et 40 % de la promotion immobilière et de maisons d’architectes à ossature bois.  
La PME, implantée sur 4.000 m2 (dont 1.000 m2 d’ateliers avec racks extérieurs), compte un pôle chantier avec 35 compagnons et un chef de chantier, un pôle bureau d’études interne (2 ingénieurs, 2 dessinateurs), un pôle conduite de travaux (2 conducteurs de travaux et un directeur technique), un pôle diviseur-métreur (2 métreurs pour les appels d’offres et marchés publics), un pôle administration (2 personnes) et Gilles Touren, dirigeant-fondateur, 53 ans.  

L’atelier comprend une machine à commande numérique et des tables pour créer des modules préfabriqués, afin d’optimiser les temps en atelier et limiter le temps de fabrication. « Il y a une forte tendance à la fabrication hors site », explique Gilles Touren aux Indiscrétions. La PME vient de se doter d’un nouveau site web, https://environnementbois.fr 

Carrières longues. Une carrière longue dans une PME, c’est possible. Certains salariés affichent une ancienneté comprise entre 15 et 18 ans, certains ayant débuté apprenti charpentier. « La progression en interne est importante pour nous. Des apprentis sont devenus charpentiers, chefs d’équipe, bureaux d’études, deviseur métreur, conducteur de travaux, superviseur de chantiers… », détaille Gilles Touren. Un exemple : « Un charpentier avait fait des études d’histoire, et commençait à avoir des problèmes de dos. Il fait désormais tous les mémoires techniques pour les appels d’offres. Il rédige bien, et a de plus une connaissance fine du métier, connaît bien les temps nécessaires pour les missions », explique le dirigeant.  
 
Parmi les références récentes ou en cours : programme Weko (tertiaire, enduits terre et chaux, paille de blé provenant de Camargue) de Vinci Immobilier et Olivier Navelet Architecte, So Wood (logements R+9, façades ossature bois, Montpellier) avec A+ Architecture et HSP (Montpellier), groupe scolaire de Jacou (34) en conception-réalisation avec Eiffage Construction et Thomas Landemaine (agence TLA), groupe scolaire Hypatie à La Mosson (Montpellier) avec TLA et Studio Jaouen Architectes, Campus Galene (école de comédiens et logements étudiants) à Bordeaux avec A+ Architecture (Montpellier), police municipale de Sète (34) avec HSP Architectes, restructuration du chai du domaine Château Cantenac Brown (33).  

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Restructuration du chai du domaine Château Cantenac Brown (Gironde).
Prix national de la construction bois (catégorie « Réhabiliter un équipement »), octobre 2024. ©Luc Boegly

Prix national de la construction bois. Pour cette dernière référence, Environnement Bois a remporté, avec Structures Bois Couverture (co-traitant), le Bet Calder et Philippe Madec Architecte, le prix national de la construction bois (catégorie « Réhabiliter un équipement », en octobre 2024). Le jury a récompensé la conception environnementale, bioclimatique et bas carbone : adaptation au climat du Médoc et à son évolution, utilisation de puits climatiques en fonte pour récupérer les calories, frigories du sol et une ventilation naturelle du cuvier et des bureaux, performance thermique de l’enveloppe pour limiter les besoins énergétiques, préférence donnée aux éco-matériaux régionaux (terre crue, pierre) et biosourcés. Plus à lire en cliquant ici.
 
Plage Palace : deux paillotes installées en 10 jours. Depuis 8 ans, Environnement Bois installe les deux paillotes de l’établissement 5* Plage Palace à Palavas. « Les deux paillotes ont été installées en 10 jours, début avril, via des structures modulaires conçues par Environnement Bois, pour limiter les nuisances, avec des systèmes de pieux entrés dans le sable. Il est dommage que ce type d’installation, vertueux, sans déchet de bois, entièrement réutilisé d’une année à l’autre, ne soit pas répliqué sur les autres paillotes du littoral  », glisse Gilles Touren. Environnement Bois a aussi réalisé le bardage bois de l’hôtel et les 1.600 m2 de terrasse. Spécificité de cette terrasse : elle est réalisée sans fondation, avec des grandes portées.  

 
Échec de la coopérative d’achat. Petit regret dans la structuration de la filière bois régionale : l’échec de la coopérative d’achat, qui avait pourtant réuni initialement 50 charpentiers menuisiers. « La structure a eu du mal à tourner, car cela demande du temps et implique un changement d’habitude de commandes. C’est dommage, car nous avions tous investi au départ. Les meneurs ont perdu la foi, et ça s’est éteint », rembobine Gilles Touren.
 
Faire simple pour généraliser la construction bois. La construction bois, filière encore naissante, doit encore être canalisée. « Il y a un travail de sensibilisation à faire. Trop de gens pensent que construire en bois, c’est s’exposer à un vieillissement des façades, au risque feu… À l’inverse, certains maîtres d’ouvrage veulent trop en faire, alors que les compétences des architectes et des maîtres d’ouvrage ne sont pas encore au rendez-vous. L’ambition est parfois trop élevée, avec une volonté excessive d’effet spectaculaire, des labels BDO, des délais records pas forcément réalistes et pouvant amener de la sinistralité, des prestations parfois hors référentiels et DTU (documents techniques unifiés). Or, pour bien faire, il faut aller progressivement. Sinon, il y a le risque d’avoir un résultat qui vieillit mal. Je suggère de mieux former les architectes, les maîtres d’ouvrage, à ce qu’est un projet de construction bois, comment il vit dans le temps, à les inviter à commencer par les fondamentaux. Viendront ensuite le temps des projets pilotes. Déjà, développons la base. Plutôt que de mettre tout de suite des techniques innovantes, biosourcées, etc., commençons simplement par la base, par des choses simples et tout aussi belles. Certains promoteurs font plus le bois par contrainte et obligation, ce qui crée de mauvaises approches. » Avant d’ajouter : « Tout n’est pas encore bien orchestré sur l’organisation des chantiers, en termes de phasage. Sur site, le bois a des contraintes liées à l’humidité. Or, les OPC (ordonnancement, pilotage et coordination), qui organisent le chantier, raisonnent encore en temps de séchage de béton et en construction traditionnelle (maçon, étancheur, menuisier…), et pas du tout en termes de chantier bois. Un projet en construction bois requiert de passer plus de temps sur la conception et la préfabrication. » 

J’en apprends plus ici

Climat des affaires. « Les appels d’offres ont diminué. Et pour les appels d’offres auxquels on répond, on attend parfois plusieurs mois sans réponse. On ressent un fort attentisme, glisse Gilles Touren. De gros investisseurs privés sont présents. Le carnet de commandes pour 2025 est correct, mais il ne faut pas s’endormir, car les marges sont en train de se tendre. »
 
Approvisionnement régional. Environnement Bois s’approvisionne notamment auprès d’une scierie au Vigan, dans le Gard, de la scierie Chorain en Lozère pour le label BTMC (Bois du Massif Central) et de Provence Sciage dans la Drôme, pour le label bois des Alpes. Environnement Bois a adhéré à la Charte qualité Constructions Bois 21 en 2024. « C’est un label d’excellence, avec un audit annuel par Socotec du bureau d’études, de la mise en œuvre atelier et sur chantier », glisse Olivier Boursiquot, le directeur technique.
 
Un effet RE 2020 mitigé. Questionné sur un éventuel effet de la RE 2020 sur la construction bois, Gilles Touren répond : « On entend tout et son contraire à ce sujet. La construction bois aurait le vent en poupe, et à côté de ça, la règlementation incendie est en train d’être refondée et renforcée dans la construction bois, parce que des bâtiments ont pris feu. La propagation de ces incendies est due à l’isolation thermique par l’extérieur en polystyrène, qui est combustible. Or, ce type d’isolation n’est pas remis en question, contrairement au bois. C’est paradoxal. » 
Selon lui, des promoteurs immobiliers voient encore le bois « comme une contrainte, et n’anticipent pas bien les choses dès la conception. Ils se retrouvent souvent avec des projets non optimisés, qui coûtent cher, alors que le bois se réfléchit différemment, très en amont, dès les fiches de lots des aménageurs, car les trames ne sont pas les mêmes ».

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Sang neuf

Nos jeunes d’Occitanie ont du talent

À 20 ans, Lou Rigazio prend son envol et devient l’une des plus jeunes pilotes de ligne d’Europe

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Lou Rigazio dans un simulateur de vol. ©DR

Née à Carcassonne, formée à Barcelone, Lou Rigazio effectuera son premier vol avec des passagers à la fin du mois de mai. Bouclez vos ceintures, et embarquez pour le portrait d’une surdouée de l’aviation.

À seulement 20 ans, Lou Rigazio s’apprête à prendre les commandes de son premier vol commercial. Embauchée par une compagnie espagnole qu’elle préfère ne pas citer, la jeune Carcassonnaise va s’installer sur le troisième siège du cockpit dès la fin mai, pour son premier vol avec des passagers. « Il n’y a pas de pression, surtout beaucoup d’excitation, confie-t-elle avec calme aux Indiscrétions. Je commencerai sur le troisième siège, et au fil du temps, j’espère pouvoir passer sur le siège de droite, celui du co-pilote, avant de m’asseoir à gauche ».

« Être né quelque part, pour celui qui est né, c’est toujours un hasard », chantait Le Forestier. Le hasard a bien fait les choses pour Lou Rigazio. Elle grandit à Toulouse, capitale de l’aéronautique, dans une famille où l’aviation s’invite à table. « Mes deux parents sont pilotes de ligne, et ma grand-mère, Aline Degeorges, était une championne de planeur, liste Lou. Si elle n’a jamais été pilote de ligne, c’est parce qu’à son époque, les tests physiques n’existaient pas pour les femmes ». En dehors de son attrait pour l’aviation, Lou est passionnée d’équitation. « Depuis que j’ai trois ans, je monte à cheval. J’ai eu la chance d’avoir le mien au collège et au lycée. »

Quand elle a 11 ans, sa famille déménage à Barcelone. Dans la capitale de Catalogne, elle obtient un bac international. Moins de deux ans plus tard, elle boucle sa formation accélérée à la Fly Training Europe (FTE), à Jerez. « C’est un cursus privé qui s’occupe de tout, comme de nous planifier des heures de vol en fonction des disponibilités », explique Lou Rigazio. Au cours de sa formation, elle pilote plusieurs engins essentiels de l’apprentissage : le Piper PA-28 (monomoteur) et le Diamond DA42 (bimoteur). Le plus difficile dans cette histoire ? « Ça a certainement été de trouver un employeur à 20 ans. Pilote de ligne, c’est mon premier travail. J’imagine que mon âge a pu faire peur à certains recruteurs », avoue-t-elle.

Pour la suite ? La jeune femme garde la tête sur les épaules, mais ne se donne pas de limites. « Je veux avant tout faire mes preuves au sein de ma compagnie, et engranger les heures de vol. J’ai 45 ans de carrière devant moi, je suppose que j’aurai le temps de piloter des longs courriers ! »

La HV Touch

Conseil RP

Les relations avec la presse doivent être vécues par les journalistes, souligne Yoann Galiotto, directeur de la communication à la Ville de Lunel (34), dans un post LinkedIn, ce 2 avril. Il explique en quoi le format des conférences de presse a été modifié en un an dans la collectivité pescalune. C’est à croquer ici.

J’en apprends plus ici

Un café-brasserie du coin ? Un jardin-parc quand les beaux jours sont de retour ? Pour le carnaval ? On est au cœur des chars en cours de fabrication. Voilà une belle manière de se démarquer dans la mémoire des journalistes que vous recevez. L’expérience utilisateur, disent les pros.

La phrase

« Les PME non cédées à temps par les gérants fondateurs vieillissent souvent sans se développer. C’est un vrai enjeu. Car il y a trop peu de transmissions d’entreprises. La preuve : l’âge moyen des dirigeants augmente. Ce qui atteste du trop faible taux de cessions à des plus jeunes. Les dirigeants âgés doivent accepter de céder. »

Christophe Becaert, directeur du centre d’affaires du Crédit coopératif à Montpellier. Il interviendra le 13 mai lors de la table ronde inaugurale de la Feria des Entrepreneurs à Béziers (CCI Hérault / Béziers Méditerranée).

On s’en fout

On s’en fout, des épanchements de certaines personnes sur le réseau social professionnel Linkedin, à propos de leurs prétendus défis relevés et/ou promotions plus ou moins factices. Voilà qui manque d’humilité. 

Au final, soyons lucides collectivement pour une fois. Qu’est devenue l’économie française ? Très majoritairement, une vaste armée de cadres imbus d’eux-mêmes (que veut dire vraiment, d’ailleurs, « cadre » ?), au service d’une économie de services. Mais quelles sont leurs vraies compétences, a fortiori avec l’émergence de l’IA, encore à ses premiers balbutiements ?
« Quand j’ai été licencié économique, après la liquidation d’Air Littoral, je me suis posé la question de mon savoir-faire. Que faisais-je réellement ? Des réunions, des reportings », m’a confié, avec franchise, un ancien cadre de l’ancienne compagnie aérienne, disparue en 2004, et qui a créé depuis avec succès son entreprise de conseil en communication, après une période de remise en question. 

Sa question courageuse vise juste. Un boulanger, il fait du pain : il a un savoir-faire et un rôle. Idem pour le professeur des écoles, le médecin, le fleuriste, l’infirmier, l’agent de sécurité, le chercheur, l’auxiliaire de vie, le journaliste (car le pur journalisme requiert des années d’expérience, etc.) Trop d’activités rémunérées, dénuées de sens profond, ne s’apparentent plus à des métiers connectés à une utilité. La moindre des choses, dans ces cas-là, serait de faire profil bas.

Tribune partenaire

Nos copains ont des idées

Au revoir, au revoir président(e)

Eric Torremocha ©Guilhem Canam - Les indiscretions
Eric Torremocha, agent général d’assurance Allianz depuis 10 ans ©Guilhem Canal

Au-delà du contexte économique, quelle est la hantise de la plupart des chefs d’entreprise actuellement ? Avoir de la visibilité. Sur le climat économique, sur la fiscalité, sur les carnets de commande et bien entendu sur la stabilité de leurs effectifs.

D’aucuns commenceront par évoquer les changements profonds post-Covid qui ont bouleversé les codes employeurs/employés. Mais qu’en est-il réellement ? L’ancienneté des salariés a-t-elle chuté ? N’est-on plus heureux au travail ? Aurais-je un babyfoot dans ma salle de pause pour Noël ? Mettons tout de suite fin à ce suspens insoutenable. Si nos amis américains ont effectivement été touchés par le phénomène de « grande démission », avec une vague de départs de salariés extrêmement importante, représentant près de 20 millions de cas dans les premiers mois de 2022 (Source : France travail), cela n’a pas été le cas en France avec seulement quelques soubresauts. Ce qui est loin d’être une tendance de fond. Et l’ancienneté des salariés du secteur privé d’être plutôt stable depuis une vingtaine d’année, avec une moyenne de 11 ans par salarié au sein de la même structure. Autre sujet d’inquiétude, l’implication des salariés au sein des entreprises. Côté pile, il est communément intégré que le travail n’est plus chez la plupart des personnes la préoccupation numéro 1, où la plupart parlera plutôt d’équilibre subtil entre vie personnelle et vie professionnelle. Côté face, une enquête Ifop pour Diot-Siaci a montré que 68 % des salariés affirment « s’investir autant qu’avant la crise dans leur travail » et 77 % considèrent en général « faire plus que ce qui est attendu d’eux ». Bien loin donc d’une démission silencieuse ou « quiet-quitting ».

A l’heure où le sujet de la charge mentale occupe le devant de la scène, les voyants concernant vos salariés paraissent néanmoins être au vert. Que ce soit sur l’implication ou le temps qu’il vous resteront fidèles. Gageons qu’il n’est cependant pas pertinent de s’endormir sur ces constats. Quels leviers activer pour permettre aux salariés de rester fidèles et engagés sur la durée ? Il y a bien entendu les critères immuables : salaires, plan de carrière, avantages sociaux, reconnaissance… avec des degrés de perception variés. Prenons le cas des régimes de prévoyance collectifs : à part un DRH qui se soucie du montant d’une rente invalidité ou d’un forfait obsèques dans une entreprise. A l’inverse, dans le même domaine, préparez-vous à avoir un siège derrière votre porte si vous baissez les niveaux de remboursement d’un régime frais de santé (ou plus vulgairement de la mutuelle de l’entreprise) en plein milieu d’un traitement d’orthodontie d’un enfant de salarié. Dans un contexte d’optimisation du temps de travail – temps de télétravail sur la semaine, semaine de quatre jours (dont un des chantres en France n’est autre que Laurent De la Clergerie, dirigeant de LDLC) – le sujet du pouvoir d’achat est d’autant plus prégnant. Avoir du temps c’est bien, avoir les moyens de l’occuper c’est mieux. C’est certainement là où les grandes entreprises ont une longueur d’avance sur les TPE : Comité d’Entreprise, Intéressement/participation, régimes complémentaires de retraite. C’est ce « vide » pour les petites structures qui a favorisé l’émergence d’acteurs comme WiiSmile qui répondent à ces besoins. 

Bien que les tendances restent favorables et que la plupart des chefs d’entreprise aient conscience de la nécessité de faire bouger les lignes pour rassurer leurs salariés, l’herbe sera toujours plus verte ailleurs. Nature humaine oblige. On ne prend réellement conscience des choses qu’après les avoir perdues. On n’empêchera jamais l’opportunisme non plus. Et puis, cet apprenti à qui vous aviez donné une chance, que vous avez formé, qui a grandi à votre contact et qui vous quittera bien avant 11 années, est-il blâmable pour autant ? A l’inverse, n’a-t-il pas constitué une main d’œuvre à moindre coût tout en effectuant les tâches d’un salarié classique ? Le monde du travail et tout aussi nuancé que celui qui nous entoure.  

Je vous laisse, je vais regarder l’excellent sujet de CNEWS sur comment obtenir 93 jours de repos en 2025 en posant 7,5 CP. Erratum : je ne suis pas concerné, le karma de l’entrepreneur sûrement.  

Eric Torremocha revient pour une nouvelle tribune partenaire la semaine du 26 mai.

Vous souhaitez également faire paraître une tribune dans Les Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et julie@agencehv.com

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

Carcassonne : concertation pour le projet de réhabilitation du lycée Charlemagne

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©LinkedIn C+2B Architecture

Avec l’Arac Occitanie, le cabinet C+2B Architecture pilote la concertation relative au projet de réhabilitation et d’extension du lycée Charlemagne à Carcassonne (11). Deux ateliers autour du bâti et du paysage, en lien direct avec les filières horticulture et aménagement paysager du lycée, se sont déroulés. « Le projet est une opération complète : désamiantage, réhabilitation patrimoniale, construction neuve, performance énergétique… », précise C+2B Architecture dans un post Linkedin.


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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

Eau / Assainissement 💧

Occitanie Est 

La Communauté d'Agglomération Béziers Méditerranée lance un avis pour les travaux de renforcement de l'alimentation en eau des communes du Sud. 

L’agglomération du Gard Rhodanien (30) lance un avis pour un schéma directeur d’assainissement des eaux usées de Pont Saint Esprit. 

Ports ⚓

Sport 🏋️

Occitanie Est 

La société d'aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour une mission de diagnostic structure pour une halle des sports. 

L’agenda

Vos événements en Occitanie.

Mardi 29 avril :

Webinaire d'information : 7ème édition d'Avenir Littoral de 11h à 12h30 organisé par la Région Occitanie en partenariat avec le Pôle Mer Méditerranée et AD'OCC. Plus d'infos et inscription ici.

Mercredi 30 avril :

Soirée du Cercle Mozart, le mercredi 30 avril à partir de 18h30 – Clinique Saint-Jean de Saint-Jean-de-Védas (34). Soirée sur les problématiques de sécurité dans la Métropole et dans le Département. Intervenants : Préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch, le Maire/Président Michaël Delafosse, et le Directeur de police nationale Benoît Desmartin. Renseignements sur cerclemozart@orange.fr

Journée du Quantique "de la stratégie nationale aux perspectives régionales" organisée par Ad'Occ et la Satt AxLr à la Cité de l'Economie et des Métiers de Demain (Montpellier). En savoir plus ici.

Inauguration du nouveau cluster ISDM / DROCC-EST de 15h à 17h30 au Campus Triolet de l'Université de Montpellier. Plus d'infos et inscription ici.

Mardi 6 mai :

Conférence de présentation de la Féria des entrepreneurs (qui aura lieu le mardi suivant), organisée à l'antenne de la CCI Hérault à Béziers à 10h. Informations auprès de f.damour@herault.cci.fr.

Mardi 13 mai : 

Féria des entrepreneurs, organisée par la CCI Hérault au Palais des Congrès de Béziers, à 8h30. Plus d'infos et inscription ici.

Atelier “Les Rendez-vous de l’éco”, organisé par la Région Occitanie en partenariat avec le MEDEF, de 8h30 à 10h30, à l’espace Capdeville de Montpellier. Inscriptions ici.

Mardi 20 mai :

19ᵉ Assises Nationales du Centre-Ville à l'Université de Médecine de Montpellier à 18h30. L'événement s'étendra jusqu'au jeudi 22 mai. Informations ici et inscription .

Grande soirée Économie Business « La crise, et après ? » avec Jacques Attali, économiste et écrivain, organisée par Blue Invest et le club des entrepreneurs Sète Cap d'Agde Méditarranée à 19h au théâtre Molière à Sète (34). Plus d'infos et inscription ici.

Du 20 au 22 mai :

4e Forum des énergies de transition, organisé par le CEA à Montpellier Management (Université de Montpellier). Plus d'infos ici, et inscription là.

Mercredi 21 mai :

Soirée organisée par Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée pour mettre à l'honneur ses 31 lauréats 2024 au phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi, 30) à partir de 18h. Inscription ici.

Jeudi 22 mai :

Rencontre acheteurs-fournisseurs de la filière textile organisée à la CEMD de Montpellier par la CRESS Occitanie, la Métropole de Montpellier, RECYCL’Occ Textile et RES’OCC. Inscription ici.

Plus d'événements ici

Mardi 3 juin :

Webinaire “Le contexte économique et politique actuel aux États-Unis : décryptage”, organisé par le Club pays Occitanie-Etats-Unis en collaboration avec la Région Occitanie, à 15h. Inscriptions sur export@laregion.fr.

Jeudi 5 juin :

Débats d'Élixir : « Comment faire venir les investisseurs ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Mardi 10 juin :

2ᵉ Journée Réemploi : “Le réemploi en maîtrise d’ouvrage publique”, organisée par Premeo, de 9h à 12h au Pôle Realis (Montpellier). Plus d’informations ici, et inscriptions là.

Du vendredi 13 au dimanche 15 juin :

Salon des agricultures méditerranéennes à Villeveyrac (34) organisé par Midi Events et Sète Agglopôle Méditerranée. Plus d'informations ici.

Samedi 14 et dimanche 15 juin :

8ᵉ édition des 24H Saint-Pierre. Plus d'infos ici.

Lundi 16 juin : 

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mardi 8 et mercredi 9 juillet :

Rendez-vous “Rencontres nationales de l’ingénierie territoriale” organisé par l’AITF et le Centre national de la fonction publique territoriale, au Centre Pierre Baudis à Toulouse (Haute-Garonne). De 9h à 17h. Plus d’infos ici. 

Lundi 8 septembre :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.

Jeudi 18 septembre :

Débats d'Élixir : « Comment appréhender les nouvelles tendances ? », organisé par Midi Events dans le Gard (lieu à définir). Inscription ici.

Jeudi 9 octobre : 

Débats d'Élixir : « Comment s'affranchir de la loi Évin ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

Jeudi 13 novembre : 

Débats d'Élixir : « L'eau : une ressource vitale pour le vin », organisé par Midi Events au siège de L'Indépendant. Inscription ici.

Lundi 17 novembre :

Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.

Jeudi 27 novembre : 

Débats d'Élixir : « L'oenotourisme est-il la solution ? », organisé par Midi Events aà Pays d'Oc (34). Inscription ici.

Jeudi 18 décembre : 

Débats d'Élixir : « La recherche est-elle optimiste ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.

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Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

JOURNALISME

Pour Les Échos :

  • Enquête sur le sponsoring des PME dans les clubs de football
  • La nouvelle stratégie du Groupe PSI Sécurité
  • Séries d’été :
    • « Duo aux commandes » : Julien et Myriam Tuffery (Atelier Tuffery, Florac – 48)
    • « Tourisme industriel » : coopérative oléicole L’Oulibo (Bize-Minervois – 11)
    • « Enjeux du littoral / Argelès-sur-mer (66) : comment vivre demain avec 52 campings, dans un département exposé au manque d’eau ? »

Pour ToulÉco :

  • Parcs d'attraction : Fabrikus World sur les traces de Spirou Provence
  • Interview longue de Florence Lambert (Genvia)
  • Portrait de Cyril Brun (Banque Populaire du Sud)
  • Axeptio (gestion du consentement sur Internet)

BoisMAG :

  • Enquête « Sciages de France », parution en mai.

RÉDACTIONS

Magazine l'Occitan : pour fin mai 2025, co-rédaction d'un magazine papier portant sur l'actualité économique de la région.

Occitanie News (Région Occitanie) : pour mai 2025 , articles sur Tenderlift (66), Cobratex (32) et Reev (31). La newsletter Occitanie News de avril est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.

Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.

Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massane (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).

 

ANIMATIONS

28 avril : animation d’une journée Sécurité sur le site de Carte Noire à Lavérune (34).

30 avril : animation d'une table ronde lors de la matinée de la Journée du Quantique, Satt AxLR / Ad'Occ, Montpellier.

13 mai : animation d'une conférence sur le financement des entreprises lors de la Feria des Entrepreneurs à Béziers (34).

21 mai : séquences sur les Assises Nationales du Centre-Ville, Opéra Comédie, Montpellier.

23 mai : congrès régional des DGS, au Kiasma à Castelnau-le-Lez (34).

27 juin : 3e édition de l'événement Bâtisseurs de Futurs de la FFB Occitanie, Montpellier.

2 juillet : Soirée Réseaux Agencehv. Coanimation Sarah Nguyen Cao Khuong / Hubert Vialatte.

4 juillet : Animation, pour EDF, des tables rondes célébrant les 60 ans de la concession du Chassezac (barrages hydroélectriques), à Pied-de-Borne (48).

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